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[RP] Rouquine offusquée cherche Proc siouplé?

Breiz
Ah ! Il lui semblait reconnaitre dans le lointain la gracieuse voix de sa fille.
Fond sonore : Comte décérébré. Rouquine qui se tait. Pas envie de répondre à ça, et pis ça la regarde pas.
Fond sonore : Proc hors d’elle. ‘Tain, ça fait du boucan. Rouquine qui se tait, après tout, ce n’est pas après elle qu’elle en a.
Fond sonore : gamin alcoolisé : Visiblement, on lui servira pas un coup. Et la proc qui a déjà sifflé sa réserve perso en plus purée. Y’a vraiment rien qui va dans ce bled !
Fond sonore : hurlement de progéniture. Et bah, elle a la dalle la petite, elle avait pas eu l’impression d’avoir passé tant de temps que ça dans la petite pièce…


’Tain Milo, elle daube ta fille ! Z’avez remarqué comme les parents sont forts pour ne pas s’associer aux cotés négatifs de son rejeton ? Fort, hein ?
Enfin, ni une, ni deux, la gosse est déposée sur le bureau de la proc – ah bon, il y avait des avis de recherche vieux d’un an posés dessus ? – évitant un peu les papiers pour pas se faire engueuler trop non plus, démaillotage de gosse, froncement de nez, les langes, c’est vraiment dégueu, même quand on est habituée. La couche sale est posée sur le parchemin, celui avec les dessins, avec un bruit mouillé – sloutchhh ! – peu ragoutant, et le minuscule bébé langé de propre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Parce que quand on a fait ça plusieurs fois par jour pendant deux ans, on apprend à ne pas y passer trois heures.

Le paquet immonde est attrapé par un coin pas trop berk, et tendu au mome.


Dites, puisque vous sortez, filez ça à un loufiat, qu’il s’en débrouille, siouplé, ça fouette. Pis quand vous avez trouvé un maçon, passez aux caves du château chercher une ou deux boutanche dont vous êtes certain qu’il n’y a pas de produit étrange dedans. Vous avez raison, laissez donc ces fûts dans votre bureau en attendant. On ne sait jamais.

Et la rouquine retourne s’assoir, avec un petit sourire et un clin d’œil vers son blond, son blond à elle même que si elle avait pas sa fille dans les bras, la proc se prendrait une avoine pour s’être approchée trop près de lui – parce qu’il n’est qu’à elle, vous l’avez compris.
Sa besace, celle contenant onguents, poudres, et langes pour culs de bébés – ainsi qu’un ou deux flasques de marc de Bourgogne – fut poussée du pied jusqu’au siège où elle s’installa. Elle se pencha pour en sortir un chiffon, qui lui servirait à débarbouiller sa gamine, et, ayant foutu un bordel monstre au sein de ses flacons, retrouva, joie ! joie ! , un petit flacon de marc.
Elle cala la flasque entre elle et la mouflette, déballa son sein – que l’on ne saurait voir, je sais, mais une fois le bébé dessus on le voit plus, promis ! – y colla sa fille, la calant doucement au creux de son bras, habituée, ronronnant à demi, presque absente au reste du monde, dans la bulle où l’allaitement la plaçait toujours.

Fond sonore ? Règlement de compte entre un comte et un proc. Un proc qui voulait voir Milo maçonner ? Sourire de la rousse. Elle le voyait déjà manier la truelle, les muscles jouant sous sa peau, le soleil nimbant sa chevelure blonde d’un halo doré et… Ah, la bouteille !
Elle tira sur le bouchon d’un coup de dents, en but une gorgée, et tendit la flasque ouverte à la proc qui n’avait pas eu l’air de trouver ça mauvais, au début de leur entretien.


Tenez, j’en ai retrouvé au fond du sac en changeant la p’tite. Sant… Neurones qui s’assemblent, connexion, toussa. Comment elle avait dit qu’elle s’appelait déjà ? Bryn truc machin ? Pas d’ici ça… Pas occitan, plus… ah ! Sainte mhath ! * Avec un nom aussi tordu, ça devait bien être en celtie, ses origines, à celle là. Elle misait sur les Scotts ou les Pictes du nord, mais si c’était les Gaëls, elle ne serait pas tombée trop loin non plus… Espérait-elle !

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* Santé ! (gaelique écossais )
Brunhilde
Quel bonheur, elle est tombée sur des sauvages qui parlent aussi son sauvage à elle... ouais, avec un accent bizarre, mais c'est déjà ça.

Slainte, Dame Breiz !

Bon, y'avait plus qu'à torturer le pépécé pour qu'il ouvre ses maudites réserves et les bonnes ou de torturer le comte pour qu'il la sorte de cet enfer. Il trouvait qu'un procureur n'était pas irremplaçable. Justement c'est ce qu'elle n'arrêtait pas de lui répéter... Elle avait rien demandé, elle, surtout pas à se retrouver là.

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Grande Commandeuse du Désordre des Aristochattes
Petit châton, petit chardon : Qui s'y frotte, s'y griffe.
Surtout ceux qui se prennent pour des queues de pâquerettes !
Lotx
Lotx écarquilla les yeux et les posa sur le tyran qui leur servait de procureur. Oui, oui, Bryn venait de passer en moins de trente secondes du stade de parangon de vertu à celui d'être tyrannique et malfaisant exploitant la jeunesse. Chose qui ne l'aurait pas fondamentalement gêné si ce n'était pas lui la jeunesse en question en fait...

De la maçonnerie? Moua? Nanmé vous m'avez bien rogardé? Moua j'vous les détruis les murs à la limite mais il est hors de question qu'mes mains pures et innocentes et chastes aussi travaillent la terre et l'eau, ah nan alors!

Bon, en fait il n'avait aucune idée du matériau utilisé mais "terre et eau" ça sonnait pas mal.

Sans compter qu'ça m'avait déjà pris la journée pour creuser cette brêche et... euh... nan, 'ttendez, faites comme si j'avais rien dit.

Il se racla la gorge.

Nan, nan. Maintonant j'vois bien que z'avez plus bosoin de moua hein? Donc j'vais vous soulager de toutes ces bouteilles qui encombrent votre bureau et leur trouverai un meilleur emplacement hein? A s'propos, j'vous ai dit que j'avais fait installer une cave dans çui du PéPéCé? Faut que je songe à annoncer la note de frais au CaC d'ailleurs...
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