Aaron_
Aaron se leva ... pour la discrétion c'était plutôt raté alors autant faire amende honorable en participant un tant soit peu à l'office.
Il rejoignit Passi qui arborait un sourire ravi et baissant son regard vers le Livre, lut à l'auditoire la Quatrième Méditation de Barnabé ...
Il rejoignit Passi qui arborait un sourire ravi et baissant son regard vers le Livre, lut à l'auditoire la Quatrième Méditation de Barnabé ...
Citation:
Marchant sur les chemins entre Autun et Chalon, en Bourgogne, Barnabé aperçu dans un verger deux enfants qui se battaient. Il observa la scène, puis décida de descendre du chemin pour les rejoindre. Lun semblait plus fort que lautre, et lautre semblait se laisser faire, par peur, par crainte. Barnabé les sépara et les invita à sexpliquer. Il apparut quils étaient de bons amis, mais quune bêtise les avaient fâchés, ou en tout cas, en avait fâché lun des deux. Devant lautorité du plus fort sur le craintif, Barnabé décida de leur raconter une histoire pour apaiser lanimosité régnante.
Il était une fois un garçon avec un mauvais caractère. Son père lui donna un pot rempli de clous et lui dit den planter un dans la barrière du jardin chaque fois quil perdrait patience et se disputerait avec quelquun. Le premier jour il en planta 17 dans la barrière.
Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que cétait plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta plus aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il navait planté aucun clou. Son père lui dit alors denlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il naurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père quil avait enlevé tous les clous de la barrière.
Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
"Mon fils, tu tes bien comporté mais regarde tous les trous quil y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelquun et que tu lui dis quelque chose de blessant, tu lui laisses une blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu texcuseras, la blessure restera ; et une blessure verbale fait aussi mal quune blessure physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et tencouragent. Ils sont prêts à técouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et touvrent leur cur."
Le bagarreur se mit à pleurer, et celui avec qui il venait de se battre le pris dans ses bras pour le réconforter. Barnabé leur pris la main et les raccompagna jusquau village. Lamitié venait de triompher, encore une fois
Marchant sur les chemins entre Autun et Chalon, en Bourgogne, Barnabé aperçu dans un verger deux enfants qui se battaient. Il observa la scène, puis décida de descendre du chemin pour les rejoindre. Lun semblait plus fort que lautre, et lautre semblait se laisser faire, par peur, par crainte. Barnabé les sépara et les invita à sexpliquer. Il apparut quils étaient de bons amis, mais quune bêtise les avaient fâchés, ou en tout cas, en avait fâché lun des deux. Devant lautorité du plus fort sur le craintif, Barnabé décida de leur raconter une histoire pour apaiser lanimosité régnante.
Il était une fois un garçon avec un mauvais caractère. Son père lui donna un pot rempli de clous et lui dit den planter un dans la barrière du jardin chaque fois quil perdrait patience et se disputerait avec quelquun. Le premier jour il en planta 17 dans la barrière.
Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que cétait plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta plus aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il navait planté aucun clou. Son père lui dit alors denlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il naurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père quil avait enlevé tous les clous de la barrière.
Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
"Mon fils, tu tes bien comporté mais regarde tous les trous quil y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelquun et que tu lui dis quelque chose de blessant, tu lui laisses une blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu texcuseras, la blessure restera ; et une blessure verbale fait aussi mal quune blessure physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et tencouragent. Ils sont prêts à técouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et touvrent leur cur."
Le bagarreur se mit à pleurer, et celui avec qui il venait de se battre le pris dans ses bras pour le réconforter. Barnabé leur pris la main et les raccompagna jusquau village. Lamitié venait de triompher, encore une fois

































































Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz















a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.




































