Missanges
Le dernier tintement de la langue résonne encore contre la cloche. Son son se répercute dans la ville et la dernière note chevrotante parvient à mes oreilles.
Une messe !
Dernière ville bretonne avant ma longue route, dernière messe à ne pas manquer.
Mes pas remontent la ruelle et je me dirige vers lédifice religieux. La porte légèrement entrebâillée permet mon entrée et cest avec cette froideur qui caractérise les églises que celle-ci maccueille.
Mes pieds se posent sur le dallage, javance dans le corps principal. Ma main se pose sur les rangées de chaises alignaient, mon regard parcourant cette grandeur. Dans un coin les chandelles vacillent au gré des courants dair. Toujours cette odeur qui caractérise ce lieu, mélange de résine qui se consume. Finalement la même chose dans toutes les églises.
Je m'assieds sur le banc et récite mon crédo.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
_________________

Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Une messe !
Dernière ville bretonne avant ma longue route, dernière messe à ne pas manquer.
Mes pas remontent la ruelle et je me dirige vers lédifice religieux. La porte légèrement entrebâillée permet mon entrée et cest avec cette froideur qui caractérise les églises que celle-ci maccueille.
Mes pieds se posent sur le dallage, javance dans le corps principal. Ma main se pose sur les rangées de chaises alignaient, mon regard parcourant cette grandeur. Dans un coin les chandelles vacillent au gré des courants dair. Toujours cette odeur qui caractérise ce lieu, mélange de résine qui se consume. Finalement la même chose dans toutes les églises.
Je m'assieds sur le banc et récite mon crédo.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie































































Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz















a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.




































