Naudeas
Lardechois semblait patienter mais elle devait penser aussi à tous les fidèles alors, elle invita les présents à pardonner leur faute commises durant ces derniers jours.
Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum
Amen
Puis entama son sermon
Nous nous souvenons tous de notre entrée première dans une église, pour ma part, ce fut lors d'une guerre vécue dans une ville voisine, je n'osais franchir le seuil. Je n'aimais d'ailleurs guère y en être, prenant plus ça pour une corvée que pour un devoir. Le temps a passé, a fait son heure, maintenant, j'aime à me retrouver dans le calme et la fraicheur de l'église. On peut y rester des heures à prier, à songer, à bénir, à écouter.
A écouter, les actes de ses fidèles sous le coup de la confession, entendre leur malheur essayant de leur redonner baume au coeur, les écouter s'excuser pour un acte malencontreux qu'ils ont commis. Les voir amoureux, tristes, voilà ce qu'on peut voir et découvrir dans une église. Aujourd'hui, nous sommes dans un Grand jour, nous allons accueillir un nouveau fidèle en la personne de Lardechois.
Recueillons-nous mes Frères :
Ayez le souci de faire grandir la foi pour que cette vie divine ne soit pas affaiblie par l'indifférence et le péché, mais se développe en nous de jour en jour.
Et donc, si vous êtes disposés à prendre cette responsabilité, et si vous êtes conduits par la foi, rejetez tout attachement au péché et proclamez la foi en Dieu, proclamez la foi de l'Église dans laquelle tout enfant est baptisé.
Elle fit signe à Lardechois de s'approcher pour répondre aux interrogations.
Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le péché ?
Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit au mal ?
Pour suivre Aristote, rejettes-tu la bête quon ne nomme pas qui est l'auteur du péché ?
_________________
Fatalité
Maîtresse de nos destins
Fatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien catin
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta main
Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum
Amen
Puis entama son sermon
Nous nous souvenons tous de notre entrée première dans une église, pour ma part, ce fut lors d'une guerre vécue dans une ville voisine, je n'osais franchir le seuil. Je n'aimais d'ailleurs guère y en être, prenant plus ça pour une corvée que pour un devoir. Le temps a passé, a fait son heure, maintenant, j'aime à me retrouver dans le calme et la fraicheur de l'église. On peut y rester des heures à prier, à songer, à bénir, à écouter.
A écouter, les actes de ses fidèles sous le coup de la confession, entendre leur malheur essayant de leur redonner baume au coeur, les écouter s'excuser pour un acte malencontreux qu'ils ont commis. Les voir amoureux, tristes, voilà ce qu'on peut voir et découvrir dans une église. Aujourd'hui, nous sommes dans un Grand jour, nous allons accueillir un nouveau fidèle en la personne de Lardechois.
Recueillons-nous mes Frères :
Ayez le souci de faire grandir la foi pour que cette vie divine ne soit pas affaiblie par l'indifférence et le péché, mais se développe en nous de jour en jour.
Et donc, si vous êtes disposés à prendre cette responsabilité, et si vous êtes conduits par la foi, rejetez tout attachement au péché et proclamez la foi en Dieu, proclamez la foi de l'Église dans laquelle tout enfant est baptisé.
Elle fit signe à Lardechois de s'approcher pour répondre aux interrogations.
Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le péché ?
Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit au mal ?
Pour suivre Aristote, rejettes-tu la bête quon ne nomme pas qui est l'auteur du péché ?
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Fatalité
Maîtresse de nos destins
Fatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien catin
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta main

































































Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz















a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.




































