Alarig
Ô temps, suspend ton vol !
Tout se passa bien vite... Et Alarig se vit spectateur de sa déconfiture.
Nul fantôme vengeur, nul démon assoiffé de sang, juste une pauvre aveugle et la messe dominicale... Néanmoins, les cloches sonnaient peut être bien pour eux !
A présent, il était accroché par une Vicaire qui n'avait rien de mieux à faire que de lui broyer le bras, sans pour autant lui faire les yeux doux... Sinon lui asséner tout un charabia ecclésiastique ! Sauf que voilà, un mot l'interpella... "INQUISITION" ! Et "Prévôt" aussi, mais passons. Le mioche qui pataugeait à fond les ballons dans la confiture en cet instant, eut une idée qui pourrait peut être leur sauver les miches. Ainsi, paré de son air outré, il s'adressa à Naudeas.
- Quoi ?! Comment ?! Qu'ouïe-je ?!
Que j'vole... Moooaaaaaa ?! Jamaaaiiis !
Alarig désigna son acolyte de la tête.
- 'Vec mon ami Tudi M'dame la Curesse, ben on était viendu tôt l'matin pour cirer les bancs d'l'Eglise !
Qu'on nous avait dit qu'ceux qui donne un coup d'propre en l'Eglise, ben z'ont cinq écus d'vous M'dame la Curesse !
Et même un sourire qu'des fois y disent ! Hein Tudi que j'dis vrai ?!
L'autre opina du chef.
- Pis alors qu'on s'adonnait 'vec ferveur à la divineuh tâche.... Ben on a entendu un grand "BBBLLAAAAMMM" ! Et qu'on s'est dit qu'à c't'heure c'était louche... En plus que quand on a zieuté vers la porte, ben y'avait une ombre qui déambulait bizarrement ! C'était encore plus que louche ! Alors qu'on s'est dit, faut sauver la cagnotte d'L'église, parc'que c'était p't'être ça que l'ombre farfelue était viendue chercher... M'dame la Curesse ! Alors on l'a prise 'vec nous dans l'confessionnal, pour la cacher ! Hein Tudi que j'mens pô ?!
Le dit Tudi fit oui.
Et Alarig repit.
- On n'a rien volé M'dame la Curesse !
Croix d'bois croix d'fer !
Les mômes scrutèrent alors la réaction de la Vicaire.
Tout se passa bien vite... Et Alarig se vit spectateur de sa déconfiture.
Nul fantôme vengeur, nul démon assoiffé de sang, juste une pauvre aveugle et la messe dominicale... Néanmoins, les cloches sonnaient peut être bien pour eux !
A présent, il était accroché par une Vicaire qui n'avait rien de mieux à faire que de lui broyer le bras, sans pour autant lui faire les yeux doux... Sinon lui asséner tout un charabia ecclésiastique ! Sauf que voilà, un mot l'interpella... "INQUISITION" ! Et "Prévôt" aussi, mais passons. Le mioche qui pataugeait à fond les ballons dans la confiture en cet instant, eut une idée qui pourrait peut être leur sauver les miches. Ainsi, paré de son air outré, il s'adressa à Naudeas.
- Quoi ?! Comment ?! Qu'ouïe-je ?!
Que j'vole... Moooaaaaaa ?! Jamaaaiiis !
Alarig désigna son acolyte de la tête.
- 'Vec mon ami Tudi M'dame la Curesse, ben on était viendu tôt l'matin pour cirer les bancs d'l'Eglise !
Qu'on nous avait dit qu'ceux qui donne un coup d'propre en l'Eglise, ben z'ont cinq écus d'vous M'dame la Curesse !
Et même un sourire qu'des fois y disent ! Hein Tudi que j'dis vrai ?!
L'autre opina du chef.
- Pis alors qu'on s'adonnait 'vec ferveur à la divineuh tâche.... Ben on a entendu un grand "BBBLLAAAAMMM" ! Et qu'on s'est dit qu'à c't'heure c'était louche... En plus que quand on a zieuté vers la porte, ben y'avait une ombre qui déambulait bizarrement ! C'était encore plus que louche ! Alors qu'on s'est dit, faut sauver la cagnotte d'L'église, parc'que c'était p't'être ça que l'ombre farfelue était viendue chercher... M'dame la Curesse ! Alors on l'a prise 'vec nous dans l'confessionnal, pour la cacher ! Hein Tudi que j'mens pô ?!
Le dit Tudi fit oui.
Et Alarig repit.
- On n'a rien volé M'dame la Curesse !
Croix d'bois croix d'fer !
Les mômes scrutèrent alors la réaction de la Vicaire.

































































Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz















a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.




































