Camille.
Camille s'était réveillée fort tôt en ce jour du Très Haut, elle avait beaucoup à faire avant de pouvoir prendre son temps pour guider les Fidèles vers l'Eglise. Après ses tâches matinales, elle alla rapidement faire une petite toilette, se débarbouiller le visage avec un peu d'eau et des saponaires. Après une petite demi-heure, Camille était de nouveau fraiche et dispo. Elle prit soin de Damian qui réclamait l'attention de sa mère et se dit qu'elle allait devoir trouver une nourrice pour les offices. Le prenant dans ses bras, elle se dirigea d'un bon pas vers l'église juste à côté de la maison. Confiant Damian à un jeune enfant de choeur, bien embarrassé de la charge confiée, elle monta au pied du clocher et se mit à faire sonner les cloches, une fois de plus, elle s'amusait comme une enfant, elle aimait se laisser légèrement emporter par la force qu'elle imprimait aux cloches, la corde la tirait légèrement vers le haut.

Puis, laissant les cloches retentir avec l'effet de l'élan, Camille redescendit dans l'église et s'en alla ouvrir les portes. Elle se mit sur le parvis de l'église pour accueillir les fidèles. La diaconesse avait revêtu la soutane traditionnelle, une écharpe cérémonielle faisait le tour de ses épaule et un chapelet pendait à sa main. Camille souriait et attendait ainsi les fidèles de Rieux.
Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !
La jeune diaconesse accueillit les fidèles avec un grand sourire et serra la main de ceux qui s'étaient déplacés. Une fois ceux-ci installés, elle rentra dans l'église, traversant le narthex pour rejoindre la nef et l'autel, d'un pas calme mais néanmoins assuré. S'installant face à l'autel, elle alluma deux cierges qui encadraient le livre des vertus, posé sur un petit chevalet. Elle enleva son écharpe et l'embrassa avant de la remettre puis mit un genou au sol en se signant. Ensuite, elle se releva lentement, puis, tout aussi calmement se retourna vers les fidèles et écarta les bras, d'une voix claire elle demanda :
Mes chers frères, mes chères soeurs, nous sommes ici pour célébrer la grandeur du Très Haut, levez-vous, nous allons nous confesser ensemble !
Camille referma les bras, regarda les fidèles droit dans les yeux et se mit à réciter la traditionnelle prière de confession :

La diaconesse, ayant terminé la confession par un amen du plus bel effet, laissa quelques instants de réflexions aux fidèles réunis, afin qu'ils puissent repenser à ce qu'est être vertueux et quels péchés ils avaient commis. Elle regarda ensuite chacun d'entre eux, balayant du regard les croyants venus rendre hommage au grand créateur en ce dimanche de mars. Elle prit ensuite un air solennel et déclara d'une voix animée de ferveur :
Mes chers frères, mes chères sur,
Vous le savez, Dieu est amour et il récompensera ceux d'entre nous qui auront vécu dans l'amour, l'amitié et la vertu.
Ainsi, ceux-là rejoindront le paradis pour vivre à ses côtés, ainsi qu'aux cotés de Christos, Aristote et tous les Saints !
Mais, avec ceux dont la vie fut pècheresse et jonchée de mauvaises intentions, il montrera son courroux et les enverra croupir dans l'enfer de la lune pour l'éternité !
Je vous invite à venir vous confesser au confessionnal mes chers fidèles. Que ceux qui le souhaitent viennent me voir après la messe.
Camille prit une profonde respiration, regarda vers le ciel et posa ensuite son regard sur l'assemblée qui assistait à la messe. La diaconesse reprit le cours de la cérémonie et dit :
Mes chers fidèles, réaffirmons notre foi et récitons ensemble le crédo, prière fédératrice qui nous rassemble tous, nous, enfants du Très Haut.

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Puis, laissant les cloches retentir avec l'effet de l'élan, Camille redescendit dans l'église et s'en alla ouvrir les portes. Elle se mit sur le parvis de l'église pour accueillir les fidèles. La diaconesse avait revêtu la soutane traditionnelle, une écharpe cérémonielle faisait le tour de ses épaule et un chapelet pendait à sa main. Camille souriait et attendait ainsi les fidèles de Rieux.
Bienvenue mes chers fidèles, entrez dans la maison du Très Haut ! Venez me rejoindre, rendons hommage à l'Amour qu'il nous porte !
La jeune diaconesse accueillit les fidèles avec un grand sourire et serra la main de ceux qui s'étaient déplacés. Une fois ceux-ci installés, elle rentra dans l'église, traversant le narthex pour rejoindre la nef et l'autel, d'un pas calme mais néanmoins assuré. S'installant face à l'autel, elle alluma deux cierges qui encadraient le livre des vertus, posé sur un petit chevalet. Elle enleva son écharpe et l'embrassa avant de la remettre puis mit un genou au sol en se signant. Ensuite, elle se releva lentement, puis, tout aussi calmement se retourna vers les fidèles et écarta les bras, d'une voix claire elle demanda :
Mes chers frères, mes chères soeurs, nous sommes ici pour célébrer la grandeur du Très Haut, levez-vous, nous allons nous confesser ensemble !
Camille referma les bras, regarda les fidèles droit dans les yeux et se mit à réciter la traditionnelle prière de confession :

La diaconesse, ayant terminé la confession par un amen du plus bel effet, laissa quelques instants de réflexions aux fidèles réunis, afin qu'ils puissent repenser à ce qu'est être vertueux et quels péchés ils avaient commis. Elle regarda ensuite chacun d'entre eux, balayant du regard les croyants venus rendre hommage au grand créateur en ce dimanche de mars. Elle prit ensuite un air solennel et déclara d'une voix animée de ferveur :
Mes chers frères, mes chères sur,
Vous le savez, Dieu est amour et il récompensera ceux d'entre nous qui auront vécu dans l'amour, l'amitié et la vertu.
Ainsi, ceux-là rejoindront le paradis pour vivre à ses côtés, ainsi qu'aux cotés de Christos, Aristote et tous les Saints !
Mais, avec ceux dont la vie fut pècheresse et jonchée de mauvaises intentions, il montrera son courroux et les enverra croupir dans l'enfer de la lune pour l'éternité !
Je vous invite à venir vous confesser au confessionnal mes chers fidèles. Que ceux qui le souhaitent viennent me voir après la messe.
Camille prit une profonde respiration, regarda vers le ciel et posa ensuite son regard sur l'assemblée qui assistait à la messe. La diaconesse reprit le cours de la cérémonie et dit :
Mes chers fidèles, réaffirmons notre foi et récitons ensemble le crédo, prière fédératrice qui nous rassemble tous, nous, enfants du Très Haut.

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Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz
a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.











































































































