--Les_enfants_de_choeur
Mamie Rose leur avait fait la leçon. Ils devaient bien se tenir et ne pas se bagarrer ce week-end. Ils saffairaient à rendre l'église très belle. Un coup de ballai ne fait pas de mal de temps en temps, et il fallait accrocher toute les fleures pour que ça soit encore plus beau.
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P'tit Pierre : mais pourquoi on fait tous ça pour le tro ? moi aussi je fais le tro avec mon poney... et papa y fait un fête !
Mathilde qui pouffe de rire : Mais non !... le Tro Breizh pierre !... c'est un pèlerinage !
P'tit pierre qui se gratte la tête: un pelle du ménage ?
Jean : non un pèlerinage, Des clercs et des croyants fervents font le tour de Bretagne pour saluer le très haut. Et ils célèbrent une grande messe dans chaque ville.
P'tit pierre : haaaaa.... mais pourquoi c'est exceptionnel ? Mère Camille elle en célèbre tous le temps des messes ? on devrait pas faire la fête à chaque foi ?
Aflphose qui sesclaffe : ouais... mes parents ils ont dit comme ça que... avec trois courriers pour rappeler de venir à la messe ce week-end, elle devait avoir les chocottes la vielle Mère Roselalie !
Mathilde outrée : Alphonse !... surveille ton langage !..... Pierre, ce week-end c'est le Seigneur Clodeweck et Monseigneur Hugo officieront avec notre Abbesse ..
P'tit Pierre : Père Hugo je le connais bien, il est gentil. Mais c'est qui ce Claude évêque ?
Jean en soufflant désabusé : Clodeweck, en un seul mot, c'est son non. C'est le Prélat de Bretagne. C'est lui qui dirige toutes l'église en Bretagne.
Alphonse : heu... Prélat c'est Cardinal c'est ça ?....
P'tit Pierre : ho la la.... mais il doit connaitre le Pape alors !.... hou là là, j'ai les chocottes maintenant.... je vais pas faire des bêtises ce week-end, alors moi !...
Rire général ...
Puis Mère Camille fit son apparition se qui calma directement les enfants.
Ils allèrent la saluer et l'embrasser.
Mathilde lui offrit une jolie Fleure
- Mathilde : Je suis heureuse de vous voir ma Mère. Nous avons tous préparez, et nous serons bien sage pour vous aider pendant l'office.








Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz














































































a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.





























