Mysaline
Le rose aux joues elle a Mysa. Les paroles chaleureuses et apaisantes de la vicaire ont réussit à la rassurer. La Mamie a pris le temps de l'aider à remonter ses cheveux en un chigon dont certaines mêches rebelles se détachaient pour encadrer le visage de la jeune future mariée. Se regardant dans le miroir, la gueuse n'en crut pas ses yeux... Cette créature qui s'offrait à ses yeux ne pouvait être elle. Loin d'être sophistiquée, la simplicité de l'ensemble robe/chignon l'a totalement transformée en une autre personne... Une Dame... Une inconnue... Elle écarquille les yeux. Un flot de questions vient de nouveau submerger son esprit. 
Que va penser Jehan en la voyant ? Va-t-il la reconnaitre ? Va-t-il l'aimer ainsi arrangée, lui qui l'a connu en haillons... lui qui l'aime pour sa simplicité... Doutes et peur refont surface, c'est qu'elle l'aime son nobliau. Elle ne veut point le décevoir, encore moins en ce jour ou elle s'unit à lui. Ils l'attendent depuis si longtemps ce jour. Et puis, c'est grâce à ce regard bienveillant, ce regard amoureux qu'il a toujours porté sur elle qu'elle a pu s'ouvrir à l'idée même qu'une gueuse de sa condition pouvait être aimée par un homme comme lui.
Une fois encore, ce sont les paroles de Mamie Rose qu'i l'apaise. Elle est si bonne la Mamie, si douce et chaleureuse.
"Vous êtes magnifique Mysaline. Aujourd'hui c'est votre mariage. Pour tous, et surtout pour Jehan, vous serez la princesse du jour !"
"Z'êtes sûre Mamie ? Croyez qu'il va m'trouvé belle mon Jehan ?" l'interroge Mysa dont les yeux embués d'émotion, les joues se teintant de rouge et la voix tremblotante témoignent de ses doutes.
Pour toute réponse, Roselalie posa une bise sur le front de la jeune femme et lui sourit chaleureusement avant de rejoindre l'église pour préparer l'office.
Restée seule, Mysa prend sa médaille de baptême dans sa main, ferme les yeux et entame une longue prière pour qu'Aristote lui vienne en aide, pour qu'elle puisse être une bonne épouse pour Jéhan, pour être celle dont il sera fier. Toute à sa prière, elle n'entend pas la jeune Mathilde arriver. Elle sursaute quand la jeune fille prend la parole et ses compliments font naitre un sourire sur les lèvres de Mysa. Avac sa jeunesse, son impulsivité, sa vitalité, Mathilde libère un flots de paroles qui fait vite oublier les peurs de la future mariée. Des rires fusent bientôt. Quand les cloches sonnent, Mysa est prête. De jolis boutons de Roses parent sa coiffure. D'autres forment un bouquet qu'elle tient à la main.
Un dernier regard incrédule vers le miroir, Mysa prend une profonde respiration... Le moment est venu....
Que va penser Jehan en la voyant ? Va-t-il la reconnaitre ? Va-t-il l'aimer ainsi arrangée, lui qui l'a connu en haillons... lui qui l'aime pour sa simplicité... Doutes et peur refont surface, c'est qu'elle l'aime son nobliau. Elle ne veut point le décevoir, encore moins en ce jour ou elle s'unit à lui. Ils l'attendent depuis si longtemps ce jour. Et puis, c'est grâce à ce regard bienveillant, ce regard amoureux qu'il a toujours porté sur elle qu'elle a pu s'ouvrir à l'idée même qu'une gueuse de sa condition pouvait être aimée par un homme comme lui.
Une fois encore, ce sont les paroles de Mamie Rose qu'i l'apaise. Elle est si bonne la Mamie, si douce et chaleureuse.
"Vous êtes magnifique Mysaline. Aujourd'hui c'est votre mariage. Pour tous, et surtout pour Jehan, vous serez la princesse du jour !"
"Z'êtes sûre Mamie ? Croyez qu'il va m'trouvé belle mon Jehan ?" l'interroge Mysa dont les yeux embués d'émotion, les joues se teintant de rouge et la voix tremblotante témoignent de ses doutes.
Pour toute réponse, Roselalie posa une bise sur le front de la jeune femme et lui sourit chaleureusement avant de rejoindre l'église pour préparer l'office.
Restée seule, Mysa prend sa médaille de baptême dans sa main, ferme les yeux et entame une longue prière pour qu'Aristote lui vienne en aide, pour qu'elle puisse être une bonne épouse pour Jéhan, pour être celle dont il sera fier. Toute à sa prière, elle n'entend pas la jeune Mathilde arriver. Elle sursaute quand la jeune fille prend la parole et ses compliments font naitre un sourire sur les lèvres de Mysa. Avac sa jeunesse, son impulsivité, sa vitalité, Mathilde libère un flots de paroles qui fait vite oublier les peurs de la future mariée. Des rires fusent bientôt. Quand les cloches sonnent, Mysa est prête. De jolis boutons de Roses parent sa coiffure. D'autres forment un bouquet qu'elle tient à la main.
Un dernier regard incrédule vers le miroir, Mysa prend une profonde respiration... Le moment est venu....
			



			

 Procureur de Bretagne - Adjoint au Maire de Reoz - Ex Mairesse de Reoz











































































a société des hommes et des femmes était belle et raffinée.
insi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de laffinement dune telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de lorge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin darriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.
e plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent lécriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.
ais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors quils ne pêchaient auparavant quun poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais quà récolter.
t la principale des sciences nexistait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. Nayant pas de clercs, il ny avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. Nayant pas de texte sacré, il ny avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela quelle navait pas encore dintermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.



































