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[RP] Taverne le Rat Crevé

Odan
Odan poussa la porte d'une taverne plus que douteuse, il entra et se retrouva nez à nez avec une drôle de pagaille.
Il tira légèrement le masque sale et puant qui lui cachait le haut du visage en priant pour ne pas être prit dans ce qui lui semblait être une différence d'opinion entre deux poivrots.
Discrètement, il se dirigea vers l'une des tables qui se trouvait à l'écart de toute cette activité déplaisante, et, sans prendre garde, Odan bouscula un homme qui, a première vue, devait être très copain avec plusieurs des poivrots menaçants.



Désolé lapin je ne t'avais pas vue. Ou, du moins, je ne faisais pas attention.

Estimant ses excuses valables, il sourit bêtement et tourna le dos à cette bande de fous pour reprendre direction vers cette table encore en état pour soutenir une choppe.
--Achim_al_quasim



Mauvaise journée, mauvais quartier...

Il a perdu temps et argent pour bien peu en retour. Un rictus agacé sur son visage hautain, le Maure avance d'un pas décidé dans ces ruelles qui se ressemblent toutes, empuanties des immondices jetées un peu partout. Les murs eux même ont un relent de moisissure.
Le soleil commence à décliner déjà lorsqu'il se trouve à passer là. L'homme se fige un instant et inspire longuement les yeux à demi clos...

C'est ici...

Ici que s'était révélée cette sombre attraction pour la jeune brune... Ici qu'il l'avait touchée alors qu'elle était sous l'emprise des médications si particulières qu'il lui faisait prendre... Qu'il avait mis à bas tous les principes de sa profession et des serments passés.

Sa langue passe doucement sur ses lèvres alors que les images lui reviennent, de l'ivoire et de la soie de la peau sous ses doigts, les courbes enivrantes et la finesse si délicate.. Des caresses qu’il s’est permis, qu’il lui a arraché dans son sommeil… la douceur d’une fleur rare… Il en grogne doucement alors qu’un frémissement vient s’emparer de ses reins et diffuse une douce chaleur dans son bas ventre, réveillant l’appétit qu’il a d’elle et qu’il avait tenté d’oublier.

Les ébènes se mettent à luire et revient toute l’Envie de la posséder alors qu’il se remet en mouvement, laissant la saleté et la puanteur parisienne derrière lui, résolu à la retrouver et reprendre là où il s’était arrêté.
Morrigann..
Arrivé depuis peu sur Paris, il a disséminé quelques uns des hommes dans les ruelles, en quête d'informations.
Il y a eu tant de rumeurs, de fausses indications depuis la Bourgogne que ses associés et lui en étaient arrivés à saisir tout et n'importe quoi.

Pour l'heure, il est en villégiature en la Capitale, se plongeant avec délice dans ces bas fonds immondes, profitant de la lie pour satisfaire ses besoins. Catins à volonté, certaines même amatrices des jouets dont il aimait faire usage...
Elles repartaient pourtant les jambes tremblantes de douleur lorsqu'il en avait terminé avec elles, la bourse garnie mais vivantes.
Pour la plupart.

Il s'occupait, entretenait sa forme et son art d'adjoindre la douleur comme source de son plaisir. Imaginant sans cesse le moment où la proie choisie par sa pourvoyeuse serait enfin entre ses mains...

Il a pris chambre là, profitant de l'anonymat que conférait l'endroit et l'or qu'il dispensait de façon sporadique, attendant son heure. Attendant l'heure où enfin l'un de ses indicateurs viendrait avec une heureuse nouvelle.
Kessy..
La brunette avait marché sans s’arrêter depuis peu. Elle avait tout perdu pour celui qu'elle pensait être son frère. Il l'avait chassée de la famille. C'est donc sans but que notre vagabonde arriva dans les bas quartier de la Cour des Miracles.

Elle déambula dans les rues, ne prêtant pas attention aux manants qu'elle croisait, elle ne voyait plus rien, ne voulait plus rien. Elle avançait sans but, se moquant de son sort en ces lieux sordides. Elle arriva devant une taverne et décida d'aller y faire un tour. Peut-être le brouhaha émanant de dedans la tirerait de ses sombres pensées.

Elle poussa donc la porte et un haut le cœur la submergea quand une odeur de vinasse, de sueur et de graisse...bref une odeur indéfinissable et bien nauséabonde chatouilla ses narines. Elle se fraya un passage entre les soulards et les catins présents et trouva une table de libre dans un coin de la pièce.

Elle prit place, ses yeux se promenait sur la vue ragoutante s'offrant à elle : certaines personnes trop enivrées jonchaient le sol, d'autres avaient des airs de conspirateur, d'autres flirtaient avec les filles aux décolletées généreux. La brune soupira et ferma les yeux. La voilà à néant, plus personnes près d'elle..qu'allait-elle faire ou devenir ...

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Andrea_
CRôôôôaa


Rha dégage ! P't'ain c'pas possible ça...


On n'peut plus se balader tranquillement, tout se perd, TOUT.
Le volatile à peine posé sur son épaule est aussitôt chassé d'un revers de main.
La belle relâche son étreinte, le poing se desserre et le tissus glisse entre ses doigts. Le crâne de l'homme heurte le sol, et le filet carmin qui tâche le sol arrache à la belle un rire profond, spasme violent lui parcourant l'échine.
Elle se penche, lui mordillant la lèvre une dernière fois. Bouche figée, doux souvenirs d'une rencontre ardente. Furtivement ardente, l'homme a cru bêtement pouvoir lui résister. La petite moue boudeuse avait donc précédé un coup de dague bien placée.
Arnaut lui avait toujours dit, dans la cuisse, bien placée, une lame fait mourir le plus grand gaillard sans se fatiguer. Et la belle est une fainéante, c'est pas nouveau.
Après ? décevant.
Aucune résistance, l'homme s'était échoué au sol et la belle n'avait eu qu'à le chevaucher, cueillir ses lèvres et lui voler ce qu'il n'aurait jamais donné.

La pointe de sa dague vient caresser la naissance de sa chevelure, marquant soudainement son front d'une entaille pour finalement se perdre et scalper le brun. Elle aurait bien gardé un souvenir mais...
La flemme l'atteint de nouveau, c'est pourtant pas l'envie de le voir déplumé qui manquait à la chiasse mais ...


CRôôôôaa
OUIiiiiiiiii j'arrive merd'


Bon, on f'ra durer le plaisir une autre fois. La chiasse se relève, passe la lame légèrement sanguinolante sur ses lèvres pour finalement cracher, et jurer combien il aura été décevant cet homme là.

Le message est déplié et son pied -comme de par hasard- rencontre une peu violemment les côtes de son futur ex-amant.


J'aurais aimé profiter de ta hum... dur'té d'mort - elle n'est pas médicastre hein- mais on verra heu... bah... bonne nuit quoi !


" IL " avait quelque chose pour elle, et ça suffisait à lui faire rappliquer son joli minoi au quartier.
La dague est glissée sous la lanière de cuir, contre sa cuisse et la belle s'active à rejoindre la taverne.
Un nouveau coup d'botte dans la porte et la belle qui siffle, tout est propre -tout est relatif on est à la cour des miracles- pas d'corps, pas d'armes, pas de... bah rien en fait. Seules quelques ombres hantent le fond de la pièce, et l'odeur putride lui indique qu'elle est au bon endroit.



Tavernier ! j'ai soif !et pas d'la pisse mémère...



Un rapide regard aux alentours, et la belle ne reconnait personne.
Berdol il l'aurait pas fait v'nir pour rien? non? si? non? Si?
non.
Ah j'savais bien
Bah avec lui on sait jamais hein...

C'est l'chef, fermez là

Autant être claire, même avec eux, vous leur filez les doigts, ils prennent le bras, c'est assez pour s'arrêter avant qu'ils attaquent le buste, c'est comme avec la lêpre ça parce qu'après ... On s'en fiche.

Les fesses sont lourdement posées sur une chaise, les pieds envoyés sur la table, la dague ressortie, caressant du bout du doigt la lame... Elle sifflerait bien un p'tit air bien d'chez elle mais quelque chose lui dit qu'elle fait bien d'la fermer.
On passe le temps comme on peut !

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--Maskarade
Une histoire , une fin.



Promenons nous dans les bois
Pendant que le fou n’y est pas.
Deux phrases erronées.
Que dire hormis que c’était calculé ?
Notre arrivée est de mauvaise augure.
Nous rejoindrons bientôt une chiure.
La taverne le rat crevé.
Nous voilà arriver.

La taverne est en vue, elle à été fréquentée par les plus grands … anciennement très anciennement en fait.
L’auto proclamé Reyne Poil-chat, les templiers, les in ténébris et j’en passe, le gratin de la cours des miracles.
Il fut un temps ou la cour était animée, mais aujourd’hui plus rien de cela ne tenait.
Les Basilisks dirigent fermement et tiennent la cours entre leurs griffes.
Le peuple se plie au bon vouloir du Roy Valentine.
Le voile de la nuit se couche aux dessus des habitations délabrées.
Sur cette toile peinte de noir, s’illumine de nombreuses étoiles plus puissantes les unes que les autres.
Un jour je serai la ‘’star’’ la plus connue, celle qui brillera de mille feu.
Je repose mes yeux sur notre réalité.
Cette taverne, à autrefois été la scène de plusieurs alliances, bon nombre de débats et de combats.
Nous promettons de lui faire honneur en répandent le sang un peu plus.
Ma prestation se déroulerait sur la scène qui à fait de nos vies ce qu’elles sont présentement.
Je me tourne vers Akioa avant d’entrer, ayant remarquer que quelques silhouettes plongées dans l’obscurité nous regardaient.
Elle ne peut percevoir mon sourire à cet instant.
Je fais glisser ma main, le long de ma cuirasse de style romaine dessinée d’abdominaux proéminents de couleur cuivré brun et vient attraper le poignard à ma ceinture.
Ma cape rouge joue son rôle et empêche les hommes de percevoir mon mouvement.
À moi maintenant, d’interpréter le rôle de ma vie.

MA CHÈRE AMIE ! Pourquoi n’irions nous pas nous désaltéré !
LA ROUUUTeeee Fut longue !
Je viderais bien … un TONNEAU ou DEUX !
NON j’en veux QUATRE !
Pas toi ?

Crie le donc plus fort !¸
Ils t'ont pas entendu...
C’est certain que ta prestation n’a clairement pas attiré l’attention sur toi et elle…
Ils regardent tous par ici maintenant…


Je lui fit un léger signe de main circulaire afin de lui faire comprendre que nous étions épiés.
J’attendit une réponse ou un signe de tête avant d’attraper la poignée de la porte et la pousser.
Mes yeux s’habituent peu à peu au degré faible de luminosité.
Je perçois assit à une table Andréa, alors elle à été accepter dans le clan.
Peut-être en valait-elle la peine après tout ?
Je m’avance dans sa direction suivit d’Akioa.
Mon regard se pose sur elle, femme étrange qui avait en elle également un brin de folie .
Je m’assied et prend la parole.

La proie est ici, je le sent, il nous as laisser une trace.
Quatres de ses hommes sont à l’extérieur.
Il doit être ici même … mais ou ?


Je regarde autour de moi.
Akioa
Akioa regarda la taverne au loin...Elle n'avait pas vraiment changée depuis la dernière fois ou elle y avait mit les pieds. Maskarade se retourna pour lui faire face. il commença a parler trop fort et a jouer la comédie, mais que faisait-il? Question subtilité, Maskarade n’avait aucun talent. Il n'y avait que quelques regards qui nous observaient dans la noirceur et maintenant, tout les yeux étaient rivés sur nous. La belle roula les yeux et se retourna vers la porte. Maskarade entra le premier elle le suivit de près, prête à sortir les armes à tout moment.

Les deux jeunes gens s’assirent à une table déjà occupé par une femme. Andrea probablement. L'envie de la connaître ne se présenta pas. Aki la regarda droit dans les yeux elle avait plutôt l'air timbré et stupide...Mais la jeune femme portait toujours un jugement négatif à tout ceux qu'elle croisait. Il restait a savoir si cette Andréa était à la hauteur.

Akioa ne lâcha pas le regard de la belle demoiselle en face d'elle, un manque de confiance? Probablement. Maskarade s'occupait de nous faire par de ces pensée se qui était plutôt utile. Aki écouta se que les gens disait, elle se concentra sur chaque conversations, une après l'autre. Les hommes finissent toujours par se trahir dans leurs paroles.

Akioa restait aux aguets tentant de trouver la cible , Maskarade regardait tout les visages présent et Andréa faisait... elle le savait pas sûrement quelque choses d'utile. La belle entendit des murmures, deux homme d’âge moyen parlaient à voix basse, ils ne voulaient pas que les oreilles indiscrètes les entendent. Pour la première fois depuis son arriver son regard se détourna d'Andréa, elle s’adoucit et se pencha légèrement afin de l’approcher des deux autres.


Écouté...

Akioa lança un regard vers le fond de la taverne ou il y avait une petite table isolée, deux hommes étaient assis et discutait. L'un avait l'air troublé presque apeuré. Le deuxième homme plus grand et plus large semblait être en colère. Akioa posa ses yeux sur Maskarade et attendit sagement qu'il lui dise ce qu'il en pensait.
Andrea_
Clip, clap, clip, clap, le temps file, mais pas assez vite.
Moue boudeuse de la Colombe en plein caprice. Elle et toute sa beauté dans un tel endroit... Au moins les gens présents auront eu le privilège de profiter de sa présence.
Les cheveux sont remis d'un souffle un peu plus loin que le bout de son museau, la belle inspecte les parages. Des vieux des moins vieux, non pas qu'elle cherche une cible hein, elle obéit aux ordres. Purement et simplement, de toute façon, on lui d'mande pas de réfléchir, quand l'encapé rouge, fera ENFIN son entrée, il pointera du doigt LE ou LES protagonistes d'une sombre affaire et elle f'ra c'qu'elle fait d'mieux. Et elle le f'ra bien.
La Colombe, quand elle est motivée, se donne à fond. L'soucis c'est juste de savoir ce qui la motive vraiment...
L'endroit, avant, quand il était encore réputé et hanté par les plus grands, la belle ne l'a pas connu, mais elle s'en fiche comme de sa première paire de braies. Entière et passionnée, elle est bien décidé à faire parler d'elle. La dague est claquée sur la table et la chopine envoyée rapidement dans le gosier, le rôt tonitruant qui s'en suit est à faire palir un mort, et la belle s'excuse à sa manière, pointant du doigt un homme au sourcil haussé - surement un jaloux- le pouce - de l'autre main, c'est plus pratique- collé à son front



Goffio ! Alors, tu m'donnes combien? sept ? huit ? ça vaut au moins la moyenne ça ! Payes moi encore un coup et...


L'attention est aussi reportée vers la porte, tous doigts remis en place - au bout de la main-, la colombe est... à l'arrêt. L'entrée de Maskarade lui arrache un sourire un coin, bien vite rattrapé par un soupir alors qu'elle aperçoit la donzelle à sa suite.

L'installation est silencieuse, les pieds lentement redescendus sur le sol. La belle s'enfonce dans sa chaise, le dos bien en communion avec le dossier. La dague est glissée le long de sa cuisse et le regard ni quitte pas Akioa. Parfois plissé, le regard se fait hautain, pas respectueux pour un sou, la chiasse n'accordant son amitié que très - trop?!- rarement aux femmes. Et c'est pas vraiment en la dévisageant que la fille marquera des points, en même temps... On leur demande pas de garder les cochons ensemble et de se conter Fleurette pendant des heures.

Un hochement de tête lorsque Maskarade, nous fait le topo de la situation, et la nature de la colombe se fait la malle, pour devenir plus silencieuse que jamais. Passant nonchalament une main dans ses cheveux, elle tourne lentement la tête, regardant dans la direction de la brune. Deux hommes, à vrai dire c'est tout ce que la chiasse voyait. Z'avaient pas l'air très violent, elle dévisage ses comparses, histoire de savoir ce qu'ils attendaient pour foncer dans l'tas. La Colombe, impatiente ? Rho si peu...

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