Brume_sauvage
La lame poursuit son chemin, habile et précise. La brume fait preuve de la même application que lors de ses fabrications de parure. Leau précieuse ruisselle sur les flancs du mâle. Un sanglot attire son attention.
La pression cesse, la lame dobsidienne demeurant plantée dans lépaule. Ozomatli pleure?! Les prunelles de la chamane se rivent sur le visage du mâle. Des larmes ruissellent sur ses joues tremblantes avant de séchouer sur le sol. La guerrière contemple ce spectacle dune expression totalement neutre Daussi loin quelle sen souvienne, elle navait jamais pleurer. Elle est née chamane: elle est née morte et son premier souffle elle le doit à la volonté des dieux. Elle na pas pleurer à sa naissance, elle na jamais pleurer, gamine, après un cauchemar, elle na jamais pleurer dans la douleur même quand Atlantonnan est mort elle na pas pleurer. Les larmes lui sont inconnues et face au mâle qui sanglote elle ne sait pas si cest de la satisfaction quelle ressent, ou bien une certaine pitié. Certainement ni lun ni lautre, peut être de lincompréhension, limpossibilité dune compassion.
Le poignard termine sa courbe sur la peau basanée, puis dun regard satisfait elle contemple son uvre. Deux lettres ensanglantées, gravées dans la chair de lépaule: BS.
La brume se penche lentement.
_ Tu mappartiens maintenant, Ozomatli
Complainte étouffé du mâle. Crispation soudaine sous elle. Il a succombé.
La femelle laisse échapper un soupire puis elle se redresse. Elle porte la lame vermeil à ses lèvres.
Les gens trouvent au sang un gout métallique, la Brume, elle, la toujours trouvé sucré à point. Nouveau frissonnement dans ses membres.
Elle contemple un instant le visage de lesclavagiste comme si cétait le première fois quelle le voyait. Il ne doit pas être plus âgé quelle. La chamane se lève alors du corps inerte. Elle titube, retrouve son équilibre en grognant. Son esprit cherche à séchapper sous leffet des drogues. Une main se porte à son front moite et sa vue se brouille de plus belle. Elle ne va plus pouvoir tenir longtemps. La nahualli avance de quelque pas pour saccroupir prés de la petite bourse de cuir. Elle la délasse pour laisser séchapper les fragrance du picietl qui sengouffrent dans ses narines. Le dernier espoir du mâle se trouve dans le creux de sa main.
Soudain, un bruit titille louïe de la chasseresse. Elle tourne vivement la tête vers lentrée du calli. Un cri de surprise étouffé. Serait-ce une esclave de léphèbe qui arrive?
Linstinct de survit se met en place.
La Brume ne cherche pas à le savoir, il ne lui faut que quelque seconde pour réagir. Sachant quelle na plus la force de lutter elle range avec précipitation son couteau avant de lâché le picietl sur le sol.
Elle repère une fenêtre, dun bond elle sy élance arrachant la pièce de maguey qui lobstruait. Elle percute le sol boueux, surprise par le contact.
La douche froide.
Elle avait oublier la rage de Tlaloc, elle avait oublié leau qui martelait le sol et le fraicheur ambiante. Elle crache un caillot de boue avant de se relever en grimaçant. Sans plus attente, la femelle par en courant vers le foret, traversant le champ inondé. Les première branche de la foret lui claquent au visage. Elle sarrête subitement.
Les sang martèle ses tempes douloureusement, son cur sagite à un point quelle croirait le sentir sortir de sa poitrine. La respiration haletante, elle part rejoindre son point de départ. Une présence rassurant vient se collé contre sa jambe. Locelot gronde doucement.
La chasseresse simmobilise de nouveau pour posé un regard sur le calli dOzomatli. Lui qui avait gravé lhumiliation dans son âme, elle espère quil aura delle un souvenir des plus amères Son nom, il le porte désormais dans sa chair.
Elle a accomplit sa vengeance, mais la brume le sait, ce ne sera pas leur dernière rencontre. Elle tourne alors le dos à la bâtisse et sen va senfoncer dans la foret.
Elle séloigne doucement avant de se relâcher enfin.
Elle seffondre sur le sol
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La pression cesse, la lame dobsidienne demeurant plantée dans lépaule. Ozomatli pleure?! Les prunelles de la chamane se rivent sur le visage du mâle. Des larmes ruissellent sur ses joues tremblantes avant de séchouer sur le sol. La guerrière contemple ce spectacle dune expression totalement neutre Daussi loin quelle sen souvienne, elle navait jamais pleurer. Elle est née chamane: elle est née morte et son premier souffle elle le doit à la volonté des dieux. Elle na pas pleurer à sa naissance, elle na jamais pleurer, gamine, après un cauchemar, elle na jamais pleurer dans la douleur même quand Atlantonnan est mort elle na pas pleurer. Les larmes lui sont inconnues et face au mâle qui sanglote elle ne sait pas si cest de la satisfaction quelle ressent, ou bien une certaine pitié. Certainement ni lun ni lautre, peut être de lincompréhension, limpossibilité dune compassion.
Le poignard termine sa courbe sur la peau basanée, puis dun regard satisfait elle contemple son uvre. Deux lettres ensanglantées, gravées dans la chair de lépaule: BS.
La brume se penche lentement.
_ Tu mappartiens maintenant, Ozomatli
Complainte étouffé du mâle. Crispation soudaine sous elle. Il a succombé.
La femelle laisse échapper un soupire puis elle se redresse. Elle porte la lame vermeil à ses lèvres.
Les gens trouvent au sang un gout métallique, la Brume, elle, la toujours trouvé sucré à point. Nouveau frissonnement dans ses membres.
Elle contemple un instant le visage de lesclavagiste comme si cétait le première fois quelle le voyait. Il ne doit pas être plus âgé quelle. La chamane se lève alors du corps inerte. Elle titube, retrouve son équilibre en grognant. Son esprit cherche à séchapper sous leffet des drogues. Une main se porte à son front moite et sa vue se brouille de plus belle. Elle ne va plus pouvoir tenir longtemps. La nahualli avance de quelque pas pour saccroupir prés de la petite bourse de cuir. Elle la délasse pour laisser séchapper les fragrance du picietl qui sengouffrent dans ses narines. Le dernier espoir du mâle se trouve dans le creux de sa main.
Soudain, un bruit titille louïe de la chasseresse. Elle tourne vivement la tête vers lentrée du calli. Un cri de surprise étouffé. Serait-ce une esclave de léphèbe qui arrive?
Linstinct de survit se met en place.
La Brume ne cherche pas à le savoir, il ne lui faut que quelque seconde pour réagir. Sachant quelle na plus la force de lutter elle range avec précipitation son couteau avant de lâché le picietl sur le sol.
Elle repère une fenêtre, dun bond elle sy élance arrachant la pièce de maguey qui lobstruait. Elle percute le sol boueux, surprise par le contact.
La douche froide.
Elle avait oublier la rage de Tlaloc, elle avait oublié leau qui martelait le sol et le fraicheur ambiante. Elle crache un caillot de boue avant de se relever en grimaçant. Sans plus attente, la femelle par en courant vers le foret, traversant le champ inondé. Les première branche de la foret lui claquent au visage. Elle sarrête subitement.
Les sang martèle ses tempes douloureusement, son cur sagite à un point quelle croirait le sentir sortir de sa poitrine. La respiration haletante, elle part rejoindre son point de départ. Une présence rassurant vient se collé contre sa jambe. Locelot gronde doucement.
La chasseresse simmobilise de nouveau pour posé un regard sur le calli dOzomatli. Lui qui avait gravé lhumiliation dans son âme, elle espère quil aura delle un souvenir des plus amères Son nom, il le porte désormais dans sa chair.
Elle a accomplit sa vengeance, mais la brume le sait, ce ne sera pas leur dernière rencontre. Elle tourne alors le dos à la bâtisse et sen va senfoncer dans la foret.
Elle séloigne doucement avant de se relâcher enfin.
Elle seffondre sur le sol
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