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Info:
L'Hostel de Louvières, demeure familiale des ysengrins. 1ère époque

Hostel de Louvières

Attila_caligula
Bendalf a écrit:




Depuis quelques jours, les Ysengrin se rassemblaient en l’hôtel de Louvières. C’était une bien meilleure place pour suivre les élections et ouïr les dernières nouvelles, que leurs fiefs isolés dans la campagne limousine. Ces retrouvailles étaient l’occasion d’évoquer quelques souvenirs, notamment lorsqu’il avait été question de remonter la presse du Convent, entreposée dans une cave. Les rares projets d’avenir, animaient aussi les conversations. Le vicomte de Droux, futur jeune marié, était sans doute celui qui attirait le plus de quolibets attendris… jouer ainsi avec son naturel susceptible était, il faut le reconnaître, la preuve d’un indéniable manque d'instinct de conservation.

Las de l’agitation inhabituelle qui régnait en cette demeure, où se bousculaient le domestique affairé et l’homme de main désoeuvré, le baron de La Roche-Canilhac se fit monter de l’eau chaude en quantité. Sans doute inconscient que ce caprice rajoutait encore au désordre des lieux. La ronde des seaux bouillants terminée, il se retrouva seul dans sa chambre. Ses vêtements jetés en boule près du baquet, c’est avec un soupir d’aise, que Bendalf s’enfonça dans son bain, jusqu’au museau, plissant les yeux de contentement.



Un léger raclement de gorge se fit entendre dans un coin d’ombre, près de la porte. Qui eut cru que l'on pouvait autant de distinction et de raffinement dans cette effet rhétorique? Bendalf surpris, hoqueta, aspirant ce faisant un gallon d’eau par le museau. Crachant et toussant, il se releva pour faire face à l’intrus...



« Vous !


-Moi... »



... qui s’avéra être une jeune femme. Le baron se rassit dans son baquet avec force éclaboussures.



"Votre pudeur me semble déplacée, dit la voix avec une pointe d’amusement. »

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Revin le Conteur a écrit:


Dans l'alcôve toute proche, Revin le Conteur déclame:



"Ainsi Bendalf, sous le choc poignant de ces retrouvailles, sentit sont coeur s'arrêter de battre... Malheur, mais ce n'est point une image: voilà que vraiment il se pâme!"


Roulant des yeux, le Baron de La Roche-Canilhac s'enfonce dans l'eau après un (dernier?) soupir. Quelques bulles se crèvent à la surface, sur un accord de harpe pathétique.



***



Dans les limbes de son esprit, le visage d'une demoiselle, rencontrée il y a des mois, aux confins de la Champagne et l'Artois. Puis des formes indistinctes au-dessus de lui; ne serait-ce point le visage de son satané excentrique de grand oncle? Que... mais que fait-il?



"Vieux pervers, glapit Bendalf en suffoquant."

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Balrog a écrit:




Pendant ce temps, au rez-de-chaussée, le vicomte Martial de Droux est en conversation avec son oncle Almedra. Le premier est petit et trapu, le poil brun commençant à grisonner, son impressionnante masse musculaire a peu à peu laisser la place à la graisse, ses traits sont devenus bouffis par trop d’excès trop fréquents. On pourrait le prendre pour un bourgeois inoffensif s’il ne gardait constamment un sourire cruel et une lueur de folie au fonds des yeux, de celle qui vous promet mil maux. Le deuxième homme est tout son contraire. Plus grand et plus maigre, beaucoup plus maigre, au point d’en être squelettique, il donnait une impression de fragilité que démentait, pour ceux qui le connaissaient, une agilité hors du commun, surtout pour un vieillard de son âge. A lui aussi, ses yeux à l’expression lunaire indiquaient une folie, moins dangereuse que celle de son neveu, sauf pour les oisillons et les grenouilles.



« Monsieur mon oncle. Comme vous êtes infoutu de vous dégoter un titre et que vous faites tâche dans la famille, j’ai décidé de vous refiler Chante-Merle. J’en parle à l’Hérauderie et vous voilà seigneur. Entendu ?

-Chante-Merle... Chante, merle, avant que je ne t’attrape,
mi-chantonne mi-ronronne le vieillard.

-Je vais prendre cette réponse pour un oui. De toutes les façons, je ne vous laisse pas le choix. »

C’est à cet instant qu’un serviteur s’approche craintivement des deux hommes et les interrompt.

« Monsieur le Vicomte...

-Quoi ?
aboie Martial d’Ysengrin. Tu vois bien que je suis occupé.

-Il y a là un voyageur...

-Lâche les chiens !

-Il dit venir de Messine.

-Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? Amène-le !
ordonne le vicomte en abattant sa grosse patte velue sur le pauvre serviteur. Et dépêche-toi ! »



S’avance alors un homme brun, à la chevelure et à la moustache étudiées. Il porte sur des vêtements de qualité un long manteau rendu poussiéreux par toutes les lieues qu’il a parcourues. C’est avec un fort accent qu’il parle.



« Buena sera Messires. Yo suis Antonello da Messina. Yo suis parrrticoulièrrrement enchanté de fairrre la rrrencontre avec oun homme de l’arrrte. Yo...

-Où t’as vu çà, toi ?
l’interrompt le vicomte de Droux. Je n’aime pas la peinture.

-Ma, le porrrtrait della signorina Dhéa de Saint-Léger que yo dois rrréaliser ?

-Ne me rappelle pas cette folie. Deux-cents cinquante écus pour cette tocade. C’est vraiment pour m’assurer nos futures épousailles ! Nous partons demain à l’aube. Sois à l’heure. Toi ! Amène-le aux écuries, qu’il puisse se reposer.

-Allons Martial, soyez aristotélicien. Nous allons installer notre invité dans une vraie chambre »,
contredit un homme à la taille aussi importante que sa charité chrétienne, le vicomte Aredius de Saint-Pardoux, également curé de Ventadour.



Un valet dégringole les escaliers et, tout tremblottant, annonce qu’on a besoin d’u medecin à l’étage. Martial d’Ysengrin se demandait encore quel tarif il allait bien pouvoir appliquer pour une intervention le jour du Seigneur, et de nuit, que son oncle franchissait déjà une porte défoncée à l’étage.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Almedra a écrit:




A l'étage...le conteur continue de plus belle :

- Leeee seigneeeuuuur grattement de cythare Bendalfnouveau grattement de cythare agacé est mortla cythare délivre un nouveau son dans son bai.. aiaiaiai...aiain ultime effet de cythare

-Ha mais taisez-vous donc ! couine Hermelyne Quand on aura besoin d'une voie off on vous sonnera !!!!! Et vous là !!!!! ne restez pas planté la comme un choux-fleur allez me chercher un médecin !!!!! crie-t-elle au valet.



Craignant pour sa tête -Hermelyne avait déjà eu plusieurs fois la main lourde sur la sienne- le valet attrape la poignée de la porte avec précipitation, il tire dessus de toute ses forces. Le visage cauchemardesque d'une Hermelyne sous l'effet de la colère s'approche de lui. Il tire de plus en plus fort sur la poignée, cette satanée porte résiste et maintenant Hermelyne lève son bras vers lui, il est sûre qu'elle va le frapper, mais pourquoi n'arrive-t-il pas à ouvrir cette porte, et par voie de conséquence executer l'ordre de cette folle furieuse ! Elle semble maintenant prendre sa respiration comme pour crier, la valet tire toujours, sur la poignée de la porte, les yeux de plus en plus fous. Hermelyne va abattre sa large main sur le valet et l'invectiver copieusement alors que, n'en pouvant plus, la charnière de la porte cède, s'arrachant de son cadre. In extremis, le valet passe la porte qu'il vient d'ouvrir à l'envers alors que s'abat dans le vide le bras d'Hermelyne laquelle libère enfin les mots qu'elle distille depuis quelques secondes :

-Sombre crétin !!!!! la porte s'ouvre dans l'autre sens !!!!! dépechez-vous bougre d'âne !!!!! je retiens le prix de la porte sur votre repas !!!!! Je vous préviens que si cette porte n'est pas en état dans la prochaine demi-heure je vous fais bouffer la charnière, la poignée et... et... et... tout le reste !!!!! lâche-t-elle devant son évidente ignorance en la matière.



Quelques secondes plus tard, Le medecin apparaît sur le seuil de la porte.



-Quoi ! C'est ça le medecin ?

-Et ben ça alors, on s'est battu ici ?

-Non, c'est cet ane bâté de valet qui a ouvert la porte à l'envers !

-Et alors, c'est pour ça que vous m'appellez ! J'ai autre chose à faire que d'enlever des échardes de vos doigts bouffis moi ! J'ai une seigneurie à gérer moi maintenant !!!!! Lâche-t-il avec emphase

-La ferme l'apothicaire !!!!! C'est Bendalf !!!!! Il se noie !!!!!

-Ha tiens, oui... c'est une nouvelle facétie pour s'attirer la faveur des dames ?
Il s'approche du baquet d'eau fumante Ha bin, non, c'est pour de vrai ! Dit-il en sortant le corps inerte de son petit neveu.

-Reculez-vous méchante gougandine que vous êtes... on a pas idée de faire peur aux gens dans leur baignoire, je vais executer une nouvelle technique de réanimation !



Almedra met bendalf sur le dos, penche sa tête en arrière lui ouvre la bouche, pince son nez et

-Non mais qu'est-ce que vous faîtes !!!!! Hurle Hermelyne Arrêtez ça tout de suite !!!!!

Lance Hermenlyne au bord de la nausée alors qu'Almedra ouvre sa bouche et la plaque sur celle de Bendalf, perpetrant ainsi, ce qu'on appelle de nos jours une grosse ventouse

-Haaaaaaaa Haaaaaaaa mais quelle est donc cette technique de porteur de sandalettes !!!!! je préfererais que vous lui fassiez une saignée avec des sangsues, c'est moins répugnant !!!!!

Sur quoi, elle s'élance lourdement vers Almedra, et va pour lui décocher un coup de pied dans les côtes alors qu'il est encore penché sur Blaise d'Ysengrin

-Hé là !!!!! Pas de violence !!!!! Lance le medecin miteux en esquivant le coup au moment ou Bendalf toussotte et se réveille Grosse gourde !!!!! Vous avez failli me faire rater mon intervention !!!!! Sachez que c'est une technique de medecine avancée et qu'elle vient de sauver votre grand couillon là !!!!! Alors un pêu de respect !!!!! Lance un Almedra qui fait mine de partir, mais pas trop vite pour voir le résultat de sa nouvelle méthode de réanimation.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Hermelyne a écrit:


Scène quatrième




Bendalf, de retour dans son bain, de l'eau chaude (et bientôt des ennuis) jusqu'au cou

Hermelyne, sa prétendante fraîchement débarquée de Champagne, enceinte jusqu'aux dents (qu'elle peut avoir dures, parfois même longues, bien qu'elle ne soit pas un castor)

Almedra, grand oncle de Bendalf, médecin avancé et hébété

Un valet - appelons le Anne - attaché à la porte

Revin le Conteur, tournant autour du cadre en grattant sa harpe... cythare?



Bendalf - aux abois, l'oeil fuyant et le ton geignard
Maiiiiis, pourquoi être venue si vite? Je comptais justement vous envoyer une escorte... bientôt, très bientôt, assurément.




Hermelyne - désormais en pleine lumière, regard acéré comme une rapière de spadassin, voix tranchante comme un hachoir de poissonnier
Paroles, paroles! Je pense qu'il eut été trop tard... J'attends déjà depuis trop de lunes, voyez mes formes... gibbeuses. Je vous ai observé pendant plusieurs jours, vous avez l'air aussi casanier qu'une montagne au coeur d'un massif. La montagne n'étant pas venue à moi, je me suis donc déplacée... Car je ne crois pas un seul instant que vous comptiez tenir votre promesse!




Bendalf - l'interrompant, faussement égaré
La montagne? C'est pour mon fief que vous dites cela? Une promesse à la montagne? Non franchement, je... Seriez-vous ivre?




Hermelyne - sourire amer, hochement de tête, les poings sur les hanches
Vous êtes la cause de mon état. Votre égo est aussi enflé que mon ventre...




Bendalf - sceptique, oserions-nous dire matois?
C'est vrai vous avez bien profité au niveau du ventre... Nourriture trop riche? Des soucis de flatulence peut-être? Franchement, vous êtes vraiment grosse? Enfin je veux dire grosse, grooosse... Parce que si c'est le cas, il était vraiment inconscient de votre part de voyager dans votre état! Ce n'est point raisonnable: que dirait votre époux? Mmmh?




Hermelyne - l'air aussi glacial que celui du vent soufflant sur l'iceberg sur lequel Bendalf va se fracasser
Un époux? Mais vous vous payez ma truffe? Vous savez bien que nous ne sommes pas mariés: c'est bien là le problème! Et puis c'est vous qui êtes inconscient! Ah... Je me doutais que vous nieriez ainsi...




entrouvrant la porte et s'adressant à un valet

Faites monter qui vous savez!



Bendalf - levant les yeux au ciel
Ben voyons, faite comme si je n'étais pas là... Je vous rappelle que je prend mon bain: ne nous somme nous pas assez nombreux? Entre vous, mon taré de vieil oncle lubrique et moi... et puis l'autre grigou avec sa cythare là, qui parle en italique!




Revin - timidement

Pardonnez-moi messire, je ne suis que l'huuuuumble narrateuuur...



Hermelyne - tapote distraitement la tête du baigneur

[A Revin, se demandant quelle langue c'était que cela: l'italique] Chuuut! S'il vous plait vieil homme, oui vous là: c'est moi qui parle... merci!

[Puis Bendalf] Mon ami, ne vous focalisez donc pas sur les détails.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Schtroumpf a écrit:


Scène Cinquième :



Entre Qui-le-valet-sait .

Bendalf se redressant d’un bond, son couvre-intimité tombe. Le reste de l’assistance détourne le regard par pudeur.



--Bendalf : Mais qu’est ce que c’est que cette mascarade ? D’où vous me le sortez celui-ci ? Serait-ce la conspiration des efflanqués des tempes ?!

Se saisit vivement d’une serviette pour retrouver sa dignité.

Est-ce que quelqu’un aurait l’obligeance de m’expliquer ce que mon fillot fait ici ? Je le croyais enfermé chez lui à Bourganeuf pour plusieurs mois !

--Hermelyne : C’était en effet le cas. Mais souvenez-vous qu’il a été témoin du moment où vous m’avez promis le mariage !

--Bendalf : Je ne vois pas de quoi vous parlez !

Entre Balrog qui se dirige vers Almedra, un air interrogateur sur le visage.

--Hermelyne : Vous m’avez promis de me prendre pour femme à votre retour d’Artois. Et Schtroumpf ici présent était là lorsque vous me l’avez dit.



Almedra et Balrog à part :

--Almedra (murmure) : Mais Schtroumpf n’a jamais rencontré encore dame Hermelyne !

--Balrog : Taisez-vous donc et écoutez, ça devient intéressant. Et puis ne me parlez pas de ce bouffon !



--Bendalf (n’entendant pas les deux autres) : Je ne me souviens pas d’avoir vu cet homme présent lors de cette –chaste et délicieuse, hem- nuit… Et puis… Et puis d’abord, je ne sais pas pourquoi je parle de cette nuit-là moi !

--Hermelyne : Parce que c’était en effet la nuit de votre promesse.

--Bendalf : Il n’y a jamais eu de promesse !!

--Hermelyne (poursuivant) : Nous étions dans cette forêt…

--Bendalf : Vous faites erreur, les forêts, de nuit, sont pleines de brigands !

--Hermelyne : … près de ce gigantesque chêne allongé dans les fougère épaisses…

--Bendalf : Et puis vous savez bien que je suis allergique aux fougères ! Nous n’avions rien à faire…

--Hermelyne : …Vous avez déposez un baiser sur le dos de ma main avant de prononcer cette promesse de mariage…

--Bendalf : … dans cette forêt !

--Hermelyne (triomphante) : Ah ! Là ! Vous voyez ! Vous vous en souvenez !

Adresse un regard entendu à Qui-le-valet-sait :



--Schtroumpf (à part) : Est-ce là le signal de mon intervention ?

Prend sa respiration.

Je me souviens parfaitement mon cher parrain vous avoir entendu près de ce grand châtaigner couché dans la mégère que vous aviez dit à madame Herminélouine que vous vouliez la prendre en mariage pour femme avec amour et tendresse dès votre détour en Bavarois que vous lui avez dit aussi et qu’à ce moment-là j’étais en train de cueillir des champignons pour faire une bonne soupe mais je m’égare car tout ce que je sais c’est que je me souviens parfaitement mon cher parrain Bendalf vous avoir entendu près de ce grand olivier blessé dans le grégaire que aviez blêmi à madame Hermandoline que vous envisagiez de la rendre en breuvage pour flamme avec velour et caresses dès votre vautour en Haute Savoie…

--Hermelyne (couvrant de sa voix le discours rapide de Schtroumpf) : Merci, merci. LA ! Vous ENTENDEZ !

--Bendalf : Je ne comprends que chique à ce tissu de bêtises !

--Hermelyne : Mais si, mais si !

Lance un regard mauvais au Schtroumpf, l’intimant de la boucler.

Vous voyez bien l’essentiel. Ce vil Schtroumpf a entraperçu –maudit soit-il- notre douce intimité et entendu –le bougre !- nos mots d’amour. Mais en fin de compte, il peut assurer à toutes les personnes ici présentes que je ne suis pas folle et que j’ai bel et bien votre promesse !

--Bendalf : Mais, je n’ai jamais été en Bavarois ou en Haute-Savoie, et il n’est pas foutu de prononcer votre doux nom ma chère !

--Hermelyne : L’émotion ! Il perd ses moyens à ma vue, voilà tout !

--Bendalf : Mais !

--Hermelyne : Non pas de «mais» !



--Almedra, à part avec Balrog : Schtroumpf est habillé exactement comme vous mon ami.

--Balrog : Coïncidence.

--Almedra : C’est incroyable. On dirait vous en jeune et en… moins cruel… et plus… ingénu.

--Balrog : De grâce! Taisez-vous donc. Ne me comparez pas à cet abruti !

--Almedra : Pourtant. Ce nez. Oui, ce nez. Et ces gros sourcils, peut-être un peu moins sévère…

--Balrog : Mais vous allez finir avec ceci oui ? Gredin !

--Almedra (levant la voix): Schtroumpf ? Voulez-vous bien vous approcher !

Schtroumpf s’approche et se place à côté de Balrog.

Vraiment surprenant. Vous avez sans le moindre doute une ossature assez semblable ! On croirait un père et son fils !

--Balrog : FERMEZ-LA !!!

--Schtroumpf se passe la langue sur les lèvres : Et bien… Il faut dire que nous nous fréquentons un peu depuis quelque temps. Et j’ai mené des recherches en parallèle…

--Balrog : Blaaa Bla BLAA BLA BLA !!!

L’assistance tourne son attention vers ces trois là.

--Schtroumpf : Il se trouve que sire Balrog…

--Balrog : Oh !! Mais regardez donc ! Il semblerait que la pluie vienne jusqu’à nos portes ! Avec ce temps qui semblait pourtant si clément !

--Schtroumpf : … est mon père.

--Almedra, Bendalf, Hermelyne : Assurément, voilà une drôle de nouvelle !

--Balrog s’arrachant les cheveux : Arrrrrgh !

--Schtroumpf : Oui. Ce puissant seigneur a une descendance inavouée : moi. Mais nos chemins se recroisent mon père. Comme quoi, de la Bretagne au Limousin il n’y avait qu’un « pont » à franchir pour vous retrouver. Les vies des hommes suivent parfois de drôle de passages. Comme une « passerelle » entre vous et moi. Plus rien ne nous sépare désormais. Nous sommes égaux. Ma bâtardise n’empêche pas mon amour pour vous, j’ai remis en place les pierres et les planches du « pont » qui va de mon cœur au vôtre.

--Balrog : Je vous vois venir malandrin !

--Schtroumpf : En vous cherchant toutes ces années non pour me venger, mais pour être à vos côtés, ne vous ai-je donc pas prouvé mon amour inconditionnel ? Saurez-vous en faire autant pour moi en retour ? Traverserez-vous ce « pont »…

--Balrog : Je sais très bien ce que tu attends de moi misérable !!!

--Almedra : et c’est ?

--Balrog (grognant) : La Passerelle.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Haigwepa a écrit:



Scène sixième



On frappe à la porte. Le valet ouvre, entrent Haigwepa et Miltiades.



Haigwepa avance, le valet reste immobile et silencieux.
Haigwepa essaie de passer, le valet l'arrête.
Le valet, prenant une voix caverneuse : Nul ne doit passer!
Haigwepa : Bonjour, laissez moi passer je vous prie.
Le valet, prenant une voix caverneuse : Nul ne doit passer!
Haigwepa, agacé : Ne faites pas votre mauvais garçon et laisser moi rentrer! J'ai à faire!

Le valet, reprenant une voix normale : Quel est votre nom?

Haigwepa : Haigwepa...

Le valet : Quelle est votre quête?

Haigwepa : Je cherche à parler à votre patron...

Le valet : Quelle est votre couleur favorite?

Haigwepa, commençant à perdre patience : Le bleu... et la votre?

Le valet : Le bleu... euh non, le rouge! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah



Le valet part en courant et sort. L'assemblée se retourne vers les nouveaux arrivants.



Balrog : Qu'est ce donc encore? D'autres ruffians venus m'extorquer quelque paternité imaginaire?

Bendalf, profitant de l'occasion pour essayer de changer de sujet : Et bien! C'est qu'il nous cache bien son jeu notre cher oncle!

Balrog : Oh! Fermez là! Moi au moins je cache quelque chose contrairement à vous! Couvrez vous donc!



Bendalf, s'apercevant qu'il est toujours nu devient cramoisi et se laisse retomber dans son bain. Haigwepa s'avance.



Haigwepa, montrant Bendalf : Vous!

Bendalf, se recroquevillant dans la baignoire : Qui? moi? Bloup!

Almedra et Hermelyne, se précipitant : Ah! non! pas encore!

Haigwepa s'approche d'Hermelyne.

Haigwepa : Bonjour ma soeur! Je te retrouve enfin! C'est donc lui? A-t-il reconnu son acte?

Hermelyne : Euh... en fait il n'en a guère eu le temps.

Haigwepa, regardant les bulles remontant à la surface : Mmm... ne t'inquiètes pas, nous l'aiderons à le reconnaitre et à l'assumer! Il prendra soin de toi crois moi!

Hermelyne, remarquant que les bulles s'arrêtent : Ah! Il se noie!!!



Almedra ressort encore une fois le corps inanimé de son neveu.



Miltiades approchant à son tour : Heureux de te revoir sœurette! Où est ce malandrin ? Mort ?

Bendalf, toussant : Je ne suis pas mort!

Miltiades : Ah... Mourant...

Bendalf : Je vais déjà mieux.

Miltiades, arborant un sourire carnassier : Tant mieux! Haig, viens me donner un coup de patte par ici, au lieu de te manucurer

Haigwepa, empoignant Bendalf : Venez avec nous Messire, je vous prie!

Bendalf : Est-ce bien raisonnable?

Miltiades, attrapant l'autre côté : Bien sûr, nous vous voulons que du bien, n'ayez crainte!

Balrog (à part) : Mmm, cela me rappelle quelque chose...



Les 2 frères entrainent Bendalf vers la porte. Entre Aredius.



Aredius : Mes frères, quel est donc ce capharnaüm?

Miltiades (à Aredius) : B’soir mon père, vous connaissez l’église la plus proche ?

Aredius : Miltiades, quelle surprise… Hum, vous trouverez une chapelle au fond du couloir à droite. Mais pour qu…

Miltiades : Je vous remercie! Passez devant je vous en prie !

Aredius, quelque peu surpris : Mais certainement! Ne serait-ce point mon neveu que vous tenez séant?

Miltiades : Il a besoin de s’oxygéner, nous aimons à aider les gens dans le besoin…

Haigwepa : Ma sœur, nous aurons aussi besoin de toi!

Hermelyne : C'est pas faux!



Sortent Miltiades, Haigwepa, Hermelyne et Aredius.



Balrog : Voilà qui devient des plus intéressants.

Almedra : Pensez vous?

Balrog : Bien sûr... sa famille est riche... cela ouvre quelques possibités...

Schtroumpf, ramassant quelque chose par terre : Ne serait-ce point là les oripeaux de Messire Blaise?

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Miltiades a écrit:


Acte II… Scène 1 !

Où l’on découvre la chapelle de l’hostel…



Arédius, hébété, mène l’étrange procession composée au premier plan d’un trio, deux frères supportant un apol… non, ce mot est inadapté, disons plutôt un homme assez quelconque, voir avec un léger embom… aie ! M’enfin dame Hermelyne posez ce rouleau et laissez-moi terminer mon récit ! Arrête de médire de mon mari ! Et dépêche-toi on n’a pas toute la journée ! Euh si je peux placer un mot, moi ce mariage ne m’…Et le baronnet mêle toi pas de ça et reviens par là ! Bon Ca suffit maintenant ! Où en étais-je ? Ah oui la procession !



Le baron de La Roche-Canilhac, disons-nous, avançait fièrement, étroitement escorté par le baron de Chateauponsac et son frère. Si toutefois un frère éclairé s’était glissé dans la salle pour observer la scène, il aurait rit de voir le baronnet frissonnant en tenue d’Adam porté sans grand ménagement par les 2 frères au point que ses pieds ne touchent point terre.



Le vicomte de Droux était accompagné de Schtroumpf, Almedra et du peintre. Tous, portés par une fraternité familiale, viennent supporter Bendalf et non point assister à la scène animés par une curiosité malsaine ! Aie, monsieur le vicomte posez ces pinces je vous prie !



Balrog : Euh… La chapelle ? Je m’y oppose ! Elle est… en réfection !

Aredius : Allons, Monsieur mon neveu, vous savez bien que non, cette chapelle est en fort bon état.

Balrog : Que nenni vous dis-je !

Schtroumpf : Enfin père, n’est ce point la que vous avez entreposé vos ‘valises’ ?

Balrog : Mais faites le taire !

Arédius : QU’AVEZ-VOUS FAIT EN LA MAISON DU SEIGNEUR ?

Balrog : Mais rien, voyons, le gamin a des chaleurs…

Sctroumpf : Mais enfin !

Miltiades (s’immisçant dans la conversation) : Mon père, c’est cette porte ?

Aredius : Oui…



Les 2 frères dans un bel ensemble, ouvrent élégamment la porte d’un gentil coup de pied…

Comme l’ami lecteur l’aura compris, la porte céda devant tant de douceur et s’éparpilla dans la pièce amenant la fin de la conversation



Les acteurs entrent sur la scène :

Aredius : Mais… mais… MAIS !!! Que ! Comment !

Balrog : Faites pas une crise maintenant, cette pièce n’a jamais servi de toute façon…

Aredius : vous avez OSE entreposer CA dans la maison du seigneur !!!

Schtroumpf (A Haigwepa) : Ca lui arrive souvent de se répéter ainsi ?

Haigwepa (sur le même ton) : Ca doit être l’âge…

Hermelyne : On s’en fout de vos querelles, il…

Un serviteur arrive précipitamment poursuivi par une tornade blonde.

HAIGGG !!! Je te laisse cinq minutes et tu vas te saouler avec tes potes du troquet !!!

Haigwepa (visiblement surpris et inquiet) : M’enfin mon Ange !

Balrog : Mais c’est qui cette folle encore !

Annlor (et oui c’est bien elle !) : Qu’est ce qu’il me veut le poivrot ?! Il me cherche ?

Balrog : Madame, je suis le vicomte de Droux ! Et je ne suis pas un poivrot, j’en ai tortu… corrigé pour moins que ca (pour lui-même) peste ! S’il faut que je surveille mes paroles… vivement que cette dot arrive !

Annlor : Et alors ? Je suis bien baronne moi… ça ne change rien !

Hermelyne : Baronne ? De Chateauponsac ? Haig ?

Haigwepa : Euh… oui… c’est ma femme

Hermelyne : Belle sœur !

Hermelyne se précipite sur Annlor et la serre dans ses bras… enfin plutôt l’écrase contre son ventre !

Annlor : Arghh !

Haigwepa : Euh ma sœur, laisse-la respirer !

Hermelyne (lâchant Annlor) : Je suis heureuse que tu sois présente pour mon mariage !

Annlor : … Ah ! Tu dois être la sœur ! Mais où est le gueux qui t’a mis dans cet état ?

Bendalf (toujours soutenu par Miltiades) : Ca ne va pas recommencer…

Miltiades : Salut Annlor…

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Krald a écrit:
Krald de Merilliac, autrement dit: "Marche" qui était partit faire le tour du Limousin eut l'idée de rendre visite à son ami Bendalf, il arriva à Limoges à l'hostel famillial de son ami, il attacha son cheval et frappa à la porte... une petite visite ne fera pas de mal et ça me permettra peut-être de comprendre quelques petites choses...



Lorsque Marche vit un serviteur ouvrir, il s'adressa à lui:



"Bonjour, pourriez-vous annoncer Krald de Merilliac, héraut royal du Limousin et de la Marche aux Ysengrins et plus particulièrement à messire Bendalf ?"

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
crillus a écrit:



vindiou d'vindiou !




Un homme assez etrange, entre deux ages, s'appuyant lourdement sur une canne en bois peint, et un sac en bandouillere s'avançait rapidement vers le vieux batiment de la Louviere, point d'arret d'apres ce que lui avait dit Bendalf au depart de la Roche Canilhac



UNE NUIT
hurlait-il UNE NUIT et voila que le jeune homme aux caracteristiques familliaux de la famille Ysengrin vint saisir le heurtoir et frapper lourdement à la porte.



Ouvrez moi dont ! ouvrez moi dont !



Repetait-il avec insistance, ne prenant que tres peu garde à l'homme en tenu de cavalier qui se tenait à ses cotés. Visiblement irrité il preferait encore attendre en tapant le pommeau de sa canne contre la porte.



Une nuit, laisses-moi dont une nuit ! maiiis non ! môssieur s'est enfuit dans la nuit pensant que j'allais le rejoindre ! ah manant ! il va m'entendre !



Bon sang ouvrez donc!

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Bendalf a écrit:


Le serviteur ouvrit aux deux hommes, un peu héberlué.

Tout d'abord, parce que Jehan, dit aussi Jehan plus p'tit que Grand Jehan mais moins p'tit que P'tit Jehan, dit aussi Jeannot, était fameux dans tout La Roche-Canilhac pour sa pondération. Même si ce n'est pas le mot pondération que l'on employait communément pour qualifier le jeune homme. Personnellement, Balrog l'appelait "l'aut' Limace".

Ensuite, Jeannot avait été recruté au pied levé par Bendalf pour compléter son escorte. A ce propos, sa cotte d'armes lui était trop grande, si bien qu'il flottait dedans. A l'instar de son casque qui lui tombait sur le nez à chaque mouvement brusque (heureusement, on vous l'a dit, Jeannot n'était pas un foudre de guerre).

Pour finir, et là je sens qu'il était temps (de finir), Jeannot n'avait (en deux ou trois jours de garde à la porte) jamais vu autant de monde se présenter à l'hostel en aussi peu de temps dans l'espoir de rencontrer son maître.

Jetant un regard myope aun arrivants. Il reconnu le demi-frère de son maître, quant à l'autre, il était trop bien vêtu pour qu'on lui cherche des poux sans avoir des ennuis. Jeannot s'effaça donc:



"J'crois b'en qu'sont en pleine réunion d'famille. Sauf que M'ssire Bendalf prend son bain. Mais j'crois b'en aussi qu'doivent êtr' au moins dix là-haut, alors ça compte guère si vous voulez y aller ou non..."




Ce faisant, toute une compagnie traversait d'un bon pas la galerie ouverte du premier étage, de l'autre côté de la cour. Une voix glapissait au milieu:

"Puis-je faire remarquer, que ça pèle sévère?"

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Balrog a écrit:


Acte 2 Scène 2:



Retour dans la chapelle, au premier étage de l’Hostel Louvières. Sont présents Almedra, Aredius, Blaise dit « Bendalf », Martial dit « Balrog » et Scipion dit « Schtroumpf » pour les Ysengrin. Leur font face Annlor, Haigwepa, Hermelyne et Miltiades pour les Taurhol.



Martial : Bon, les poilus. Jusqu’à présent, nous vous avons laissé malmener ce coquin de Blaise, défoncer toutes les portes que vous souhaitiez et laissez vos femelles oublier le rang qui est le leur en nous causant gras. Maintenant, rendez-vous utiles et déplacez ces quelques babioles dans un coin, qu’on puisse en finir avec cette mascarade.

Aredius, grognant : Vous avez osé placer vos instruments de torture dans MA chapelle et vous appelez ça des babioles ?

Annlor et Hermelyne, indignées : Il m’a appelé femelle !

Les mêmes, à leur mâle respectif : Mais faites quelque chose !

Scipion, qui a entrepris de ranger la chapelle : On met l’autel où ?

Martial, étonné : Bin quoi, vous êtes bien des femelles ? Où est le problème ?

Almedra, à Scipion : Sur la Vierge !

Martial : Qu’est le problème avec ma Vierge ?

Haigwepa : Oui mimine... Présentez des excuses à ma femme.[/b]

Scipion : Laquelle ?

Martial : T’as vu ta gueule ? Pas d’excuse !

Haigwepa, perdant pied : Comment ça laquelle ? Je n’en ai qu’une pourtant.

Almedra : Celle de Nuremberg, évidemment.

Haigwepa : Quoi ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?

Annlor, hystérique : Tu as une femelle dans le Saint-Empire ?! Comment oses-tu ?!

Martial : Vous voyez. Vous aussi vous dites femelle.

Almedra : L’autre est engrossée. Elle ne peut être vierge.

Annlor : Quoi ? Tu as des batards ! Reviens que je te les coupe !!

Miltiades : C’est de ma soeur que tu parles ?

Haigwepa : Mais, mimine...

Scipion : Ah oui... Pas bête.

Blaise : Vous avez fini vos conneries ? Je suis à poil et je me les gèle sévère !!

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Citation:
Bendalf



« Alors faite ce que vous voulez, braillez ! Battez-vous ! Ou préparez la cérémonie pour que l’on termine cette mascarade, crache Bendalf, mais ne comptez point sur moi pour m’exhiber plus longtemps… Qu’on me laisse un moment en paix, je ne veux voir que mes frères, et un valet pour m’aider. »



D’un pas aussi impérial que flique-floquant, le baron de La Roche-Canilhac quitta la chapelle, drapé de sa seule chemise humide et d’un reste de morgue. Au garde devant sa porte, il répéta pour la dixième fois :



« Pierre, tu m’écoutes bien Pierre ? »

Bendalf tenait fermement l’épaule de son homme de main.

« Je vais rentrer dans ma chambre, et cette fois, si jamais quelqu’un s’avise de forcer l’entrée, toi tu… mmmh ?

- Je…
bredouilla Pierre.

- Tu l’empêches de rentrer ! Ce n’est tout de même point si ardu, geignit Bendalf.

- Oh…

- Alors, je t’écoute, à toi ! Une dernière fois…

- J’empêche qui que ce soit de sortir jusqu’à ce que vous reveniez,
s’époumona le garde. »



Son maître se frotta les yeux d’une patte, lui donnant une tape sur le bras de l’autre (patte) :

«Bon... Eh bien on va faire comme ça alors… »




En comité restreint, Bendalf se frictionna vigoureusement, espérant ainsi se redonner du courage et un peu de sa dignité perdue dans ses publiques ablutions. Une fois sec, il respira profondément, avant que d’enfiler méticuleusement ses atours. Ayant enfilé une chemise et des braies, il confia sa tête à ce qui s’approchait le plus d’un barbier. Après quoi, le cheveux court et la barbe taillée, il passa un pourpoint à crevées grenat très ajusté, et un haut de chausses noir. De hautes bottes de cuir et un gorgerin d’acier, affinaient plus encore sa svelte et courte silhouette. Il boucla sa ceinture d’armes en un geste familier, puis avec une certaine coquetterie, choisit un clou d’oreille dans une boîte à bijoux. L’histoire ne dit si quelqu’un le vit glisser au passage dans le creux de sa main une bague, héritage familial (ou prise de guerre? l'un dans l'autre, cela pouvait revenir au même). D’une broche en forme de loup courant, il maintint sur ses épaules un manteau de velours émeraude, bordé de fourrure.

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Attila_caligula
Citation:
crillus

Crillus avait longuement parlementé avec des soldats qui gardaient l'hôtel, en effet son très sensible désappointement semblait jouer en sa défaveur auprès de la sécurité qui se serait bien empressé de renvoyer cet ivrogne dans les poubelles avec un coup d'pied dans le derrière. Pour que son visage et ses oreilles soient aussi rubiconds il fallait bien qu'il soit saoul et rageur. Le portier aussi avait vu son intégrité physique diminuée par la rage du vieux renard, en effet n'ayant pas eu le réflexe de se reculer au bon moment ce dernier s'étant retrouvé avec d'énormes traces de pattes de renard (nous noterons par ailleurs que les empreintes de renard formes des trèfles jolis au demeurant.).



Mais ce fut sa plus fidèle amie qui lui permit de circuler dans l'hôtel à savoir sa canne. Ce qui est évident lorsque l'on sais qu'une canne de chêne envoyée à une vitesse moyenne de 15km/h dégage une force de x kg sur le genoux droit non protégé d'un hallebardier le plongeant ainsi suite à une perte d'équilibre évidente vers une chute en avant sa tête heurtant alors de plein fouet le parquet du rez-de-chaussée.



Il se sentit revigoré par ce soudain accès de violence, réminiscence d'une volonté encore non satisfaite par le fait de heurter sèchement le crâne d'un certain goupil :



« Blaise ! Maraud ! Voyou ! Saloupiau ! Montres toi tout de suite ! »



Une porte attira son attention, elle était plus travaillée que les autres, plus grande aussi, sans doutes la chambre d'un noble, à coté d'elle rêvassait un homme habillé à la paysanne, le regard perdu dans le vide en tentant de s'arracher une dent fébrile :



Tient ? Ils ont des serveurs dans cet hôtel ? À moins que ce ne soit un homme de ménage, peut-être sait-il quelque chose... pensa-t-il



« Excusez moi... l'homme, vous pourriez me dire qui est là ?

- Qui est là ? »




Le vieux renard se frotta les yeux d'une patte, tenant serré sa canne dans l'autre (patte) :



« Hem euh, non j'aimerais savoir qui est là, pas que vous me le répétiez !

- bah alors je dirais rien ! »




Le visage dans la patte (celle qui avait frotté les yeux) Crillus constatait une fois de plus l'incroyable qualité du personnel de maison dont seul Bendalf avait le secret. Il parut encore d'avantage irrité :



« Et pourquoi vous pris-je ? dit-il d'un ton mesquin

- j'me prijeuh vous même ! Même que m'ssieur Bendalf y m'a fait dire de pas laisser sortir quelqu'un tant qu'il est pas rentré !

- ah ! Donc il n'est pas là !

- ben si qu'il est là d'dans !

- ah donc je peux entrer librement !

- bah euh... oui, je crois »




Crillus savait à présent où était son frère, il tapa à la porte du dos de sa patte (Toujours la même) puis il entra, Bendalf lui tournait le dos, sa voix un peu couinarde se fit entendre :



« Ah Pierre ! C’est mon valet ?

- *non*

- alors qui c'est ?

- ton pire cauchemar frangin, mais rassures-toi ! j'm'en vais t'frotter aussi ! »

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Attila_caligula
Citation:
Aredius



Toute cette agitation avait fini par monter à la tête du d’habitude si tranquille et jovial Aredius.

De rose, son teint est passé orange à la scène sixième de l’acte I, puis rouge à la scène première de l’acte II, puis écarlate à la scène 2, en passant par de délicates nuances de carmin et de vermillon.



Aredius : C’EN EST ASSEZ !!!

- VOUS !!
En désignant Balrog, vous me remballez vos vierges de fer et autre panoplie de l’apprenti bourreau.

Balrog : Et pourquoi donc ? C’est très pratique ici dans cette chapelle les murs sont si épais que l’on entend point les gueux crier de dehors.

Aredius : Et l’on n’entendra point votre excommunication si vous ne vous exécutez pas céans !

s'adressant aux Thaurols VOUS !! Vous auriez mieux fait de surveiller et donner meilleure éducation à votre deverg.. euh dév...licieuse sœur (en pensant aux relations futures).

Vous ne pouvez pas continuer dans le péché comme cela j’en conviens. Je vais vous unir sur le champ !!



AAAAAAAAAHHHHHHHHHH

Quelques sourires de soulagement passèrent sur les visages de qui on sait.

Quelques bruits d’engrenage qui rappelaient les rares périodes de réflexion de frère Granit se firent entendre : Aredius devait avoir quelque parenté avec ledit frère.



MMhhh... Bendalf est baptisé (se souvenant de la tête de son neveu au bord de l’asphyxie après la triple immersion dans le lac de Ventadour) Mais Hermelyne ??



Miltiades regardant ses chausses : Hé bien, c'est-à-dire que...

Aredius : QUOI ?? Votre prévoyance est à l’image de vos talents de tacticien de soule !! Bon je prends "les choses" en main, si je puis me permettre. Je vais vous baptiser.

Ce n’est pas obligatoire mais il est de bon ton d’avoir un parrain ou une marraine. Voyons... qui pourrait faire l’affaire ?
Se tournant vers Balrog qui rangeait ses tisonniers.

Hermelyne : Ah non !! Pas lui !

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