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[RP] Du jour où elle apprend qu'elle n'est pas une Devirieux

Justine
Elle regardait en souriant son tendre en train de grignoter, et lui répondit tout en laissant les pages défiler à toute allure sous son pouce...

- Moui, en avant alors... De quelle manière est-ce clas... Ho des vélins... attention de ne point les abîmer...

Elle les prit délicatement et un posa un sur le coin de la table


- Mon Kadamour, voulez-vous que je les déplie pour que vous voyez de quoi il s'agit ?

Sur un hochement de sa tête elle en ouvrit un délicatement et se tourna légèrement vers Ka afin qu'il puisse parcourir tout en lisant elle-même... Elle resta interdite devant le nom de la destinataire la lettre...

Sans un mot, reposant le courrier sur les pages du livre, elle prit le deuxième parchemin et l'ouvrit... le lut... Ses jambes, soudain, devinrent molles, son coeur s'arrêta et sa vision se troubla... Elle posa ses mains à plat sur la table pour tenter de reprendre son souffle...

- Ka... non... NON ! Ce n'est pas possible... NOOOONNN !!
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Ka_devirieux
Tout en continuant de s'empiffrer de Rosette, Ka observait attentivement les pages que Justine faisait tourner sous ses yeux. Au passage il observait les titres des différents chapitres, repérant ceux qui l'intéresseraient pour une future lecture. Mmmh le six et le neuf! Fallait qu'il les relise ceux-là!
C'est alors que deux parchemins se soulevèrent, perdus entre des pages.


Mmmh tiens tiens... Oui si vous le voulez bien Justine je ne vois pas ce que cela fait là... Pendant que l'attention du Fier-Barbe était attirée ailleurs, de son côté le pauvre casse-croûte se sentait peu à peu abandonné.

Il lut alors la première, qui commençait directement par "Ma Clémence"...Il s'agissait donc bien de la mère de Justine. Ka ne laissa émettre qu'un toussotement, restant silencieux et observant à la fois la missive pour être sur de ce qu'il avait lu et le visage de Justine pour en guetter les réactions. Cette dernière déroula alors le second parchemin et immédiatement Ka la lut en même temps qu'elle.
Mais...mais ça vous est adressé ! laissa-t-il échappé à la lecture des premières lignes, avant de se replonger dans la suite de la lecture.

Et là c'est le moment où les romains s'empoignèrent ! La découverte était de taille, et ça c'était rien de le dire! Lui-même n'en revenait pas de ce qu'il venait d'avoir sous les yeux, mais Justine elle était abattue lui semblait-il !

Aussitôt il attrapa la main de Justine et attrapa une chaise qu'il tira non loin d'elle pour l'y assoir.


Justine..Ma douce..C'est..je ne sais que vous dire! Je suis autant surpris que vous pouvez l'être...Je...Vous...
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Justine
Ka l'aidait à s'asseoir mais elle ne ressentait plus rien, ne voyait plus rien... Rien à voir avec l'émotion procurée par le poème cette fois-ci, le monde venait de s'écrouler sous ses pieds, le ciel de lui tomber sur la tête, la foudre sur son coeur, les ténèbres sur... enfin toujours est-il qu'elle s'accrocha à la main que lui tendait son Kadamour, la gardait dans la sienne, ne pensant plus, ne réfléchissant plus...

De longues secondes passèrent où ses yeux perdus dans le vague n'exprimaient plus rien. Jamais de sa vie un tel coup lui fut porté. Puis elle releva son visage et regarda Ka...

- Cela est... Serait-ce un faux d'après vous mon tendre ? Après tout... nous ne pouvons comparer l'écriture de cette femme à moins de retrouver d'autres documents écrits de sa main... Ainsi donc j'aurais dix huit ans et non vingt et un ?

Elle parvint à se lever et se blottit dans les bras de son promis...

- Il faut... il faut faire venir Asarine... Et dire que je trouvais que nous nous entendions à merveille toutes deux... Si cette lettre est véridique, notre mère a même pensé à nous donner des prénoms qui riment...

Après l'abrutissement l'émotion la submergea et elle laissa le flot des larmes s'échapper de ses paupières...


- Oh mon dieu Ka !
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Ka_devirieux
Un faux? Mais de toutes façons quelle intérêt..? De plus à cette époque là? Non je ne pense pas... et il resta songeur dans sa barbe quelques instants, le temps à vrai dire que Justine vint se mettre contre lui. Il lui réchauffa alors les épaules comme pour lui donner du courage.
Oui faisons la venir..Ca la concerne tout autant! Et sans perdre de temps il ouvrit la porte donnant sur le couloir afin de sonner la bonner. Il l'envoya alors illico presto chercher Asarine, sans lui donner pour autant la raison.

Il referma alors la porte et vu Justine qui ouvrait les vannes! Bah oui normal en même temps on apprends pas ça tous les jours ! De son bras il enserra alors sa taille et tenta de la rassurer comme il le pouvait;
Vous avez donc une sœur .. cela est tout de même bien n'est-ce pas?
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Asarine
Asa s’était assoupie sur le fauteuil qu’elle occupait dans la chambre que Ka lui avait alloué pendant son séjour au Manoir. Un livre à la main prêt à tomber, un verre de génépi posé non loin d’elle sur un guéridon. Le silence n’était troublé que par son sommeil agité, elle marmonnait quelques syllabes inaudibles pour qui n’était pas juste à côté d’elle.

Sensation étrange entre rêve et réalité, elle entendait son nom qu’on criait et un bruit sourd comme quelqu’un qui frape à une porte fermée. Emergeant d’un coup de son sommeil, Asa mit quelques secondes avant de se rendre compte qu’elle ne rêvait pas mais que quelqu’un l’appelait bel et bien en frappant à sa porte. Un mot flottait dans son esprit, pour ne pas l’oublier, elle prit un morceau de velin et y nota le rapidement « Marzelan », cela ressemblait à un nom, mais le temps n’était pas à la réflexion, elle glissa dans sa poche le velin.

L'esprit encore embrumé, elle se leva de son fauteuil oubliant le livre qu’elle avait en main et qui tomba dans un bruit sec à ses pieds. L’on pressait derrière sa porte, aussi ne prit-elle pas le temps de le ramasser et alla-t-elle directement ouvrir la porte.

A peine avait-elle posée la main sur la clenche qu’une Monette rouge pivoine et essoufflée poussait la porte vers l’intérieur, faisant reculer derrière la porte du même coup Asarine.


Demoiselle Asarine ! Vous êtes…

Oui oui je suis là…

Asa sorti de derrière la porte et regarda la gouvernante d’un air éberlué. Elle n’était pas au Manoir depuis très longtemps mais voir Monette dans un tel état ne lui laissait rien présager de bon.

Que vous arrive-t-il Monette ? Attendez reprenez votre souffle voilà… Dites moi tout, que se passe-t-il pour que vous soyez dans cet état ?

C’est Demoiselle Justine ! Elle vous demande à la bibliothèque de toute urgence…

Justine ? Je viens de suite Monette, merci d’être venue me chercher…

Sur le chemin qui séparait sa chambre de la bibliothèque une seule question trottait dans la tête d’Asa et elle aurait cent fois préféré ne pas avoir à se la poser. Elle espérait de tout cœur que Justine n’avait pas contracter cette étrange maladie qui sévissait dehors.

C’est avec un visage inquiet qu’elle entra dans la bibliothèque sans même prendre la peine de frapper, la présence de ka qui semblait soutenir Justine ne la rassurait pas du tout…


Justine ? Que t’arrives-t-il ? Parvint à peine à articuler Asarine en remarquant les larmes de son amie…
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Justine

Dans un état second elle s'était levée du fauteuil et blottit dans les bras de son tendre qui savait comment faire pour la consoler et réussit à balbutier entre ses sanglots...


- Oui... oui j'ai une soeur... et quelle soeur en plus... ma meilleure amie, la plus douce, la plus gentille... Asarine... ma soeur...

Elle lui sourit doucement à travers ses larmes et cacha son visage dans le creux du cou de son tendre après lui avoir donné un doux baiser, n'arrivant pas encore à réaliser pleinement ce qui lui arrivait... Un bruit lui fit relever la tête et elle vit justement Asarine entrer dans la bibliothèque, suivit d'une Monette qui fermait la porte derrière elle, comprenant que l'heure était suffisamment grave pour exiger la plus entière discrétion. Justine regardait sa toute nouvelle soeur, sourit, essuya les perles d'eau de sur ses joues et lui tint ces mots...


- Asa... viens, approche-toi de nous... j'ai quelque chose à te dire... c'est... enfin comment dire... tu vas être surprise... enfin non pas surprise... je... enfin... viens et assis toi tout près de nous...

Tout en tenant la main de Ka très fortement serrée dans la sienne, elle lui fit signe d'approcher de l'autre, lui montra le petit fauteuil et pour se donner du courage, prit une grande inspiration...


- Donc voilà... il semblerait, enfin d'après un courrier vieux de dix huit années que nous... nous... enfin toi et moi... que nous...

Ne réussissant pas à trouver les mots tant sa peur était grande de voir Asarine se sentir mal à son tour, elle lui tendit la lettre puis lâcha la main de Ka qui commençait à bleuir vilainement pour se mettre à genoux aux pieds d'Asa assise et la regarda, attendant la réaction de sa part et se tenir prête à intervenir...

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Asarine
Asa n’avait qu’une chose en tête en arrivant, elle ne voulait pas que sa meilleure amie, son adorable Justine soit touchée par la maladie, aussi elle ne lâchait pas du regard les mains de celle-ci, essayant d’y repérer le moindre signe de l’effroyable.

- Asa... viens, approche-toi de nous... j'ai quelque chose à te dire... c'est... enfin comment dire... tu vas être surprise... enfin non pas surprise... je... enfin... viens et assis toi tout près de nous...


Asa obtempéra et s’approcha du couple, des interrogations plein la tête. Elle se plaça devant le fauteuil, observant Justine, aucun signe de la maladie n’était visible, sa première idée n’était donc pas la bonne. Légèrement rassurée, Asa esquissa un sourire à Justine et l’écouta.

- Donc voilà... il semblerait, enfin d'après un courrier vieux de dix huit années que nous... nous... enfin toi et moi... que nous..


Asa ne comprenait pas grand-chose a ce que lui disait Justine, elle tendit la main vers le parchemin, regarda Justine

Je ne comprends rien à ce que tu viens de dire Justine…

Elle s’installa dans le petit fauteuil derrière elle sentant bien vu l’attitude de Justine que c’était une bonne idée et entama la lecture du courrier que son amie venait de lui confier.

Dès la première ligne elle releva la tête et regarda tour à tour Justine puis Ka, abasourdie, l’esprit complètement déconnecté, la pauvre Asa avait tout imaginé mais jamais elle n’avait songé à ca.Pas un mot ne réussit à sortir de sa bouche à ce moment là. Chose tellement inhabituelle pour elle. Elle reporta ensuite son attention sur le courrier et en termina la lecture.

D’un geste lent, elle laissa tomber la main tenant la lettre sur sa cuisse, un flot de questions lui vinrent à l’esprit mais elle n’arrivait pas à en exprimer une seule tellement le choc était grand.

Le flot de ses pensées quelque peu calmé, Asa posa son regard sur Justine et esquissa un sourire qu’elle voulait rassurant. Elle venait enfin de découvrir la raison qui l’avait amené ici, probablement qu’à un moment dans sa vie passée elle avait appris tout ça, c’était la seule explication.


Mais..Mais…Justine…Je..C’est un choc…Est-ce que nous pouvons confirmer cela ?...Je..c’est une…bonne nouvelle…cala va de soit…mais…


Une pensée venait de lui traverser l’esprit, elle se leva d’un bond

Hardryan ! Comment…comment allons nous lui expliquer ?...

Asa retomba dans le fauteuil aussi vite qu’elle s’en était levée, le regard hagard, quelques larmes perlant aux coins de ses yeux sans doute dues au choc de la nouvelle…
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Justine
Justine, assise aux pieds de sa maintenant soeur observait le moindre de ses mouvements, la plus petite parcelle de ses sentiments qui apparaissait au fur et à mesure de sa lecture sur son visage...

Lorsque la main d'Asarine retomba sur sa cuisse, Justine la lui serra après avoir prit la lettre afin lui faire comprendre combien elle partageait sa surprise, son émoi... puis répondit à sa question tout en lui adressant un petit sourire à son tour...


- Asarine... je ne sais si l'on peut prouver quoi que ce soit maintenant... Le doute reste entier quant à l'authenticité de cette lettre... mais... cela expliquerait bien des choses... Quant à mon... notre frère, je ne sais comment le lui avouer... Il faudra aussi questionner la Mère Supérieure du couvent où j'ai été élevée pour mieux comprendre... c'est elle qui lui avait envoyé une missive pour lui faire part de mon existence...


Justine se tourna vers son promis, encore un peu perdue, cherchant un regard ainsi que sa présence rassurante, puis repris la main de sa soeur dans la sienne alors qu'elle se laissait tomber dans le fauteuil à nouveau...
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Ka_devirieux
Oui..en cela c'est tout de même une chance nous aurions pu tomber bien pire! Et il lui sourit alors également malgré lui afin d'alléger tout de même l'ambiance et de dédramatiser la situation. Il ressera alors son étreinte autour d'elle pour la réconforter.
Asarine ne tarda pas à arriver, en panique dirait-on.

Justine ne tarda pas à lui expliquer brièvement la situation. Tout simplement en lui montrant la lettre. Durant ses explications, Ka ne dit pas grand chose, portant la plus grande partie de sa concentration sur la douleur qui lui lancinait la main. Ouf enfin ! Il put alors récuperer sa main tandis que Justine, toujours aussi affolée, se mettait à genoux face à Asarine.

Ka posa alors la main sur l'épaule de Justine pour qu'elle se relève.
Mais relevez-vous! Vous allez ramasser toutes les poussières ... Debout ma douce! Mais ce fût alors d'Asarine d'être abasourdie par la nouvelle...et elle se releva tout alerte, inquiète pour Hardryan. Justine lui répondit puis se tourna vers Ka, qui lui tendit à nouveau la main pour l'aider à se relever...

Allez ne restez pas à terre ma douce! Hardryan, il suffira de lui expliquer, tout simplement, et de lui montrer ces courriers ! Tiens d'ailleurs peut-être y'aura -t-il quelqu'un pour reconnaître éventuellement l'écriture...
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Asarine
Asa regarda tour a tour Justine et Ka, bien sûr la nouvelle en était une bonne. Une partie du voile qui s'est abattu sur sa vie venait de se lever. Le choc n'en était néanmoins pas amoindri. De seule elle se retrouvait avec une famille en à peine quelques minutes.

Après quelques minutes de réflexions, elle aida à se relever Justine, sa toute nouvelle soeur, son amie, se disant qu'elle avait tout de même beaucoup de chance, elle adorait Justine, au moins elle n'avait pas hérité d'une soeur qu'elle ne supporterait pas.


Avec un sourire, elle répondit à Ka


Tu as raison Ka, il faut lui dire, de toute façon on ne peut pas lui cacher ça !


Asa prit Justine dans ses bras avant de murmurer Je suis heureuse que tu sois ma soeur et plus seulement mon amie Justine !

Asa se retourna ensuite vers la porte de la bibliothèque pour demander à Monette de trouver Hardryan et de le faire venir ici.
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Justine
Ka ne cessait de vouloir à tout prix qu'elle ne s'asseoit pas à même le sol et cherchait sans arrêt à la relever... C'est vrai qu'elle jouait à la bergère avec les quelques moutons présents sur le parquet depuis un moment... Justine malgré l'émotion qui la submergeait lui souriait tendrement.

Ah ! Quel compagnon de valeur il s'avérait être ! Le parfait gentil homme, honnête, droit, râleur à souhait, un appétit d'ogre, sérieux et à la fois plein d'humour et un esprit chevaleresque qu'elle avait rarement rencontré...

Elle se releva donc en tenant la main de Ka et aussi celle d'Asarine qui tenaient tous deux à l'aider... puis épousseta ses jupons et se jeta dans les bras de sa soeur pour la caliner tout en lui répondant

- Et moi donc ! C'est une découverte fantastique ! On comprend mieux maintenant le pourquoi de notre bonne entente tu ne crois pas ?

Justine sourit tour à tour à sa soeur et à son fiancé, respirant enfin plus paisiblement, comme emprunte d'une soudaine sérénité...


- Oui, il faut l'apprendre à Hard, et de toute manière, je gage qu'il sera fou de joie d'apprendre que tu es aussi sa demie soeur et non plus seulement sa fillote...

Regardant Asarine se diriger vers la porte, continua de parler à son promis...

- Ka, mon tendre ? Il faudrait lui préparer un petit remontant, un génépi peut-être ?
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Ka_devirieux
Enfin sa douce réussissait à rester debout. Et ce qui avait bouleversé les deux damoiselles quelques instants auparavant devenait un joyeux évènements.

En effet, un petit remontant et ensuite nous devrons de toute façon en resservir un pour fêter cela... Il se dirigea alors vers le plateau qui étaient toujours là, abandonné dans un coin, empoigna la bouteille de génépi et en remplit plusieurs godets en prévision de l'arrivée d'Hardryan.
Ô rage Ô désespoir ! La bouteille était vide...Tandis qu'Asarine donnait ses consignes à Monette, Ka se hâta de les attraper dans le couloir.


Monette ! Nous sommes à sec également! Il brandit alors la bouteille vide avant de s'approcher et lui mis dans les mains. Et il me manque un godet également !

C'est un alors qu'un grand "BOIIING" fît trembler la pièce...ou plutôt la fenêtre ou un pigeon venait de s'y étaler comme une carpette.
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--Monette.
Monette passait dans le hall d'entrée, portant draps à monter à l'étage lorsque la porte de la bibliothèque s'ouvrit et laissa apparaitre la demoiselle Asarine.

- Monette vous tombez bien, pourriez-vous aller chercher le Duc je vous prie ? Dites-lui que nous l'attendons ici même, je vous remercie.


Après un sourire à l'attention de la Gouvernante, elle laissa la porte entre ouverte et s'en retourna dans la pièce. Alors Monette aperçu le Vicomte de Savines qui à son tour avait une requête en lui demandant d'apporter du Génépi tout en lui fourrant une bouteille vide dans les mains...


Monette, sans un mot, juste avec un hochement de tête, posa sa charge sur une guéridon et fila aux écuries où elle finit par trouver Hardryan dont elle avait entendu les bruits de sabots de son étalon quelques minutes auparavant.


- Vostre Grasce, vous êtes demandé à la bibliothèque... les demoiselles Asarine et Justine s'y trouvent ainsi que le Vicomte de Savines, ils vous attendent...

Après une révérence, elle s'en retourna à ses cuisines où elle prépara le plateau demandé...
Hardryan
Premier !

Le duc de Queyras, le sourire fendu jusqu'aux oreilles regardait la belle de son coeur en sautant de cheval alors que celle-ci arrivait tout juste derrière lui aux écuries du manoir Devirieux. Revenant d'une autre de leurs chevauchées à travers les vastes paysages du briançonnais où ils avaient une fois de plus fait la course, les deux amoureux en avaient profité pour être un peu seuls et jouir d'un temps de liberté qui leur était salvateur alors qu'ils laissaient tous leurs soucis derrière eux. Caressant le chanfrein de la bête, il s'approcha ensuite de Pénélope et, taquin, il se plia d'une révérence avant de lui tendre la main pour l'aider à descendre, même si elle n'en avait aucunement besoin:

Mâdame, un peu plus et je vous attendais.

Alors qu'elle posa botte au sol, le Montagnard l'attira doucement contre lui:

Quant à vous faire désirer... vous l'êtes nuit et jour.

Sa main se glissant sur le rosé de sa joue, le Montagnard se perdit dans la contemplation de ses prunelles quand un:

- Vostre Grasce, vous êtes demandé à la bibliothèque... les demoiselles Asarine et Justine s'y trouvent ainsi que le Vicomte de Savines, ils vous attendent...

... l'en fit sortir bien que ses yeux ne quittèrent pas ceux de sa belle. Léger soupir, puis:

Tu crois qu'ils peuvent attendre un peu plus longtemps?

Ses lèvres s'approchèrent de celles de la belle qui, après une douceur, lui fit comprendre que non. Un deuxième soupir se fit entendre avant que la main du duc ne vienne saisir celle de Pénélope:

Hmm.. D'accord, mais tu viens avec moi!

C'est ainsi qu'Hardryan et Pénélope laissèrent aux bons soins des palefreniers leurs montures aux nasaux encore fumants afin de traverser le manoir -en mettant quand même un peu plus de temps qu'une personne seule l'aurait fait- et de se rendre à la bibliothèque. Y arrivant, ils y trouvèrent Asarine, Justine et Ka:

Bonjour tout le monde ! Alors... Qu'est-ce qu'il y a de si urgent qui ne peut attendre au diner pour être discuté? Vous avez décidé de prendre le château ou quoi?
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Penelope.
Sur le chemin à l'herbe gelée s'étendait la blancheur de la route qui serpentait entre les montagnes. Dans un tournant de ce serpent blanc de neige précoce bringuebalait une charrette tirée par un vieux cheval de bât. Aux rênes le vieux Peire qui descendait sans doute au marché.
A part lui, ils ne croisèrent pas grand monde sur la route du Manoir, la plupart des gens devaient se tenir au coin du feu,. Radieuse et les yeux rivés vers Hardryan elle ne prêta pas attention aux arsouilles qui beuglaient sur les chemins.


Premier !

Premier surtout parce que je t'ai laissé gagner !

En disant cela, elle avait saisi une de ses mains, la plaquant contre son visage pour y lover sa frimousse, l’incarnat de ses joues se colorant encore un peu plus.


Tu crois qu'ils peuvent attendre un peu plus longtemps?

Lui souriant tendrement, elle murmura dans un souffle qu'ils ne pouvaient pas les faire attendre.
Vérifiant que la missive était toujours logée au fond de sa poche, elle se laissa entrainer vers la bibliothèque par l'homme de son coeur, et tel l'écho...


Bonjour tout le monde !
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