.mahaut.
- Comme j'vous l'dis !
Les regards suspicieux des poivrots locaux se posèrent sur Mahaut. Accoudée au comptoir, une choppe à la main, elle les toisait, sûre d'elle.
- Alors là m'en v'lez pas, Sainte Boulasse, mais quand même...
- Et pourtant, Robert, et pourtant !
- Arc-en-ciel ?
- Avec des froufrous roses sur les ouvertures.
- Hmpf... Je sais pas, mais y'a un truc qui me chiffonne.
- Vous voulez que j'regarde ?
- Hein ? Non, non ! C'est juste, je vois pas notre bon Roy se pavaner en culotte arc-en-ciel à froufrous, c'tout.
- Et pourtant on a reçu la commande ce matin à la Baleine Rose. Comme j'vous l'dis. 149 écus et 99 deniers payés du Louvre. Taille 42.
- J'l'ai bien dit, en voyant son portrait sur les écus qu'il avait forci n'empêche.
Désormais convaincus, les poivrots se retournèrent vers le tavernier et tendirent leurs choppes. Ce dernier soupira et les servit.
- C'est la dernière les gars, j'ai plus à boire après.
Il se baissa à temps pour éviter la choppe gravée de la brune. Alors que mille imprécations imagées n'attendaient que son regard courroucé pour être lancées, un son hors du commun retentit à leurs oreilles.
- Pardon, c'est les haricots de c'matin.
Non, Robert, non. Pas ce son là.
*DONG DONG DONG*
La brune se redressa. Elle connaissait ce bruit. L'appel de la soupe ? Le début d'un match de soule ? Nooon, plus ancien... Le début du grand loto d'Odoacre !
Elle se précipita sur sa besace, et commença à la remplir de produits de survie. Jambons, saucissons, olives, cure-dents, eau-de-vie, petits légumes à découper en bâtonnets, sauces et petit coussin pour la tête.
Elle était prête.
- Bon, puisqu'Aristote n'égaye plus cette taverne de ses bienfaits...
- Vous m'avez vidé 1 tonneau plein rien qu'au petit dej'.
- Sainte Boulasse vous quitte, marauds, et se précipite vers la cathédrale où l'appelle le saint homme envoyé pour notre salut à tous.
- Quoi, le bouffeur de cadavres là ? Il est rev'nu ? Martine, planque papi !
- Pourvoyeur d'apéritifs originaux ! PLACE !
Et elle partit, se mangeant la porte, puis les marches, puis en se perdant dès le premier croisement.
Un passant un peu naïf décidé à l'accompagner et elle en profita pour lui taxer quelques écus "pour donner à la quête, rassurez-vous, pas pour moi, pour le bien être de la communauté, je prends pas les deniers, merci. C'est tout ?".
Une fois devant l'édifice, elle reconnut plusieurs de ses connaissances, à commencer par son homonyme équin, Mahaut.
- Brave bête, dit-elle en lui refilant le chapeau du quidam à mâchonner.
Bonjour à tous ! Oh, monseigneur, quelle joie de vous revoir ! Oh, et vous, père Thrandhuil ! Oh, les cicatrices fermées vous vont bien au teint. Youhouuuuu Lotx, Gad !
Grands moulinets de bras et sourire ravi tandis qu'elle allait s'installer sur les premiers bancs.
- Quelle joie de réassister à une grand messe ! J'ai pris de la mayo !
Les regards suspicieux des poivrots locaux se posèrent sur Mahaut. Accoudée au comptoir, une choppe à la main, elle les toisait, sûre d'elle.
- Alors là m'en v'lez pas, Sainte Boulasse, mais quand même...
- Et pourtant, Robert, et pourtant !
- Arc-en-ciel ?
- Avec des froufrous roses sur les ouvertures.
- Hmpf... Je sais pas, mais y'a un truc qui me chiffonne.
- Vous voulez que j'regarde ?
- Hein ? Non, non ! C'est juste, je vois pas notre bon Roy se pavaner en culotte arc-en-ciel à froufrous, c'tout.
- Et pourtant on a reçu la commande ce matin à la Baleine Rose. Comme j'vous l'dis. 149 écus et 99 deniers payés du Louvre. Taille 42.
- J'l'ai bien dit, en voyant son portrait sur les écus qu'il avait forci n'empêche.
Désormais convaincus, les poivrots se retournèrent vers le tavernier et tendirent leurs choppes. Ce dernier soupira et les servit.
- C'est la dernière les gars, j'ai plus à boire après.
Il se baissa à temps pour éviter la choppe gravée de la brune. Alors que mille imprécations imagées n'attendaient que son regard courroucé pour être lancées, un son hors du commun retentit à leurs oreilles.
- Pardon, c'est les haricots de c'matin.
Non, Robert, non. Pas ce son là.
*DONG DONG DONG*
La brune se redressa. Elle connaissait ce bruit. L'appel de la soupe ? Le début d'un match de soule ? Nooon, plus ancien... Le début du grand loto d'Odoacre !
Elle se précipita sur sa besace, et commença à la remplir de produits de survie. Jambons, saucissons, olives, cure-dents, eau-de-vie, petits légumes à découper en bâtonnets, sauces et petit coussin pour la tête.
Elle était prête.
- Bon, puisqu'Aristote n'égaye plus cette taverne de ses bienfaits...
- Vous m'avez vidé 1 tonneau plein rien qu'au petit dej'.
- Sainte Boulasse vous quitte, marauds, et se précipite vers la cathédrale où l'appelle le saint homme envoyé pour notre salut à tous.
- Quoi, le bouffeur de cadavres là ? Il est rev'nu ? Martine, planque papi !
- Pourvoyeur d'apéritifs originaux ! PLACE !
Et elle partit, se mangeant la porte, puis les marches, puis en se perdant dès le premier croisement.
Un passant un peu naïf décidé à l'accompagner et elle en profita pour lui taxer quelques écus "pour donner à la quête, rassurez-vous, pas pour moi, pour le bien être de la communauté, je prends pas les deniers, merci. C'est tout ?".
Une fois devant l'édifice, elle reconnut plusieurs de ses connaissances, à commencer par son homonyme équin, Mahaut.
- Brave bête, dit-elle en lui refilant le chapeau du quidam à mâchonner.
Bonjour à tous ! Oh, monseigneur, quelle joie de vous revoir ! Oh, et vous, père Thrandhuil ! Oh, les cicatrices fermées vous vont bien au teint. Youhouuuuu Lotx, Gad !
Grands moulinets de bras et sourire ravi tandis qu'elle allait s'installer sur les premiers bancs.
- Quelle joie de réassister à une grand messe ! J'ai pris de la mayo !

































Je suis à toi pour toujours ma Bellaa d'amour




















ontrat de mariage
e l'épouse,
izuki
illote de feus
uillaume de la
sabelle de 

nguerrand Louis-Perceval
axilart de la 
'engagent à leur union d'épousailles & devant témoin le Très-Haut tout Puissant,
a mesnie sise en Mussidan, intitulée Casa Aussona, deviendra le lieu de vie commune des époux, où les biens, la richesse, les vassaux, les intendants officiels & officieux, qui partageront la gestion du domaine ; ainsi que de la vicomté de Ribérac plus au nord, et à l'est celle de Beauregard, dont les châteaux, les gardes & les cerfs, sont à la gestion commune des époux ; la baronnie du Fleix, à équidistance de Beigerac et de Castillon, plus à l'ouest, de son port accosté à la Dordogne, de son commerce ainsi que son vignoble, sont à la gestion commune des époux ; les biens personnels d'aucune valeur pécuniaire restent toutefoy la possession unique de leur propriétaire. Mais aussi de partager leurs plaisirs journaliers, leurs repas, leurs distractions, un brin de leur travail & correspondances ; enfin de leurs croyances, leurs pensées et leurs envies sur le couple ou en général.
insi qu'une liste exhaustive de personnels officieux transmise de manière posthume par le conseil des vassaux.













