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[RP] L'indiscrétion n'a pas de frontières

Seleina
Ni une ni deux, AtAlante grimpait déjà les marches quatre à quatre, ses jambes souples, rompues aux courses poursuites avec les lapins dans les champs alentour, lui permettant cette agilité qui la caractérisait.


Fantasque elle l'était, mais pas dépourvue de bon sens. C'est donc en catimini qu'elle s'imposa dans la chambre obscure, sussurant un "j"suis là", tandis qu'elle saluait le blond d'un geste de la tête.



Enfin... Je n't'attendais plus...

Ouais ben la prochaine fois, choisis ton messager un peu plus soigneusement... Et fais le ménage dans ton atelier.

Lui tendant la besace, elle ajouta.

Bon ça m'a creusée, j'descend manger un bout, d't'façon y a pas d'place ici.

Tournant les talons elle repartit direction son destin présent, direction les gâteaux.


Attrapant sa besace, fébrile, la brune en extirpa quelques sacs de jute. La plaie saignait beaucoup moins et elle voulait éviter de se faire occire. En extrayant de fines graines, elle s'adressa au lieutenant :


Bonjour toi..

Un sourire plus loin,

Faudra prendre la déposition de la gamine, des fois qu'elle ait des informations concernant les deux vilains... En attendant j'suis pas contre un peu d'aide... Si tu pouvais me piler ces graines de pavot d'façon très fine que je puisse les mélanger à de l'eau... C'est pas que, mais j'voudrais éviter une baffe magistrale pendant que j'm'amuserai à recoudre le modèle... Alors si elle pouvait imiter la belle aux bois dormant le temps de l'opération, ce s'rait pas du luxe.


Lui confiant les graines ainsi qu'un pilon miniature dégoté il y avait fort longtemps dans une boutique de charlatan, elle apprécia le travail effectué par Arestel. le verre d'alcool était déposé à porté de mains. D'abord faire boire la mixture avant d'attaquer les hostilités. Elle emplit un verre d'eau au quart de sa contenance.
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Erabal
Un signe de tête à la jeune Atalante et un sourire en guise de bonjour, il écoute les consignes de la brune.

Prenant ce ... tout petit pilon et les graines de pavot, le blond se fait un plaisir de réduire le tout en poudre... ne pas respirer à pleines narines juste au dessus... pas envie de voir des papillons roses en plein hiver. Au bout d'une minute ou deux de pression, de roulement du pilon sur les graines, ces dernières n'étaient plus qu'une fine poudre, prête à l'usage pour sédater la nourrisse.


je crois que cela devrait être bien, non ?

il s'avance et présente la préparation à Seleina

tu voudras que je maintienne sa tête pendant que tu la recouds ?
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Seleina
Pour plus de sécurité on pourrait pas plutôt la ligoter ?
Non ? Oh bon... Rabat-joie...



Versant la précieuse poudre dans le verre, elle voulut le mélanger. Zut, aucun ustensile permettant la chose à l'horizon.
Aux grands maux les grands moyens et sous l'oeil réprobateur du blond elle utilisa son index, s'excusant en bredouillant
:

Et en temps d'guerre on fait comment ? Ben on fait pas alors qu'elle s'estime heureuse... Tu peux la maintenir maintenant, on va essayer d'pas en mettre partout.

Prenant la mâchoire de la demoiselle entre ses doigts, elle lui fit ouvrir la bouche afin de pouvoir y écouler la mixture amère, priant pour que la balafrée ne se réveille pas. Il faudrait attendre quelques instants le temps que la potion fasse effet.
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--Guilhem


Maman elle dit toujours qu'on est bientot arrivés mais moi j'attends encore ! N'empêche depuis qu'on voyage maman elle s'énerve moins souvent après les "basins du Berry " comme elle disait lorsqu'elle criait très fort. Pis moi j'aime bien depuis qu'il y a Mahelya par ce que au moins quand maman elle m'oublie bin au moins la rouquine elle s'occupe de moi! Pis maman elle m'oublie souvent mais c'est par ce que je suis trop sage qu'elle me dit ! Mais quand je fait des bêtises elle me gronde et moi j'aime pas quand elle me gronde ! Dit monsieur ? C'est toi mon papa ?


Le jeune garçon c'était réveillé et à présent il tirait sur la manche d'Erabald en lui racontant sa petite vie. Il n'avais pas encore vu sa mère allongée sur le lit alors que Seleina la soignait. Il se tourna vers le lit donc, et s'exclama.


Pourquoi maman elle dort ? Pourquoi elle à de la tomate sur la tête ? Vous êtes des méssant ? Si vous êtes des méssant moi je sais me battre c'est maman qui ma appris avec parrain !

Il fronçât les sourcil et serra les point d'un air de défi, ses deux prunelles noir comme sa mère ce posèrent contre celles du policier.


Z'ai pas peur hein ! Et pis je sais pleurer très fort quand qu'es ce que je veux ! Elle est ou Mahelya ?

L'air boudeur il croisa les bras et attendit une réponse.



Seleina
Bordel...

La graine de balafrée qui s'était réveillée... C'était pas le moment.

Oui enfin j'veux dire...

Geste suspendu, aiguille levée haut vers le ciel, prête à en découdre pour recoudre la brune dont elle avait maintes fois pincé le plat de la main afin de s'assurer de son endormissement.

Bien... Ta maman ... S'est fait sauvagement attaquer par... Par une racine.. Oui c'est ça une racine. Une bête racine qui lui a entortillé ses lacets... Faut dire qu'elle les avait pas faits... Pas faute de lui avoir dit. Non parce que c'est important les lacets. Faut savoir faire les noeuds tu m'diras. Tu sais faire les noeuds, toi ?

Si on est des méchants ? On a des gueu... Des têtes de méchants ?


Un regard en direction du blond dans lequel s'il observait bien il pourrait lire un appel au secours. Les gosses et elle ça faisait deux. Non pas qu'elle ne les aimat, juste qu'ils la désarmaient pas mal avec leurs grands yeux innocents. Elle se sentait mise à nue et y avait comme un truc qui partait d'en bas et remontait pour se coincer dans sa gorge. Et ça la mettait sérieusement en situation de flagrant délit de tendresse. Et ça, elle avait du mal à assumer.
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Arestel
Au rez de chaussée

Arestel resta longuement sas bouger à écouter le récit de la petite Mahelya. Puis les larmes de la gamines la firent sortir de sa torpeur. Comment une enfant si petite, si jeune, pouvait-elle parler avec autant de discernement, comme si la vie lui en avait appris bien plus qu'on ne pouvait le souhaiter à son âge.
Imaginant trop bien la scène et la peur que pouvait ressentir la rouquine face une telle situation, elle essaya aussi de savoir comment elle avait fait pour trouver le courage d'affronter les agresseurs.
Une si petite fille.

Puis il y eut les larmes. La culpabilité. Les interrogations innocente sur la raison d'un tel évènement.


Crois-tu vraiment que ça aurait changé quelque chose? laissa échapper la Bourgmestre .Je dirais même que c'est une chance pour toi et Guilhem que vous ayez été plus loin. Il y aurait pu vous arriver malheur. Te trouver plus loin, a sans aucun doute sauvé la vie de Poumona, car tu as pu chercher les secours et l'aider. Alors non, ce n'est pas de ta faute, et c'est même grace à toi qu'elle pourra s'en sortir.

Pendant qu'elle parlait l'enfant sirotait son lait et le reversa. Elle dévoila alors un morceau de tissu rouge vif.
Elle tendit la main et prit délicatement le tissu, mouillé par le lait, pour l'examiner.
L'étoffe rouge était fait d'un tissu de qualité, dont les mailles resserrées au maximum offrait une grande solidité. Une coupe droite, bien calculée, des coutures soigneuses : un bon travail d'artisan. Le bout de tissu devait servir à entourer la gorge du brigand en ces temps humides, l'hypothèse du couvre chef étant peu probable vu la couleur peu discrète.

La blonde était revenue et s'affairait derrière le comptoirs. Arestel dirigea vers elle une regard noir et dans un ton sans appel :


Ramène de quoi nettoyer le lait renversé et sert un autre verre à la demoiselle. Puis à l'enfant : Nous le donnerons à Erabal lorsqu'il redescendra. Proposa-t-elle, préférant éloigner le plus possible la fillette de ce qui était entrain de se dérouler en haut. Et tu lui répètera tout ce que tu m'as dit. Il te demandera sans doute de lui montrer où tout ceci s'est passé. Est-ce que tu pourra retrouver le chemin?

Puis quelques pas se firent entendre. Atlante apparut dans l'encadrement de la porte et se dirigea vers la tablée. Le soupire qu'Arestel laissa échapper fut peut-être trop bruyant, et pour qu'Atlante ne le prit pas pour elle, elle lui sourit tout de suite.
Mahelya avait plusieurs fois parlé du fils de Poumona, encore en haut. Portant, c'est en pensant à la délicate opération que devait faire Sely et Erabal, qu'Arestel se rappela qu'elle l'avait laissé en haut. Mauvaise idée.
Elle se leva et regarda les jeunes filles.


Je vais chercher Guilhem. Je pense qu'il se sentira beaucoup plus rassuré s'il est avec toi Mahelya, plutôt que là haut, avec des inconnus et sa mère inconsciente. Atlante, sers toi...gâteau, le lait arrive!

Elle ne laissa à personne le temps de réagir qu'elle courut dans les escaliers pour monter à l'étage espérant que le bonhomme n'assistait pas déjà à la pire des scènes.

Pourtant lorsqu'elle entra dans la pièce, essouflée comme jamais et sans doute à deux doigt de pondre son armée privée, Arestel stoppa net devant la porte, à la vue d'un trio merveilleusement craquant, si on faisait abstraction de l'aiguille et du front amochée de la victime

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Erabal
Il s'était approché du lit pour maintenir la tête de Poumona comme le lui avait demandé Seleina.. mais un sursaut plus tard...

Citation:
Le jeune garçon c'était réveillé et à présent il tirait sur la manche d'Erabald en lui racontant sa petite vie.


pas de danger pour le crâne de Poumona, l'aiguille était encore éloignée de son front... Sentant sa manche tirée par un... il baisse la tête... tout petit bonhomme... il se retourne... tout en écoutant le tout jeune garçon...se redresse, regarde Seleina, capte son regard... presque implorant... tourne le dos au lit et faitlégèrement écran. Il s'accroupit et s'adressant au p'tit bonhomme...

Bonjour toi ! Tu dois être Guilhem... hmm... oui, tu corresponds à la description que Mahelya a fait de toi ! Tu es plus grand en fait...

Et non, je ne suis pas ton papa, et je... nous ne sommes pas des méchants tu sais, Seleina, la dame à côté de moi, va soigner ta maman, elle s'est cognée à cause de cette méchante racine, rien de grave, elle est très forte ta maman et Seleina est très douce pour soigner les gens.

Tu as peut être faim ou soif, veux tu venir avec moi, je t'accompagne en bas pour que tu puisses retrouver Mahelya, elle sera contente de te voir... et je crois avoir entendu parler de gâteaux tout à l'heure...


lui tend la main, souriant, se voulant rassurant, l'invitant à venir avec lui...du coin de l'oeil, il voit Arestel sur le pas de la porte de la chambre
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--Guilhem



Le jeune garçonnet fixait le monsieur qui lui tendait la main, il lançât un dernier regard inquiet à sa mère avant de le suivre, une dame avait l'air de barrer le passage de la porte, un peu perdu il les regarda tour à tour.
Puis de grosse larmes vinrent couler sur ses joues roses. Le petit brun ne savais plus ce qu'il fallait faire ou qui disait la vérité, des sanglots dans la voix il ce mit à pleurer.


Mahelyaaaaaaaa !! Ze veux Mayaaaaaa !!


Sans réfléchir à ce qu'il faisait il poussa l'homme blond puis la nouvelle arrivante et se dirigea en direction des escaliers qu'il descendit à toute allure, les larmes l'empêchait de voir correctement, aussi il vit une petite fille rousse, sans trop y reconnaitre Mahelya à cause de sa vision floutée .
Le jeune brun sauta dans les bras de la fillette, laissant couler les larmes sur la chemise déjà humide de l'enfant.


Mayaaaaaaaa !! C'est qui eux ? Pourquoi maman elle est tombée avec une racine ? Pourquoi ils veuyent tous que ze les zaccompagne ?

Seleina
[En bas dans la cuisine, une orgie ]



Bordel....

Telle mère adoptive, telle fille.

F'es qui foi ?


Occupée à se bâffrer, la rouquine adolescente du nom d'Atalante en avait plein la bouche, une moustache de lait barrant le haut de ses lèvres.


Faut pas t'gêner hein ?


Avisant les larmes du gamin qui s'agripait à elle comme une moule à son rocher, un brin bourrue, elle ajouta :


Toi non plus on t'a pas prév'nu qu'y avait d'la tarte tatin au dessert ?
J'te jure la dernière roue d'la charrue...



Le tenant à bout de bras, parce que quand même fallait pas pousser et qu'en matière de gamins elle était du genre à ne pas non plus assumer des masses son côté maternel, elle le regarda, indécise.
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Mahelya
[Au rez-de-chaussée]

La Rouquine était exténuée, et la quantité de gâteaux et de lait ingéré ne l'aidait guère à garder les yeux ouverts. Elle méditait les paroles de la Dame Brune. Et si ... Et si ... Peut-être avait-elle raison, peut-être aurait-ce été pire si elle avait voyagé aux cotés de Poumona. Et si ... Et si ... Peut-être ... Peut-être ... Tant de questions se bousculaient dans l'esprit de la gamine, son cerveau pourtant déjà bien occupé à essayer de refaire les évènements de la nuit. Pendant ce temps Arestel regardait l'ettoffe avec intérêt, retournant le tissus entre ses doigts, puis s'adressa de nouveau à elle. Mahelya regardait sans voir, écoutait sans entendre. Une autre femme venait d'arriver ou de revenir, elle n'aurait su le dire.
Tout ce qui la préoccupait était Poumona, de savoir comment elle allait. Elle se demandait aussi comment Erabal pourrait retrouver les malautrus avec le peu de détails qu'elle pouvait lui fournir... Et si Poumona ne se réveillait pas rapidement ses chances diminueraient encore. Tant d'interrogations pour une si petite fille. La fatigue était en train de la gagner.


C'est de ma faute ... ma faute ...
Elle ne vit même pas Arestel quitter sa place, et remarqua encore moins l'arrivée en fanfare du petit Guilhem , passant devant elle à toute vitesse sans la voir quelques minutes plus tard. Ce qui la sortit de sa torpeur ce sont les paroles bourrues d'une demoiselle dans la cuisine. Diantre qu'elle parlait fort. La Rouquine, poussée par sa curiosité, se leva et s'y rendit. Elle reconnut alors le petit Berrichon pleurant à chaude larmes. Ni une ni deux elle alla le chercher. Hochan la tête poliment à la Demoiselle qui le tenait à bout de bras.

Oh Guilhem tu es réveillé ... Ne vous inquiètez pas c'est presque mon petit frère. A l'adresse de la jeune fille en train de s'empifrer. Pourquoi pleures-tu ?! Allez vient manger un morceau. Venez vous aussi si vous le désirez, il y a encore quelques gâteaux à table et un peu de lait.

Mahelya attrappa doucement le petit colis de quatre ans, lui ébourriffant les cheveux au passage. Retour dans la taverne où elle invita le petit à s'asseoir à la table, lui désigant l'assiette de gâteaux et lui proposant la fin son verre de lait.

Tiens assieds toi, tu vas rester ici... avec moi... Tout ces gens sont gentils, ils nous aident, ta maman va bien mais elle s'est blessée, alors ils la soignent... Tiens manges un peu, ça va te faire du bien...

Le doute avait pointé dans sa voix lorsqu'elle avait certifié que Poumona allait bien, elle n'en était pas sûre, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait là-haut... Un soupire de fatigue franchit ses lèvres fines tandis que les prunelles vertes se posèrent sur l'ettoffe posée sur la table, doucement la petite mimines se tendit et la récupéra. Elle la donnerait au Lieutenant Erabal ou à Dame Arestel.
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Seleina
Du travail de dentelière. Voilà à quoi ressemblait maintenant le front de l'endormie.

O lecteur, je te passe les détails sordides de l'aiguille qui se faufile entre les chairs, les assemblant pour réajuster le front mis en cause.

Pour le bien des âmes sensibles. Oui.

Tel est il que le reste du contenu du verre d'alcool, dont elle avait usé avec une certaine parcimonie pour purifier la plaie, attérit dans son gosier asséché par l'angoisse et la nervosité.

Elle n'avait pas trop perdu la main.
Elle en avait recousus de plus coriaces durant la guerre opposant les armées du domaine royal aux armées franches lucioliques et sentinelles... Enguerran de Lazare entre la vie et la mort à Vendôme... Akane, délirant, folle au bord du gouffre. De tant d'autres... Et tant d'autres... Shura, le frère d'Appolonie... Ennemis unis face à la souffrance.

Combien de sang avait elle épongé en le castel du Coucou alors ?
Wiatt et sa flamboyance l'y aidant à merveille, courage chevillé au ventre...


Alors vous pensez, une rikiki blessure de rien du tout, pas ça qui allait l'effrayer.

Et pourtant.

Pourtant ses mains se mirent à trembler lors que le dernier noeud fut resserré délicatement contre la peau abimée.

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--Guilhem


La main contre les yeux afin d'essuyer les larme il fixa les bras dans les quels il c'était réfugié pensant qu'il s'agissait de ceux de Mahelya. A bien y réfléchir ils étaient bien trop grand pour appartenir à la petite rouquine ... La vue à présent nettement moins troublée par les larmes il releva la tête et vie avec effroi qu'il ne s'agissait pas de Mahelya. Un bon en arrière et le regard tourné dans toutes les direction l'enfançon fini par trouver celle qu'il cherchait..


Mayaaaaaaaa

Il lui sauta dessus avant de s'exclamer.


On va voir m'man la haut ? Dit oui !! S'il te plait !! Je veux maman !


Sans attendre de réponse il lui tirait déjà la main en direction des escaliers qui menaient aux chambres.


Mahelya
[Rez-de-chaussée]

Non Guilhem ! Ta maman a besoin de repos ! Reviens t'asseoir et manges un peu.

Crénom le ptit n'allait pas s'y mettre non plus. La Rouquine par le manque de sommeil n'avait pas la patience cette fois-ci de subir les colères du mini-berrichon. Il fallait qu'elle trouve une idée, les adultes attentionnée bien que pas très fins dans leurs intentions, avaient décidés que les mioches, c'est à dire eux, resteraient en bas. Et pour une fois l'Angedivine avait bien envie d'obéir... Elle attira donc la mini tempête brune à la table. Le gosse la regardait avec des yeux ronds. Une idée, vite une idée. Les méninges de la Ptite Rousse s'activaient à toute allures.

Dis Guilhem ! t'es sûr que tu ne veux pas des gâteaux ? Il sont au miel et euh... à la... euh ... POIRE ! Ils sont à la poire. Tu sais ... c'est ce que ta maman ne veut jamais que tu goutes ... Elle avançait à taton sans trop savoir où cela allait la mener. Et bah là y'en a ... Et ta maman n'est pas là ... Toussotement de la Rouquine, allait-elle vraiment faire ça ? Il serait dommage que tu ailles réveiller Poumona sans gouter cela avant ... Parce que connaissant ta mère, bah t'es pas près d'en gouter ! Bah oui. Elle l'avait fait. Profites-en. Comme on dit quand le chat n'est pas là les souris dansent.

Mentir à un petit garçon. Mahelya aurait besoin d'une confession, mais en même temps c'était pour son bien. Les prunelles vertes toisèrent Guilhem.

Moi à ta place j'en profiterai ... d'ailleurs c'est ce que j'ai fait ! Et la rouquine d'attrapper un gâteau de l'engloutir.
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Poumona
Tombé du ciel, à travers les nuages quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel, tombé du lit fauché en plein rêve, frappé par le glaive... Oui elle tombait la Poum' voyant les nuages défiler à toute allure sous ses yeux, le poids de son corps n'était plus que centrer en un endroit et la vitesse de chute lui brulait les yeux. Il ne restait plus grand chose à parcourir avant de s'écraser sur le sol, elle avait beau battre des bras rien n'y fit la chute allait être fatale. Quand soudain...

Bwaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!

Réveil en sursaut, deux personnes présente dans la pièce et une douleur lancinante au front. Regard perdu elle se souvins avoir menacé la femme qui se trouvait tout près. Mains sur le dessus du crane grattant doucement le cuire chevelu dans une tentative de compréhension.


Heuuu Bonjour ?


Une sensation de faim lui tordait l'estomac, la brunette ce saisit donc de sa besace pour en sortir ... rien .. Elle était vide plus d'argent.. Plus de nourriture et plus de poire !!! Les souvenir affluaient petit à petit, l'homme en rouge et la femme à la voix grasse qui tentait de l'assommer, les enfants qui ne l'avait pas vu tomber et elle qui avait fait une ultime tentative de fuite mais trop tard le dernier coup sur le crane l'avait étalée au sol.


Hummm... C'est donc ça ...


Elle lança un regard un peu perdu aux deux personnes présente,
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Arestel
Voir Seleina commencer à coudre le front de la pauvre accidentée était bien trop demandé à Arestel qui déjà sentait ses jambes trembler. Si la vue du sang ne lui avait rien fait quelques minutes plus tôt, le simple fait d'imaginer la procureur suturant la plaie lui donnait la nausée.

La bourgmestre descendit alors, suivant de lui l'enfant, haut comme trois pommes, qui hurlait à plein poumon.
Elle retrouva la bande au grand complet attablée.

Après s'être servie une énième tisane, elle alla s'installer aux côtés des enfants qui dévoraient sans ménagement le gâteau.


Alors soit vous n'avez pas mangé depuis des lustres, soit il est très bon! Dans tous les cas, vous devriez y aller doucement, vous allez avoir mal au ventre.


Elle jeta un coup d'oeil au petit Guilhem.


Est-ce que tu veux quelque chose d'autre? Tu n'as qu"à demandé.

Puis en s'adressant aux deux bambins.


Ils ne vont plus en avoir pour longtemps. On vous fera monter dès que Poumona se réveillera.
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