[RP] Cathédrale Bx-Morgann de Sauvigny d'Auch

Lympo arriva devant la cathédrale. Elle avait bien habillé les enfants. La matinée était certes fraiche mais belle. Ils descendirent de la calèche. Elle prit Valentin dans ses bras tandis que Phil portait les jumeaux.

Elle lui sourit. Le regard posé sur lui ne cachait rien des sentiments qu'elle lui porte. Ils ne s'attardèrent pas la messe donnée par le amie Mary allait commencer. Dès qu'ils passèrent la porte, ils virent qu'elle se préparait et vérifiait que tout était prêt.

Lympo apperçu son parrain. Elle alla le salua et lui fait la bise puis laissa Mgr Navigius qui désirait rester là pour aller saluer Mary. Ils s'installèrent ensuite attendant que la messe commence.

Comme demandé, Lympo fit la confession.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Lympo sourit en écoutant les enfants chanter, Valentin, Anthony et Ambre si attentifs à la musique et au chant. Puis ce fut le moment de dire le credo, ce qu'elle fit.



Elle écouta attentivement Mary puis alla communier avec Phil chacun portant un des jumeaux. Valentin les suivait tenant Lympo par la robe lui souriant.

Lympo attendit la fin de la messe et allat féliciter Mary.

David fut présent et vint devant la messe pour se recueillir. Pour être en paix et espérer pour le peuple d'Armagnac et des comminges.
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Celiom arriva à l'office, dégoulinant.
Ce matin la journée s'annonçait belle, mais maintenant ce n'était que pluie et neige.

Vivement le printemps ! se dit il ...

Il s'installa dans le fond.

Non pas qu'il avait péché, enfin si ... mais des grenouilles !

Il écouta la messe avec forte attention, dame Mary disait si bien la messe, il était prêt à se faire convaincre.

Entendant le sermon, il pensa avoir toujours rêvé être père.

Mais en tant que pécheur, il se disait aussi que ce soir il mangerai une excellente poêlée de cuisse de grenouille à l'ail et il était heureux ... pourtant quelques chose lui manquait !


En sortant de la cathédrale il vit une mouette passer dans le ciel et son cri attira son regard ...

Hum j'aimerais tant partager l'espace de cet être ... Décidément, la vie était bien compliquée ...

Tslisch arriva dans la cathédrale. Aujourd'hui était un grand jour. Aujourd'hui était son baptême. Il se signa puis s'installa en attendant que le diacre qui devait célébrer son baptême arrive
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Un messager arriva exténué. Il délivra le message à Tslisch. Il lut le message. Sourire ironique.

Il y a eu malentendu sur le lieu du baptême. Skaski nous attend à la cathédrale de Tarbes.

Et il partit vers son vrai lieu de baptême


lien masqué par {Ayépapeur}. Merci d'en faire autant sur l'annonce.
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Heureuse d'être aux côtés de son amie en ce jour important, Celtane entre et lui fait un gros bisou.

Puis lui chuchotte: tu aurais pu me le présenter quand même^^
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Elsamarie arrive pour se recueillir avant son baptéme.

Oups, excusez moi monsieur de vous avoir bousculer, mais je ne vous ai jamais vu ici

Voulez vous que je vous aide à sortir au soleil, vous me semblez bien fatigué
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Moi je m'appelle elsamarie, dame de Saint Sauvy je vit ici depuis trés longtemps... je ne me souviens même plus depuis combien de temps...

Allez, venez appuyez vous sur moi, je suis fiére soldat d'armagnac, vous pouvez vous appuyez, nous allons sortir pour vous faire prendre un peu l'air, et je vous améne chez moi, je vais vous préparer un bon petit repas pour vous mettre en forme
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Pour l'armée comtale, nous sommes toujours en train de reconstruire, vous savez dans la vie, il faut être patient.

Allez venez, je vous propose une bonne garbure qui vous réchauffera bien.

Mais je vois que vous avez des problèmes pour marcher. Nous allons y aller tranquillement, on a tout le temps.

J'étais venu ici pour me recueillir en vu de mon prochain baptême, mais il est beaucoup plus important pour moi de vous venir en aide, je me recueillerais plus tard, il n'y a la non plus aucune urgence
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Votre armée comtale est une OST, ou une compagnie militaire?

Encore merci de m'aider dame de Saint Sauvy, je vous en serais tout autant reconnaissant de cette attention.

mika... salue les amies de boubou ainsi que son parrain et embrassa sa douce, puis s'agenouille et repond a la question:

" oui, je demande le bapteme"

puis mika... sourit

Boubou se leva et manifesta

Moi boubou, j'atteste que Mika est saint d'esprit et qu'il a pris sa decision en pleine conscience.

mika... répondit:

"j'ai choisi celtane, car boubou me la conseiller et j'avou aussi que etant donner que je vient d'emménager dans cette ville je connaissait pas grand monde, alors boubou ma guider vers certaines personnes fort sympathiques"

Un gros poutou à tous les deux...

Félicitations Mika et bienvenue dans la famille! Si tu as question ou quoi que ce soit, je suis là, ne l'oublie pas!

Aller on va fêter le baptême de Mika avec le nôtre, d'accord Boubou?

Venez! La fête va battre son plein!^^
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Trois jours de marche s'étaient écoulés et j'étais fatigué. Mon but n'était pas vraiment important, mais pour rendre service à quelqu'un, j'arrivai à Lectoure.

Prends-le comme des vacances. Dit mon cousin pour finir sa missive qui avait debuté avec un : Salut cousin, j'espère que tu vas bien . J'ai besoin d'un service. Je grimmaçai à l'idée qu'on ne me cherche que quand on a besoin de moi.

Au fait, si j'ai bien comprit, Il fallait que je fasse acte de précense à un mariage héretique!!!

Je me donnai la consigne de suivre la foule et j'arrivai à l'endroit prevu.

Il y aurait peut-être des femmes pour rincer l'oeil? Tu diras salut à Laki. Je cherchai la surnommée Déesse Pele qui n'avait pas su garder son homme et semblait en manque, selon les rumeurs qui arrivaient à l'est du royaume Français. Désespérée peut-être? Je n'étais pas un profiteur. Je me dis donc: Passons!

Decidement mon cousin n'avait pas manqué details. Je fis attention même au moment de m'asseoir me souvenant de ses paroles. Si tu t'assois et que tu sens que cela sent mauvais. C'est surement Myrhanda, l'une des chiennes sans cerveau de Domy, une brigande de bas étage. Tu feras attention à tes poches... Je fis le geste instinctivement. Dans un salon où il aurait bientôt plein de brigands, cela n'était pas de trop.

Mais, il n'y a pas que de mauvais monde. Aure est fort sympatique, mais ne lui demande pas si elle fait partie du groupe de brigands. Elle n'en est pas fière et elle va le nier.
Pourtant, selon ce qu'on dit, même Sofio, au BA, qui avait des choses à perdre l'avait acepter. Je me demandai s'il allait me décrire tous ces brigands...

Mais, bon c'était la GP que je devais chercher, Domy11 pour ceux qui n'était pas dans le groupe de brigands. Je ramenai encore les mots de mon cousin qui m'ont fait sourire. A vrai dire, même moi, j'aurais de la misère à la reconnaitre habillée. Mais, c'est une rousse avec une p'tite face de cochonne. Tu arriveras à la trouver... Bon si c'était celle qui allait se marier. Je la trouverais certain. Il commençait à écrire de trop serieusement.

Je preferai les femmes, mais ce fut le cocu qui a attiré mon attention. Il avait l'air content: en voila, un coucou heureux! Bon c'est peut-être son choix. S'il aime partager sa femme et qu'il est heureux on n'a rien à lui repprocher.

Après tout, c'est peut-être pour cela qu'ils changent de religion! Les aristoteliciens n'amions pas les brigands et n'acceptions pas le genre de vie libérale qui menait ce couple si particulière.

En attendant le debut de cette cérémonie qui prometait être très ennuyeuse. je pris place un peu en retraite. Selon mon cousin, l'église n'allait pas se remplir Domy vira ou laissa partir ses amants ainsi que la femme qui a vu son couple briser par les saloperies d'une vieille femme de joie, l'autre qui n'a pas voulu partager son homme... Elle fit bien le menage, on va dire... donc j'aurais surement droit à une chaise. Pourtant, il y avait déjà plusieurs personnes.

Je restai assis tranquillement et j'attendis la suite du mariage entre la vieille femme et le coucou heureux...

Mais, je ne durai que quelques minutes là. avant de m'en dormir, je me dirigai à la Cathédrale pour prier au très haut.

Mon cousin ne pouvais pas m'en demander plus. S'il voulait eviter que la ville soit pillée, cette ville bien placée car elle est près de la frontière, ben.. après la publicité qu'ils eurent. Ils ne tenteraient rien. du moins, c'est cela que j'esperais.

Après avoir prié, je quittai la Cathédrale en sogeant à la vieille maitresse et au coucouc heureux qu'elle avait épousé.

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Pourquoi se faire des ennemis si on ne veut pas se battre contre eux?

En ce 9 mai, les Aristotéliciens fêtaient le souvenir de Lescure, homme pieux s'il en était. Le Saint avait laissé derrière lui un Ordre religieux dont certains membres se dénommaient eux-même "Prêcheurs"...

La Foy... La Vérité... Ne se tait pas mais éclate au contraire comme un grand cri et s'affirme avec sérénité.

Le Grand Maitre n'était pas prêcheur et encore moins religieux. Il avait prononcé d'autres voeux autrement plus laïcs. Mais il entra dans la Cathédrale pour y prier et en appeler au Très Haut de l'aider à s'y tenir.

Installé dans un coin, il récita la prière des hommes d'armes qu'on lui avait apprise des années auparavant:

Donnez-moi, Très Haut, ce qu'on Vous a laissé
Donnez-moi ce qu’on ne Vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la paix ni la félicité
Ni même la santé, ni le réconfort.
Tout ça, Très Haut, on Vous l'a tant sollicité
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, Très Haut, ce qu'on Vous a laissé
Donnez-moi ce que les autres Vous ont refusé.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et l'incertitude.
Et que vous me les donniez, Très Haut, définitivement.
Que je suis sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage, constamment,
De vous les demander avec amour.

Donnez-moi, Très Haut, ce qu'on Vous a laissé.
Donnez-moi ce dont les autres ont délaissé.

Mais épargnez-moi aussi la rage,
Et le doute et le désarroi.
Mais donnez-moi aussi le courage,
Et la force et la vraie Foi.
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Saint Sépulcre.

Tipoison arriva comme d' habitude un peu avance pour préparer l' Eglise pour l'office,elle fit teinter les grandes cloches afin d' avertir les fidèles que l' heure consacrée au Divin approchait,

Elle se posta donc à l' entrée pour les accueillir et les,chacun, gratifier d' un chaleureux sourire et d' un signe de tete en guise de bonjour,
lorsque tout le monde fut entrer ,elle s' approcha de l' autel et commença:

Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs, fidèles, bienvenue à tous dans la maison du Très Haut, dans votre maison, commune à tous Ses enfants !

Nous sommes réunis Ici Lieu comme tous les dimanches que le Très Haut nous accorde.
cette messe a un caractère un peu exceptionnel,en effet ,je viens d' etre nommer eveque de Toul ,je tiens donc à dire aurevoir à tous les paroissiens,

Débutons ensemble par une chose essentielle, la confession de nos péchés.




Une fois que tous eurent terminés, avec plus ou moins de discrétion, Tipoison resta silencieuse quelques secondes tandis que son regard balayait l’endroit,
Puis elle reprit la parole.


Vous n’êtes pas sans savoir que tout autour de nous, dans nos Comtés, Duchés, mais aussi en autre terres que le Royaume de France, une crainte nous est commune.
Crainte de la guerre, crainte de voir que l’hérésie se propage aussi rapidement que les mauvaises herbes, crainte de ne pas revoir un être cher parti sur les routes à cause de nombreux brigands, crainte également de multitude de choses, de sentiments qui s’évaporent au fur et à mesure des malheurs et déceptions que l’on ressent.

Ces craintes sont naturelles, et ne doivent pas être gardées pour soi. Nous avons la chance de ne pas être seuls et il ne faut pas l’oublier.
Beaucoup trop de monde oublie l’essentiel. Ils oublient la chose unique, merveilleuse, le cadeau qui n’a pas de prix que nous a offert le Très Haut. Ils oublient l’Amour.

Elle se tut une seconde puis lut un extrait du Livre des Vertus


Voici un extrait du Livre des Vertus, La Vita de Christos, chapitre X

Mais qu’est-ce que l’Amour ?

C’est un sentiment incroyable qui vous réchauffe le cœur quand tout semble froid, c’est le sourire d’une sœur, la main d’un ami, le réconfort d’une mère.
C’est aussi ces personnes qui marchent à vos côtés dans la même direction, c’est les larmes de joie d’un enfant, la leçon d’un professeur, l’encouragement d’un parrain, l’écoute d’un clerc.

C’est aussi le rire d’un inconnu dans la rue ou le retour après une longue absence dans son foyer ou dans un lieu qui nous est cher.

Tout est Amour, tant que l’on ouvre son cœur. Ne vous refermez pas sur vous-même et ne cessez jamais d’aimer. Même quand vous croyez qu’il n’y a plus d’espoir, n’oubliez jamais que le Très Haut vous aime.
Et par Son Amour, aimez vous, aimez Le.

N’oubliez jamais d’aidez ceux qui doutent, ceux qui oublient d’aimer. Rappelez leur ce qu’est l’Amour, tendez leur la main, ouvrez leur votre cœur.
Parlez de Lui, distribuez l’Amour et n’ayez crainte du bruit que font ceux qui doutent, ou ceux qui se sont perdus dans les ténèbres. Car si votre Amour est sincère, ils vous entendront.
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Elle se tut à nouveau, quelques secondes.
Puis après avoir regardé à nouveau les personnes présentes...

Mes amis, fidèles, je vous demanderai de bien vouloir entonner tous ensemble le credo!

Et d'une voix claire et chantante, elle entonna avec eux



Tipoison garda le silence quelques secondes avant de poursuivre...

Elle finit de chanter le crédo en compagnie des fidèles. Certains manquaient un peu d'entrain, mais bon, elle ne leur en tenait pas rigueur, après tout, c'est pas donné à tout le monde de savoir chanter juste !
Toujours le sourire aux lèvres, elle annonça le moment du partage

Chers fidèles, voici maintenant venu le temps du partage du pain et du vin, en souvenir de Christos et de son sacrifice, prémisse de l’amitié Aristotélicienne !

Ne soyez pas timides ! Venez me rejoindre..

Mimique amusée, elle partagea donc cela avec ses amis, ses frêres et soeurs.
Puis une fois cela fait, comme il fallait bien clôturer cette office, elle descendit les quelques petites marches de l'autel

Je vous souhaite à tous une bonne journée, qu’Aristote veille sur vous, que le Très Haut guide vos pas ! Et n’oubliez pas l’essentiel : aimez vous les uns les autres !
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6 mois...voilà 6 mois qu'il était parti de cette terre, pour aller faire la Guerre au nom du Roy, lui, le Baron, vassal de Sa Majesté, et habitant de Saint Bertrand...un homme qui avait tant donné à cette terre d'accueil, et qui l'avait quitté des mois durant sans trop de pincements au coeur...

Il était couvert de crasse...son armure, qu'il portait comme une deuxième peau, portait encore les stigmates des combats passés...quelques tâches de sang séchées parsemaient ci et là la gangue de poussière qui recouvrait les plaques de métal..
L'une des tâches semblait pourtant un peu plus fraiche, témoignage d'une rencontre sur les chemins entre Saint Lisiers et Saint Bertrand de Comminges. Un étrange personnage avait alors fait irruption devant lui, pour tenter de détrousser le convoi que le Baron menait. Ce n'était pas un convoi très impressionnant il fallait dire...juste un cheval de bât, et deux de ses hommes, plus employés pour la gestion courante de la vie en période de Guerre que comme hommes d'armes.

Le Baron s'était alors fait le plaisir de descendre de sa monture et de se dérouiller le bras sur l'herpaille qui tentait de le détrousser.
La besogne achevé, le vilain n'ayant pas mandé son reste, il avait envoyé l'un de ses hommes signaler le délit auprès de la prévôté, en donnant une description qu'il espèrerait précise du brigand.
Puis il s'était remis en route...

Les cheveux gras, la barbe en broussaille, mais son épée et son bouclier toujours prêt au comabt, sa première action, entré chez lui, fut de se diriger vers la Cathédrale d'Auch..non pas qu'il eut envie de se confesser..Il était parti avec ses convictions et elles l'animaient toujours...mais en rentrant vers sa propriété de Saint Bertrand, il avait appris une terrible nouvelle..
Damejeanne, une personne qu'il avait appris à apprécier, une personne digne, animée par un fond plein de compassion et d'empathie avait trépassé...
Et il voulut lui rendre un dernier hommage, devant Dieu et Aristote.

Aussi, ce fut dans des atours propres aux combattants qu'il parvint devant l'imposante bâtisse faite de pierres, et consacré à Dieu. Son accoutrement prouvé sa noblesse, mais son aspect restait cependant crasseux. *Au Diable le bain*, s'était dit le Baron, *il attendrait bien...*

Sautant de la selle de son lourd destrier, il regarda l'édifice religieux...
Puis, le visage morne, il se dirigea vers la lourde porte, et pénétra en son sein...la fraicheur qui régnait dans le bâtiment, tranchait avec l'atmosphère lourde de ce début d'été..
Se signant, il se dirigea vers les travées..afin de trouver l'alcôve réservée aux prières et autres dépôts de cierge.

Allumant l'un d'eux, il ferma les yeux et se plongea dans une prière..
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Antoine s'était rendu aux abords de la cathédrale gasconne. Il était loin le temps où l'Aquitaine de Guillaume volait le titre aux Armagnacs mais le souvenir des livres monastiques savaient redistribués quelques lambeaux de ce passé lointain.

Il s'installa près de la porte, s'adossant au mur. Il ne croyait pas en ce très-haut aristotélicien et resterait à jamais fidèle à Richenoue... Néanmoins, il lui fallait rendre hommage à une personne qui avait donné un peu de sa vie au bien-être de sa ville.
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Bourgeois auscitain et fier de l'être.. Il n'y a qu'à regarder mes braies pour en être convaincu.

Benedom, avançait vers le parvis de la cathédral , malgré les tourments que l'église et la néfaste inquisition avait fait subir à sa famille pour être templier, Damejeanne méritait pour son dernier hommage sa présence.

Il avait revêtu son pourpoint avec les armoiries de sa famille et portait la cape brodée de la croix du temple , son oncle le Seigneur d'Evol, Baron d'Opoul, et dernier sénéchal de la commanderie templière du Mas Deu lui avait offert lors de ses vœux.


Comme la tradition catalane , son portefaix le suivait portant le pavois des Oms,: quatre faixes d'or couchées sur un lit de sang.

A l'entrée du lieu de culte il reconnu les capes de la garde d'honneurs des chevaliers hospitaliers qui venaient pour accompagner en sa dernière demeure celle qui avait incarnée le don de soi et la charité.


Il saluât le sénéchal du détachement Hospitaliers,

En entrant dans la cathédral il vit au fond contre le mur Saintjust, lui aussi avait sacrifié pour un moment et pour notre Damejeanne, à ces convictions il le saluât du chef,


En traversant la nef il reconnu moult visages du peuple d'Armagnac et surtout de Saint Bertrand.


Tous étaient là pas pour Aristote mais pour feu Damejeanne.

En arrivant au chœur il vit dans les premiers rangs les autorités et les nobles du comté dont certains semblaient plus en période de campagne que en prière recueillis.

Pour ne fâcher personne il ne saluât aucun sauf sur les bancs de la famille Dame Aubade en l'embrassant.


Puis alla devant le dais funéraire s'inclinât en silence une dernière fois devant le corps de son amie.


Aligot , le portefaix inclinât ,comme la tradition le veux par trois fois le blason des Oms.

Benedom , fit demi-tour et au lieu de rejoindre les rangs de la noblesse il préféra aller s'installer avec les voisins de Saint Bertrand de Comminges
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Hyannos, après un bon jour de marche, arriva au pied de la cathédrale car il avait appris qu'une messe y serait célébrée en mémoire de Damejeanne. Il s'avança sur le parvis puis plus avant dans l'église, étonné qu'il était de reconnaître personne

"mais que sont mes amis devenus..." pensa t-il

personne excepté Sieur Nkhan encore recouvert de son armure poussiéreuse.

"Mais l'habit ne fait pas le moine et c'est en l'intérieur que brille la bonté"

Il s'avança doucement dans la nef et se colla contre un pilier, puis il se mit à prier pour le salut de celle qu'il avait peu connue mais dont il avait eu largement le temps d'apprécier la bonté
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Etudiant en droit et en navigation

Nkhan avait rejoint l'assemblée et, à l'invitation du prêtre, avait entamé, dans une remuement peu perceptible de sa barbe, la confession demandée...il ne pensait pas avoir à se confesser..non pas qu'il se jugea au dessus de Dieu et de son jugement, nullement...cependant il pensait que Dieu avait bien autre chose à faire que de se soucier des hommes...à qui, il le pensait, Il avait donné le libre arbitre...
Le Baron barbu croyait en l'homme, malgré tout, et fière finalement de l'idée qu'il se faisait de l'honneur, de ses valeurs, celles pour qui il combattait, par le verbe et l'épée, il ne pensait donc pas avoir à se confesser pour les actions que celles-ci (ses valeurs) sous-tendaient...

Cependant, il n'était pas homme parfait...il était homme de guerre, prêt à se battre, l'armure encore souillée de ses ennemis...oui il prenait des vies, et il devait se confesser pour cela...mais le "pourquoi", il ne pensait pas devoir faire confession pour cela.
La Royauté était un concept que peu souhaitait appréhender...c'était un tout, délimiter par la terre, par le pouvoir la régissant, et par le peuple...cela ne formait qu'une et indivisible partie. Mais plus encore elle pouvait représenté des valeurs, qui étaient fondamentales pour le barbu...le respect de l'autre, l'honneur, la protection des faibles notamment...

Il secoua la tête...cela n'avait pas d'importance en ces temps de tristesse...

Passant la tête, regardant l'assemblée, il croisa le regard de Hyannos, qu'il salua de la tête.

Puis pensa très fortement à la disparue...son cercueil faisait route vers le choeur, et la tristesse se lisait sur les visages des personnes présentes...

*Foutu vie* pensa le Baron...*Ce sont toujours les meilleur-e-s qui partent en premier*...
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Petite et menue comme un chat sauvage Aldonza
s'était faufilée sur le parvis de la cathédral. Elle avait marché toute la nuit pour rendre hommage à celle qui l'avait recueilli soigné et nourrie même si elle Aldonza n'était qu'une de ses filles de plaisir.


Là au milieu de la populace , elle voulait y être aussi .

Damejeanne le méritait car sans un mot ni un reproche ni un baptême elle avait;

il y a bien longtemps ;

donné du pain et du temps à une gueuse comme elle.

Aldonza voyait passer dans le couloir d'honneur maintenu par les soldats les officiels, les prévôts et marchands ceux la même qui bien souvent lui avait refusé l'aumône.

Dans cette cohorte , de sans cœur , elle reconnue un visage , l'homme qui lui donnait des deniers pour des moments de plaisir.

Il détourna le regard en croisant le sien.


Mais savait il que c'était Damejeanne qui l'avait aidée et que son hôpital à Saint Bertrand encore gardait et nourrissait le fruit des plaisirs?


Ce fruit portait un nom Jeannette ,,,,


Aldonza compris qu'elle ne pourrait pas entrer , et disparu vers le coin de la place.

C'était décidé le bouquet de jonquilles elle irait le mettre sur la tombe la nuit seule et tranquille

Damejeanne comprendrait

Greg qui rentrait de Tarbes, s'était aussitôt vêtu comme il fallait pour l'enterrement de son amie Damejeanne.
Il vit plusieurs personnes présentes et se dit "c'est Jeanne qui sera heureuse de voir tout ses amis, de là haut".
Il soupira encore et encore. Il se mis aux côtés d'Aubade, tout en écoutant le Curé puis se confessa..

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Aubade écoutait ce que disait le Prêtre les yeux rivés sur le cercueil.

Elle pria pour Jeanne car elle savait que cette dernière était croyante alors que elle même était allée si rarement à l’Église quelle connaissait très peu les prières.

Mais elle répéta après le curé

Je crois en Dieu le Très Haut Tout Puissant Créateur du ciel et de la terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort
Et en Aristote son prophète
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l’univers aux hommes
Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer les chemins du paradis
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le soleil où l’attendait Aristote
Je crois en l’action divine
En la sainte Église Aristotélicienne Romaine
Une et Indivisible
En la communion des Saints
En la rémission des pêchés
En la vie Éternelle

Amen

chris était resté quelques instants sur le parvis...
tout comme pour retarder au maximum ce dernier au revoir à sa ptite jeannou...

il pénétra dans la cathédrale avec comme seule compagne... ses souvenirs...
fait quelques signes de tête pour saluer les personnes, ami(e)s qui se trouvaient deja là...

il se dirigea vers Aubade... la serra délicatement... d'un geste se voulant réconfortant... tel un grand frère... lui fit un délicat poutou ... s'installa en prière à ses cotés ... ecoutant le pretre de SBC orchestrer la cérémonie...
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Greg après avoir écouté le Curé Skaski, se rapproche alors du défunt, et y déposa une fleurs. Ensuite, il chuchota doucement..

Damejeanne, Jeanne, mon Amie, garde moi une place auprès de toi là haut, pour qu'on puisse se retrouver un peu plus tard.
Surveille nous aussi de là haut, et surtout repose toi, tu le mérite.
Je garde une place pour toi, dans mon cœur, tu me manque mon amie.

Puis s'écarta, le cœur lourd..

Aubade se sentait entourée et soutenue par ses amis. Elle leur était tellement reconnaissante d'être là.

Elle regarda une dernière fois sa soeur chérie avant que le cercueil ne se referme à jamais et murmura

Tu resteras toujours dans mon coeur. Ton corps s'en va mais je sais que ton âme resteras auprès de moi et veilleras sur tous ceux que tu as aimés et qui t'ont aimés.

Elle suivit le cercueil que les hommes portaient dans l'allée de l'église avec des larmes pleins les yeux.

_La messe prenait fin à présent... Un défilé se formait passant auprès du cercueil de la défunte, le lourd couvercle se refermait à présent sur le corps de Jeanne...

Adieu Damejeanne...

_Perdu dans ces pensées et quelque peu préoccupé par Léne, El_lovo exerçât une légère pression sur la main de sa promise, puis l'invitât du regard a sortir de la Cathédrale...

_Au dehors le soleil les assaillis de ses long rayons au doigts tièdes, c'était ça la force de la vie, elle vivait dans la mort aussi.

_Tout deux marchèrent un moment pour rejoindre les écuries, leurs pas meublaient le silence en rythmant leur pensées endeuillées...

_Peu de temps après un cocher guide son carrosse haranguant ses bêtes, la calèche Bertrandaises quitte la grande plaine de Auch emportant Hélenedid et El_Lovo à son bord...

Toucoule se planta devant l'imposant monument, muni de l'invitation.
Ce serait donc ici... cathédrale d'Auch ?

Personne encore sur le parvis.

Il arrivait à l'invitation de ses amis futurs baptisés.
Il était fier dans sa chemise blanche du dimanche.
Il était fier avec sa petite famille tôt levée pour ne pas risquer d'être en retard.
Il était fier d'avoir été choisi comme parrain.
Il était Touc, Touc du dimanche en plus.

Après avoir cassé une petite croute dans le jardin municipal,
... une bonne tranche de jambon,
... une lichette de paté,
... avec du pain frais croustillant de Saint Bertrand,
... un reste de cassoulet... froid... mais du cassoulet de Saint Bertrand, ça se mange tout le temps,
... un petit gorgeon de ce vin aigrelet des coteaux, de l'eau tintée pour les enfants.
Et le soleil se mit à briller !

Xiaelle et Mathéo étaient impatients.
Ils décidèrent donc de rentrer dans la cathédrale en attendant.
La lourde porte grinça... et s'ouvrit sur une immense salle... lumineuse...
Et personne...

Ah si !
Une dame était installée tout là bas.
Sa tête n'était pas inconnue de Toucoule...
Etait-elle passée en taverne à Saint-Bertrand ?
L'avait-il rencontré lors d'un voyage ?
Confondait-il avec allez donc savoir qui ?

Les enfants choisirent une place, prêt d'un pilier, comme à l'église de Saint Bertrand.
Et ils attendirent presque sagement l'arrivée de l'assemblée.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Toucoule vit le curé saluer les paroissiens présents.

Merci bien à vous.
C'est très aimable.
Mais ce sont des enfants de nos montagnes.
Ils sont habitués aux rigueurs de notre pays.
Il fait doux ici... La plaine... et une belle fin d'été sûrement.
Et comme nous ne connaissions par l'heure, nous avons bien marché, ça réchauffe ça aussi.

Vous êtes venu à pied ?
Nous pourrons faire le chemin du retour ensemble si vous voulez ?
J'ai un bon gourdin pour convertir les malandrins...
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

V'là un homme qui s'amenait. Elle le connaissait? Possible... De loin, alors. Elle fut surprise quand l'ecclésiaste d'approcha d'elle.

Merci mon père.

Bref sourire de la jeune femme. Mais déjà il s'éloignait en direction de l'homme qui venait d'entrer. Une troisième personne, déjà, faisait son apparition et lui adressa un signe de tête, auquel elle répondit par un sourire. Connaît, connaît pas? Non, elle ne le connaissait pas.
Elle regarda devant elle, puis tressaillit. Le baptisé... Le reconnaîtrait-elle seulement?
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La chorale arriva et se mit en place le premier chant, une louange au Dieu Très-Haut s'éleva vers les cieux. Il Toucha le bras du responsable pour que l'on entente encore mieux la puissance des voix.

.

Amadeus0 qui discutait avec Toucoule vit arriver Dame Laureline il la salua aimablement.
Bonjour gente Dame! ces enfants sont des pierres précieuses que Dieu vous à donné, je vois que vous en prenez soin, que Dieu vous bénisse, car il adore les "petits enfants".

Passez une bonne journée,
Mais veuillez m'excuser je dois vérifier encore quelques petites choses.

Amadeus0 salua cette belle famille et se retira en direction de l'autel.

Mertin c'était levé tôt pour venir à cette cérémonie. C'était à se demander, s'il avait même dormi. Conscient de son léger problème d'orientation, il était parti, alors qu'il faisait encore nuit noire sur Saint Bertrand des Comminge. Mais, après moult difficultés (comment ça, il suffit d'aller tout droit ?!), il arriva tout de même devant la cathédrales. Mais, à la vue de ce bâtiment, il fut littéralement paralysé.

La grandeur et la beauté de ce bâtiment étaient si grandes aux yeux de Mertin, qu'il n'arrivait plus à bouger. C'est dans ce genre de moment, que se rappelais à lui sa marque à la joue gauche. Elle irradiait comme pour lui rappeler ce qu'il était... ou plutôt ce qu'il avait été. Il se sentait sale, petit devant cette grandiose architecture. Avait-il seulement le droit d'y entrer ?

Seulement voilà, il avait promis. Et si ce bâtiment l'intimidait énormément, le fait de décevoir ces amis, était une sensation encore plus intense. Déglutissant difficilement, il commença à avancer. Chacun de ses pas, lui demandèrent une grande volonté. Mais pas à après pas, il s'approchait, tandis que son dos se courbait comme s'il portait un poids de plus en plus lourd.

Puis, les marches lui firent face. S'aidant de son bâton, il les gravit, une à une, tandis que les souvenirs se rappelaient à lui. La sueur coulait sur son front, comme si cet effort lui demandait une énergie intense. Il réussit cependant à atteindre les portes de l'édifice. Il les passa alors, réussissant, avec grande peine, à retenir ses tremblements. Puis, telle une ombre, il vint s'asseoir sur le premier banc devant lui.
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Description RP

La veille au soir, Wolf l'avait convié à leurs baptemes, alors en ce dimanche, elle se leva à l'aube, se prépara élégamment ainsi que son bibou et prit la direction de la cathédrale.

Elle n'y avait encore jamais mis les pieds et se dit en chevauchant que ces cérémonies seraient une bonne occasion de voir si elle suivrait ou pas ce chemin qui semblait se dessiner devant elle.

L'imposant monument se dressait, elle hésita une seconde sur le parvis et se décida à pousser la lourde porte.
Elle reconnut quelques visages familiers, d'autres inconnus et se faufila dans la première ligne de sièges et s'assit discretement admirant la beauté et la grandeur des lieux.
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Les enfants de coeur entamèrent une louange plus moderne biensur, mais une louange qui venait de leur coeurs.
Il écoutait cette nouvelle composition lorsque Dame Kachina entra dans la cathédrale.



Les voix s'élevèrent dans un coeur qui était harmonieux, et vigoureux.
Il aimait ses enfants. Ils représentaient l'église e demain qui surement aurait une nouvelle façon de voir les choses.

Il alla saluer la Maire de St. Bertrand.

Bonjour Dame Kachina, j'espère que le voyage n'a pas été trop pénible!
Bienvenue icelieu et que Dieu vous bénisse.

Il avaient un petit différent sur la manière de voir certaines choses, mais cela n'empêchait pas que Amadeus0 avait beaucoup de respect et de la sympathie pour cette femme si dévouée à sa ville.

Abrie arriva devant la grande porte de la cathédrale. Main dans la main avec Wolf, elle appréhendait un peu leur entrée. Ça y est une importante étape allait passé.

Elle n'avait pas beaucoup dormi de la nuit. Anxieuse et impatiente à la fois, elle avait passé sa nuit à veiller pensivement sur l'homme qu'elle aimait. Lui pas perturbé avait ronflé au chaud dans leur panier^^. Il avait comme à son habitude eu du mal à se lever et elle avait presque du le tirer du lit. Elle avait eu plus de temps qu'elle n'en avait besoin pour se rendre présentable. Les cheveux soigneusement tressés, la robe méticuleusement passée, elle avait veiller à ce que Wolf soit parfait.

La nuit avait été interminable. Elle avait prié silencieusement pour que la cérémonie se passe bien. Ils avaient eu droit à beaucoup de réflexions ces temps-ci mais ils tiendraient bon. Ça seraient elle et lui, lui et elle pour toujours, et peut importe les remarques ou les méchancetés.

Elle serra fort la main de son ange, le regarda en souriant.

Nous y sommes enfin nos baptêmes. J'espère que nous ne sommes pas en retard!

Elle prit un profond soupire écrasa encore un peu plus la main de Wolf dans la sienne et passa le porche pour pénétrer dans l'imposant édifice. Elle lui lâcha la main, respect du lieu oblige et avança doucement. Un sourire illumina son visage en voyant la présence de tout les gens qu'elle aimait.

Elle vit d'abord Mertin assis bien en retrait sur un banc du fond. Elle s'approcha du jeune homme lui adressant un sourire chaleureux. Elle posa sa main sur son épaule pour le saluer et le rassurer.
Les chants ayant commencer, elle ne s'attarda pas, elle aurait le temps de saluer en particulier chacun à la fin de la cérémonie. Elle adressa un sourire à ses amis, des signes de têtes aux personnes qu'elle n'avait jamais vu..

Elle chercha le prêtre du regard et le vit en grande discussion avec Kachi. Elle fronça un instant les sourcils, ils n'allaient pas commencer à reprendre leur discussion houleuse quand même. Abrie voulait que ce jour soit un jour de fête pour ceux qu'elle aimait. Elle pressa le pas pour aller les saluer. Remarquant aussi que Touc était là, se tenant à côté des deux précédant, elle sourit franchement.

Bonjour mon père, comment allez vous ce jour? Nous ne sommes pas en retard j'espère. Je vois que pour ma part mon parrain est déjà là.

Puis elle se tourna vers Kachi et Touc, elle leur donna un bisous chacun.

Parinou, je suis heureuse que tu sois déjà là. Tu es très beau ca te va bien de t'habiller en dimanche. Je vois que tu n'es pas venu seul.

Elle adressa un sourire aux enfants qui étaient bien calmes.

Kachi, merci d'être là. C'est important pour nous tu sais... ca nous touche d'autant plus que l'on sait que ton temps est bien remplis.

Reconnaissant Aizu un peu plus loin elle le salua d'un signe de tête.
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Naru arriva devant cette grande cathédrale. Il poussa doucement les portes, qui celles ci se mirent à grincer légérement. Naru rougit un peu, car il ne voulait ne pas se faire remarquer et avait comme même réussi à faire l'inverse.
Naru avanca doucement vers Abrie, lui sourit doucement, lui donna les fleurs qu'il venait de cueillir. Serra la main de Wolf et murmura:

-Bonjour bonjour vous deux!!!
je vais pas me faire remarquer plus que ça, j'en ai assez fait

Naru fila au fond de cette grande batisse, s'assit et ne dit plus un mot.

Le jeune homme reprit la confession à la suite du clerc.


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Ithier d'Ail-Zou dict "Aizu"
° Sujet du Royaume de France.

Anabel qui ne connaissait rien de tout ça, suivait avec attention la cérémonie, les chants l'avait ravie et elle sentait ici une sérénité qui l'avait abandonné depuis longtemps.

Son fils, sagement assis sur ses genoux, tendait sa menotte dans les rayons de lumière qui filtraient par les vitraux colorés. Elle enfouit son visage dans son cou en écoutant les paroles répétées par les baptisés.
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nael arriva bien tard , mais des préoccupation personnelles l'avais retenue .
Elle pénétra donc dans la cathédrale sans faire de bruits autre que cette fichue porte qui se mit a grincé
Elle espérait tout de même ne pas avoir déranger la cérémonie
Elle s'en serrait bien trop voulue de ne pas êtres là , alors qu'elle l'avait promis à wolf
C'est donc la main dans la main de son fils , qu'elle alla prendre place au dernier rang .
Elle le pris sur ses genoux et tout en lui frottant ses mains dans les siennes , pour le réchauffer , se mis a écouté attentivement la cérémonie .
Killian s'était blottit tout contre son épaule et regardais les lumière danser des cierges .
La bouche grande ouverte , pour lui c'etait la première fois qu'il entrait dans un lieux comme celui là
nael baissait de temps à autre le regard sur son fils et pleine d'amour lui glissait un baiser sur le haut de sa chevelure blonde comme le blé .
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La vie ce n'est pas d'échapper a la tempête , mais de danser dans la pluie

A l'invitation du curé, Toucoule s'avança, rejoignant les futurs baptisés.
Il salua messire Ithier, son ami Wolf et sa filhote Abri.

Il fit un clin d'oeil à Greg qui avait lu le texte proposé.
Et aux côté d'Abri, il attendit la suite de la cérémonie.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Ithier écouta le parrain de Wolf faire la lecture, non sans un large sourire. Son regard glissait vers son parrain puis vers Amadeus pour enfin finir sur Abriellyn et Wolf.
Il supposait la même fierté pour eux que pour lui et glissa à voix basse en leur direction :

Vraiment un moment magique n'est il pas ?!

A l'invitation d'Amadeus, il fit comme sa soeur et son frère et avança verts l'autel. Jetant un coup d'oeil vers son parrain, il fit un rapide clin d'oeil tout comme pour lui dire "Merci d'être là et de m'accompagner dans ma nouvelle vie".
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Ithier d'Ail-Zou dict "Aizu"
° Sujet du Royaume de France.

Elle écoute les prières de chacun , partage avec eux cet instant important.

Heureuse de voir que ses amis sont appréciés , qu'ils ont réunis ici tant de personnes différentes, mais belles. Greg et Nael sont là aussi.

L'église est pleine.

Mais quand elle se retourne et qu'elle le voit, appuyé contre le pilier, ses puissantes épaules dessinées sous un pourpoint de velours sombre, elle oublie un instant tout ce qui n'est pas lui.
Leurs regards se cherchent et s'accrochent.

Elle lui sourit , et puis retient un rire quand Lorenzo, babillant gaiement , gesticule , tirant sur sa natte.
Les yeux gris acier de l'enfant , la fixent du même éclat que celui de Joran. Lorenzo d'Ascazan..... Joran d'Ascazan, même sang, même impatience ....

Mais déjà, les chants reprennent. Abri est si jolie aujourd'hui.......
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Jérémy devait voyagé pour tenir sa promesse a Wolf pour assisté a son bapteme. Il avait vétu ses plus beaux habits. Preferance pour le bleu... Normal aussi car il venait de Lectoure la Bleue.

Sera vite on va etre en retard on est attendus.

Jérémy regarda Sera avec son visage d'ange qui se réveillée doucement.

Lorsque tout les 2 furent pret ils partirent direction le bapteme de Wolf et sa compagne.

On est pas en avance...

Jérémy accelera le pas et arriva enfin devant la céthédrale avec Sera. Mais la cérémonie était déja commencée. Ils entrèrent discretement et s'assirent sans faire de bruit au fond pour assisté a la fin de la cérémonie.
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Toucoule attendait l'intervention du curé quand Abri posa son bras sur le sien.
La petite lueur amusée qu'il vit briller dans ses yeux l'aurait presque inquiété de la part d'un autre.
L'avantage ici, c'est que ses espliègleries, elle devait les garder pour elle, non mais !

Il lui sourit en pressant légèrement son bras.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Greg vit Toucoule et lui rendit un clin d'œil..
Il écouta ensuite le clerc puis répondit à toutes ces questions..
Il prit alors la parôle de manière claire et tout à fait conscient, devant l'assemblée..

En mon âme et conscience, je ne vois aucune raison qui pourrait à ce grand jour, empêcher notre futur frère Wolf71 à faire son baptême pour qu'il rejoigne notre grande famille aristotélicienne.
A mon regard son esprit est saint et son âme est pure. Cet homme est bon.
J'accepte avec grand plaisir en cette belle journée pour notre famille et notre futur frère, de le guider en toute droiture vers le chemin qui mène vers le Très-Haut.

Puis se tut en attendant la suite..
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Toucoule, l'habitué des explications, des justifications fut fort heureux de ces questions simples, même si elles portent sur un engagement puissant.
Questions simples à partir du moment où le choix est fait depuis longtemps.
Le cheminement d'Abri, il en connaissait une petite partie, fort sympathique.
Un peu comme le chemineent de son Wolf.
C'était des amis qui n'hésitaient pas à s'investir pour les autres.
Il leur faisait confiance.

Aussi il s'appliqua pour que dans sa réponse une fois de plus on y trouve toute la nuance, toute la motivation qu'il sied.
Que cette réponse ne puisse pas trop être déformée.

Il regarda sa filhote en souriant...
Il regarda la foule des amis réunis.
Et s'adressant au curé, il s'engagea :

Oui.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

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Toucoule fit un clin d'oeil à Wolf.
Il regarda la mine réjouie de sa filhote...

La vie simple, le vrai bonheur...
Merci les amis.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Le moment solenel, un temps nouveau, une vie vertueuse selon le dogme Aristotélicien, voila ce qui attendait dans un court moment les trois nouveaux fidèles. Ithier s'avança en compagnie de son parrain.

Abriellyn fut la première à recevoir le sacrement marquant sa nouvelle vie. Cela allait être le tour de Wolf puis le sien. Il souriait légèrement, fier de sa soeur et de son frère.
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Ithier d'Ail-Zou dict "Aizu"
° Sujet du Royaume de France.

Le prêtre fit maintenant signe au futur frère Wolf, de s'avancer vers le baptistère.



Il lui demanda de venir près de lui. Amadeus0 avança le goupillon et le plongea dans l'eau. Ensuite il procéda à l'aspersion en direction de Wolf et accompagna ce geste de la déclaration traditionnelle :

Puis se retournant vers la petite table recouverte du lin blanc, il prit une nouvelle fois un cierge et le donna au baptisé.



Lui disant: "Ce cierge est le symbole de la lumière que tu as reçu de la part de Dieu et de l'Église aristotélicienne, lumière que tu es chargé de répandre autour de toi, prends la mon fils et mon frère, et utilisa la de façon sage et à bon escients."

puis il prit le second petit coffret se trouvant devant l'autre cierge, il l'ouvrit et en sortit une seconde médaille bleue.



Cette médaille est le signe que tu appartiens à la grande famille de la foy, qu'elle soit pour toi une marque te rappelant qui tu es, et l'attitude que tu dois prendre dans tes choix, que la vie ne manquera pas de te présenter chaque jour que Dieu fait, qu'elle t'inspire réflexion et te fasse te poser cette question : "qu'aurait choisit Christos devant le même choix que j'ai aujourd'hui?"

Mon frère, tu fais partie maintenant de la grande famille aristotélicienne, l'amitié de cette famille t'est acquise, l'amour sera toujours autour de toi, le Très-Haut te protègera et te guidera. Sois lui fidèle afin de ne pas perdre le fruit de la bénédiction qu'Il offre aujourd'hui, car il t'aime et Lui Il est fidèle.

De nouveau les cloches sonnèrent.
Amadeus0 demande à Wolf de laisser la place, maintenant à au très bientôt frère Aizu, et de rejoindre les autres frères et soeurs , en attendant la communion de l'assemblée.

Amadeus0 allait maintenant servir la communion.
On avança le pain et le vin.



Il servit en premier les nouveaux baptisés, puis toutes les personnes de l'assemblée qui s'avancèrent.

Amadeus0 invita ensuite les fidèle a se lever pour la bénédiction finale:

les fidèles et croyants arrivaient par petits groupes, pour eux aussi, c'était un évènement important.
l'orgue et l'organiste étaient fin prêts. La chorale était prête
les enfants de choeurs également, étaient prêt à entonner le premier chant.

Le Vicaire s'avança vers l'assemblée présente et salua de la tête et les béni par le signe de croix.



Mes soeurs et mes frères en ce jour fête de nos morts j'ai voulu rappeler à la mémoire de chacun nos chers disparus. L'église est loin d'être insensible au fait que les êtres faibles que nous sommes retournons tous vers notre Créateur. Bien au contraire elle gémit tous les jours à cause de séparations entre êtres chers et proches. Elle comprends mieux que n'importe qui pourquoi cela arrive, mais elle comprends aussi pourquoi ce n'est qu'un éloignement momentané, un au revoir, et non un adieu.

Ainsi aujourd'hui après les cantiques et les hymnes, nous prirons pour tous ceux qui sont encore et pour toujours dans nos coeurs.


A ce moment là les moines cisterciens amis et frères d'Amadeus0 prirent places, Amadeus0 posa sa ma sur le bras d'un moine, et le chant commença.

La bretonne était depuis plusieurs jours à Auch, elle en faisait le tour en s’y perdant comme à sa louable habitude, se perdre pour connaître, se perdre pour toujours savoir on fuir si besoin…si jamais après tout ce temps il la cherchait encore….non qu’elle le fuirait encore son paternel, avec tout ce qu’elle avait vécue depuis sa fugue bretonne sure qu’elle l’affronterait même, quitte à y laisser sa vie…mais les habitudes étant ce qu’elles sont –difficiles à changer - la blonde se perdait dans Auch pour mieux s’y retrouver.
Enfin bref, comme disait Pépin, maire de chéplusou, c’est au détour d’une ruelle, alors qu’elle se rentrait au campement des Sagittaires qu’elle entendit les cloches de la cathédrale…y aller ? ne pas y aller ? fut la question qui lui tarauda l’esprit pendant un bon moment, avant que ses pas, sans qu’elle l’ait vraiment décidé, la mènent vers la cathédrale et que d’une main, elle pousse la porte, avant d’y entrer et de s’installer, sur un banc bien au fond, tandis que le premier chant commençait.

La messe des morts ! Elle revenait dans une église pour la messe des morts…autant de temps sans pouvoir mettre les pieds dans un tel lieu, sans que l’idée même d’y aller lui colle cette fichue boule au fond de la gorge…y a pas à dire le Très Haut avait un sens de l’à-propos assez particulier!

La bretonne écoutait, sans participer plus que cela à l'office, les souvenirs d’autres moments similaires et non lui revenant : sa mère l’accompagnant alors qu'elle était toute jeune à la chapelle familiale, son baptême, celui de sa filleule…et tellement plus…

...la rémission de tous nos péchés.

Machinalement elle avait dit son acte de confession, malgré tout ce temps passé sans en avoir prononcé un seul, sourire à peine esquissé, bonheur que des choses apprises par cœur, qui vous permettent de faire croire que vous êtes à l'écoute et active alors que l'esprit est à mille lieux...
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Puis le Prêtre après avoir lu se tourna vers l'assemblée.

Que nous dit ce texte?
Que la vie et la mort sont liées. Qu'elles représentes des cycles, des transformations de la nature, que c'est une normalité, oui, cela je pense que tout un chacun le conçoit.

La création d'un enfant, et son développement dans le ventre de sa mère est pour cet être une vie de 9 mois, un cycle. Puis vient son apparition dans notre monde, une transformation pour lui, une autre dimension. Au bout de quelques dizaines d'années cet être disparait, appelé ailleurs. Nous autre dimension dont nous ignorons presque tout. Cela inquiète et pour certains les angoisse. Mais pour nous aristotéliciens, cela ne doit pas nous angoisser, c'est un passage vers autre chose, vers Dieu et le soleil, vers la lumière d'une autre connaissance, autre compréhension, autre vie et mission. Merci mon Dieu de ces cycles qui nous permettent de nous renouveler.

Ainsi nos chers disparus, sont en avance sur nous et découvrent un autre univers, d'autres conditions d'existence, c'est une autre merveille du Très-Haut.

En ce jour je voudrai commémorer la disparition tragique de notre bonne Damejeanne, avec qui j'ai eut des conversations sur la vie ici bas.
Elle m'a comptée sa déception de cette vie par rapport à des êtres humains sans foi ni loi. Des êtres humains qui n'apportaient que des soucis et des inquiétudes aux autres, leurs proches ou leurs voisins. Ces êtres me disait-elle, sont des prétentieux, des orgueilleux, des égocentriques, aimant les plaisirs plus que Dieu. N'apportant rien à leur entourage mais le suçant comme des sangsues. Car non seulement ils ne se contentes pas d'être tout ce que je viens de dire mais en plus ils sont opportunistes, méchants, empêchant les autres de vivre leurs vies comme ils le souhaiteraient, parce que eux veuillent toujours passer devant, et écraser pour mieux commander et gérer, faire de l'argent avant toute chose, ou encore avoir une belle renommée, ou avoir le pouvoir; Trois choses qui amènerait à ce que l'homme par son comportement devienne haïssable.
Damejeanne nous a quittée à cause d' un accident, mais son envie de vivre l'avait quittée depuis un moment déjà. Seule sa foy en notre Dieu l'a empêcher de commettre l'irréparable.

Puis il y a eut Angelfly ma nièce une jeune femme dévouée, s'étant consacrée à renforcer les effectifs de la FADAC, elle avait ses diplomes d'infirmière, et pouvait être médecin car elle en avait les capacités, mais elle fut découragée par ces chefs, par un commandant jeune et immature, par un commandant imbus de sa personne. Elle fur découragée aussi par une femme qui trouvait qu'elle écrivait mal et donc ne pouvait faire médecin, seulement dans le but d'avoir la place qu'elle convoyait elle-même, qu'elle honte! mes frères et mes soeurs. Si bien que ma nièce s'est laissée aller dans une déprime, ne mangeant plus elle sombra dans la mort.

Je parlerai également de Dame Eclipsel, qui bien qu'étant dans un contexte différent, s'est laissée glisser dans la mort. Je dis honte à ceux qui l'on poussés à cela. Dame Eclipsel était elle aussi une femme très bien.
Je ne peux que déplorer que les meilleurs nous quitte, et que les autres restent parmi nous.

Car ces trois cas cités ne sont pas les seuls. Il y a ceux qui sont partis exténués de l'ambiance qui règne en ce Comté, mais aussi dans l'ensemble de ces Royaumes.

Hontes sur ceux qui provoquent cela et se pensent intouchables.

Il y a parmi eux malheureusement des aristotéliciens, de ceux qui se pensent être des bons croyants, des personnes saines, ils vont à l'église mais se n'est que façade, ils font bénir et baptiser leurs enfants, mais ne crois en rien et encore moins à la puissance de Dieu.

Pour ceux-la, le Très-Haut sera présent et rendra sa sentence au dernier jour. il est dit "la vengeance appartient au Seigneur" et je dis heureusement!

Je prie aujourd'hui pour que ces atrocités, ces tortures psychologiques, ces brimades ARRÊTENT, nous sommes tous ici pour passer de bons moment, entre amis, pour donner et non pour toujours recevoir. Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir et c'est bien vrai.

Alors je parle à tous les aristotéliciens, qui veulent retrouver une certaine joie de vivre de me rejoindre, que nous partagions ensemble, l'amitié et l'amour du Très-Haut. Que nous fassions honneur à notre choix de servir Dieu par une attitude de bonté envers les autres, tout en se faisant respecter comme cela nous est dû.

Mais j'appelle aussi tous les autres personnes, ceux qui n'ont pas encore croisé Dieu à s'approcher de lui.
J'appelle les membres qui ont d'autres croyances à venir aussi pour parler et partager nos visions. quelque soit la foy qu'ils ont en ce jour, je lance cette ouverture afin que l'unité se fasse non par une politique qui tourne en rond mais par un rassemblement dans l'amitié et l'amour de Dieu et du genre humain qu'il soit de tous bords, cela n'a guère d'importance.

Oui, en cet instant prions Dieu pour qu'il nous bénisse dans ce but.

La prière de Saint Arnvald sera notre crédo de ce jour.

La tête penchée, Paquerette écoutait la messe des morts.
Damejeanne, Angelfly, Eclipsel.... Une larme roula sur sa joue. Il y en avait d'autres qu'elle avait ainsi vu disparaitre brutalement. La vie dans ces Royaumes était dure !

Avocat, magistrat... Paquerette avait découvert depuis peu la justice et ses arcanes. Au milieu des multitudes d'affaires de brigandages, elle trouvait de vraies affaires, de celles où l'on se dit qu'il faut faire quelque chose....

Les puissants, passe encore ! On ne les aime pas tant que ça ! mais les amis... Lac, Chris... Non Pas facile, vraiment pas facile....

En voilà de belles choses, des sentiments auxquels il fallait savoir se raccrocher, toujours, pour garder la tête haute et la ligne droite.

Paquerette soupira. Heureusement, Phil était sur le chemin du retour, avec lui, les choses seront plus faciles à supporter !

La communion...cela faisait longtemps... la Bretonne laissa quelques personnes se lever, essuya doucement la goutte salée, et s'avança à son tour pour la communion.
Son esprit empli de pensées...Il était temps qu'elle fasse la paix avec elle même, qu'elle se pardonne, recommence à vivre réellement, recommence à s'engager...s'engager elle le faisait déjà d'ailleurs, pour le Comté, qu'elle avait appris à apprécié, par les escortes qu'elle avait déjà faite et qu'elle ferrait encore...mais tout cela n'engageait pas son cœur plus que nécessaire.

La bretonne communia à son tour, croissant un bref instant le regard du célébrant et retourna à sa place ou elle se recueilli un instant, envoyant sa prière au Trés Haut.

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Rapido entra dans la cathédrale, vit qu'il n'y avait personne a par un homme sur le côté, alors il se metta sur une des nombreuse chaise et attenda le grand moment en observant toutes les jolies fleurs l'entourant.

Malgré les recommandations de son médicastre, le Comte d'Isle Jourdain avait quitté la chambre, où il était cloisonnée depuis des semaines, cloué au lit par une forte fièvre et une blessure à la jambe qui n'avait cessé d'empirer... Mais "raisonnable" ne fait pas partie de la devise de l'Ours. Aussi était-il donc parti de sa retraite, bien que soutenu par quelques gens de confiance, déterminé à rejoindre la cathédrale.

Après un voyage cahotique, on fit descendre le Comte du carrosse, fort laborieusement du reste... mais une fois sur deux pieds, l'homme se redressa d'un trait et toute la souffrance du voyage et de la station debout sembla disparaitre derrière le masque de la dignité nobiliaire.

Seul son visage humide marquait l'effort entrepris. Mais, en son esprit, l'épreuve qu'il s'était donné à subir se justifiait amplement. Et lui seul, ou presque, en connaissait l'enjeu.

Alors, dans un nouvel effort, il gravit les dernières marches et passa le porche dans une lenteur toute caractéristique, le visage fermé et le regard scrutateur.
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Un soupir dans un sourire... Aussi lentement, il s'approcha de ce regard croisé et l'interrogea du regard pour s'asseoir à ses cotés. regard qui s'adoucit en direction de l'enfant, pour ne pas apparaitre trop patibulaire, puis le vieil homme s'installa, non sans marquer la douleur de faire plier ainsi sa jambe meurtrie, à peine consolée par quelques caresses adaptées...

Puis sa tête se tourna vers elle, son regard la remercia d'être là.. Il n'aurait pas eu la force d'affronter regards et questions tout seul... l'esprit trop accaparé par ce mal physique d'une vieillesse douloureuse... Mais son amie, sa confidente, sa cheville ouvrière de l'ombre lui insufflerait, comme elle l'a toujours fait, l'énergie nécessaire à suivre cette cérémonie..

Il était heureux de la revoir... L'apaisement sembla l'alléger de son état difficile. Pas un mot ne fut prononcé entre eux... les silences sont souvent bien plus disserts...

Et dans l'anonymat de ce rang resserré, sa main vint se poser sur la sienne, la serrant un peu, en signe d'attachement perpétuel, leur rappelant ces mois, voire ces années de proximité professionnelle, vassalique et tant d'autres choses...

La vie tient parfois à peau de chagrin.. le hasard est trop souvent joueur à croiser certaines voies...

Et dans l'anonymat de ce rang resserré, deux voies s'étaient rejointes, juste un instant peut-être, mais à valeur d'éternité probablement...
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Le vicaire s'avança pour la saluer.

Messire vicaire soyez remercié pour votre accueil, ma fille et moi, n'aurions manqué pour rien au monde ces épousailles. Je suis honorée de partager le bonheur de dame Zabou et de messire Capoune.

Elle se tenait droite, sur son banc, ne lâchant point les mains auxquelles elle était accrochées.

Il salua avec déférence le comte. Mais elle protesta quand il mandat un bedeau quérir une chaise à bras.

Charles ouvrit la bouche, vivement, elle lui coupa la parole.

Messire vicaire, ne vous donnez point cette peine, les gens du comte l'attendent au dehors et s'il souhaite quelque chose, ne doutez point qu'on saura le satisfaire. Charles de la Croix de Bramafan, n'est point homme à se déplacer en chaise à bras, quoiqu'il lui en coûte.

Soyez cependant infiniment remercié de votre sollicitude.

Un air de viole enchanteur et apaisant envahit la cathédrale. Elle se laissa pénétrer par la musique et se détendit.

Avec un sourire heureux, elle se tourna vers sa droite puis vers sa gauche.
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Le vicomte fit une entrée sans bruit par une alcôve, il savait les rumeurs de crise ambiant qui pesées sur différentes institutions poussées par les voix protestataires mais Humaines du peuple contre la tyrannie de certains êtres. Il laissa son escorte son épée. Dans la maison du Tout Puissant nulle arme ne peut y séjourner. Il regarda son épouse en qui il avait tant d'admiration.
Dans la Cathédrale d'un style riche, il scruta les personnes présentes. La noblesse et roturiers étaient réunis sous la bonne marche de Christos. Il vit l'arrivée de Capoune, Régent en qui il faut loyal. Bien qu'étant pas d'accord sur certains point, il appartenait à cette "race" d'Homme digne de loyauté envers leur Suzerain,y compris dans "l'adversité des troupes". Mais ici, c'est l'union d'un collègue de travail et ancien Régent et en cela sa compagnie y sera bien plus utile que dans une ost en pleine perdition, un Conseil Comtal divisé ou en son bureau diplomatique. Il est enfin heureux de voir l'Amour et l'Union se dessiner en ce jour.
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Le père Igor

Ils s'en étaient venus du Périgord, avec un léger détour par la Bretagne (comment ça, c'est pas sur la route ?). Leur petite roulotte s'était installée en bordure de la forêt. Rapidement, un campement avait été établi.

À peine quelques jours plus tard, ils s'étaient dirigés pour la capitale. Il y avait, parait-il, un mariage.

Longtemps auparavant, lors d'un passage à Bergerac, Zabou lui avait fait une demande particulière... Celle d'être son témoin. Aussi, ce jour-là arrivé, il avait traversé tout le pays pour finalement arriver en Armagnac.

Le matin du grand jour, lui et Eony s'étaient préparés, avant de prendre la direction de la cathédrale, où se déroulerait la cérémonie.
Une fois n'est pas coutume, ils étaient (oui oui, c'est possible) un peu en avance.

Birdy tint la porte ouverte pour sa belle, avant de la suivre à l'intérieur.
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Birdy du Domaine du Loup Noir, Frère de Fobia02, Voyageur et vacancier... Politicien ?? O_o

Alberie-Reine et sa petite famille entrent à leur tour dans la Cathédrale. Elle aperçoit de loin son oncle et Caerellyn installé côte à côte. Elle s'approche d'eux et leur fait un sourire. Elle fait asseoir Maud-Elleanor près de sa marraine et s'adresse en premier à son oncle.

- Mon oncle je suis heureuse de vous voir. Je suis inquiète pour vous, mais rassurée de vous voir. Prenez soin de vous je vous prie.

Puis, elle s'adresse à Cae.

- Bonjour ma douce amie.

Elle s'installe près d'eux avec les enfants.

Alberie-Reine entend un bruit mat et un "nom di dju" qu'il lui parait inutile de chercher à identifier : Antoine vient de s'étaler dans la cathédrale... Elle confie à Cae la petite Maud-Elleanor et Tristan-Antoine, et se précipite au devant de son époux.

- Antoine... et bien, vous êtes bien fait... Venez donc vous mettre près de nous...

Elle lui tend un mouchoir pour qu'il compresse son nez. La petite voyant son "papounet" saute sur les genoux de son père, lui comprimant quelque peu l'estomac.

- Doucement Maud-Elleanor allons ! Votre père est souffrant regardez son nez !

Charles esquissa un signe de tête, en forme de salut, en direction de l'ecclésiastique, s'apprêtant à répondre à son attention, mais il n'en n'eut guère le temps, soufflé par son amie de toujours, aussi prompte à réagir aux moments opportuns.

Sauf que sa réaction eut, pour le moins, l'occasion de le faire sourire un peu, resserrant légèrement sa main sur la sienne, afin d'attirer son attention.

- Merci de votre attention, mais ne nous donnez pas trop de peine à mon égard, je crains de toutes manières que le mal qui me cloue d'ordinaire chez moi depuis des semaines ne soit guère apaisé, même sous le confort de coussins.

Plus bas, en direction de Caerellyn.

- Doucement mon amie, je ne refuse jamais une attention offerte avec le coeur... mais pour votre gouverne, la chaise à bras n'est pas réellement une chaise à porteurs, mais un confort supplémentaire pour s'y sentir plus à l'aise.

Ils en étaient là de leur entretien lorsqu'Alberie Reine vint les rejoindre, suivie de peu par une entrée dont seul Antoine avait le secret...
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Voyant sa belle et douce arriver à ses devants, un grand sourire traversa le visage du Vicomte qui la prit dans ses bras pour lui déposer un tendre et doux baiser... Evitant ainsi de se faire tirer les oreilles

" Je ne me suis pas râté effectivement, satanés dales! "

Reniflant un autre coup, il accepta avec un léger signe de tête le mouchoir soyeux d'Albérie puis la suivit jusqu'aux bancs où se trouvaient ses amis de coeur.
Une grande révérence à l'attention du Comte Charles envers qui il avait une immense estime puis une embrassade avec sa chère Caerellyn. Le regard noir le fit frissonner ainsi que baisser le sien vers ses chausses

" Groumph... "
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Hyannos comme à son habitude fut impressionné par le faste de la cérémonie et il commença à rêver en entendant cet air de musique nuptiale
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Etudiant en droit et en navigation

Elle sentit un souffle chaud murmurer à son oreille.

Prenant appuie contre son épaule, elle se retourna discrètement.

Enfin vous voila. Bonjour Phil et Lympo. Votre absence me préoccupait.

Clin d'œil malicieux aux enfant et grand sourire

Nous nous retrouvons à la sortie !

Se penchant vers lui.

Mon ami, vous souvenez-vous de Philivert,il travailla quelque temps à nos cotés.

Un doux sourire éclaira son visage.
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Gauche et empruntée dans sa belle robe tachée de terre, Nane s'avance.

Sa robe s'emmêle dans ses jambes la faisant trébucher quasi à chaque pas.
C'est donc en pestant après ce "bout de chiffon " qu'elle prend place au coté du marié.

Pff j'aurais vraiment mieux fait de conserver ma tenue Habituelle au moins je pourrais marcher normalement sans m'emmêler les crayons.

D'un sourire crispé, par l'effort de se maintenir debout, elle salut son ami Capoune puis le prêtre.
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Voyant son amie de longue date s'approcher pour faire office de témoin, lui sourit chaleureusement... tant de souvenirs remontant ainsi... Puis écoute avec attention les propos du Nonce et, récita à voix basse

...pour sourire à nouveau, bercer par la paix du lieux et la chaleur amicale dont ils étaient entourées
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Cleo regardait le couple, simplement heureuse d'être là et joignit sa voix à celle des autres.

Prunelle, tout en admirant le couple , Zabou et Capoune, rayonnant de bonheur, récita le CredoJe confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Après qu'avec l'assemblée, dans un pieux recueillement, Garri ait récité le credo, elle vit Fregouille s'éclipser furtivement... Intriguée, elle eut du mal à ne pas le suivre...mais la cérémonie se poursuivait et il eut été inconvenant de sortir à son tour.
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[Le présent est une affaire de temps ]

A plus de 15 jours de là, Reb et Eleonoreh avaient reçu une invitation pour le mariage de Zabou et de son compagnon. Zab étant la fieulle de Reb, il se devait d'aller en Comminge et assiter à la cérémonie. Bien qu'ils gardèrent bonne date, il fallait se déplacer au plus vite, car le BA n'éatit point à coté. Pourtant, les préoccupations d'alors, leurs firent oublier l'avance et anticipation qu'il reçurent à la lecture de la missive. Une simple histoire vint tout chambouler.

Une mauvaise gestion du marché exaspérait Reb. Le bois était si cher, que bien des denrées augmentaient. Sa compagne étant boulangère, il fit grand débat et grand éclat de voix si bien porté, que tout un conseil ducal vint à calmer. Décidant de faire concurence à la mairie, le couple partit en Limousin chercher plus de 150 stères à prix fort honnête. Hélas le temps passait et dans leur préoccupation première, ils en oublièrent le voyage et l'invitation.

De retour en leur village, ils eurent fort à faire et produisirent en quantité, bons pains vendus à chaque lendemain. L'un au moulin, l'autre au pétrin. Le temps tourna si vite, que lettre d'invitation en devint passé.

Comme si le présent devait ressurgir en bon temps, le couple se rappela qu'il avait une invitation en suspend. Hélas il était trop tard, car il fallait bien 6 jours de marche sans travailler pour se rendre en Comminge. Reb en râgea et se sentait tout penaud de s'être laisser aller à moins important. Le bois pouvait bien attendre, mais son emportement en fit autrement. Questionnant son épouse sur la conduite à tenir, il espérait trouver une solution passagère.

Dans un premier temps, il fut décidé d'envoyer un volatile porter la triste nouvelle. Ils ne savaient quelle excuse devait convenir, mais Reb savait si bien raconter, qu'il en serait à moitié pardonné. Il avait morale à ce donner. Si au présent l'on t'a donné en suspend, ne met point au passé car mémoire doit rester.

[Vol express]

Reb se mit donc à écrire, puis attacha la missive à son fidèle rapace nocture. Une fois la besogne faite, il envoya le tout par les airs. Le hibou prit donc les cieux en bonne direction. Préférant les bois et les forêts, il n'avait point eu d'ennemi en son sillage jusqu'au dit village. Son vol fut sans encombre, mais il avait si faim d''un petit mulot, qu'il en oublia pour un moment sa mission première.

Perché sur le haut clocher, le hibou attendait pour empocher. Sous lui, un mulot vint à passer. Quittant son perchoir, le rapace fondit sur le rongeur, dont la seule surprise fut d'être enserré et plaqué.

Héhé pauvre petit mulot, ne sait tu point que tu es mon festin?

Ne pouvant plus sauver sa peau autrement que par une bravade, le mulot dit en un sursaut.

Je n'ai que peau sur les os, mais je connais un sur mulot qui pourrait calmer votre entrain.

Le racape suspendit son geste.

J'ai faim et aime manger à l'heure, point la peine de me tendre un autre leure.

Le mulot ajouta avant qu'il ne vive trépas.

Ce rongeur mange comme quatre et se gausse de ne point être inquiété.

Le hibou fit tourner ses yeux tout vitreux puis se pencha sur sa proie.

Ton offre est tentante, mais je ne vois point celui dont tu me dépeinds.

Avant que le mulot ne surenchérisse, le rapace l'engloutit en son bec.

Vrai que le hibou ne fit qu'uner bouchée de ce petit rongeur, mais il avait colis à livrer.

Reprenant son envol, le rapace gagna les hauteurs puis tournoya autour de la cathédrale avant de passer par le clocher avant de se diriger vers Zabou et son futur époux. Une fois posé, il se délesta de son petit parchemin.

Après avoir récité son crédo Nane se recueillait comme les autres.

Cette ambiance lui remettait en mémoire ses propres noces avec Marcj.
Un sourire accompagné d'un clin d'œil complice à Capoune aussi emprunté en ce jour que Marcj avait pu l'être à son heure. Capoune était la aussi a ses noces a elle il y a longtemps maintenant, noces qui avaient failli se terminer en pugilat général.
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Mes enfants nous passons maintenant à l'échange devant Dieu
Zabou83 et Capoune, vous avez écouté la Parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage.
Vous allez vous engager l'un envers l'autre.
Est-ce librement et sans contrainte?
Pouvez-vous me répondre par l'affirmatif en cet instant?: Oui.
Vous allez vous promettre fidélité.
Est-ce pour toute votre vie?
Vous devez pour que ce mariage soit valable répondre : "Oui, pour toute notre vie."

Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents?
répondez également : "Oui, nous l'acceptons."


Amadeus0 reprends et dit :

Mes frères avec Zabou83 et Capoune, nous avons écouté la parole de Dieu qui a révélé tout le sens de l'amour humain.
Le mariage suppose que les époux s'engagent l'un envers l'autre sans y être forcés par personne, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d'époux et de parents.

Le Vicaire se tourne alors vers les fiancés:
Zabou83 et Capoune, est-ce bien ainsi que vous avez l'intention de vivre dans le mariage?

Donnez maintenant une réponse à Dieu: "Oui".

Amadeus0 attendit quelques instants les réponses à ses questions.

Zabou sourit et sans ciller d'une voix claire repondit au Père Amadeous

C'est librement et sans aucune contrainte que devant vous tous et devant Dieu je m'engage envers messire Capoune. Je lui promet fidelité et ce pour toutes les années qu'il me sera donner de vivre.
J'accepte toutes les responsabilites d'épouse et de mère que mon choix engendre.

Puis se tournant vers Capoune, les joues s'empourprant

Oui c'est mon choix d'unir ma vie à la tienne et ce pour toute ma vie

Le prêtre invite les fiancés à se donner la main et à échanger leurs consentement.

Puisque vous êtes décidés à vous engager dans les liens du mariage, en présence de Dieu et de son église, veuillez joindre vos mains et échanger vos consentements.
En présence de Dieu qui est source de votre amour et qui sera toujours avec vous, devant tous ceux qui sont ici, échangez vos consentements.

Messire Capoune à vous l'honneur, voici la demande à faire officiellement devant l'assemblée des fidèles :

Le prêtre étend la main droite sur les époux, en disant:
Désormais, vous êtes unis par Dieu dans le mariage.

Le Vicaire reprends la parole et dit:

Que le Seigneur bénisse vos alliances
et vous garde tous les deux dans l'amour et la fidélité.
Échangés les alliances je vous prie!




Il les regarda et les écoute échangés leur serments et leurs alliances, souriant, heureux de voir une nouvelle famille s'unir sous le regard de Dieu.

David regarde l'échange des anneaux. Il regarde Capoune, fier de lui. Le plus dure reste à faire, les responsabilités envers sa femme, sa noblesse à respecter et le respect des traditions,... Il lui souhaite d'avoir enfants et belle surprise de la vie.
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Quelle émotion et quel silence dans cette église. Le moment est tellement solennel. Nane émue comme toute l'assemblée regarde Capoune à genou la larmichette a l'œil.

C'est le moment que choisit sont estomac pour se mettre à gronder de façon incongrue et bruyante.

grumbllllgrumblll

La blonde se met à rougir et se tasse sur son siège se faisant encore plus petite qu'elle ne l'est afin, peut être, d'éviter de se faire repérer.
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La marié fit également sa déclaration officielle.



Puis L'officiant vit à ce moment-là le témoin du marié s'avancer. Il lui sourit et lui demanda :

Dame Nane94140, vous êtes le témoin de Messire Capoune de Blue Lacke, n'est-ce pas? vous êtes baptisée dans la religion qui les marie.

avez-vous bien entendu, comme moi, que Capoune est prêt à être lié à Zabou83, jusqu’à ce que la mort les sépare, en l’aimant d’un amour si pur et vertueux qu’elle en glorifiera Dieu?

Amadeus0 sourit et lui dit :

Ne soyez pas confuse Damoizelle Nane, car nous sommes dans une assemblée officielle, et devons employer les noms et prénoms exactes.
Je vous remercie pour votre intervention et votre gentillesse.

Puis il se tourna vers le témoin de la mariée.

Si messire Birdinflames veut bien me rejoindre!

vous êtes le témoin de Dame Zabou83, n'est-ce pas? vous êtes baptisé dans la religion qui les marie.

Avez-vous bien entendu, comme moi, que Dame Zabous83 est prête à être liée à Messire Capoune de Blue Lack, jusqu’à ce que la mort les sépare, en l’aimant d’un amour si pur et vertueux qu’elle en glorifiera Dieu?

Alors que la cérémonie avance, un étrange gargouilli se fait entendre tout près de lui. Impossible de déterminer exactement d'où il provient, mais surtout, impossible de retenir un sourire amusé. Peu après, le prêtre appelle Nane.

Puis il s'adresse à lui, par son nom complet également. Il se dit que Zabou devait l'avoir communiqué au prêtre, car bien peu étaient au courant.

Il s'avança d'un pas, à peine, avant de répondre aux deux questions posées par le prêtre.

Oui, je suis baptisé dans la religion qui les marie.

Un sourire ravi sur les lèvres, il prononça les prochains mots, se tournant à demi vers Zabou
Je suis témoin de l'engagement de Zabou envers Capoune.
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Birdy du Domaine du Loup Noir, Frère de Fobia02, Voyageur et vacancier... Politicien ?? O_o

Hyannos oubliant un instant le lieu où il se trouvait faillit applaudir, mais au dernier moment , ses mains se figèrent et il se contenta de sourire et de murmurer

" Paix et joie à ses nouveaux époux"
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Etudiant en droit et en navigation

Zabou ecouta Nane, puis Birdy témoigner de l'engagement de Capoune vis à vis d'elle et reciproquement..

A ces mots, Zabou sentit ses yeux s'humidifier de bonheur....Capoune l'enlaca aussitot pour l'embrasser d'un fougueux baiser auquel repondit avec passion...

Puis sans lacher la main de son epoux, elle se tourna vers le père Amadeous pour suivre la fin de l'office...

Comme chaque semaine, Eugénie était venue de Saint-Bertrand pour « faire » le marché à Auch.
Sitôt ses emplettes effectuées elle se promena et déambula dans la ville, à l’affût des événements qu’elle ne manquerait pas de rapporter et commenter à la taverne municipale où elle travaille comme fille de cuisine.
Il devait se passer quelque chose d’important à la cathédrale car cela faisait un moment que le carillon sonnait à toute volée.

Eugénie, très curieuse bien que plutôt réservée n’osa prendre le risque de pénétrer dans le bâtiment.
Elle se préparait à entrouvrir la porte quand elle entendit dans son dos le bruit caractéristique d’un cheval lancé au grand trot …
Encore de l’inhabituel, surtout en ville !
Elle ne se retourna pourtant pas assez vite et n’eut que le temps d’apercevoir un percheron à la robe blanc-gris pommelé qui filait vers la campagne environnante, chevauché par un cavalier aux longs cheveux noirs.

« Trop tard ! » Songea-t-elle en tirant sur le lourd battant de chêne.
« Et ici … ? »
-Oooooh … Un mariage …

Le vicaire se tourna vers le couple et leur dit.

C'est un honneur que Dieu me donne aujourd'hui, de vous transmettre de la part de l'assemblée présente, tous les voeux de bonheur, de prier pour vous afin que le Très-Haut dans son amour pour vous, vous protège individuellement, mais aussi au niveau de votre couple, et de votre descendance. Bénis soyez-vous, et ne vous éloignez jamais de Dieu car Lui est toujours près de vous.
La cérémonie est terminée et le chant qui s'élève maintenant est en votre honneur.

Paquerette était restée dans la cathédrale alors que la musique s'était éteinte et que tout le monde s'en allait. Elle irait rejoindre Zabou et Capoune bien sur, et tous leurs invités. Elle voulait aller parler avec son frère, mais celui ci s'était agenouillé et priait.

Paquerette s'agenouillât quelques bancs derrière lui et entendit sa prière.

Que sa prière était juste ! comment se pouvait il qu'il y ait dans ce Comté tant de mauvaises personnes, de méchantes langues... Elle avait toujours su, depuis longtemps, que toute communauté avait le regard de celui qui menait cette communauté.
Malheureusement, celle du Comté n'était point gérée par les hommes ou femmes d'église qui sont naturellement humbles et à la recherche du bonheur de tous. Ce Comté n'était point géré non plus par des élus portés à leurs fonction par le Peuple et pour le Peuple.

Ce Comté était géré, depuis plusieurs mois déjà, par des despotes, des égocentriques, des personnes dont le népotisme et la partialité faisaient office de ligne de conduite.

Paquerette leva les yeux au ciel et se mit à psalmodier.

Dieu tout puissant, jetez vos yeux sur notre Comté
Bientôt viendra l'heure où tout pourrait changer.

Parce que sont partis ceux qui n'avaient d'yeux que pour le Pouvoir,
Parce que vont partir ceux dont la méchanceté n'a d'égale que la mauvaise foi,
Parce que vont venir des hommes neufs, de bonne volonté, au service de la Loi,

Dieu tout puissant, éloignez de nous pour toujours les serviteurs du Sans nom,
Poussez cette Communauté dans les mains de ceux qui sauront la gérer,
Baillez lui l'intelligence du coeur comme celle de la tête,
Donnez lui l'inspiration
Donnez nous votre protection
Pour que le choix de la générosité et de l'amour de notre prochain soit fait.

Elle se releva, un peu rassérénée. Il fallait aller féliciter les nouveaux mariés.
Elle eut un sourire espiègle, peut être pourrait elle raconter à Zabou quelles étaient les préoccupations de son régent de fiancé, il y a quelques semaines, en pleine préparation de leur mariage....

La vieille Trotinnette, qui fait le ménage dans la cathédrale après les cérémonies, entre alors et voit tout le déménagement laissé par les paroissiens, comme à chaque fois qu'il y a messes ou cérémonies d'ailleurs, ronchonnent en ramassant les choses qui trainent. Elle passe le balai de jonc, va dans le presbytère et ramasse les frusques que l'officiant a laissé trainer comme d'habitude...

- Pfff c'est-y pas une misère de voir autant de gens qui prient, qui font des grimaces, et qui "déposent" leurs "péchés" aux pieds du Très-Haut en croyant qu'ils seront absous ! A côté de ça ils mentent et médisent. Pauvres fous ! IL reconnaitra les siens, ça c'est sûr !

Et elle repart en ronchonnant.

Le dict "Ramassefeuille", époux de "Trottinette", se présente à la Cathédrale... Il tournicote son chapeau dans tous les sens avant de s'adresser au prélat.

- Monseigneur, z'auriez-vous pas vu ma vieille queque part ? Passe que j'attends encore ma soupe moué... El'm'la fait pas c'te vieille carne de Trottinette... Préfère v'nir trainer chez les curés c'te vieille garce... Et moi, p'dant c'temps j'pose poirier devant m'n'assiette vide...

Il sent comme une bonne odeur...

- C'pas qu'je veux vous déranger monseigneur... mais c'pas d'la soupe que j'sens là ? C'est qu'j'ai faim moi...

L'odeur l'en fait saliver...

- J'me dis qu'à défaut d'ma vieille, un tit bol d'soupe ou un écu, ça f'ra mieux mon affaire p'tête ben, et que dans la maison du Seigneur... ben...

Ramassefeuille, essuie la morve qui coule de son nez du revers de la manche... Pour un peu, il embrasserait le monseigneur là ! Il lui pose une main plus que crasseuse sur le bras et lui dit avec postillons à l'appui à deux doigts de son nez...

- Ah bah... z'êtes bien brave... ça fait plaisir de voir un homme d'église qui soit pas bête... enfin, pas trop. J'avions bien un peu peur de vous... mais plus maintenant par le sans nom ! Le ménage dans vot'église, ben c'est moi qui va le faire... Et je vas bien le faire vous verrez ! Et puis j'vendrai à la messe tous les dimanches et pi, les aut'jours que le Très-Haut fait, ça pour sûr. Je vas plus vous quitter...

Le vieux renifle, "renacle" comme un vieux canasson et bave autant qu'il peut sur les pavés de la cathédrale... De joie et de gourmandise, il en ferait bien dans ses braies...

Le vieil homme regard le prélat les yeux tout ronds...

- Cette femme ? de la famille de cette femme ? Et de quelle femme diable ? Moi j'suis qu'un pauv' ère, et j'suis ben content qu'vous soyez contents... mais j'ch'fais pas la charité mon pauv'curé... j'demande pas d'salaire... par contre...

Il tire sur la manche de Monseigneur AmadeusO...

- Par contre si vous pouviez prier pour mon âme... ça m'va ça... passe que... passe que j'ai beaucoup, beaucoup péché voyez vous... j'ai déposé quatre étrons derrière le presbytère... et j'ai posé P... pleins de pets dans vot'sacristie... j'a des problèmes de ventre voyez-vous... c'est à cause d' la soupe au chou et au raves de ma trottinette ! et si vous êtes d'accord, ben.... topez là mon curé ! j'f'ra le ménage toutes les s'maines après la messe, sans rien d'mander ! ça vous va-t-y comme ça ?

Il lui tend sa main crasseuse...

Courant à travers les rues de la capitale, Antoineleroy perdait divers feuilles diplomatiques s'envolant de sa besace remplie de dossiers

* Ne pas arriver en retard... Mariage important... Ne pas arriver en... *

Voila à peu près les pensées du Vicomte qui s'excusait auprès des passants dans sa course folle, car il fallait bien le dire il aurait été plus intelligent de prendre une calèche pour un tel déplacement!
Le souffle court, son visage commençant à perler de sueur, le Chancelier passa un revers de sa manche sur son front puis gravit quatre à quatre les marches menant au parvis de la Cathédrale dont le son des cloches résonnait. Mais dans son élan il trébucha puis s'étala de tout son long sur les dales dans un bruit sourd

" Non di dju! "

Instinctivement il porta sa main au niveau de son nez dont quelques goutes de sang venaient s'écraser sur le sol en compagnie des goutelettes de pluie. Antoineleroy venait de se casser la cloison nasale, si c'était intelligent ça...
Une profonde inspiration pour revenir à un rythme cardiaque normal, ainsi que pour renifler le sang et éviter qu'il ne séchappe de trop, quelques pas pour passer l'encadrement des grandes portes en bois massif et le voila se dirigeant vers l'eau du bénitier. Le Vicomte plongea sa main dedans puis se signa avant de la remettre dans l'eau et de se la jeter au visage

* Ah ben fit couillon c'est qu'ça fait du bien quand même! *

Maintenant son nez entre ses doigts pour arrêter le saignement, il cherchait des yeux une place libre pour y poser son séant. Non sans saluer les personnes qu'il reconnaissait avec un grand sourire, mais dans son état ça pouvait faire peur!
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Héraldique européenne

Devant l'église

Les cloches sonnent déjà, alors que Kachi attend sur le parvis de l'église, devisant gaiement avec ses amis.

L'air est doux pour la saison, en ce jour de février de l'an de grâce 1459.
Les invités arrivent et se pressent, vêtus avec soin.

La mairesse de Saint Bertrand célèbre ses épousailles.

Il y aura du beau linge, pour sûr. La noblesse a rendez vous ici aujourd'hui.

Mais il y aura aussi, les gens de Saint Bertrand, ceux qui partagent les chopes en taverne avec Firielle.
La future duchesse aime parfois s'encanailler .

Mais il faut rentrer, les cloches sonnent......

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Hyannos avait reçu information que Dame Firielle se mariait ce jour en la Cathédrale d'Auch. Malgré ses nombreuses occupations et sachant qu'il ne pourrait se rendre à Saint Bertrand, Hyannos se rendit fort tard il est vrai en la Cathédrale en espérant que l'office ne serait point déjà fini. En fait à son arrivé, il vit Dame Firielle entrer dans la nef.
Il attendit un moment que le calme revienne tant dans son être palpitant de sa course, que sur la parvis de l'édifice.
Puis, comme à son habitude, il se glissa discrètement dans le fond de l'édifice, observant l'assemblée tout en commençant à se receuillir
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Etudiant en droit et en navigation

Le foule de fidèle s'amassait, l'archevêque reprit :

Comme je vous le disais, nous voici réuni en ce jour pour assister au Mariage entre la Dõna Firielle et le Sieur Riwen

La société humaine est divisée en deux ordres : l'ordres des religieux qui se donnent totalement à Dieu et l'ordre des laïcs qui ont vocations à exprimer l'amour de Dieu pour l'homme par un amour humain.

Le Sacrement du Mariage a été institué pour unir par un lien indissoluble deux âmes que Dieu a faîte l'une pour l'autre.

Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désintéressé, sont appelés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne.

Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.

Puis il laissa un petit blanc le temps de ce décidé sur quelle page ouvrir le livre des vertus
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Philivert arriva au galop mais en retard, la cérémonie était déjà commencée.
Il retira son chapeau et épousseta avec ses habits, puis entra furtivement dans la cathédrale. Il vit une chaise libre et s'y dirigea à pas feutrées en saluant d'un signe de tête les personnes qu'il connaissait.

Il se concentra sur la cérémonie en espérant que la force de son recueillement garantirait du bonheur au nouveau couple.
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Maëlya entra donc dans l'Église, la main dans celle de son fiancé. Elle n'était jamais entrée dans la Cathédrale d'Armagnac, alors ses yeux parcouraient chaque mur, le plafond, les bancs... puis l'autel.

Sa main glissa doucement hors de celle de son fiancé. L'autel était magnifique. Devant l'autel, son Père, Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie, superbement vêtu, sa future épouse Firielle, plus jolie que jamais et le célébrant que Maëlya ne connaissait point. La cérémonie ne semblait pas bien avancé, ce qui soulagea Maëlya qui avait peur d'être très en retard. Elle n'avait pas vu son père depuis plusieurs semaines, voir des mois. Sans réfléchir, elle se mit à courir comme une gamine dans l'allée centrale.

Yannig, qui se dirigeait vers son cousin Angel, n'eut pas le temps de la retenir et c'est avec une expression mêlée de surprise et d'amusement qu'il regarda sa fiancée ainsi sauter dans les bras de son Père.


Papa !! Quel bonheur de vous voir ! Cela faisait si longtemps !

Puis elle se rendit compte de la bêtise qu'elle venait de faire... ses joues s'empourprèrent, marmonnant des excuses à Firielle, à son Père puis au célébrant. Puis elle sourit à Yannig, et alla prendre sa place dans un banc tout en avant, pour être proche des époux. Elle y attendit Yannig, le coeur battant... bientôt ce sera leur mariage à eux.
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Le prélat choisi une page du livre des vertus et entreprit la lecture d'un passage de la vie d'Aristote

Puis l'archeveque commente :

Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naitre. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien. C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote et la bonté de Christos.

A la fin de son homélie, il fait un signe aux promis. Le moment solennel s'approchait. Les futurs époux se lèvent, Bushiro poursuit :

Futurs époux présentez vous en quelque mots devant cette assemblée de fidèles et croyants aristotélicien.
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Damiàn en retard ?? jamais ! bah si en fait. Mais c'était de la faute d'Angecassis elle a mis des heures à se préparer. C'est à moitié en courant que Damiàn arriva en compagnie d'Angecassis sur la place de la cathédrale....Il s'arrêta devant la porte pour réajuster sa tenue.

Il souffla un grand coup et entra... C'est parti ! Le jeune homme alla se placer discrètement à coté de son père, enfin discrètement c'était un bien grand mot vu que tout les regards étaient tourné vers les futurs marié, un témoin en retard ça se remarque toujours.
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Le patriarche s'était enfin décidé à quitter son veuvage et Titoan du reconnaistre à son père qu'en matière de femme il avait plutôt bon goût. C'est que Firielle devait bien compter une vingtaine d'années de moins que son futur époux; icelui aurait de quoi passer gaiement ses vieux jours. Il faut croire que les Castel Vilar avaient dans le sang l'art de trouver de bons partis, du moins Titoan voulut-il le croire.

Une fois n'est pas coutume, Titoan avait fait tailler des vestements expressément pour la cérémonie. Chapeau à large bord, chemise brodée, gilet en peau de chèvre rembourré à l'intérieur... Il se devait de faire bonne figure devant la noblesse gasconne et armagnacaise réunie là pour l'occasion. Peut-être le vicomte debout devant lui était-il son futur beau père après tout, mieux valait faire bonne impression.

Les convives prenaient place en la cathédrale. Titoan ne sut où s'assoir: Damian faisait office de témoin et avait donc pris place près des mariés. Quant à Maelya, elle s'était installée avec son fiancé au premier rang. Imaginant que celle-ci serait hystérique durant toute la cérémonie en pensant à l'approche de ses propres épousailles, Titoan ne voulut pas courir le risque de s'assoir près d'elle. Il opta plutost pour la place libre à costé d'une agréable damoiselle. Chut! ça commence.
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David était là silencieur, en prière depuis le début de la cérémonie. Il était tout heureux d'avoir été invité au mariage de son amie Firielle. Il profitait de l'occasion pour voir Mgr Bushiro célébrer, ce qu'il appréciait grandement. Il priait pour les futurs mariés.
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David Grégoire Aristote de St Bertrand
Diacre de St Bertrand de Comminges
Novice grégorien
"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."

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