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la nuit tous les chats sont noirs

Le_rouquin
Invité





MessagePosté le: 15 Oct 2012 19:09    Sujet du message: [RP] La nuit tous les chats sont... noirs Répondre en citant

[RP Ouvert, n'hésitez pas à vous inviter !] 


L'encapuchonné errait a travers le village.Il aimait de moins en moins la compagnie de ses semblables,preferant s'isoler dans sa roulotte de jour et se promener de nuit.Il se renfermait de plus en plus,ne pouvant s'empêcher d'inventer de nouvelles conneries,a croire qu'il cherchait a se faire détester. 

Poings serrés dans les poches de ses braies,il deambulait,le son de ses bottes claquant sur les pavés lui raisonnaient dans la tête alors qu'il se perdait dans les méandres de son cerveau 


Je marche sur une route peu fréquentée 
La seule que j'aie jamais connue 
Je ne sais pas où elle mène 
Mais je m'y sens chez moi 

Je marche dans cette rue déserte 
Sur les pavés des rêves brisés 
Quand la ville dort 
Je suis le seul et je marche seul 

Seule mon ombre marche à mes côtés 
Seul bat ce qui me sert de cœur 
Parfois je souhaite que quelqu'un là finira par me trouver 
En attendant, je marche seul 

Je marche le long de la ligne 
Qui me divise quelque part en moi 
Au bord 
De la frontière entre folie et désespoir 

Je lis entre les lignes 
Qu'est ce qui a foiré et tout va bien 
J'écoute parfois si je respire encore 
Pour savoir si je suis toujours en vie 

mais je marche seul..
.


Il vit la lumiere dansante et vacillante d'une torche , a travers les carreaux d'une taverne.Il hésita a y pousser la porte et de s'ennivrer a en perdre conscience.Il tourna le dos a l'appel de la boisson et continua sa promenade 


 

*green day boulevard of broken dreams,traduit et revu
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Samael..



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MessagePosté le: 20 Nov 2012 09:12    Sujet du message: Répondre en citant



Il doit être écrit quelque part que les roux ne sortent que la nuit. A moins me direz-vous que cela coule dans le sang des Lioncourt. 
Quoiqu’’ il en soit, Samaelle, embardouflée dans sa capuche découvrait Mende *by night. Toute guillerette, la demoiselle s’empreignant du vent de liberté 

Allez viens, j’t’emmène au vent, je t’emmène au-dessus des gens et je voudrais que tu te rappelles notr’amour est éternel et pas artificiel

Hahahahaha la bonne blague se qui n’empêche pas, mon doux époux, tu m’as donné des cornes à en faire pâlir Belzebuth.Batifollant à droite à gauche en haut en bas, pendant que mémère s’occupait du four et des loupiots !!!Oups oui, j’oubliais, ils ne sont pas de toi. 

Et ca ne te suffisait donc point, il a encore fallu que tu crèves avec la moitié de la caisse de Arles…Que moi, Samaelle, me suis escrimée a vider goutte par goutte pendant le mois de mon mandat. 

Mais si j’avais su, chéri, sois en certain, je t’aurais étouffé sous un oreiller pendant ton sommeil. Car de voir ton corps se balançant, pendu à une branche d’un prunier, quelle vision ! Les arbres donnent de vilains fruits. 

Il était évident que la jeune femme n’avalerait plus une prune. Et bien que les brunes ne comptent pas pour des prunes, mais qu’en est-il des rousses ? 

Clip clap clip clap, les chausses raisonnent sur les pavés 

Elle croit tourner la page, la naïve Sam ? Une amie, mais voyons, Samounette, personne ne t’as dit qu’il fallait se méfier des amie surtout les plus bienveillantes ? 

Hida hida Hida haaa lala !!! Tu ne pouvais pas te le garder ton cracheur de fluide intempestif ? Tu sais, celui qui se promène la bistouquette à l’air ? 

Tu veux mon zizi ?oui oui oui oui. Je vais te le donner oui oui oui oui 
Viens ce soir dans ma demeure, tu auras toute ma chaleur
 

Sauf que la catapulte, elle fuit dans tous les sens. A force c’est usant. 

Je t’aimmmmmmmmmeee Sam !!! Comme un fou comme un soldat, comme un homme que je ne suis pas.. 

Youpla boum, effectivement, j’aurais besoin d’un homme, Jeremy et pas d’un gamin frénétique. Et puis tu sais jerem, Hida, elle me sort pas les trous du nez. : 

Salut Sam ca va ? Tu sais, j’ai entendu dire que Hida… 
Je t’aime Sam. Tient Hida est en taverne 
On fait des galipettes, Sam ? Hida doit surement être allongée sur une table à l’heure qu’il est. 
Viens dans mes bras Sam, ho Hida a vraiment des instincts primaires
 

Hida Hida Hida, mais cré vingt dieux,Jerem…elle t’obséderait pas un peu par hasart ? C’est quoi le hic ? Elle t’a laissé un goût d’amertume ? Mais cours la rejoindre, bon sang de bois, les chiens restent avec les chiens…c’est bien connu. 

Clip clap clip clap 

Ses pensées se tournent vers le roux LE ROUX !!! L’homme le vrai le beau l’unique….. 

non mon Lestat, je ne parle pas de toi, mon frère chéri, fermes la bouche et arrêtes de jubiler. Je parle du père de mes enfants. 
D’ailleurs a ce propos, nous sommes bien d’accord tous les deux que c’était lui, l’homme de ma vie. Le seul que tu n’as pas persécuté, horripilé,menacé, écorché.. 

Mais pourquoi que tu es parti en retraite Azzaros, mon chaton, oh que je te hais ! Mais les curés, ils ont quoi de plus que moi ? Trois mois, mon amour, trois mois sans toi et puis il a fallu qu’ tu chutes de la falaise ! 
Ca fait mal, de vivre sans toi. 
Tu m’as laissé trois loupiots mon Azza, trois petits roux, comme toi comme moi, tu te rappelles ? Les gens nous prenaient pour un frère et une sœur.Azzaros, non vraiment, pourquoi tu m’as fait ca ? Trois enfants, se n’est pas rien. Tu voulais que j’arrête ma vie de soldat de Rome. Tu me voulais rien qu’a toi, en parfaite petite femme et en maman. J’ai quitté les croisades pour toi mon amour. Pour te rendre heureux, pour fonder la famille que tu voulais tant. On était bien, le vrai bonheur, mais finalement :
 


'Jai bravé le ciel, j'ai bravé le temps, plus rien n'a de sens à présent 
Faire des enfants pour sucrer l'amer, ce n'seront que des traine-misère 
Qui se tordront le cou vers les grands 
A l'arrière en nous regardant, car l’arrière est un passé vers l’avant 

Et puis je vais en faire quoi moi de ces nains ? Les laisser éternellement a papa ? 

Oui papa tu as raison, ta fille n’est qu’une écervelée 

Clip clap clip clap, la marche continue 


(paroles de Louise attaque,Lara fabian,franky vincent, christophe maé et shaka ponk)

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MessagePosté le: 28 Nov 2012 14:50    Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message

Complainte 



Nous étions vingt ou trente 
Brigands dans une bande, 
Tous habillés de blanc 
A la mode des marchands


Une voix masculine grave mais douce s’éleva dans la nuit. Apparemment pas toutes les tavernes n’étaient fermées et le maire veillait tard .La voix s’accordait en parfaite harmonie avec le son du oud de Joan 

Le rouquin s’approcha de la fenêtre entrebâillée. Il regarda le chanteur blond et s’appuya sur le rebord et écouta la suite. 



La première volerie 
Que je fis dans ma vie, 
C'est d'avoir goupillé 
La bourse d'un curé. 
J'entrai dedans sa chambre, 
Mon Dieu, qu'elle était grande, 
J'y trouvai mille écus, 
Je mis la main dessus


Oui oui, y avait aussi l’vin d’messe, les bougeoirs, les écus d’la quête, une statuette…. 

Sourire en coin pour le rouquin, il se revit plus jeune à Macon, il repensa a la petite curette aux yeux clairs, magnifique jeune fille en soutane blanche et aux dessous mauve. Elle avait la main leste et le regard de sainte nitouche. Le rouquin ne s’était pas gêné pour la détrousser
 



J'entrai dedans une autre 
Mon Dieu, qu'elle était haute, 
De robes et de manteaux 
J'en chargeai trois chariots. 
Je les portai pour vendre 
A la foire de Hollande 
J'les vendis bon marché 
Ils m'avaient rien, vous m'entendez, 
J'les vendis bon marché 
Ils m'avaient rien coûté. 

…sourire nostalgique…la petite tisserande rencontrée au bout d’un chemin, chargée du résultat de son travail... Il avait pu s’habiller de pieds à la tête et revendre le reste a bon prix au marché voisin. Effectivement, même avec la marchandise a rabais, il avait tiré un gros bénéfice et aucun remords 



Ces messieurs de Grenoble 
Avec leurs longues robes 
Et leurs bonnets carrés


Bigre qu’est se qu’ils doivent être laids… 

Il continue d’écouter,captivé par le blond et sa chanson. 



M'eurent bientôt jugé. 
Ils m'ont jugé à pendre, 
Que c'est dur à entendre 
A pendre et étrangler 
Sur la place du marché.


..sourire figé..La c’est tout de suite moins affriolant. Il ne s’était jamais posé la question : Et si j’m’fais prendre ? Il déglutit et se porta la main au cou. Chez lui en Valachie on empale, en France on pend..Chacun sa méthode..



Monté sur la potence 
Je regardai la France 
Je vis mes compagnons 
A l'ombre d'un buisson. 

Il s’imagina sur la potence, cherchant du regard ses compagnons. Il verrait la peine qu’auraient ses proches, ceux qui lui sont chers. Il vit les larmes de sa tante Zyv, celle qui l’avait élevé comme son propre fils, la mâchoire crispée de l’oncle vlaad, la petite Eloïse , Erz, ses sœurs Sam et Paty qu’il ne pourrait plus protéger jalousement, Audefledis et son bébé, si tu savais ma belle combien je t’ai aimé, le gaucher qui serrerait contre lui sa déessetoi aussi mon beau, si tu savais…et le blond, le même qui chante la, il pouvait voir un air de « je t’avais dit , mais tu n’ en fais qu’a ta tête » ’,il détournerait peut être le regard…mais dit quelque chose, bon sang Ros, me laisse pas pendre !!! 



Compagnons de misère 
Allez dire à ma mère 
Qu'elle ne m'reverra plus 
J'suis un enfant perdu. 

Merci mon dieu même si je ne suis pas croyant, maman ne vit plus, elle ne me voit pas à moins qu’elle soit morte de chagrin… 

Natys, Kalum, Martin et Seth, vous mes fidèles compagnons, au lieu de me regarder et larmoyer, allez plutôt chercher mon frère Tibère, ou Gabriel mon père tient, C’est quand même son fils qu’on pend la ! Et pis non, laissez tomber, le temps qu’ils arrivent je serais bleu et raide..Viendez plutôt couper la corde !!! 

La mélodie prit fin, le sortant de sa rêverie. 

Je suis un enfant perdu 

Dix-sept ans et déjà une vie bien chargée de larcins et autre méfaits, il réalisa brutalement les deux seules issues possibles…Comme l’avait si bien chantée la voix du maire, il y avait la corde ou bien comme avait fait Louis, se construire une jolie petite vie rangée et se faire pardonner ses fautes. 

Uhmm plus facile à dire qu’à faire ca…. 

complainte de mandrin merci lj rostang pour le lien

_________________



Table of contents


There is no chapter yet, you need to add one we think.


Footnote


Archivist: lestat de lioncourt
Add: 29/11/2012 - 13:59
Change: 29/11/2012 - 14:00

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