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[RP] Ainsi soit ma vie, ou comment prendre un nouveau départ

Amarante.
Rieux en Bretagne ... Devant l'auberge ...


Le chariot avait été chargé à bloc, comme pour son départ de Sant Brieg. Les deux chevaux de trait avaient été attelés et Faran, son étalon noir dont-elle avait fait l'acquisition quelques mois auparavant, attacher à l'arrière du chariot ... C'est une jeune femme presque irréelle, fantomatique, le visage livide, les yeux gonflés et rougits de plusieurs heures à vider toutes les larmes de son corps, qui prit place sur le banc de bois. Elle attrapa les guides et les fit claquer sur les croupes des chevaux qui tiraient le lourd convoi ...

Elle laissait indéniablement son passé derrière elle, mais encore fallait-il arriver à tourner la page, ce qui n'était pas encore le cas, étant donné le niveau d'amertume et de colère qu'elle ressentait à ce moment précis ... Elle quittait Rieux pour rejoindre la capitale où elle devait retrouver un jeune couple avec qui elle devait faire un bout de voyage ... Arriverait-elle seulement à supporter leur compagnie ?

Première partie du voyage, aller dans le Duché d'Alençon, mais avant, faire un petit croché dans un village Angevin pour récupérer une personne. En fait, elle se moquait bien de qui pouvait faire partie du voyage. Son humeur maussade n'en ferait pas une compagne très agréable ... Que ce soit homme ou femme, elle ne supportait personne, mais elle ne voulait pas voyager seule alors elle faisait avec ...

La nuit venait de tomber sur le petit village quand elle avait décidé de partir. Baudouin l'avait quitté seulement quelques heures avant et elle ne voulait plus rester ici. Elle avait assez attendu et pourquoi au juste ... Pour tout perdre ... Comment arriverait-elle à s'en remettre ? Elle ne savait pas et la douleur qu'elle ressentait n'aider en rien à réfléchir ... Elle avait envoyé un pigeon au Montbazon-Navailles pour lui dire ne pas revenir ... Que c'était elle qui venait ...

Le jour se levait désormais et même si elle en avait eu envie, elle ne serait pas arrivée à fermer l'oeil. Elle ressassait ce qu'il s'était passé, cherchant quelle erreur elle avait pu commettre pour que Baudouin retourne dans les bras de Cerdanne ... La déduction était toujours la même ... Ils lui avaient menti tous les deux ... Elle n'en démordait pas ... Et quand elle y pensait, la rage qu'elle avait contre eux augmentait ...

Elle avait fait le chemin sans s'en rendre compte et elle voyait déjà les hauts créneaux de la grande cité de Rennes ... Toujours aussi livide, elle passa le poste de garde pour entrer dans la capitale à la recherche du Montbazon-Navailles et de sa compagne ...

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Pertacus


Rennes, Dans une Auberge


Perta avait passé une bonne partie de la journée a ce balader dans Rennes, il était impatient de partir, bien qu'inquiet tout de même, sa belle sicilienne était tombé malade et commençait seulement à se remettre. Il avait peur pour elle, peur de la perdre mais aussi peur de perdre leur enfant car même s'il n'osait l'avouer pour le moment, il était bien obliger de se rendre a l'évidence Stella était enceinte et il serait bientôt père. Il évitait le sujet pour que sa mère ne puisse pas l'apprendre. Elle lui avait toujours dit : "Aucune relation charnel avant le mariage"


Un peu plus tard, dans une taverne


Il se décida à retourner en taverne, il se mit à jouer avec sa dague plongé dans ses pensées comme il le faisait à chaque fois en étant seul dans une taverne quand il vit Amy entrer.


Elle était livide, des cernes sous les yeux, beaucoup d'images défilèrent devant ses yeux, mais il ne songea pas un instant que Baudouin ai put la tromper, elle lui avait parlé plusieurs fois de lui a Rieux même s'il n'avait jamais eu l'occasion de le rencontrer. Elle lui avait dit être très amoureuse, qu'elle songeait à passer sa vie avec lui


Il continuait de la regarder quand elle s'installa, Perta ne savait trop quoi dire, il n’était pas très doué pour lancer une conversation avec quelqu'un de triste, bien qu'il soit de bonne écoute


Il entama la conversation avec la première phrase qui lui passait pas la tète



Ca ne va pas Amy ?


Un peu bête comme question la réponse était visible, les gens qui vont bien sont souriant, ce qui sont livide bah ils vont mal. Elle lui raconta ses mésaventures, ils échangèrent quelques mots avant de finir la préparation de leur voyage vers l’Alençon.

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Amarante.
Le Montbazon-Navailles ne lui avait pas précisé où ils étaient descendus, mais elle ne chercha pas plus loin que l'auberge municipale. Elle était bien heureuse d'être arrivé tout de même, elle tombait d'une fatigue accumulée et quelques heures de sommeil, ne lui ferait certainement pas de mal ... Elle laissa son chariot à un garçon d'écurie et lui dit de bien prendre soin de son chargement et surtout de son étalon, car elle repartait bientôt ... Du moins le pensait-elle ...

Elle entra dans l'auberge et s'arrêta à l'entrée, le temps que sa vue s'habitue à l'obscurité de la pièce. L'établissement était calme, pour ne pas dire vide ... Elle vit néanmoins que la personne qu'elle cherchait était installée à une des tables ... Elle s'approcha de lui, essayant de prendre une mine moins déconfite qu'elle n'était, mais cela ne suffit pas ...


Ca ne va pas Amy ?

Elle soupira en prenant place à ses côtés ... Elle n'avait pas trop envie de s'épancher sur la situation, mais elle lui expliqua tout de même, que finalement elle voyagerait seule avec eux, puisque Baudouin était partie ... Le pauvre avait alors essayé de lui changer les idées comme il avait pu, mais rien n'y avait fait ... Elle s'excusa alors, prétextant la fatigue, ce qui n'était pas tout à fait un mensonge puisqu'elle était épuisée, autant physiquement que moralement ...

On se revoit plus tard, avant de partir ...

Elle alla voir le taulier et monta dans sa chambre pour directement se jeter sur le lit ... Elle resta un moment à pensée à Baudouin et à Cerdanne sans trouver le sommeil et au bout d'une heure de réflexion intense, elle entendit un petit bruit sur le bord de la fenêtre ... Elle se redressa et vit qu'un pigeon y était sur la bordure. Elle ouvrit le battant et vit que le petit volatile était chargé d'un vélin ... Elle haussa ses fins sourcils. Ce message ne devait certainement pas être pour elle puisque personne ne savait où elle était ...

Elle débarrassa néanmoins le pigeon de son petit colis et lui donna à boire dans une coupelle. Elle déplia le vélin, au moins pour voir le nom de celui à qui il était adressé et qui l'avait rédigé et demander par la suite si quelqu'un connaissait ... Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit son nom en haut du vélin. Les mains tremblantes, elle regarda qui l'avait signé et elle le laissa tombé sur le sol, comme s'il lui avait brulé les doigts ...

Elle recula et alla s'asseoir sur le lit, les yeux rivé sur ce bout de parchemin dont-elle venait de reconnaitre l'écriture sans la moindre hésitation. Comment ce pigeon avait-su où la trouver ? Des fois elle ne comprenait pas comment ils faisaient pour trouver leurs destinataires ... Hésitante et ne sachant pas si elle voulait savoir ce qu'il écrivait, le coeur battant, elle finit par se lever ...

Ce calmé avant tout ... prendre une profonde inspiration et avancer doucement, comme si ce bout de parchemin tombé au sol allait lui sauter à la gorge. Elle était maintenant tout près, le bas de sa robe le touchait et elle n'arrivait pas se baisser pour le ramasser ... Elle ferma les yeux quelques secondes pour se donner du courage ... Ce n'était que quelques mots écrits, rien de plus ... Oui mais s'ils étaient blessant ? ... Elle avait déjà si mal ...

Courageuse, elle finit par le prendre. Retournant s'asseoir sur le lit, elle releva la main pour porter le vélin à hauteur de ses yeux et ils parcoururent mots écrits de la main tant aimé il y avait encore peu ... Les larmes c'étaient remisent à couler, à croire que la fontaine n'était pas encore tarie ... Il lui disait encore l'aimer et qu'il partait faire pénitence dans un monastère ... Il lui disait aussi de l'oublier et de refaire sa vie ... A la fin de la missive elle éclata en sanglots sur le lit ... la seule consolation qu'elle avait, c'était qu'il ne reverrait pas Cerdanne enfermé dans ce monastère ...

Epuisé, elle finit par s'endormir jusqu'à la tomber du jour. En retournant dans la salle principale de l'auberge, elle apprit qu'ils resteraient là pour la nuit, que Stella n'était pas bien et qu'ils partiraient le lendemain ... Elle ne répondit pas à cette missive et n'y répondrait jamais ... Elle renvoya ensuite le pigeon d'où il venait ...

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Pertacus


Citation:
On se revoit plus tard, avant de partir ...



Perta laissa Amy allez se reposer, il remonta dans sa chambre auprès de Stella, depuis quelques jours sont état c'était améliorer, mais elle recommençait a se sentir mal, beaucoup de nausées.


Perta était inquiet, il n'aimait pas voir son aimé dans un telle état, de plus ce sentir impuissant le rendait fou, il n'arrêtait pas de se morfondre, de prier Aristote pour qu'elle se porte mieux.


Apres un long moment de réflexion il dut se résoudre à prendre une décision, une décision des plus difficiles, mais il y était obliger elle ne pourrait pas voyager pour le moment, il dut donc se résoudre a la laissé auprès des médicastres pour continuer sont voyage, il la ferrait escorter quand elle serait rétablie, ce serait mieux pour elle mais aussi pour leur futur enfant.


Perta avait toujours rêvé d'avoir un enfant, enfin une fille surtout, pourquoi une fille il ne saurait vraiment l'expliquer, peut être pour pouvoir la protéger, pour qu'elle soit sa petite princesse, enfin il ne savait pas exactement pourquoi mais c'était ainsi.


Comme Stella dormait il lui écrivit une lettre, pour lui parler de son futur départ, il déposa un doux baiser sur le front chaud sa fiancée avant d'appeler le médicastre pour qu'il s'occupe de sa fièvre
Il demanda à celui ci de lui écrire chaque jour pour lui donner des nouvelles de la belle sicilienne


Il espérait tout de même qu'elle irait mieux et partit prévenir Amarante qu'il partirait que le lendemain



Le lendemain


Perta avait passé une bonne partie de la nuit à attendre, à espérer que Stella irait enfin mieux. Il changeait constamment le linge humide qu'il déposait sur le front de son aimé


Quand le soleil apparut enfin il ne put se résoudre à rester plus longtemps auprès de sa fiancée, il partit donc retrouver Amy pour débuter leur voyage.

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Amarante.
Trois petits coups frappés à la porte ... Elle était déjà réveillée depuis un certain temps, attendant que le soleil se lève, assise sur le bord de la fenêtre de l'auberge ... Elle savait que Perta était inquiet pour sa compagne, mais elle ne préférait pas y aller. Que lui dire ? Elle n'était d'aucun conseil et ne saurait pas le réconforter puisque elle-même était au trente-sixième dessous ...

Elle releva la tête aux trois petits coups frappés et lança un ...


J'arrive ... Je suis prête ...

Sans attendre, elle prit son petit sac et elle descendit rejoindre le Montbazon-Navailles qui était déjà sur son cheval, la mine aussi réjoui qu'elle ... le voyage allait d'un gai ... Elle lui fit tout de même sourire un peu forcé ... Fallait pas trop en demander non plus, elle n'était pas spécialement d'humeur. Elle vérifia que Faran était bien attaché et elle grimpa sur le chariot puis le regarda ...

Nous pouvons y aller messire ...

Elle fit claquer les guides sur les croupes et le petit convoi quitta Rennes ... Elle zieutait de temps en temps le visage renfermé du jeune homme ... Que lui dire ? Elle avait été malade elle-même quelques mois auparavant, forte fièvre pendant deux jours, mais elle savait que c'était à cause d'un froid et surtout d'une fatigue accumulée. Son corps avait tout simplement dit stop ... Il avait besoin de repos ...

Finalement elle se lança ... Cela avait au moins l'avantage de ne pas lui faire penser à Baudouin ...


Je suis sûr que ça va aller ... Les médicastres sont avec elle et vous avez fait le bon choix en la laissant se reposer là-bas ... Il lui aurait été impossible de supporter ce voyage ... Et il vaut mieux ne pas prendre le risque qu'elle perde l'enfant ... Ca va aller ... Vous la retrouverez en forme dans quelques semaines ...

Elle se voulait rassurante, bien qu'elle ne sache pas ce que l'avenir leur réservait ... Ils avançaient lentement, mais surement ... A la tombé de la nuit la ville de Fougère fut en vue et ils s'y arrêtèrent pour passer la nuit ... Elle resta dans sa chambre toute la soirée, ne voulant voir personne ... Elle savait qu'elle devait se ressaisir, oublier ... Mais cela lui était impossible pour le moment ...

Au lever du jour, ils repartirent en direction de Laval ... Elle ne connaissait pas ce village et en allant là-bas, elle franchissait un grand pas ... Puisqu'elle passait la frontière ... Sa douleur aurait-elle disparu ? Sa peine et son amertume seraient-elles restées en Bretagne ? Elle saurait ça, quand ils seraient arrivés devant les remparts de la ville ...

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Pertacus


Citation:
J'arrive ... Je suis prête ...



Il redescendit et s'installa sur Macassar, son fidele destrier acheter dans le Haras de MarquisedesAnges, il était d'un blanc parfait et toujours très soigner, presque autant que la moustache de son possesseur.
Il regarda Amarante descendre et s'installer sur son chariot, il poussa un petit soupire, il aurait tant aimé que Stella puisse les accompagner, il eu une petite pensé pour elle.



Citation:
Nous pouvons y aller messire ...



-Oui allons y


Il donna un léger coup de talon à sa monture qui se mit à avancer, il regardât une dernière fois Rennes avant de partir
Il se positionna légèrement en retrait par rapport a Amy et profitait du silence, il pensait a tous les bons moments passer avec Stella, ce sentant coupable de la laissé ainsi seul a Rennes



Citation:
Je suis sûr que ça va aller ... Les médicastres sont avec elle et vous avez fait le bon choix en la laissant se reposer là-bas ... Il lui aurait été impossible de supporter ce voyage ... Et il vaut mieux ne pas prendre le risque qu'elle perde l'enfant ... Ca va aller ... Vous la retrouverez en forme dans quelques semaines ...



-Je prie Aristote pour qu'elle se porte mieux, j'espère de tout mon cœur


Ils continuèrent leur route en échangeant que quelques mot, pour le moment le voyage ne semblerait pas des plus joyeux. Ils arrivèrent a Fougères ou Perta envoya une missive a Rennes pour prendre des nouvelles de son aimé et a Craon


Il y a peu, on lui avait parlé d'une demoiselle a Craon qui savait manier les armes et voulait devenir garde du corps, il l'avait donc contacté et avait échangé quelque missive avec la demoiselle en question. Il avait convenu de se rencontrer a Craon, Perta espérer qu'elle accepterait de travailler pour lui, il n'avait pas spécialement besoin de quelqu'un pour le protéger, bien que l’on ne sait jamais ce qui peut nous arriver au croisement d’un chemin. C'était surtout pour pouvoir ce la joué devant les autres nobles, de plus elle serait certainement parfaite pour protéger son futur enfant ce qui le confortait dans sa décision


Amy et Perta repartirent le lendemain matin des le levé du soleil en direction de Laval, leur voyage se passe sans encombre ils entrèrent dans la ville Mainoise peut après le milieu de l'après midi.
Le Montbazon Navailles était passé il y a peu ici avec sa fiancée et il en avait un bon souvenir, une ville animé, il se décida donc a passer la soirée en taverne mais ce ne fut pas comme a son premier passage, la soirée fut calme, il manquait tres certainement la bonne humeur de son aimé, il remonta donc assez tôt dans sa chambre pour écrire une missive au médicastre de Rennes.


Ils avaient convenu de repartir le lendemain matin très tôt, des le lever du jour ils reprirent donc la route en direction de Craon pour rencontrer la Elisabeth.

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Amarante.
Laval ... Elle voyait maintenant les remparts de là où elle se trouvait. Ils avaient voyagé toute la journée, faisant quelque pose pour manger ou simplement se dégourdir les jambes. Toujours aussi maussade, elle faisait quand même des efforts pour ne pas être de trop mauvaise compagnie pour le jeune homme qui lui, avait d'autres soucis en tête ...

Avoir un enfant, ils en avaient parlé avec Baudouin. La perte de celui de Cerdanne avait laissé un gouffre dans son coeur et elle voulait lui en donner un, non pas pour remplacé celui qu'il avait perdu, mais atténuer un peu ce manque ... Elle voulait ... Elle aurait aimé ... Elle ne connaitrait pas ce bonheur de voir son regard s'illuminer. Elle ne serait pas mère ... Peut-être jamais, car dans l'immédiat il lui était impossible de pensée à son avenir ...

Le voyage ce passait tranquillement, croisant d'autres voyageurs ou parfois des soldats faisant leur ronde pour sécurisé les chemins. Cela la rassurait d'en croiser, même si son escorte, elle n'en doutait pas, saurait la protéger ... Quoi que, mourir maintenant lui était bien égale puisqu'elle avait tout perdu ... Tout ... Plus rien ne la retenait en ce monde ...

Laval ... Ils avançaient lentement, mais surement. Arrivé au poste de garde, elle donna son nom et, quelle ne fut pas sa surprise quand le garde la regarda d'un mauvais oeil ... Il n'aimait pas les brunes celui-là ? Ou alors c'était sa mine fantomatique et ses yeux cernés qui lui faisait peur ... Quand ils eurent franchi la grille, elle se tourna vers son compagnon de voyage ...


Il vous a dit quelque chose ? Il me regardait vraiment, comme si j'avais volé la couronne du Grand Duc ...

Cette pensée lui arracha une grimace ... Pensée qui la tournait encore vers la Bretagne ... Et la douleur était toujours là ... Insidieuse, profondément encré ... Ils entrèrent enfin dans la cité pour s'installer dans une autre auberge, semblable à toutes les auberges. Ce soir elle alla rejoindre le Montbazon-Navailles dans la salle de la taverne. Pas grand monde à dire vrai ... Après avoir discuté de la journée, ils remontèrent chacun dans leur chambre ...

Au lever du jour, elle attendait que le chariot soit près. Perta s'en occupait et prenait de son étalon aussi ... Assise sur le rebord de la fenêtre, elle vit arriver le jeune coursier qu'elle avait mandaté quelques jours plus tôt pour remettre en main propre une missive. Haussement de sourcil complètement étonné de le voir ici.

Elle descendit à sa rencontre et prit ce qu'il lui tendait. Une missive et ... Une rose blanche ?! Elle la porta à son nez pour en respirer son doux parfum et laissant le jeune homme ce sustenter, elle lut le petit bout de vélin. Jolie écriture soignée, jamais elle n'aurait pensée avoir une réponse ... Et elle n'en attendait pas spécialement non plus. Juste une envie et ... Un regret peut-être de ne pas en savoir plus ...

Petit hésitation en regardant le coursier reprendre des forces. Hesitation à répondre, le devait-elle ? Elle s'installa finalement et répondit, certainement pour la dernière fois à ce correspondant dont elle gardera secret l'identité ... Une fois la missive fermée dun petit ruban vert, elle renvoya le coursier d'où il venait ... Et toujours à remettre en main propre ... Ceci fait, elle sortit rejoindre son compagnon qui l'attendait ...

Départ pour Craon ... Encore un village qu'elle ne connaissait pas, mais au combien semblable aux autres. Cette fois-ci, pas de regard torve en son encontre et elle en fut soulagée. Ils étaient ici pour retrouver une jeune femme que le Montbazon devait voir ... Pour un entretien lui avait-il dit. S'ils allaient en Alençon, c'était surtout parce que le jeune homme devait s'y faire anoblir. Ils allaient donc rester un certain temps dans une des villes de ce duché ... Et ce n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Il fallait qu'elle se repose un peu. Elle irait voir un médicastre s'il fallait, mais elle devait dormir plus si elle ne voulait pas tomber et donner par la même occasion plus de souci à son compagnon de voyage ...


Ils arrivèrent devant une auberge et s'y installèrent, prenant une chambre chacun. Il ne restait plus qu'à attendre que la jeune femme du rendez-vous pointe son nez. En attendant, elle allait essayer de dormir un peu ... Mais avant ... Elle alla voir Pertacus ...


Quand votre rendez-vous sera arrivé, faites-moi appeler que je vienne la saluer ... Je vais essayer de me reposer un peu ...
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Pertacus


Le voyage vers Craon se déroula sans encombre, les beaux jours était revenu et Perta prenait plaisir à marcher entre les arbres aux sons du chant des oiseaux. Amy lui avait demandé pourquoi le maréchal a l'entrée de la ville lui avait jeté un regard noir en énonçant son nom. Perta c'était renseigner et d'après la duchesse qui leur avait accordé leurs Lp, il semblait qu'une autre demoiselle du même prénom qu'Amy soit une lavalloise, présente sur une liste de personne à surveiller


-Je me suis renseigner sur le Garde, en faite, il t'a surement confondu a une autre Amarante qui est sur une liste de personne à surveiller dans le Maine, mais ne t'inquiète pas nous avons nos Lp pour une semaine, on pourra voyager tranquille


Ils entrèrent dans Craon sans aucun problème, il faut dire que depuis que le duc Finam avait vendu la ville, tout le monde pouvait y entré sans problème mais une fois a l’intérieur c’était a ses risques et péril, leur arrêt fut calme, la ville semblait vide, peut être les habitants était tous partie en "visite" comme disent les Angevins.
Perta aimait bien les Angevins, des gens assez spéciaux il faut l’avouer, des Barbares, Machos mais de grand voyageurs, ils adorent "visiter" ce qui chez eux est synonyme de piller des châteaux.


Perta entra dans une taverne y envoya un gamin chercher Elisabeth, il commanda une pinte quand Amy entra



Citation:
Quand votre rendez-vous sera arrivé, faites-moi appeler que je vienne la saluer ... Je vais essayer de me reposer un peu ...



-Oui, Bien sur ne vous inquiétez pas, je vous offre quelque chose à boire ?


Ils burent un verre ensemble puis Amy parti ce reposer, Elisabeth vint tard en taverne donc Perta n'envoya pas chercher Amy, elle avait besoin de se reposer il ne comptait pas la faire réveiller


Il discuta longtemps avec la potentielle garde du corps, ils convinrent d'un accord, elle serait en "période d'essai" pour quelques temps


Le lendemain matin, à l'aube Perta reçut une missive de Rennes, Stella lui annonçait qu'elle allait mieux et qu'elle prenait la route pour les rejoindre. Lui qui était triste depuis son départ se sentait mieux, il avait eu si peur de la perdre, très inquiet qu'elle puisse perdre leur enfant.
La missive de Star lui permit de se sentir léger pour leur retour vers Laval, il chevauchait tranquillement son cheval en sifflotant, toute les odeurs qu'il sentait sur le chemin du retour était plus douce, plus fine, il ne ressentait rien de la même manière, tout autour de lui était plus intense, le monde était beau. En fin d'après midi les trois arrivèrent a Laval ou il fut décider de rester une journée supplémentaires pour attendre la belle sicilienne.

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Amarante.
Finalement le Montbazon-Navailles n'était pas venu la chercher et elle avait pu dormir quelques heures. Au matin, c'était donc à trois qu'ils prirent le chemin inverse, retour sur Laval où ils allaient rester. Perta venait de lui apprendre que sa compagne allait finalement mieux et qu'elle les rejoignait. Le trajet fut parcouru tranquillement avec au moins une personne d'heureuse ... Le jeune homme ...

Retour à Laval ... Ils si installaient une petite journée. Le temps que Stella arrive. Au moins un qui retrouvait le sourire, ce qui n'était toujours pas son cas ou presque ... Onze jours ... Onze jours que Baudouin était parti. Onze jours qu'elle avait un gouffre au fond du cœur, qu'elle avait l'impression de s'enliser de plus en plus et qu'elle n'y arrivera pas ...

Heureusement, elle avait quelques petites distractions. Infime, mais au moins cela lui changeait les idées. Comme ils restaient ici, elle en profita pour aller faire un tour près du lac. Elle croisa un couple, mais ne les salua même pas. Si c'était un couple d'amoureux, autant ne pas les déranger et avec sa mine affreuse de fantôme en sursis, elle allait leur faire peur, alors marcha le long de berge ...

Le temps était doux et on sentait que les beaux jours revenaient. Une toute petite brise jouait avec quelques mèchent noires de sa longue chevelure. Relevant son visage pâle pour l'offrir à la brise, elle prit une profonde inspiration. Chose étrange, elle ne toussa pas. Le changement de climat en serait-il la cause comme l'avait dit le médicastre ? Cette constatation faite, elle se sentit comme ... Apaisée ?...

Elle vit un tronc et alla s'y asseoir un moment, laissant ses émeraudes glisser sur l'étendue d'eau calme. Quelques canards s'y baignaient et elle releva la tête vers le ciel ... Qu'allait-elle faire maintenant ?

Elle avait oublié depuis longtemps son rêve d'avoir des faucons, peut-être serait-il temps de s'accrocher à cette idée. Quand elle avait été à Vincennes pour le grand tournoi de chevalerie, elle avait appris qu'il y avait non loin une tour aux oiseaux et que là-bas il y avait un Maître Fauconnier ... Peut-être devrait-elle lui écrire ... Cela ne coutait rien d'essayer ...

Fort de cette résolution, elle se leva et reprit le chemin de l'auberge où elle enverrait sa missive ...Comme elle ne vit personne, elle monta dans sa chambre pour la rédiger puis parti à la recherche d'un coursier... Il ne restait plus qu'à attendre le lendemain l'arrivée de la jeune femme ...

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Pertacus


Perta arriva a Laval en compagnie d'Amy et Elisabeth, il était impatient de revoir sa fiancée, elle lui manquait tellement.
A peine arriver, il se dirigea vers la maison de son aimé en espérant qu'elle soit déjà arrivé.
Il entra et la vit, elle faisait un peu de ménage en l’attendant, elle était surtout entrain de retirer l'étendard des Montbazon qu'il avait mis dans la salle principale


Il s'approcha d'elle posa délicatement ses mains sur les hanches de Stella avant de l'embrasser avec passion.
Il lui raconta son voyage et surtout ses inquiétudes, il avait eu si peur de la perdre.


Ils passèrent tout les deux une journée inoubliable, comme Stella le lui avait promis lors de leur dernier jour ensemble a Rennes, elle devait danser pour Perta et c'est ce qu'elle fit avant de s'offrir a lui dans un moment de plaisir intense.
Ils savaient tout les deux que c'était mal car il n'était pas marié mais après y avoir gouté, comment s'arrêter ?
Surtout que le Montbazon aimait tout chez sa fiancée, il aurait put passer des heures entière en taverne à parler de la belle Di Favara.


Apres ces retrouvailles, inoubliable, ils prirent la route pour Mayenne. Dans cette ville ils furent accueilli par un bouffon qui s'amusait a les viré de sa taverne, lui et sa femme ne laisserait pas un bon souvenir a tout le groupe.
De plus Perta n'était pas vraiment de bonne humeur, sa garde du corps en essai avait raté le départ, cela commençait bien.
Finalement la fin de soirée fut un peu mieux, il eu l'occasion de se moquer un peu d'un Mainois d'origine barbare, ou d'origine bretonne, enfin peut importe c'est la même chose.
Tout le monde sais que les bretons on des barbes et que les barbus sont des barbares ainsi les bretons sont des barbares, c'est mathématique. Enfin pour lui.
C'est en exposant sa théorie que la distraction avait commencé, avec le petit breton.
Finalement il garderait un bon souvenir de Mayenne.


Il parti retrouver Stella dans leur chambre a l'auberge municipale avant de partir a l'aube pour Alençon

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Amarante.
Laval jour deux ...


La compagne du Montbazon-Navailles les avait rejoints et elle avait enfin pu faire la connaissance de Stella. Jeune femme blonde très gentille. L'autre jeune femme, le garde du corps, elle ne la voyait pas. Très discrète ... Une fois tout le monde réuni et une journée de repos très apprécié, le convoi grossissant ce remit en route.

Elle avait invité Stella, à partager son banc. Les arrêts se faisaient un peu plus nombreux. La cause, les nausées incessantes de la jeune femme qui lui rendait le voyage un peu pénible, même si elle ne le montrait pas trop. Depuis l'arrivée de la jeune femme, elle trouvait le voyage un peu plus agréable. Peut-être commençait-elle aussi à se faire à l'idée que sa relation était belle et bien terminé ... Et surtout elle évitait le sujet ...

Les remparts de la ville de Mayenne pointèrent en début de soirée. La garde du corps avait raté le départ et il avait été décidé de ne pas l'attendre. Elle les rattraperait. Après tout elle n'avait qu'un jour de retard sur eux ... Comme à tous les villages traversés, elle alla retenir une chambre à l'auberge municipale et cette fois-ci, elle fut confortée dans son choix ...

Après s'être installé sommairement, elle alla rejoindre le Montbazon dans une taverne du nom « La taverne des Danaïdes ». La Bretagne avait la réputation d'abriter des barbares, mais pour le coup, Mayenne possédait deux fous furieux en son sein. Le propriétaire et sa tavernière les ayant jetés dehors à grand coup dans le fessier et elle n'en connaissait pas du tout la raison ...

Au début, elle crut que c'était parce qu'elle était Bretonne, mais le Montbazon et un des villageois s'étaient retrouvés dans la rue eux aussi ... S'ils voulaient être seul pour faire des galipettes, ils avaient que le marquer sur la porte ... Une chose était sûre, elle ne dirait pas de bien de cette taverne ni de ceux qui l'occupaient ...

Sur le coup, elle en avait oublié son état de morosité et fulminait tout ce qu'elle savait contre ses deux abrutit ... Tout en ronchonnant, ils entrèrent dans une autre taverne qui contrairement à son nom « L'antre du démon » était beaucoup plus accueillante. La soirée qui avait très mal commencé avait fini en éclat de rire et grimace de dégout ... Après tout, peut-être que certains Bretons devaient rester en Bretagne ...

La journée à Mayenne terminé, le voyage reprit pour les voir arriver dans la grande capitale d'Alençon dans le Duché du même nom ... Le Montbazon-Navailles s'occupant des laissés passer, ils entrèrent dans la grande cité ... Elle put y voir un grand fleuve, où elle décida d'aller une fois installé à l'auberge ...

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Starlight57


[Retour à Laval]

Chevauchant toute la nuit, la sicilienne entra au petit matin dans Laval. Ralentissant le galop de Comète pour ne pas réveiller la populasse,elle trouva enfin refuge dans sa maison.
Ainsi arrivée à bon port, elle délesta son destrier, l'envoya pêtre et regagna sa maison.
Et pour la énième, la cérémonie ménagère commença. Sauf que cette fois si, c'est par l'étandard Montbazon qu'elle commençerait.
Le toisant de pied en cape, elle tourna un moment autour de lui, jugeant des dégâts causé à son plancher, mais aussi de son inclinaison dans le sol.
Quelques petits mouvements d'échauffements, quelques craquements de doigts plus tard, elle se mit à la reconquête de son plancher.
Les deux pieds bien encrés au sol, les deux mains couvertes d'un morceau de tissus,vaillemant agrippées au manche, genoux fléchis et coeur vaillant, elle tirait de toute ses forces à la manière d'un célèbre chevalier récupérant une épée plantée dans le roc!
Que nenni,rien du tout! Pas un pouce pas une once de mouvement!
Elle maudit, elle psalmaude mais elle ne perd patience.
Elle recommence, elle chouine,elle l'insulte en italien...Rien n'y fait...
Nouvelle tentative, mais cette fois ci ce sont deux mains familière qui se pose délicatement sur ses hanche.
Un coup d'oeil rapide, elle reconnait la chevalière Montbazon.
Un baiser passioné, une longue discussions, une danse promise qui se termina en valse à trois temps sur l'oreiller.
Beaucoup de culpabilité pour autant de plaisir, cela devrait être interdit...

[Trois petits tours et pis s'en vont]

Les bagages bouclés, le cheval prêt, son futur époux à ses côtés, ne lui manquait plus qu'à rencontrer Amarante dict Amy pour les intimes.
Choses dites choses faite. La sicilienne rencontra alors la dame aux long cheveux bruns. Une femme magnifique, des traits fins, un sourire enchanteur mais surtout une personnalité des plus attachante. Pour un peu la blonde lui aurait fait la cour.
Mais son coeur étant déjà prit, elle sera pour elle une fidèle Amy.Euh pardon Amie.
Le voyage débute et déjà la future ville la rebute. Mayenne...ormis quelques personnes légendaires, rien d'extraordinaire.
Ne souhaitant se mêler aux Mayennais, la blonde fît un bref passage en taverne, avant de regagner sa chambrée. La nausée reprenant,il ne lui fallait que patienter.

[Alençon...les voilà]

Dans la soirée, Perta,vînt chercher sa Sicilienne et le petit groupe reprit la route.
Sur le chemin, la blonde dévisagea un moment Amy...Un sourire n'est parfois que façade. Et Stella n'aimait pas les gens malheureux. Par pudeur elle n'osa pas demander à Amy, la raison , ni le pourquoi du comment...
Si Amy souhaitait le lui dire, c'est avec grand plaisir qu'elle l'écouterait.
Mais pour l'heure, un rapide regard devant elle et ses les contreforts d'Alençon qui se dessinait au loin.
Alençon , ville de souvenirs, pas toujours glorieux, ni chaleureux...Soit, cette fois si, fallait rattrapper le coup. Perta y avait fort à faire. Courtoisie et bonne humeur serait de mise. M'enfin entre deux nausées presque contrôlée.
Les ruelles défilèrent devant eux, et Perta s'affaira déjà au Laissés Passer...quand à Amy, ses yeux rivés sur le grand fleuve, en disaient long sur son activités journalière.
Un sourire aux lèvres, la blonde se dit que se sera peu être ici, entre deux foulées légères, qu'elle lui confiera ses soucis.
Mais pour l'heure, fallait s'intaller...L'auberge fût rapidement choisie et pendant que Perta s'occupait de la paperasse, elle posa leurs affaires dans la chambre.
Elle s'installa sur le bord de fenêtre, Quipique dans la main et s'amusait à regarder la ville prendre vie sous ses yeux...
Amarante.
Alençon ...


Elle qui se faisait une joie d'arriver dans ce duché ... Tomba de haut dans la soirée ... Comme toutes les fois, elle avait réservé une chambre à l'auberge municipale. Petit rituel qu'elle avait pris depuis son départ de Rieux. Quand on avançait tranquillement, autant le faire confortablement quand on le pouvait ...

Elle était ensuite allée marcher au bord de Sarthe. Elle aimait les cours d'eau, plus particulièrement les étendu d'eau salé, mais a défaut, un fleuve ou une rivière faisait l'affaire. C'était le bruit apaisant qu'elle aimait par-dessus tout. Une fois revenu de sa balade en solitaire, elle avait rejoint Perta en taverne où elle avait passé un bon moment ... C'était le soir que cela ce compliqua ...

Elle ne le répètera jamais assez ... On disait des Bretons qu'ils étaient barbares, mais alors, les fous et autres genres du même acabit étaient pour le reste du royaume ... Dans la capitale d'Alençon, elle avait retrouvé encore une fois le Montbazon-Navailles et sa compagne qui rechignait à prendre sa tisane pour les nausées. Diantre ce qu'elle avait ri et cela lui avait fait un bien fou.

Jamais elle n'aurait cru le moustachu aussi aveugle en ce qui concernait la belle italienne. Ce n'était pas des oeillères qu'il avait, mais carrément aveugle ... Et pour cause ... Après avoir servi une de ses tisanes immondes à sa douce pour calmer sa nausée, celle-ci décida d'aller la boire hors de la taverne ...

Quand elle revint, il fallait s'en douter, plus de tisane ... Mais là où elle avait ri, c'était quand Stella raconta son excuse plus grosse qu'elle ... Imaginez-vous, une Stella assise sur une grosse pierre. Jusque là tout allait bien ... Là où ça ce compliquait, c'est qu'une belette des steppes du cantal l'avait sauvagement agressés pour lui voler sa tisane ... Il paraissait même que ces bêtes étaient reconnues pour leur férocité ...

Et elle, elle riait à en pleurer parce que Pertacus gobait ça, tout rond en plus. Elle n'en revenait pas ... Jusque là tout allait bien... Là où cela ce compliqua c'est quand la bourgmestre fit son entrée ... Stella était sur le point de partir et dit sans méchanceté à la nouvelle venu, de ne pas proposer à son fiancé de l'épouser ... Puis elle sortie sans attendre de réponse ...

La réaction de la bourgmestre ne se fit pas attendre en menaçant le Montbazon d'un procès si Stella ne se calmait pas ... Et bien, pour plomber l'ambiance on ne faisait pas mieux ... Ensuite le cerbère de service, le soit disant « garde du corps » de la dite bourgmestre s'en était pris au moustachu à cause des LPs ... Du coup la bourgmestre voulait coller des procès à tout le monde ... Bonjour l'abus de pouvoir ... Ils ne devaient pas se la couler douce les juges de l'Alençonnais si le moindre voyageur ou villageois qui disaient un mot de travers se retrouvaient au tribunal ...

C'était donc sur ses entrefaites, qu'elle quitta elle aussi, la taverne pour se reposer un peu avant le départ pour Mortagne où elle espérait trouver un village plus tranquille ... Le printemps jouait-il sur les nerfs des gens ? Elle ne savait pas et elle ne voulait pas se poser la question, elle avait assez la tête sans dessus-dessous ... Après quelques heures de sommeil légèrement réparateur, le petit convoi quitta cette capitale de fou pour s'engouffrer dans l'épaisse forêt qui entourait Mortagne ...

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Pertacus


Apres un accueil plus que minable a Mayenne la série se poursuit a Alençon, surtout avec la rencontre de Napoleon, un boulet lèche botte, garde du corps de la Prévôt.
L'homme en question voulait qu'ils quittent Alençon car ils ne possédaient aucun Lp si Perta avait eu plus de temps il l'aurait corrigé en Lice sans ménagement, mais ils devaient continuer leur voyage


Ils partirent pour Mortagne, petite ville tranquille, ou plutôt un trou sans âme qui vive. Ils n’avaient rencontré presque personne, surtout des voyageurs
Le petit groupe repris la route pour Verneuil, leur destination, Perta devait y livrer des fruits en provenance de Rieux.


Le lendemain, les voila enfin arrivé a Verneuil, tout leur voyage c'est passé sans encombre, à croire que les brigands refusaient de les attaquer, surement par peur, il est vrai qu'il est plus simple de s'attaquer a une personne que trois.
A Verneuil ils furent très bien accueilli, passèrent un peu pour des fous avec leurs histoires de belettes des steppes du cantal, ou leur théorie sur les bretons et donc sur Amy dict la barbare, il devait d'ailleurs lui trouver une hache pour que cela soit plus réaliste, bien que la hache ne fasse pas le barbare.


Le Montbazon avait aussi eu l'honneur de rencontrer un prince, prince autoproclamé plus précisément, car le messire ressemblait plus a un gueux cas un prince, il avait alors expliqué a Lucky26 le prince en question que se dire prince était punis par la hérauderie française, ce qui lui valut une tentative de coup de tète, pas le temps de défier l'homme en duel que le prince de pacotille avait déjà fuit laissant sa compagne seule avec Perta.


Déjà deux jours que leur groupe était a Verneuil, la garde du corps en essai aurait du être arrivé, mais finalement, un lavallois lui envoya une missive pour le prévenir qu'il l'avait croisé en ville, elle n'avait pas bougé et de plus lui avait menti, c'était donc clair, la période d'essai était fini, elle ne conviendrait pas.
Pertacus commençait a s'ennuyer , il ne pouvait pas rester en place , il lui fallait quelque chose a faire , un truc dans quoi s'impliquer , il avait voulut faire de la diplomatie , mais on le lui avait refuser dans plusieurs duché car il n'y vivait pas, et ambassadeur angevin , c'était pas vraiment le même style de relation que les autres , il ne sert a rien de prouver que l'Angevin descend du barbare Breton cela se voit a la première seconde.

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Amarante.
Cela faisait maintenant quelques jours qu'ils s'étaient arrêtés à Verneuil. Ils avaient traversé Mortagne, petit village on ne peut plus désert, entouré de grandes forêts. Voilà trois jours, qu'elle avait fait monter ses malles dans la grande chambre de l'auberge municipale qu'elle avait demandée. Grande, parce qu'il fallait bien entreposer ses six grosses malles rempli de tout ce fatras qu'elle possédait dans son atelier ...

Le Montbazon-Navailles lui avait demandé de confectionner un petit quelque chose pour sa Stella d'amour et elle avait bien sûr accepté. Se remettre dans le travail était certainement la meilleure chose à faire, dans l'état actuelle des choses. Certes, avec ses deux compagnons de voyage, elle recommençait à sourire et même à rire et pourtant, depuis la veille, elle se sentait patraque ...

Elle soupira en ce disant qu'elle allait « encore » être malade et que ça devenait une plaie. Pourtant, elle ne toussait plus ou très peu, alors qu'est-ce que c'était cette fois ? Tout en réfléchissant, elle sortait ce dont-elle avait besoin pour la confection de cette commande. Son mannequin et son grimoire à modèle que lui avait laissé l'ancienne propriétaire ...

Elle passa la matinée à couper et à ajuster les différents morceaux de cette robe. Quand le soleil fut haut, elle alla manger un bout ... Manger était un bien grand mot ... Elle n'avait plus ce teint crayeux fantomatique, mais on ne pouvait pas dire qu'elle avait beaucoup de couleur non plus ... Elle avala donc un petit potage et un morceau de fromage ... Qui lui restèrent sur l'estomac ... Nauséeuse, elle décida d'aller voir son étalon qui était dans un pré non loin de l'auberge ...

Arrivée près de l'enclot, elle l'appela ...


Faran ! Viens mon beau ...

En l'entendant, l'étalon releva sa tête de la touffe d'herbe qu'il arrachait et dressa ses oreilles. En la voyant, il s'avança en trottant ... Elle sourit en le voyant s'avancer fièrement. Il avait changé depuis qu'elle l'avait. Elle ne le montait quasiment jamais. Elle n'était pas une bonne cavalière, pour ne pas dire mauvaise ... En fait, elle avait acheté ce cheval à un vieux maquignon qui n'en prenait pas soin ...

Comme elle n'y connaissait rien en chevaux, elle avait pris selon ses moyens qui n'étaient pas mirobolant à l'époque ... Quoi que, en ce moment non plus ... Son seul bien était cet animal et les quelques bouts de tissus qu'elle avait dans ses malles. Pour le reste, ses économies fondaient comme neige au soleil ...

Elle passa sa main sur la tête de ce magnifique étalon et sortit un morceaux de pain d'une de ses poches qu'elle lui donna en tendant la main ... Une fois lavé, les sabots parés et ferrés et les crins coupés et brossés, elle avait découvert un superbe animal. Il avait besoin de ce remplumé un peu, à l'époque on lui voyait les côtes, mais maintenant que l'herbe était plus drue, il avait pris un joli petit ventre rond ...


Je vois que tu vas mieux et ta crinière a poussé aussi ... Je sais que tu aimerais faire un peu d'exercice, mais je ne suis pas très douée tu le sais ... Je demanderais à messire Pertacus de te monter un peu ... je ne pense pas, qu'il me dira non, même si je le taquine avec sa moustache et quand on se sera installé, promis j'apprendrais à monter ...

Tout d'un coup, elle fut prise d'une nausée ... Elle sentit une bouffé de chaleur monté à toute vitesse et elle partit en sueur derrière l'écurie ...
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