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[RP] Où il est question de disparus et de disparitions

--Guilhelm



Guilhelm revint quelque temps apres. Petit sourire en coin.

Bon, Votre eminence, la voie est libre. Nous pouvons accéder aux sous sol sans probleme.

Guilhelm se pencha à l'oreille de son archevêque

Posez pas de questions sur ce qui a pu se passer, Monseigneur, mais c'est promis, j'irai me confesser avant l'office de dimanche. Les gaillards sont quelque part .... au fond du port...... ni vu ni connu ....

Guilhelm montra le chemin vers la porte.

C'est par ici, eminence......
Rehael
La gorge serrée, Rehael pénétra dans l'étrange entrepôt dans lequel flottait une drole d'odeur. Celle ci était doucereuse et acre, et lui rappellait vaguement une odeur de pourriture.

La mort....cela sentait la mort....

Il sentait également d'autres odeurs, peu agréables, mais qu'il n'arrivait pas encore à déterminer.

Le Cardinal frissonna puis saisit la torche que lui tendait l'un des gardes. Visiblement il n'y avait pas âme qui vive dans cet entrepôt, mais une main invisible semblait le pousser. Il l'avait sentie très nettement, alors que personne ne se trouvait immédiatement derrière lui.

Rehael pris cela pour un signe, le dernier d'une longue liste de signes étranges qui semblaient l'avoir conduit de Bruz jusque dans cet entrepôt malfamé de Bordeaux.

Il s'avanca et pénétra dans les entrailles de l'entrepôt, sa torche vacillante à la main.

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Rehael
Rehael progressait, aux côtés de Monseigneur Aurélien et des gardes épiscopaux, a l'interieur de ce mystérieux entrepot. Plus il avancait, plus la mauvaise odeur s'accentuait.
La pénombre régnait, et au milieu de celles ci les flammes de la torche tenue par le Cardinal semblaient danser sur les murs.

Pas un bruit...


Patatrac !

Rehael faillit s'écrouler sur des caisses de bois éventrées placées au milieu du chemin. Il fut néanmoins retenu par le garde se trouvant immédiatement sur ses talons. Approchant sa torche, le prélat apercu des caisses de poivre, et d'autres de vieux pétards mouillés.

Cet entrepôt est vide, c'était probablement juste un canulard.

Cependant, l'instinct du prélat lui disait d'avancer encore pour percer a jour le secret de ce lieu étrange.

Enfin, au bout de quelques minutes, la petite troupe déboucha sur une salle circulaire. Rehael s'interrompit net et lacha sa torche, comme foudroyé.

Par Saint François... murmura-t-il d'une voix blanche.

Devant le Cardinal frappé d'effroi se trouvait une série de nombreux corps, placés en rond, tous les mains jointes, semblant morts en même temps dans une ultime prière.
L'odeur était exécrable, et obligea le prélat a porter un mouchoir à son nez pour ne pas vomir, tandis que la torche, au sol, continuait de bruler.

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Savoie
Je vois la Terre. Comme si j'étais au dessus des nuages. Des zones de bleu, des zones de bruns. Je pense que je découvre un fleuve. Un peu comme si j'étais au sommet d'une montagne. Mais de bien plus haut. Je pense voir Paris. Tout gris, entouré de vert, que j'imagine être une forêt. Les nuages passent au dessus. On dirait qu'ils dessinent un nouveau paysage, une nouvelle géologie. De nouvelles montagnes, de nouveaux fleuves, tout de blanc, ce dessine. Un monde par-dessus le monde. Plus je monte, mieux j'aperçois les frontières bleues de l'océan sans fin. Je veux étirer la tête. Voir les dragons du bout du monde. Ils me sont inaccessibles. Ce que je vois est la plus belle chose que je n'ai jamais vu. Je pense que je suis en route pour le grand Astre, le paradis solaire...

« Reprends-toi ». « Respire ». « Reste parmi-nous ». Des voix connues. Mes ouailles. Qu'il fait si longtemps que je n'ai entendu. Je plane. Je sens mon dos. Mes cuisses. Je ne sens plus mes pieds. Je lève la tête. La laisse retomber aussitôt. Je sens la dureté du bois sur laquelle elle choie. Je prie Sainte Galadrielle.




Cette fois, je ne sens plus rien. Je ne veux pas que cela soit la fin. Toute cette survie. Tous ces efforts. Tous ces morts. Que le Très Haut n'ai pas permis tout cela pour rien. Que le Très Haut me prenne, mais que cela soit pour une raison. Que tout ceci prenne un sens. Comme tous ce qu'Il fait.

Je n'ai plus de force, plus la force. Aristote, reste avec moi. Ce que je viens de voir est la plus belle chose que je n'ai jamais vu. Je ne le vois plus. Encore un jour. Encore une heure. Je ne sais pas combien de temps je pourrais rester ainsi...

Des sons... j'entends des sons... miséricorde... est-ce un miracle? Un nouveau calvaire? Une sortie? Un nouveau départ? Sainte Galadrielle, est-ce toi?

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Robert Savoie, qui se remet doucement.
Rehael
Une goute de sueur froide perlait sur son dos...

Rehael contemplait cette vision d'horreur, dans un état second, comme dans un rêve qui s'apparentait d'ailleurs bien plus à un cauchemar.

Tout ces corps sans vie dont la mort commencait à faire son oeuvre, comme en témoignait l'odeur écoeurante et répugnante qui régnait dans la salle et dans une grande partie de l'entrepôt.

Le Cardinal contemplait ce tableau d'horreur sans pouvoir en détacher le regard. Ces corps ne semblaient pourtant, avant leur mort, pas mal en points. Ils n'étaient apparement pas mort de faim, ni de sévices. Rehael commenca à se dire qu'il pouvait s'agir d'un suicide collectif, ce qui l'épouvanta au plus haut point. Comment pouvait on mettre fin à sa propre vie, détruire ce don du Créateur ?

Il commenca a regarder autour, voyant de nombreuses bougies a la flamme naturellement éteinte. A l'extérieur du cercle se trouvait des tables renversées, des restes de nourriture a présent totalement pourris. Plus a l'extérieur encore, du bois calciné et de la cendre semblait témoigner de la simulacre de buchers.


Suis-je donc dans le temple du Sans-Nom ? murmura doucement le prélat.

Un temple cependant a présent éteint, mort comme ses occupants. Rehael semblait devoir être le témoin d'horreurs passés dont il ne pouvait mesurer l'exactitude, simple observateur d'un passé terrifiant qu'il ne comprenait pas. Le temps semblait, ici, s'être arreté.

Rehael était à la fois terrifié et tétanisé face à ce qu'il voyait. Il reprit cependant peu à peu ses esprits, s'extirpant du silence glacial, suffisament pour se signer et invoquer le Très-Haut.


Mon Dieu, prend en pitié ces âmes, puisses-t-il avoir trouvés la paix auprès de Toi...

A mesure qu'il reprenait ses esprits, les questions se mettaient à se bousculer dans sa tête. Quel est cet endroit ? Que s'y est il vraiment passé ? Pourquoi ? Qui étaient ces gens ?

Soudain, un mouvement furtif, presque imperceptible, eut lieu dans la pénombre, au fond de la salle, ce qui eut pour l'effet de tirer le cardinal de toutes ces questions.
Il crut discerner, sans en savoir si il s'agissait de la réalité ou d'un tour de son imagination ébranlée par le spectacle macabre qui se jouait dans cette pièce, un souffle très léger, presque éteint. Une force invisible le poussait dans cette direction

Faisant signe au garde épiscopal le plus proche de lui, qui tenait une torche :


Suivez moi.

Il s'approcha alors de la source de l'infime bruit qu'il avait cru déceler, enjambant les cadavres en décomposition. Il découvrit une table, au fond de la pièce, sur lequel semblait reposer un corps. Rehael pris alors la torche des mains du garde, et s'avanca, lentement, jusqu'a la table.
Probablement un cadavre de plus, semblait il penser.

Il tint alors la torche au dessus du corps allongé sur la table, couvert de crasse, de vomis, d'urine et d'excréments. Il tenta de discerner son visage, et s'il était, oui ou non, encore en vie.

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Aurelien87
Aurélien suivait le Cardinal, torche à la main. Il jetait de temps à autre un oeil sur les gardes, pour voir leur réaction et déceler le moindre signe de danger. Mais rien. Sauf la pénombre épaisse et cette odeur épouvantable. Aurélien mit un bout de tissus devant son nez pour se'en protéger un peu.
Arrivés dans cette dernière cave, où ce qui pouvait y ressembler, l'odeur devint encore plus prenante. Respirer devenait difficile tant les miasmes donnaient des haut-le-coeur. Des cadavres dans le fond, voila bien ce qui pouvait expliquer l'odeur.

Aurélien suivit la troupe qui s'approchait pour tenter de voir et comprendre.


Quelle horreur ... qui a pu faire une chose pareille... faut bien être un monstre ....

Eminence, en effet, celui-là a l'aire d'être encore un peu en vie...

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--Uride_goumteche


Depuis l'archevêché, la curiosité d'Uride avait été excitée. Un cardinal qui venait rencontrer un archevêque... Rien de banal. L'homme à tout faire de l'archevêché -ou à rien du tout, en fait, selon un grand nombre d'autres versions- ce disait qu'il y avait du mystère la dessous. Quand il a vu la petite troupe quitter l'archevêché, il les a suivit. En douce.

Jusque dans les bas quartier de Bordeaux. A quelques mètres de distance, il surveillait ceux qu'il poursuivait. Ils entrèrent dans un entrepôt. Attendirent quelque temps. Puis procédèrent plus en avant. Uride s'avança dans le petit couloir bordant les entrepôts. Entendit du bruit plus loin. Il suait à grandes goutes.

Qu'est-ce que le cardinal était venu faire à Bordeaux? Surprendre les réformés? Non... L'Église, malgré tout le respect qu'il lui portait, n'en avait sans doute pas la possibilité, ou la chose aurait été faite depuis longtemps déjà, pensait-il en son fort intérieur. Une histoire sordide de moeurs, sans doute. Goumtèche décida de continuer plus en avant. Sa curiosité l'éveillait complètement.

Puis, lui-même surprit le premier, il se trouvait déjà dans cette grande salle où tous se trouvaient. Il les croyaient bien plus loin dans le dédale des entrepôts. Mais malgré lui, il les avait déjà rejoint. C'est d'abord cette odeur qui lui monta à la tête. Et qui l'ébranla. Fortement. Puis, la vision de tous ces morts. Qui lui occasionna un sérieux tremblement. Il était là pour une histoire de moeurs. Le voilà en plein drame horrible. Il mit la main à la tête. Se senti vaciller. Et tenta un pas en avant.

La vision obscurcie par un trou noir aussi soudain qu'incontrôlable, il tenta de s'agripper à une table pour ne pas perdre pied. Table qu'il manqua de justesse, et il se senti s'affaler par en avant de tout son flanc.
Rehael
Rehael acquiessa silencieusement aux propos d'"Aurélien. Un monstre...oui, probablement.

Il avisa l'arrivée d'un individu qu'il reconnu avoir déjà croisé à l'archevêché, Rehael avait la mémoire des visages, et que Aurélien semblait lui même connaitre. Le voyant chanceler, Rehael interpella un garde, visiblement irrité. Il se préoccuperait de savoir ce qu'il faisait là plus tard.


Occupez vous de lui, on dirait qu'il va avoir un malaise, aidez le à rester debout.

Puis, sur ces mots, il se pencha a nouveau sur le corps qui semblait encore en vie. Son visage était couvert de crasse et terriblement maigre, presque squelletique, tant et si bien qu'il eut grand mal à le reconnaitre.

Mais alors qu'il le détaillait, un frisson lui parcouru l'échine alors qu'il se figeait. Ces traits, ce visage, ces yeux... L'homme était a demi inconscient, mais c'était "lui" ! "Lui" !

Rehael palit, n'y croyant pas. Etait ce une hallucination ?

Il avait devant lui un vivant qui devait être au mort, au milieu d'autres morts...

Il crut un instant que sa raison défaillait, tandis que ses jambes devenus du coton menacaient de ne plus le soutenir. Il s'agrippa au bras d'Aurélien afin de ne pas chuter, puis se reprit aussitôt.

"Il" était visiblement a l'article de la mort et avait besoin de soins comme de nourriture.

Il tendit la main pour le toucher, afin d'être certain qu'il ne s'agisse ni d'une apparition ni d'une hallucination.

Designant Uride :


Vous, là bas ! Rendez vous utile, au lieu de bailler aux corneilles prenez ce linge, nous allons étendre Son Eminence dessus pour en faire une civière, il ne pourra probablement pas marcher.
Les gardes le transporteront ainsi jusqu'au fiacre.


Se tournant vers Aurélien, d'un air visiblement bouleversé et incrédule :

Pas de doute, c'est Son Eminence Robert Savoie, mon vieux maître et frère franciscain.


Soudain, une étrange odeur vint chatouiller les narines du Cardinal, alors qu'il découvrit avec effroi que la torche qu'il avait laissé tomber et oublié dans ses émotions avait fait prendre feux a plusieurs caisses en bois.


Vite, sortons d'ici ! Sortez quoi qu'il arrive Son Eminence en premier sur la civière !
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--Uride_goumteche


Touchant du bois (celui du sol), Uride repris aussitôt conscience. Il entendit une voix. Une vois forte. Celle-ci lui fit retrouver toute sa tête. "Étendre son Eminence". M'enfin... c'était pas l'éminence lui-même qui faisait la demande? Il ne comprenait plus rien... Il avait de toute évidence reçu un choc...

Il prit le drap qu'on lui tendait, et, heureusement, grâce à lui, constata-t-il, pu se cacher la vue de toute cette scène de désolation. Il souleva le drap, et senti alors une odeur prendre le dessus sur la pestilence qui reignait dans l'entrepôt. Alors il fut deux fois plus heureux, se disant "voilà la solution aux mauvaises odeurs: faites entrer un prélat dans une pièce, et oups, déjà, ça sent meilleur". Il ne voyait plus grand chose, non...

Autour de lui, on le sentit songeur.
"Vite", entendit-t-il. "M'enfin, ça va, j'me dépêche, mais bon, c'est bon, quoi!" Mais il garda cette réflexion pour lui même...

Goumtèche sentit que le temps était plus propice à l'action qu'à la discussion. Avec l'aide d'un garde qui se portait volontaire, ils enroulèrent le malheureux dans le drap, et le soulevèrent. Le garde prit les pieds. Uride prit la tête. Il ne lui restait qu'à savoir où s"en aller.
Savoie
Savoie, depuis si longtemps stable et allongé, ne comprit pas ce qui lui arrivait. D'abord, comme un songe, comme un rêve, il avait entendu une voix. Une voix qu'il connaissait. Il faisait trop longtemps pour pouvoir l'identifier, cependant. Il avait sentit derrière elle une grande bouffé d'amour, un immense respire d'amitié, ce qu'il n'avait pas sentit depuis de nombreux mois, de nombreuses années.

Mais tout de suite ensuite, un choc le sortit immédiatement de sa méditation. Il se sentit se soulever de terre. « Cette fois, c'est bien la mort qui viens me chercher et qui m'amène vers en haut... » Il inspira du mieux qu'il pu.

Alors, il observa un doute. A nouveau, les odeurs. Nauséabondes. Mais également un filet de brulé... Non, ce n'était pas la mort. Des choses ce passant devant lui...

Il sentit le mouvement sous lui. Il sentait la tête d'un homme contre la sienne.

Celui-ci lui glissa un: « tiens-bon son éminence ».

En réponse, une phrase lui revînt en tête. Il la prononça, du mieux qu'il pu:


Le sage est heureux jusque dans les tortures, mon frère.

C'était d'Aristote, bien sûr...
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Robert Savoie, qui se remet doucement.
Aurelien87
Eminence, puisque vous reconnaissez là notre ancien primat, il faut encore plus tout mettre en oeuvre pour le ramener à la vie.


Guilhelm, portez le corps de Mgr Savoie jusqu'à archevéché. Nous le mettrons dans ma chambre. Je vais faire prévenir un médicaste par Aristominus, pour qu'il intervienne rapidement. Nous n'avons pas de temps à perdre si nous voulons le sauver.



Les gardes mirent le corps sur une porte qui trainait au sol et le portèrent avec précaution. Le cortège avança lentement jusqu'à l'Archevéché.

Arrivés dans la chambre, les gardes posèrent le faible corps sur le lit de l'archevêque.




Parfait. Guilhelm, dites à Aristominus d'aller querir le médicaste de Bordeaux de ma part, et qu'il lui dise de venir toute affaire cessante.
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Rehael
Bordeaux, le quartier Port de Lune

Alors que la petite troupe quittait l'entrepôt dans la précipitation pour prendre la direction de l'archevêché, de grands voluptes de flammes ne tardèrent pas à s'élever dans le ciel du quartier Port de Lune, à mesure que le feu s'était propagé dans l'entrepôt. Il ne devait presque rien rester de celui ci, après l'incendie.


Bordeaux, le Palais archiépiscopal

Rehael était inquiet. Robert Savoie semblait dans un très mauvais état. Il n'avait visiblement pas mangé à sa faim depuis longtemps, il était amaigri, sale... Il lui avait semblé délirer avant qu'il ne perde connaissance, ce qui inquiétait d'autant plus le franciscain, car il ignorait quel était l'état de la santé mentale de Savoie. Dieu seul savait ce qui lui était arrivé depuis toutes ces années ou tout le monde le croyait mort.


Rehael ne parlait presque à personne et se montrait très renfermé, complétement plongé dans ses interrogations. Il ne parlait qu'a Aurélien, qu'il remercia plusieurs fois pour son aide.

Merci à vous, Monseigneur Aurélien. Votre aide m'est des plus précieuses. Je ne m'explique presque rien de tout ce qu'il s'est passé, mais pour le moment, plus que des réponses, la seule chose qui m'importe est la santé de Robert. Si le Créateur lui a permis de survivre jusqu'a présent, ce n'est pas pour qu'il trépasse, mais bel et bien parce qu'il a encore des choses à accomplir pour Sa gloire, sur Terre.

Je ne peux que prier et m'en remettre aux bons soins de votre médicastre, Monseigneur.


Une fois Robert Savoie installé dans le lit de la chambre de l'Archevêque de Bordeaux, Rehael passa son temps en prière ou au chevet de Savoie à le veiller.
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--Aristominus


Après avoir rempli la mission que lui avait confié Guilhelm, Aristominus vint rendre compte à son archevêque.

Monseigneur, je suis passé, comme vous l'aviez demandé, chez Messire Brixius, lui dire de venir au plus vite. Il ne devrait pas tarder. Le temps pour lui, je pense, de récupérer quelques affaires et de prendre congé de ses patients.
--Uride_goumteche


Dans les rues de Bordeaux

Ce fut tout de même une épopée éprouvante pour le jardinier-charpentier-écueilleur de fraises (et oui, on est homme à tout faire ou pas). Mais tout de même, cette traversée de la ville en vitesse mais en douceur n'avait pas été programmé au réveil ce matin-là, et Goumtèche s'en trouvait un peu déboussolé. A en comprendre les dires des deux prélats, c'est dans le transport d'Éminence qu'on lui demandait de se recycler!

Il se concentrait pour ne pas l'échapper, tentait d'aller vite mais de ne pas bardasser le "colis", et tout cela lui demandait un effort surhumain. Finalement la destination, le palais épiscopal, fut en vue... Ouf, mission accomplie.

Mais pendant le trajet, il avait eu une idée...

"Jamais mes petits enfants ne vont croire que j'ai pu remplir cette mission, aujourd'hui. Rapport qu'y penseront pas que j'en sois pas capable. Facque il me faut une preuve. Ce drap, cette "rivière", comme l'autre l'appelle, il va falloir le jeter à la poubelle. Uride, oublie pas de t'en charger. La face en sang du bonhomme est en train de laisser son empreinte sur le cotton. Ça va faire l'affaire! Fait ton travail jusqu'au bout, Goumtèche!"


Bordeaux, le Palais archiépiscopal

Une fois l'homme installé dans le lit, Uride se chargea donc de la mission qu'il s'était donné.

Laissez-moi vous débarrasser de ces patentes encombrantes. Rapport que je m'en allait brûler les vidanges. Je vais aller brûler ce drap avec les autres déchets, dans la cours. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, venez me chercher!

De fait, il descendit dans la cour, fit brûler les déchets de consommation de la journée, mais en ayant pris soin d'abord de mettre le draps en lieu sur, afin de le ramener chez lui au soir venu...
Brixius
Bordeaux, le Palais archiépiscopal

Brixius arriva sur place et demanda à voir prestement le patient dont on lui confiait la garde. Arrivé en la chambre ou se trouvait le malade, il demanda à ce qu'on lui apporte une bassine d'eau tiède. Les mains lavées, il sortit de sa petite mallette de bois, un petit cornet puis il se rendit au chevet du malade. Il repositionna ses binocles et constata que celui-ci souffrait de sous-alimentation. Consciencieusement, il prit le pouls du patient et, après avoir constater qu'il était faible bien que régulier, il posa le cornet de cuivre qu'il utilisait afin de mieux entendre les bruits venant du corps.

Après cela, il regarda les pupilles du malade. Celles-ci montaient tous les signes d'une personne ayant vécue des moments difficiles en plus que d'avoir été torturé par la fin.

Par la suite, il sorti de sa besace des tissus propres ainsi que différents flacons ayant, autour de leurs goulots, différentes cordelettes de couleurs. Il nettoya, soigna puis pansa les quelques plaies et marques de brûlures que le patient avait.

Il demanda à ce que l'on serve un bouillon de viande de veau associé à de la soupe* une fois le malade réveillé. L'ordre était que le patient devait manger à sa fin mais, il expliqua bien qu'il était prohiber qu'il n'avale plus d'une assiette dans les trois à quatre prochains jours. Par la suite, on pouvait ajouter quelques légume écrasés mais avec parcimonie. Enfin, au neuvième jour, on pouvait y ajouter un peu de viande blanche bouillie et couper finement.


pain*


Pour finir, il laissa les différents flacons qu'il avait utiliser pour prodiguer ses soins sur les blessures du malade. Ils étaient accompagnés d'un feuillet indiquant les quantité, et l'utilisation qu'il fallait faire pour chacun des remèdes et, bien entendu, leurs correspondances avec les ficelles colorées qu'il y avait sur les goulots.
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