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[RP] La cour du Roy Soleil (Ouvert à tous conditions à lire)

Maloeil

Ce RP est un rêve de Maloeil.
Il est ouvert à tous, n'hésitez pas à participer tout en respectant quelques règles:

- Jouez avec un PNJ et non avec vos personnages, mais créez un alias qui permet de reconnaitre votre personnage si vous voulez que faire intervenir celui-ci (Par exemple, Maloeil sera connu sous le nom de Soleil dans ce RP).
- Respectez le cours du RP.
- Ne faîtes pas trop 'penser' vos personnages, Maloeil en rêvant ne sait pas plus qu'en réalité ce que les gens pensent.
- Il s'agit d'un rêve, c'est tordu et n'hésitez pas à créer des personnages fantaisistes, Maloeil est un peu timbré ça serait plus que crédible.
- En cas de demande particulière me contacter par MP ou pigeon.
- La règle la plus importante: Faîtes vous plaisir.





Le soir tombait sur St Bertrand, après une journée passée à trainer entre les tavernes et les champs ensoleillés, Maloeil était allongé sur sa couche les bras derrière la tête, la fenêtre ouverte laissait filer une légère brise fraiche faisant frissonner sa peau nue. Les yeux mi-clos, il savourait l'instant, envahi par une douce odeur d'herbe fraiche et de lavande, écoutant les pas de Lhyra qui allait et venait dans la pièce.
Peu à peu, il sombra dans un profond sommeil, un sourire légèrement dessiné sur son visage paisible.
Le soleil éclaira la chambre de ses derniers rayons et disparu derrière l'horizon.


Sous ses paupières closes, Maloeil avait rejoint le royaume des songes, le monde de tous les possibles où il était ir-réellement le Soleil, éclairant ses rêves de la lumière de l'aube...

_________________
--Soleil



Les montagnes, les forêts, les champs et les villages défilait sous ses yeux, Soleil les survolait de son aura radieuse, la vie s'éveillant à son passage, il réchauffait le lézard encore froid de la nuit, il ouvrait les fleurs et les bourgeons…

Il était dans une immense salle dont le plafond n'était pas visible, les murs montant jusqu'à se perdre dans les nuages, le sol était recouvert de dalles de marbre et de végétation entrelacée, aléatoirement des rochers étaient comme déposés là, donnants chacune une petite source miraculeuse qui créait un ruisseau frémissant entre les dalles. Des gens joyeux allaient et venaient sur de petits sentiers depuis le fond de la salle à la fois proche et extrêmement lointaine, où une immense porte donnait sur l'extérieur.

Soleil était assis sur un trône d'ébène blanc confortablement garni de coussins de nuages et de petits renards ronds et sans griffes. Ce trône était posé sur une grande colline verte sur laquelle des arbres en verre poussaient parmi les vignes et les pommiers.
Derrière lui, un orchestre jouait une douce musique feutrée et dansante. Soleil tapotait en rythme son accoudoir de sa main gauche, il était vêtu d'un éblouissant costume blanc des chausses à la chemise, ses cheveux blonds étaient lumineux. Sa main droite tenait avec passion celle de sa femme à côté de lui, la Compteuse, sa chevelure noire contrastant avec la sienne, mais le même sourire heureux éclairait leurs visages. Soleil plongea longuement ses yeux dans les siens et lorsqu'il détourna le regard, une dizaines de personne richement habillées se tenaient devant lui, à genou.
Il se leva, de la lumière tombant des plis de ses habits, et dans toute sa splendeur il prit la parole:


Gens de joie, bienvenus à ma cour.

Soleil tendit un bras et une chope apparu dans sa main, il bu une gorgée et satisfait il demanda qu'on serve ses invités. Des fûts de bière roulèrent jusqu'à lui, il les ouvrit d'un coup de pied et la bière coula à flot.


Chope à la main, les invités se levèrent et saluèrent Soleil.

Roy Soleil, merci de votre accueil, nous honoreront la sainte chope!

Ils vidèrent leurs bières et partirent en quête d'on ne sait quoi.
Radieux, Soleil retourna sur son trône et se perdit à nouveau dans la beauté magnifique de la Compteuse.
Selena...


La nuit était déjà bien entamée et les rayons d'une lune pleine et blanche entraient à flot dans la chambre aux persiennes ouvertes.
Séléna avait enfin trouvé le sommeil malgré les ronflements sonores produits par son époux qui ,lui ,profitait de son repos le coeur tranquille et l'âme en paix depuis qu'ils avaient rejoint leur couche quelques heures auparavant.

L'esprit empli des multiples choses que son emploi du temps lui promettait pour le lendemain,elle avait cherché à faire le vide par tous les moyens de sa connaissance,passant de la position "Dos /horizontale" à la position "Ventre/latérale" et revenant à celle "Chien de fusil côté droit" puis "Chien de fusil côté gauche" ......".Foetus en boule"......"Planche mains derrière la tête"......

Le sommeil arriva brusquement lorsque l'épuisement fut trop grand.........

_________________
--.lune.


Elle était la Lune ......Séléne....

Elle savait qu'elle ne pouvait le rencontrer........
C'était donc un rêve?
Un air vieillot lui trottait dans la tête ,venu d'on ne sait quel souvenir...
"Le Soleil a rendez vous avec la Lune
Mais la Lune ne le sait pas et le Soleil attend....."


La ritournelle enflait puis s'effaçait comme une vague lointaine qui serait venue s'échouer sur un improbable rivage et elle regardait d'en haut un curieux spectacle de fourmis se suivant en ligne tortueuse et se dirigeant toutes vers les rayons de miel qui dégoulinaient du trône du personnage siégeant juste au dessous d'elle.
Trois loups étaient assis près d'elle et levait vers son visage rond un museau humide et des yeux jaunes et amoureux.

Une minuscule lune tournoyait autours d'elle comme un satellite miniature qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau............
Ploc...Ploc....Ploc.......Gouttes d'eau qui rebondissent à la surface de la fontaine.......
Gouttes de pluie sur les carreaux......
Pluie????impossible ....Le Soleil est là......

Mais c'est un rêve allons!!!!!

Ses rayons argentés osent courir sur la chevelure du Roy et l'Argent se mêle à l'Or comme le ferait un orfèvre de génie.
Sous sa caresse il frémit et tremble.......Le Soleil pourrait il avoir froid?
Pourquoi pas puisque c'est un rêve......

Et soudain le vacarme d'une charrette emplit son espace RRRRRRRhhhhhhhhhh
RRRRhhhhhhh.......RRRRRRRhhhhhhhh


Mélange embrumé .......Quelqu'un ronfle à côté........
Mais le rêve continue........Le ronflement se fait défilé de roulottes chargées de Bohémiens hilares et de Gitanes plus affriolantes les unes que les autres......

Impassible elle continue de déverser sa lumière........
Le Bouffon, incarné par Kachina


Et gratte, gratte sur sa mandoline.............Le bouffon sautillait de l'un à l'autre, poussant sa chansonnette à tout va.
Vêtu de cendal chatoyant et coloré , il ne passait pas inaperçu parmi les courtisans qui se pressaient autour du souverain.

A petits pas dansants, il s'approcha du Roy et de la Reine, leur tournant autour, avec un sourire qui dévoilait toutes ses dents.

Dans une courbette parfaite, il se pencha et releva la tête tout en clignant des yeux, ébloui par tout ce blanc, du trône à la vesture royale.
Il murmura d'une voix doucereuse à l'intention de ses suzerains.


- Roy Soleil, merci de votre accueil, nous honoreront la sainte chope!

Oh mon Roy et vous ma Reine , faites moi donc l'honneur d'écouter cet ode , que j'ai composé pour vous !


Et la voix joyeuse de l'amuseur public résonna dans le palais.

J'veux du Soleil

Le chant terminé, l'amuseur royal, lança nonchalamment son instrument à un valet en faction et termina en faisant moultes galipettes et pitreries.

Sans plus de façons, il s'écroula aux pieds du Roy et lui souffla tout en caressant d'une main servile, les bottines royales :

- J'ai oui, dire, oh grand Mal Soleil, que nous aurions sous peu la visite d'un éminent personnage ?

Le curieux que je suis aimerait bien savoir de qui il s'agit ....
Mon précieux !
--Compteuse
Petite précision, ce post concerne bien le rêve de Maloeil




Là où les poutres ne sont pas....


Il est de ces mondes inaccessibles qu'on ne peut toucher que du bout des doigts. De ces univers chargés d'ivresses et de joies que seul les cimes du plaisir peuvent nous apporter l'espace d'un effleurement, d'un baiser, d'un échange de regard ou d'une étreinte passionnée. Quelques secondes à peine. Le temps de murmurer un je t'aime... Le temps d'un rêve...

Assise sur son trône, enveloppée d'une douce torpeur bienfaitrice, elle observe son aimé tendrement. Ses joues rosies, ses lèvres pleines qu'un sourire étire divinement. Et son regard bleu azur dans lequel se reflètent quelques myriades d'étoiles. Incroyablement beau avec sa chevelure rebelle qui éclaire l'assemblée. A regret, elle détourne le regard et observe son palace, son royaume, son univers. Nid de coton, cocon de douceur et de printemps. Quelques hirondelles joignent leur chant à la musique douce que les orgues entonnent. Tendant une main, elle cueille une pomme qu'elle amène lentement à ses lèvres, ses yeux continuant à parcourir l'assistance. Explosion de saveurs en bouche, fruitées et acidulés tandis que les sucs font frissonner les papilles affamées de Lhyra. Sa main libre presse celle de son Soleil pour s'assurer qu'il ne s'envole pas, rêve ou pas, l'on ne sait jamais.
Tout d'abord, elle ne reconnaît personne, elle se contente d'écouter les bruits des ruisseaux se perdant dans l'ambiance musicale générale. Les murs de lierres se meuvent sans arrêt, laissant apercevoir quelques écureuils joueurs sautant de branches en branches. Un sourire sur les lèvres, elle s'amuse à les compter.

Un... Deux... Trois... Quatre... Quatre à droite du rocher blanc, cinq plus loin derrière ce groupe d'enfants. Et quelques autres, ailleurs. Sûrement. Sûrement.
Très vite, lasse, elle cesse et reporte son attention sur Maloeil.


Il faudrait construire quelques poutres ici, tu ne crois pas?

Et un verre de bulles de remplacer sa pomme, qu'elle ne refuse pas tandis qu'elle le porte à ses lèvres. Au dessus d'eux, les étoiles volent et dansent, s'entremêlent sur un océan bleu profond. Quelque part, non loin, une lune, pleine pour venir éclairer ces merveilles tandis que le Soleil, lui se délecte de son royaume éphémère bien que merveilleux.

Six, il en faudrait six. On ne sait jamais.

Pourtant, nul est besoin pour Lhyra ici de compter. Mais l'esprit peut jouer quelques tours, éveillé, endormi, qu'importe. Il vagabonde, vole et virevolte dans les méandres embrumés d'un monde merveilleux ou le possible et l'impossible flirtent. Elle se lève, lâche la main de son Roy et, magnifique jusqu'au bout de ses bottes, elle annonce:


Où est mon Corbeau?

Beaucoup pour voir son amie, et un peu pour que tous puissent admirer que la femme du Soleil n'est pas en reste question grandeur. Sa robe d'or et de dentelle ondule au gré du vent. Quelques lys cousus à même sa traine, un tournesol piqué sur son coeur, une fine branche de lierre enlaçant ses longues boucles brunes. Aucune cicatrice lézardant sa joue, juste une peau lisse et tendre que l'âge n'a pas encore entamé. Elle fait la coquette, tourne légèrement sur elle même, un sourire éclatant aux lèvres, avant de se rasseoir et d'attraper à nouveau la main de son aimé.

Je t'aime mon Soleil.
Il n'empêche qu'il nous faut des poutres.


Elle se retourne et cherche à nouveau:

Mais où est donc mon Corbeau?

Quelques notes, une voix de crécelle accompagnée de ces quelques grelots, et le fou, le fou fou de la folle boulasse arrive et entame son morceau. Elle sourit, écoute et tape du pied mais ce mélange de couleurs bariolés la dérange, ainsi détourne-t-elle le regard.

Et quel est cet invité?



--Soleil


Daydream

Soleil pencha la tête sur le côté en écoutant les dires du bouffons. Il sourit et inspira profondément.

Ho mon cher bouffon, cet invité vous plaira j'en suis sûr! Il n'est autre que l'être le plus proche au monde de la sainte Chopine. Hé oui! Gens de peu de vertu!!! Le pape doit venir! Et avec son meilleur fût! Et il amène son temple ambulant avec lui. Vous verrez vous verrez...

Décidant que ce bouffon avait bien mérité sa récompense, Soleil rit, puis s'arrêta et fit un signe de la main pour qu'il parte.

Ho ma compteuse, des poutres? Pour soutenir le ciel? Ma foi, quelle idée!

Il se pencha vers elle et embrassa sa merveilleuses femme, le contact de leurs lèvres provoqua une colone de flamme autour d'eux. Dès qu'elles se séparèrent, elle disparut, ne laissant aucune trace.

Soleil lève la main droite, un parchemin vierge dedans. Il commença à la plier, encore et encore et elle devint une petite boule sur laquelle il souffla. Le papier se déploya en une rose merveilleuse au pétales de la taille d'une charrette. Les yeux grands ouverts Soleil regarda la rose puis ses mains et soupira.


Elle prend de la place celle là.

Il hocha la tête et se leva.

Bon, il est plus que temps de prendre le temps de regarder le temps!

Il tendit la main, regarda le ciel. Des gouttes tombaient. Il rit et attrapa Lhyra par la main, la soulevant et la faisant tourner sous la pluie.
--Louise...



Le Roy a fait battre tambour


La Reine est trop belle.
Bien trop belle est la reine.
Avec ce regard couleur d'un ciel d'été qui se pâme dans celui du Roy.
Ses lèvres pleines goûtent une pomme.

Assurément , le Roy n'a pas besoin d'une autre dans sa couche.
Ces deux là s'aiment . Comme des enfants. Ils s'aiment tout hésitants
Découvrant l'amour et découvrant le temps. Et si tout doit sauter,
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer.

Etrange, la Reine est étrange.
Avec cette manie qu'elle a de compter tout et rien. Les poutres et les chopes.

Louise, elle ,depuis longtemps ne compte plus les chopes de ce liquide ambré et pétillant, qui sont passées de ses mains à sa gorge.
La Boulasse a pris possession d'elle.
Elle plâne. Jolie petite histoire.
Tout est blanc autour d'elle. Lumineux et beau.
Douceur et langueur s'emparent de la belle courtisane, alors que son regard énamouré parcourt la salle, à la recherche d'un pigeon à plumer...........


Un pigeon................Ou un corbeau, tiens.............
La Reyne a introduit cette étrange mode, avec cet amour qu'elle a pour ce corbeau.
En hommage dit-elle, à une Kachi aux cheveux noirs , et au regard d'émeraude .

Ivre, assurément, Louise est ivre....
Ivre de musique et de vin.
Lui manque plus que l'amour pour que la fête soit belle.



Louise devra se contenter , d'un comte ou d'un duc.
Pourvu qu'il ait bourse pleine...
Et regard métallique d'un ciel d'orage, ça elle y tient.
Chacun ses rêves,chacun son chemin.

Elle, les corbeaux, elle s'en fiche un peu, quoique depuis peu, elle regarde ces étranges oiseaux noirs d'un autre oeil.
Elle, ce qui la fait frissonner d'excitation, ce sont les loups.
Chacun ses rêves.

Alors, elle erre au milieu des autres courtisans à la recherche d'un prince , sa longue traine frôlant le sol à chacun de ses pas. Taille ceinturée de velours noir. Cendal glissant sur ses hanches rondes.

Légère et aérienne, elle caresse du regard les hommes.
Femme des années 1459. Femme , jusqu'au bout des.................
pantoufles de vair ................
Rouges...........

Le rouge est devenu sa couleur, quand un jour, elle s'est lassée du rose.

Nuages blancs, étoiles dans les yeux et au dessus de sa tête. Le Soleil et sa Reine dispensent leur lumière...

Louise, la courtisane, rêve.............à un libertin croisé un matin d'avril.


Interprétée par Kachina
--Toutambulle
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Posté le: 03 Avr 2011 12:59 Sujet du message:
Le silence se fit soudain.
Silence seulement troublé par le grincement du l'ouverture des lourds vantaux qui contrôlaient l'accès à la salle du trone.
La lumière devint tamisée, bleutée tirant sur le jaune.
De lourds velours venus de nulle part recouvrirent les murs.
Des pétales de roses blanches jonchaient le sol.
Un coeur de vierges effarouchées entonna l'hymne solennel, repris par les belles voix mâles des valeureux soldats de l'ombre du coin ouest-sud de gauche.

C'est à boire, c'est à boire,
c'est à boire qu'il nous faut !
...

Et la garde rapprochée, fidèle à son engagement se rapprocha.
Une foultitude de garde la composait.
Pour être encore plus foultidés et bien faire comprendre à tous qui était le plus bedonnant, lui le gardé rapproché, ils portaient 3 ou 4 piques chacuns et autant de casques pour se faire plus nombreux.
Ils marchaient au pas de l'ours des quatre pattes, respectant ainsi les traditions vernaculaires, séculaires et funiculaires commingeoises.
Et soudain, le clou du défilé, apparu dans un halo de lumière.
Un clou qui n'avait pas connu l'exode, tout en rondeurs oppulantes.

IL était là.
IL était las aussi de tout ce falbala.
Mais là était son monde et tout le tralala : tout et tous autour de son nombril.
Un nombril orné de mille diamants.
Les vierges soudainement moins farouches l'éventaient doucement ce nombril du monde.

Soudain, le halo devient plus brillant.
Et sa sainteté se dressa telle un cierge sorti de sa boîte à pendants d'or.
Les chants emplissaient la salle jusqu'à en faire péter les fenêtres.
IL brandissait la Sainte Bonne Chope.
Plus de Je, plus de Nous.
L'auditoire était à genou.
Les vierges se pâmaient.
Les soldats bavaient.

Et le Soleil brillait lui aussi, à l'autre bout de la salle.


Au bon soin du LJD Toucoule
SBC ? C'est fou !
--Corbeau..


" Mais où est mon Corbeau ?"

Dans un majestueux battement d’ailes, l’oiseau d’ébène entra dans la salle , aveuglé par cette étrange lumière bleutée venue de nulle part.
Les sombres rivages des nuits sans lune avaient sa préférence, mais la voix l’appelait…
Royale….

Le volatile lacha quelques fientes sur le Cerbère qui veillait à l’entrée. Ce vieil hibou lui donnait la nausée. Lui, préferait de loin, le rossignol qui planait dans l’azur.

Des humaines à la voix de crécelle, scandaient en transe un hymne guerrier.

Les bécasses se pâmaient devant un imposant merle siffleur qui levait haut une chope.


L'oiseau noir, un beau jour, ou peut-être une nuit, bouscula de sa queue, deux pies jacassantes posées sur une poutre, s’arrêta un instant pour gentiment picorer le cou d’une jolie caille aux yeux verts.
Parmi tout le tintamarre, musique à la demande, gratuite et illimitée, la voix aimée du cygne noir l’attirait comme le plus puissant des aimants.


"- Mais où est donc mon Corbeau?"

- Croaaaaaaaaaaaa ! Croaaaaaaaaaa !

L’oiseau fit encore quelques tours de ciel.
S’aperçut , ironique que le Roy, perdait déjà quelques cheveux sur le dessus du crâne.
Croassant, il rejoignit le cygne , somptueux dans sa robe aux fils d’or.
Joueur , il tira de la pointe du bec sur la branche de lierre emprisonnant la soie des cheveux de la Reyne et l’envoya valser aux pieds du souverain.

Mais son œil avisé, soudain, se posa comme dans un rêve sur l’objet que l’étrange invité brandissait à tout va .

Jamais encore, au grand jamais , il n’avait vu vasque si belle.


Alors, délaissant l'épaule satinée de sa maitresse, il voleta plus loin et se posant dans la Sainte Bonne Chopine, s’ébroua allègrement dans le liquide ambré et pétillant. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !

Puis, sa toilette terminée, il se posa sans façon sur l’épaule du merle siffleur.
Peu importe si le temps des cerises n’était pas encore là , la chanson était belle….



interprété par Kachina . Parce que vous l'valez bien !
--Soleil


Préciosité

L'arrivée tout en opulence et grandeur du Pape déchaina les foules qui après s'être prosternée plus que bas, criaient, applaudissaient et forniquaient avec liesse.

Le brillant Saint Tavernier faisait face à l'encore plus brillant Roy Soleil à quelques centaines de mètres de distance.

Ravi, celui descendit de son trône et s'avança vers le ventripotent Saint, un tapis rouge se déroulant sous ses pieds sur son passage. La foule s'écartait comme la mer l'avait fait devant Moïse, et le Soleil aveuglait les yeux trop fous pour ne pas se baisser.

Arrivé devant sa Sainteté, c'est à dire à peu près longtemps, le Roy lui colla une tape amicale sur la tête, créant des ondulations sur sa chaire pleine et molle, mais dorée malgré tout.


Alors Pape! C'est à c't'heure là qu'on arrive? Tu as amené ta meilleure cuvée j'espère, et de ton petit triple sec qui m'a fait versé une larme la dernière fois.
Viens avec moi Saint des Saints, prenons un peu d'intimité.

Soleil fit signe au Pape de le suivre et descendit les escaliers, s'enfonçant dans un sol de lianes et de lierre.

Ils se retrouvèrent alors dans une autre salle un peu plus immense où une table encore plus immense emplissait tout l'espace central. Les murs étaient fait de fûts et précédés d'un comptoir parcourant toute la circonférence de la 'pièce'.

Le Soleil prit place sur un tabouret décoré à son image, et proposa à sa Sainteté de s'asseoir de l'autre côté de la table, sur un tabouret incrusté de pierres précieuses et en or pour le moins massif, pour pouvoir tenir le poids de l'égo du Pape.

Le Roy leva un doigt et des dizaines de serveuses en jupette courte accoururent autour du Pape, lui proposant divers mets, boissons et services.

Pour sa part, un homme de lettre fripon et bien habillé lui apporta une tranche de saumon fumé parfumé à la menthe et accompagné d'un coulis d'airelle servie sur une assiette en osier large comme la table mais longue de seulement deux chopes. Soleil le remercia d'un signe de tête en lui glissant un charmant 'Bonne bourre' et l'homme de lettre fila vers un bouge posé au coin de la pièce.

Mangeant avec délicatesse le délicieux plat, il regarda le Pape, bien heureux dans sa bonne chère et appréciant la compagnie servile des serveuses, il admira son visage maquillé de trop avec les couleurs les moins harmonisées et haussa les épaules, se disant que finalement, le Pape avait bien son droit à la déviance.

Dis mon cher Pape, je sais bien que je t'ai invité bien sûr, cela va de soi. Mais que fais-tu là? Aurais-tu problèmes duquel m'entretenir? Vas t'y quand que les vierges ne le sont plus? Dirais-tu que nos prêcheurs devient pécheurs à refroidir leur vin dans les rivières? Y-a-t'il une mouette qui aurait soulagé son estomac sur tes chausses? Quel est le sens de la vie? 42.
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