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[RP] La Faim des Arbres de Forcalquier

--Lpere_alphonse


Boudiou !!! Pô moyen de dormir in paix !!!!
Ch'fichu curé qui sonne l'cloche d'bon matin ct'heure
Y peut pô dormir comme tout l'monte !


Rejete sa couverture , sort son lit aussi vite qu'il le peut et se dirige vers la porte qu'il ouvre à la volée .
Son regard met du temps à accrocher la fumée qui commence à s'infiltrer dans le village .

Froncement de sourcils , il ne comprend pas l'Alphonse et saute dans son pantalon ( oui oui il est encore agile le bougre ^^ ) , attrape ses chausses et son bâton et se dirige aussitôt vers la sortie du village .

Tout en marchant il marmonne le vieux et jete des regards furieux au clocher qui a mit fin à sa sieste !


Tss c 'ore un fada qui a mit l'fu à quéques brindilles et in sonne l'tocsin pour çà!!
Vais l'y m'ette un coup d'canne a st'y con !! va s'rappler du père Alphonse !!


Des charrettes qui sortent du bois et qui filent vers le village , il a juste le temps de s'ecarter du chemin en criant

Hé !! Band' plouc!! , vous z'avez pô toute voouu tête !!

Prend sa canne et frappe sur la chariote où se trouve la mairesse tout en lui jetant un regard furibond

Aaahh bin l'mairesse !! m'etonnes pas tiens ! m'doutote bien qu'vou etiote din l'coup !!
Pas à dire , quant ' ya in'ne merdouille din ch'villache faut pô cherché loin !!
Suffit d'tirer l'corte et vous z'etes au bout !!


Jete un regard à la comparse de Madnight

Oh pi vouuu l'taverniere , z'avez rien à y envier !! z'êtes pô mieux !!

Z'avez decidé d'faire mourir l'vieux d'ché villache !!
Callishane


Léger froncement de sourcil de se faire alpaguer comme ça, Callishane serre les dents.
C'est vraiment pas le moment qu'elle lui dise le fond de sa pensée, à son voisin.
Elle l'aurait sûrement pas fait griller..
Elle n'était pas violente mais, en colère, elle était plus déraisonnable au point de faire durer le plaisir et d'agacer au plus haut point avant le coup de grâce.

Y regardant de plus près, ne le voyant pas brûlés, ni même noirci et à peine habillé, tout de traviole par dessus le marché, elle sourit en coin.


En fait, vous tombez bien.

Vous n'avez vu personne dans la rue en venant?


Un espoir qu'il ait croisé Zarco.. un enfant.. Tous.

Je me fiche d'être bien..
Pour l'instant, c'est le bien des autres qui m'inquiète..
Aussi, je m'excuse d'avance..
Mais.. Je vais devoir réquisitionner votre cave.. pour soigner ..
Heu.. tout le monde..


S'esquivant rapidement pour échapper à la canne, elle s'envola pour le quartier du Mistral qui avait encore l'air viable pour l'instant.
Elle pria un bon moment sur le trajet pour la maison tienne le coup.. et ainsi peut être, la boule qui lui montait à la gorge à l'idée de prendre des affaires qui ne lui appartenaient pas disparaîtrait.

Esquivant des volutes de fumées et des flots de flammes, elle zigzagua dans les rues pour regagner son propre quartier qui était, pour l'instant, éloigné de l'incendie ravageur.

Pour l'instant....

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Madnight
Mad allait répondre à Calli, qu'elle était prête à la suivre pour trouver de l'eau ou n'importe quoi pour soulager la douleur de ses amis, quand elle faillit recevoir un coup de canne sur la tête.

Père Alphonse !!!! Et ben, pourquoi cette agressivité ?

Elle lui servit un large sourire, car lorsque le Père Alphonse était en colère, mieux valait faire profil bas.
Elle se rappelait d'ailleurs la fois, où le vieux grincheux était arrivé au moulin, tout éméché, et pris d'une envie subite d'uriner, avait arrosé copieusement ses pauvres fleurs
.

Faut pas rester là mon brave ! C'est dangereux ! Il faut partir ! Le feu ravage le village et la forêt.
Allez prendre vos affaires en vitesse et grimpez dans la charette, on vous embarque
!

Elle espérait au fond d'elle même que le vieux choisirait une autre charette, mais elle se devait de lui faire la proposition. Malgré les coups foireux qu'il avait pu lui faire, elle ne voulait pas qu'il grille sur place.

Calliiiiiiiii ! Attends moi, j'arrive ! Désolée Père Alphonse, je dois rejoindre mon amie.
Avez vous des onguents ou bandages chez vous qu'on pourrait utiliser ?
Il nous faut à boire également !


Mad doutait que le vieux lui fasse visiter sa cave, mais peut être aurait il pitié des passagers de la charette.
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Callishane


S'arrêtant une demi seconde pour attendre Mad, Callishane lui lança un sourire entendu.

Dépêche toi!
Faut qu'on arrive avant lui!


Lui attrapant la main, elle reprit sa course.
L'emmenant derrière elle, à ses côtés, elle ne précisa pas si elle parlait du père Alphonse ou du feu.
Peut être même les deux.

Elle hésita à nouveau au début de la rue.
Le père Alphonse habitait entre chez elle et chez Béli.


A.. allons-y..

Elle passa devant la maison close et abandonnée de Sarada, leur diaconesse puis, devant le 6, elle s'arrêta.

Mad!
Je peux pas aller plus loin!!
Vas y si tu veux.
Sa maison est juste après!

Je..
Moi..
Il faut que j'entre pour voir s'ils sont encore là ou pas..


La mère, l'épouse étaient encore plus blêmes que la femme qu'elle était.

Si le feu n'avait encore pas atteint les bâtisses, la fumée et la cendre, oui.
Aussi remonta-t-elle encore un peu ce qu'il restait de son col contre son nez et poussa la porte d'entrée de sa demeure.

L'atmosphère était si lourde qu'elle se serait crue dans la boulangerie, fourneaux à plein régime.
Respirant à grand peine, elle n'en avança pas moins.
Retrouvant tout ce qu'il restait encore et dont ils avaient jugé qu'il n'était pas nécessaire d'emporter, la cave n'avait pas bougé d'un pouce, ce qui serait utile, si rien n'avait tourné à cause de la hausse température.
Elle scruta chaque recoin espérant voir ne serait-ce qu'un visage connu.

Retour dehors, mais à l'arrière de la maison.


Mad, tu vois quelque chose?
Ils doivent bien être quelque part......

Ils.. sont bien .. obligés d'être quelque part, hein?!!

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Celtane
Quelqu'un rit et s'adresse à elle, un jeune impertinent

Ben quand t'es pas toute mouillée t'est toute noire!

Elle reconnait la voix de Rhys, le chenapan, sursaute!

Le bandage sur ses yeux l'empêche de voir, elle saisit la main de Don qui doit maintenant être pleinement conscient.


Rhys, toute ta famille est là?

Papa il aide pour les gens et Maman je sais pas où...

Allez hop! Vous grimpez dans cette charette et n'en bougez plus! Si jamais tu embêtes Sarah ou Manuit, ça chauffera pour tes oreilles!

La marmaille embarquée, l'inquiétude pour ses amis augmente, d'un geste rageur elle arrache le bandeau, elle aperçoit quelques formes indistinctes, des fantômes entourés d'éclats de lumière.

Ne pouvant bouger, le désespoir s'empare d'elle, elle le cache de son mieux...

Don est comme absent, ne répond pas, que faire...

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--Sage


Largement vêtu d'eau, mouvement ondulant.
Rhys soutient sa petite soeur et son jumeau.
Il les entoure les protège.
Il les calme, calme leur toux, leur angoisse, leurs questions.

Un oeil à Chloé, volubile à côté de leur père.
Il grimace, surtout de voir aussi Jen à côté de son "doudou" et lui, devant mettre les plus jeunes à l'abri.

Pourtant, typiquement comme sa mère, arrivé à la carriole, c'est avec humour qu'il aborda la dame noircie.

Poussant les fesses de Fleure, il la fit grimper à côté de la pirate et son bandeau noir de manière à ce qu'elle rejoigne Guillaume.


Si jamais tu embêtes Sarah ou Manuit, ça chauffera pour tes oreilles!

Plissement des yeux et crispation.
Ce sont les filles qui l'embêtent en général, pas l'inverse!!

Hésitation.

Il n'est pas encore monté et reste au bas de la charrette.
Mais n'est pas Sage qui veut.

Reflexion.

Pendant que Sarah accueille les jumeaux et les installe, il agite la main aussi près du visage dépourvu, à présent, de bandeau qu'il ne l'ose et reste perplexe.


Tu as mal?
Don_querotte1
Sarah retira le bandeau des yeux de son père et lui sourit, Don la prit dans ses bras et l'embrassa très fort, il l'inspecta, et vit qu'elle était en pleine forme. Cela était une bonne chose. puis il se tourna vers Son aimée, il vit qu'elle était toute noire comme venait le le préciser le jeune homme qui tentait de monter maintenant dans la carriole. Mais le pansement sur ses yeux ne le rassura pas, au contraire, il comprit qu'elle avait prit surement un retour de flamme dans le visage. la peau était noire de fumée mais pas brûlée, pas de cloque.

Mon amour dis-moi comment tu te sens? Pour tes yeux il te faut des linges humide, et nous devons trouver de la "bergamotte" afin de réparer les dégâts, surtout ne frottes pas, et ne bouge pas il y a un médicrastre par ici. dans le groupe? Tu n'as pas été touchée ailleurs ? Et le bébé va bien?

Il leva la tête et aperçu son cheval attaché à l'arrière du chariot.
Il demanda
je vois que tu a fait récupérer "Tornado" et les autres chevaux ont été libérés je suppose?

Bon Sarah tu ne bouge pas d'auprès de maman, et si tu peux récupérer un peu d'eau tu mouille doucement le linge qu'elle a sur les yeux, surtout ne bouge pas d'à côté elle, elle a besoin de toi.

Amour je prends Tornado, je retourne à la maison les gens vont avoir besoin de plus d'eau, et de linges. Je reviens et rapporte des outres pleins et tout se qu'il faut, je vois aussi si je peux trouver le médicastre, et je reviens, je bouge pas surtout, je t'aime. Je fais au plus vite.


Embrasse son aimée avec tendresse, puis regarde les deux louves allongées leur donne une caresse sur la tête, ne bougées pas les filles je reviens, protégés votre maitresse.

_________________
--Lpere_alphonse


L'feu , l'forêt qui brûle ,l'village detruit , s'mettre à l'abri ?

L'ecoute l'mairesse et l'voit qui r'garde l'autre bougresse d'un oeil satisfait
Oooohhhh Mais c'est qu'l'est pô bête l'père Alphonse et soudain l'comprend tout ! Veulent s'debarasser d'ly !!!


Nom dé diou , d'nom dé diou !!!!

V'lati pas qu'les deux greluches sautent dé l'chariote et s'mettent à courrir vers l'villache !!

Ni une ni deux , le v'la qui suit les deux donzelles en agitant s' canne au d'ssus dé s' tête et crie .

Z'avez pô l'droit d'piquer mes bout'elles !! Pis qué j'vous attrape pô à fouiller dans m' z'affaires !!!

Hurle encore plus fort

Z'aurez pas l'Alsace et la Lorraine !!

Se d'mande un instant pourquoué qui crie çà l' vieux , l'Alsace et la Lorraine , y' a jamais mit les pieds , encore moins quitté l'villache .
Surement l'z' effets dé l' pinard pô encore cuvé


Y court aussi vite qui peut , sur qu'elles vont aller l'y piquer ses economies et son picrate !!
Ses économies ... rien qu'a l'y penser son sang n'fait qu'un tour !
L'est sur d'l'avoir bin caché pourtant , mais avec l'nez d'ces deux brougresses faut s'mefier , sont capabes d'tout !!

Oh les aperçoit d'loin , l'accelere même l'allure pour les r'joindre plus vite , y sent pu ses rhumatismes du coup , l'court comme un lapin l'Alphonse , même courrir après l'Berthe l'a jamais été aussi rapide !

Stupefaction !! les voiyent plus dis donc !!
L'sont passées où ? L'y r'garde à droite , pis à gauche , s'approche dé l'maison , entend du bruit et pousse l'porte d' un grand coup pied !


Z'vous y prend à fouiller dans m'z'affaires !!
Callishane


Demi toooouuuur, droite!

Elle allait lui faire la peau au père Alphonse.
Furibonde, elle vit rouge.
La tension de la peur de perdre sa famille lui faisait perdre toute raison et tout moyen.

Non seulement, il les avait rattrapées.
Non seulement, il râlait encore.
Non seulement, il les accusait de pillage.

Mais cet imbécile n'était pas chez lui mais dans la maison voisine.
Si un regard avait pu tuer, encore plus certainement qu'un incendie, le sien l'aurait décimé et quiconque à des kilomètres à la ronde.
La distance entre sa position sur la terrasse et celle de son voisin sur le seuil de la maison à l'autre bout de la pièce.. négligeable, une peccadille.

Ce qui l'arrêta net dans son élan, c'est le pied qu'elle posa sur le doudou de sa fille.

Un sursaut qui fit vaciller son monde, sa colère.
Les deux furent soufflés en une seconde.


Ma fée..

Le doudou à la main, elle retraversa la maison.
Vindicative mais plus furieuse.
Son arme : une peluche!


Maintenant, ça suffit!
Au lieu de piailler comme vos poules, vous allez me faire le plaisir, soit de nous aider à chercher les villageois en difficulté et les amener à l'abri, soit apporter votre soutien à ceux déjà touché, matériellement ou même ... moralement

Restez planté là, chez MOI, ralentissez moi, encore.. et je fais de vous de pâté pour chat.

Je suis bien claire?


Son geste et sa diatribe glacée et enflammée perdirent de leur effet quand ils furent interrompus par une quinte de toux.

Faisant mine de rien, elle se détourna et repartit dehors.
Logiquement, ils avaient du s'éloigner du feu.. Non?
Elle espérait retracer le chemin qu'ils avaient pris en sortant de la maison.
Oubliant que c'est de quoi fournir des soins qu'elle était venue chercher.

Une trace vers l'étang.. Une route tracée à la sortie par une chape d'eau.

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Madnight
Mad avait suivi Calli, croyant semer le Père Alphonse.
Nenni, le bougre les avait suivi, claudiquant et la canne levée, prête à s'abattre sur la tête de la jeune mairesse et de son amie.

Arrivées dans la rue du Mistral, les demeures avaient toutes le même aspect de désolation, à moitié calcinées ou effondrées, couvertes de cendre et cachées par un épais nuage de fumée.

Calli ouvrit une porte et se précipita à l'intérieur. Elle cherchait désespéremment sa famille, son mari et ses enfants que l'exode massive avait dispersés aux quatre vents
.

T'inquiète pas ma belle, je suis sure que Zarco aura mis les enfants à l'abri.
Tu vas bientot les retrouver tous sains et saufs
.

Mad essayait de rassurer du mieux qu'elle pouvait son amie de toujours qui était en proie aux affres de la peur et de l'impuissance. D'autant qu'elle venait de retrouver la peluche de sa fille, qui trainait par terre, abandonnée certainement dans un départ précipité.

Z'vous y prend à fouiller dans m'z'affaires !!

Il ne pouvait pas plus mal tomber le vieux ! Et c'est une Calli excédée et furibonde qui se dressa devant lui, lui clouant le bec.

Mad assistait au spectacle, interdite par la violence des propos et en même temps amusée par la tête du Père Alphonse, qui découvrait son erreur, et restait sur le pas de la porte, médusé, clignant des yeux pour mieux découvrir l'endroit qu'il croyait sien.

Calli sortit en trombe, bousculant le vieillard qui avait pris un air renfrogné, mais ne pipait mot
.

Allons chez vous Père Alphonse ! Il nous faut absolument des pansements et de quoi boire ! On n'a pas le temps pour les disputes ! Il y a des choses plus urgentes à faire. Nos amis sont blessés et attendent que nous leur portions secours.
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Hersende
Partie de bon matin d'Aix, Hersende chevauchait tranquillement, heureuse à la perspective de revoir le village où elle n'était pas retournée depuis quelques mois. Le ciel de printemps était clair et la promenade fort agréable malgré le vent qui soufflait.

Au dessus des collines, cachant la montagne de Lure, un nuage de fumée qui commençait à s'élever l'alerta. Instinctivement, elle pressa l'allure pour arriver plus vite. Tous les sens en alerte, elle entendit l'écho lointain de la choche du village lui parvenant entre les rafales du mistral. Cela confirma ses inquiétudes : il s'était passé quelque chose!

Poussant sa monture qui montrait quelque nervosité, elle parcourut au galop les derniers virages du chemin qui franchissait la colline et s'arrêta devant le spectacle apocalyptique qui s'étalait sous ses yeux : la forêt était la proie des flammes que le vent attisait. On eut dit que l'incendie était vivant : une créature de feu qui dévorait tout sur son passage, tendant le bras pour s'emparer de parties de la forêt encore épargnées et les porter à sa gueule rougeoyante... Plus loin, à l'emplacement du village, des foyers étaient également visibles perdus dans une épaisse fumée qui empêchait de distinguer tout mouvement.

Devant elle, sur la route une file de chariots, de villageois à pied, s'avançait de manière chaotique, comme vomie par les flammes... Folle d'inquiétude pour tous ses amis du village, Hersende lança son cheval pour la rejoindre.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Don_querotte1
Finalement son aimée lui expliqua qu'il n'y avait plus rien à fait. Qu'il serai plus utile qu'il reste auprès d'eux.

Don commença à réaliser qu'il avait loupé une partie de la péripétie, il avait prit un coup sur la tête et n'avait pas encore les idées très claires.
Celtane lui a raconté qu'il avait divagué dans son sommeil.
Histoire de chevaux libérés, de fumée et d'un d'un choc contre un pilier de l'écurie qui l'avait assommé. C'est là qu'ils l'avait récupéré inconscient et mit dans la carriole.

Il était important qu'il récupère totalement sa mémoire et son esprit.

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--Lpere_alphonse


L'etote medusé l'vieux bougre , v'lati pas qu'c'etote trompé d'maison !
D'un air renfrogné il ecouta l'furie d'taverniere l'invectiver et se r'trouva presque su les fesses quand l'ouragan passa d'vant pour sortir dé l'maison .


Citation:
Allons chez vous Père Alphonse ! Il nous faut absolument des pansements et de quoi boire ! On n'a pas le temps pour les disputes ! Il y a des choses plus urgentes à faire. Nos amis sont blessés et attendent que nous leur portions secours.


L'ouvrit s'bouche plusieurs fois , la r'ferma chaque fois , encore stupefait de s'être trompé d'maison .

Cré nom dé diou !!! saloperie d'fumée , j'a rien vu !
Un sacré temperament vou amie là !!
Berthe l'etote aussi bin vive , mais l'savote s'taire quand y fallot !
Pas l'cas dé l'taverniere hein !


Tout marmonnant li suivit l'mairesse qui cette fois s'dirigea dins l'bonne direction .
Y poussa l'porte et s'dirigea direct vers l'placard où l'y gardot des reserves .

L'y surveillote aussi du coin d'l'oeil , s'mefiot l'vieux

V'la des pans'ments et j'va vous donner quesques bout'elles !

S'dirigea vers l'cave tout en maugreant , pas vraiment ravit d'donner ses bonnes bout'elles d'alcool , mais au moins y partiront dé s'maison et y trouv'ront pô ses economies !
L'temps d'attraper les bout'elles , quesques unes , l'est radin l'père Alphonse et le v'la rev'nu , même pas eu besoin dé s'canne l'vieux .


T'nez v'la tout c'que j'ai !

Y jete un oeil à la Calimero , presque larme à l'oeil devant ses bout'elles .

Faut y aller si vous voulote sauver vou amis !

Pousse l'mairesse dehors , qui les bras chargés l' regarde d'un air etonné et r'ferme vite fait l'porte derriere eux .
--Nifee


Joues rouges.
Chaleur.

Course pour suivre.
Arrêt soudain.

Levé des deux mains.
Vides!


Clo!
Perdu doudou!


Cri pour se faire entendre dans le brouhaha ambiant, dans le ronflement étouffé de l'incendie.


Nan!
Douuuu-dooooouuuu!!!

Hochement de tête négatif, quand sa grande soeur lui montre son père, pour être sûre qu'elle ait bien compris.

Virevolte pour voir où elle l'a lâché.
Tousse.
S'éloigne.
Cherche encore.


Hey!
....
Pas vu Doudou??!

Heyyyyyyyyyyyooooooooooh!!!


Suit celui qui l'a sauvé de la forêt avec m'an-doudou.
Veut crier pour qu'il arrête de l'ignorer.
Il court bien trop vite.

Hurlement strident, devant un groupe de chevaux affolés.
Statue de glace alors qu'ils galopent droit sur elle.
Se baisse instinctivement à leur passage, espérant que les doudous-aux-sabots ne lui marchent pas dessus.

Effleurement, passage sur ses cheveux.
Nouveau cri.
Nouvelle course.

Arrêt devant l'entrée d'une grange.. un endroit pour garder les chevaux, en distinguant un silhouette connue.
Un doudou mais pas celui qu'elle cherche.


Doudou-qui-casse-les-nounours???!!!???
Pourquoi tu dors?!!


Tape franche sur la joue.

Faut sortir! Fais chaud!!!!

Nouvelle claque, sans retenue.
Claque enfantine qui trouve un écho dans le craquement du toit de l'écurie.


Viteeeee! Ca tombe!!!!


Secoue, secoue et secoue encore.
Celtane
La petite puce de Calli se débat dans un cauchemard, elle a entendu Don divaguer et dans la panique ambiante l'a assimilé.

Celtane secoue doucement l'enfant roulée en boule près d'elle.


Tout va bien ma chérie, chutt! Le casseur de nounours est là et il va bien aussi...

Tu as perdu ton Doudou? Je suis sure que Maman va le retrouver!

Don mon ange, comment te sens tu? Tu as un bel oeuf de poule sur le crâne d'après ce que me disent mes doigts!!

A propos d'oeufs, quelqu'un a faim?


Cri unanime de la marmaille...

Ouiiiiiiiiiii!

Elle retrouve le sourire devant tant d'enthousiasme.

Elle caresse le visage de son doux coeur.


Tu te sens capable d'aller nous chercher à manger dans le charriot à bâche? Avec Cactus, nous y avons entassé des denrées et à boire et je crois que les oisillons ont le bec grand ouvert!^^

Il faudrait aussi de la viande sèchée pour les louves, elles ne sont pas en état de chasser...

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