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[RP] Une vie, une fin...

Bradwen
Mon ami... puis-je vous app'ler ainsi mesme si nous n'nous connaissons ni d' Michel ni d'Gabriel ?

Eh ben mon ami, c'te veillée funèbre peut avoir lui où vous l'voulez oui ! L'mieux est effectivement d'réaliser les dernières volontés d'la défunte. Et puis, si vous l'voulez, pour passer l'temps nous pourrons évoquer ensemble quelques souv'nirs qu'vous avez eu en commun. Ca fait du bien parfois d'parler, d'se rappeler !

Est-ce ici ? Sommes-nous arrivés sieur ?

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Guigoux
L'écoutant toujours, il savait qu'ils allaient se retrouver devant la maison de W. Goldwasser.

-Voui nous sommes arrivés chez Monsieur Goldwasser. Le corps de Noab repose dans une taverne non loin... Je vous propose de visiter les lieux avant de rejoindre No, et ensuite vous m'excuserez, je devrais répondre au flot de courriers que je reçois...

Il se tourna vers le Sire et ajouta:
-Je suis désolé Sire, mais les souvenirs que Noab et moi avons en commun... Je préfère les partager avec des amis plus proche, et de la famille... Ne vous en déplaise...

Ils visitèrent les lieux, passant dans chaque pièces qu'offraient les ruines avant de ressortir. Gui était secoué. Il s'appuya contre le mur de la bâtisse en ruines attendant l'arrivée du diacre pour continuer vers l'auberge où reposait le corps de la Dame.
-Vous m'excuserez si je reste sur le pas de la porte de la chambre, cela m'est très douloureux...

Ils cheminèrent ensemble vers l'auberge et entrèrent, Gui le conduisit vers la chambre et lui ouvrit la porte, comme il l'avait annoncé, il s'appuya dos au mur, dans le couloir, tellement triste qu'il refusait encore de voir sa femme morte. Il se laissa glisser au sol...
Eloise.
(pendant ce temps sur les routes du Maine)

Dieu comme le chemin est long quand on est pressés d'arriver retrouver un cher ami dans la peine.

Toutes affaires cessantes à la triste nouvelle et LP en poche, le baluchon avait été vite fait, Iwan sanglé à son père et les deux cavaliers avaient pris la route sans plus réfléchir. A quoi peuvent bien servir des amis si ce n'est à être là dans les bons moments, mais surtout dans les plus mauvais moments. L'amitié se doit d'être encore plus proche dans des circonstances douloureuses. Elle savait qu'il aurait besoin d'être seul un peu plus tard, et ils ne s'attarderaient pas, juste être près de lui pendant quelques jours.

Ils étaient encore à une journée du Mans, et ils avaient faits bivouac dans un petit bouquet d'arbre, Karu avait fait du feu et Eloïse avait allaité le bébé. Il avait un heureux caractère désormais Iwan, râlant toujours un peu quand il avait faim
... cet enfant sera un ogre plus tard ... disait elle toujours à Karu.

Elle regarda Karu et murmura ... peut être que nous n'aurions pas dû l'emmener, mettre un enfant devant les yeux de Gui, ce n'est pas une bonne idée .... mais nous trouverons bien une nourrice sur place ! ....mais ils n'avaient pu se résoudre l'un comme l'autre à le laisser plusieurs jours durant.

Elle perdit ses yeux dans les flammes, retenant des larmes en songeant à ce joli couple désormais séparés par la mort. Quelle douleur peut donc être plus intense que de perdre l'autre moitié de soi ? et elle releva la tête vers Karu qui avait pris son fils contre lui .... . c'est comme si je percevais toute la douleur de Gui, je sais ce qu'il doit ressentir ... j'ai mal pour lui ! mais nous sommes impuissants à le soulager c'est terrible !
_________________
Karuna
(Arrivée au Mans)

Après s'être reposé rapidement et avoir mangé quelques morceaux de cochonnailles, le trio repris la route prestement pour arriver rapidement.
Les chemins étaient réguliers et les chevaux n'eurent aucun mal à couvrir les quelques lieux restant.
L'arrivée dans la ville ce fit au pas, les rues étaient désertes mise à part quelques paysans partant aux champs.

Ils trouvèrent rapidement un hôtel où poser leurs besaces et desseller leurs montures.

Enfin arrivé... Karu aurait préféré retrouver son Lumineux dans d'autres circonstances seulement une page se tournait pour qu'une autre puisse s'écrire.
Ainsi est le cycle de la vie.

Que dire à Gui dans ces moments là?.... Rien! Car rien ne remplacerait Noab, aucuns mots n'auraient assez de force pour soulager la douleur.
Une épaule, une présence.... Une oreille attentive à sa tristesse, à sa douleur suffisait.

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Guigoux
Gui avait quitté le Diacre après avoir parlé avec lui encore un peu... Il était retourné chez sa sœur et avait répondu à TOUUUUTES ces lettres:

Citation:
Cher Guigoux,

Comment trouver les mots qui vous réconforteraient, qui soulageraient votre peine ? En existe-t-il ? Je ne sais pas , et si oui, je ne les connais pas.

Tous les mots paraissent tellement vains... Mais j'aimerais vous dire, que l'amour que vous vous portiez ne peut pas mourir, et que par lui, Noab vivra toujours en vous, Guigoux.

Je voudrais vous dire le bonheur qui a été le mien de rencontrer Noab. Elle restera à jamais dans mon coeur,comme étant la douceur faite femme.

Je compatis à la douleur qui est la vôtre et j'aimerais vous assurer de mon soutien.

Mes pensées et prières vous accompagnent.

Sanzi.


Citation:
Cher Gui,

Rose m'a appris pour Noab. Alors je voulais te dire à quel point j'étais désolé pour toi. Si je peux faire quoi que ce soit, n'hésite pas à me le demander.
Bien a toi

Joaqim


Citation:
Mon cher Gui,

Je suis sincèrement désolée d'apprendre le décès de ton épouse.

J'imagine la douleur que tu peux ressentir.

Sache que j'aimerais pouvoir être à tes côtés dans cette douloureuse épreuve.

N'hésite pas à m'écrire surtout !

Toutes mes pensées t'accompagnent...

Je t'embrasse bien fort...

Rhadia


Citation:
Gui, je suis effondrée par cette nouvelle.
Que vas tu faire?
Reviens à Vannes que nous puissions partager notre peine...

Gav


Citation:
Très cher Gui,

C'est avec beaucoup de chagrin que nous avons appris cette tragique nouvelle, Karu et moi.

Que te dire sinon des mots inutiles qui ne pourront jamais soulager ta peine. Mais malgré tout, il n'est pas possible pour nous de ne pas être près de toi en ces circonstances. Peut être avais tu envie d'être seul ... mais nous serons là, pas loin de toi en cas de besoin.

Aussi, toutes affaires cessantes et notre LP en poche, nous sommes partis. Quand tu recevras ce courrier, nous serons près de Fougères. Nous devrions arriver mardi au Mans.

Sois sûr mon ami que toutes nos pensées sont avec toi ..

Avec toute notre amitié sincère ...

Eloïse et Karu










Citation:
Gui,

Je suis désolée de n'avoir pu répondre plus rapidement à ta lettre, mais les larmes m'empêchaient de prendre la plume...

Je m'en veux d'avoir quitté la Bretagne, même si je sais que ma présence auprès de Noab n'aurait rien changé du tout... Je te présente mes plus sincères condoléances...

Veux-tu que je vienne au Mans? As-tu besoin de quelque chose? Quand les obsèques se font-elles? Si elles ne sont pas déjà faites...

Je sais que cela fait cliché, mais si je peux faire quelque chose pour toi, n'hésite pas à le dire.

Amicalement

Lisbelle


Citation:
Gui,

Je suis encore sous le choc de la nouvelle. Je ne trouve pas les mots, de toute façon je me doute bien qu'aucun mots ne saura soulager ta douleur.

Nous prennons la route pour le Mans, en esperant t'y retrouver.

Tiens le coup, c'est ce qu'elle aurait voulu...

Belle moman...
Ricopat


Citation:
Demat Gui,

voilà bien longtemps que nous ne nous sommes vus,très longtemps même, mais j'ai appris la triste nouvelle.

Alors je prends la plume, puisque désormais je sais écrire pour te dire que tu as toute mon amitié.

Tu es un des premiers que j'ai connu à mon arrivée en bretagne, et j'ai toujours eu de l'amitié pour toi.

Je te souhaite plein de courage Gui et peut être à un de ces jours.

Idana


Missanges de Kerdren a écrit:
Un pigeon s’envole porteur d’une missive enroulée d’un lien noir.

Citation:
Cher gui,

Je ne sais aujourd’hui trouver les mots pour soulager ta peine. Rire et pleurer semble éternellement les mots de la vie.
Nous avons tant rit auprès de vous deux et maintenant nous pleurons Noab.
Mes sincères condoléances en ce cruel moment.
Je reste auprès de toi en pensée.
Affectueusement

Miss


Il s'était endormi en dictant les réponses, quelques jours plus tôt il s'était blessé et ne pouvait plus écrire. Le lendemain, il avait fini par tout répondre à tout...

Maintenant, tout avait changé... Tout recommençait... Pas trop vite, mais sans trop rester en arrière. Il devrait recontacter le Diacre très vite dès que l'âme serait éradiqué. Ceci dit, il attendait un geste pour la veillée funèbre.

Le Mans était une ville agréable, les gens faisaient tout pour l'aider, lui remonter le moral et l'accompagner dans ces moments. Malgré tout, il faisait face, et n'avait jamais cessé de cacher sa peine en présence d certaines personnes.

Karu et Eloise étaient arrivés dans la matiné, mais il n'avait pu les voir que dans le début de soirée à cause de ses douleurs, et de la bonne partie de journée qu'il avait passé à dormir. Il attendait aussi Lisbelle et Ricopat...

Tout ces gens qu'il appréciait, qu'il aimait et que Noab aussi aimait...
Lisbelle
Le matin venait de se lever sur le village Mainois, et Lisbelle descendit de son cheval. Quatre jours qu'elle avait filé à vive allure, ne ménageant sa monture que quelques heures, afin d'arriver le plus tôt possible.
Heureusement qu'elle n'était pas dans le sud du royaume, comme elle aurait du l'être, au moment où elle avait reçu ces lettres... Serrant les poings, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à celle que sa sœur de cœur lui avait envoyée, deux jours avant que celle de Gui n'arrive...
Dieu qu'il était insupportable de dire adieu, une fois de plus, à un être cher...

Allons bon, voilà que de nouveau les larmes coulaient. De rage elle les essuya et se dirigea vers l'auberge devant laquelle elle s'était arrêtée, bride à la main, suivie du gros chien Croktou. Il fallait qu'elle prévienne Gui de son arrivée, et qu'elle envoie un mot à Hansreudi et Taya pour les remercier de leur accueil à Loches et de s'excuser d'être partie dans leur dire au revoir.

Après avoir pris une chambre, la jeune blonde s'écroula sur le lit, plongea le visage dans le creux de ses bras ramenés sous sa tête, et laissa libre cours à son chagrin. Et Yira qui ne répondait même pas alors qu'elle lui avait dit avoir besoin de son réconfort... Tout allait mal. Rien n'allait bien. Melar parti, Zorin décédé, et voilà le tour de Noab. Portait-elle vraiment le mal aux personnes qui l'entouraient?

Des coups frappés la firent se relever, et elle ouvrit la porte pour se trouver face à un coursier. Une lettre de la douane. Allons bon, voilà qu'elle venait d'entrer illégalement dans un comté fermé. Une demande de laisser passer, donner sa date de départ. Sa date de départ... Comme si elle la connaissait...
Elle s'installa à la petite table et envoya une réponse au douanier, puis commença la lettre pour le couple lochois :




Mes amis,

Je suis désolée d'être partie sans rien dire de Loches, mais comme vous le savez, ma meilleure amie a rendu l'âme, et je suis allée rejoindre son époux.

Je vous remercie sincèrement pour l'accueil que vous m'avez offert, jamais je n'aurais pensé passer autant de temps dans ce village qui est le vôtre.

Je vous souhaite une fois de plus tous mes vœux de bonheur, et espère vous revoir dans le futur.

Que le Très Haut vous garde,

Lisbelle


Puis il fallait avertir Gui de son arrivée. Aussi plongea-t-elle de nouveau sa plume dans l'encrier :



Gui,

Je suis arrivée ce matin au Mans, je loge dans l'auberge "La Mésange non grillée".
Dis-moi où je peux te retrouver, et quand.

J'essaye d'avoir un laisser passer, je ne savais pas que les frontières étaient fermées. J'aurais du y penser, vu qu'elles le sont trois fois sur quatre...

A très vite,

Lisbelle


Elle souffla sur l'encre et l'envoya par la voie des airs. Puis se réinstallant sur le lit, grattouillant machinalement la tête du chien qui venait de s'assoir à ses côtés, elle réfléchissait. Qu'allait-elle dire face à Gui? Comment pourrait-elle le réconforter alors qu'elle-même ne songeait qu'à pleurer lorsqu'elle repensait à la jeune femme? Il faudrait bien qu'elle y parviennent pourtant...
Portant les mains autour du cou du chien, elle laissa aller sa tête contre la sienne et laissa éclater une nouvelle fois sa peine. Profiter d'être seule pour le faire, parce qu'après, cela sera impossible...


Noab, que le Très Haut prenne soin de toi...
_________________

Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Guigoux
Ce matin en se levant il lu la missive que le coursier lui amenait le coursier et il lui dicta:

-Dites lui que je suis désolé de ne pas écrire, mais quelques soucis de santé m'en empêche de lui répondre de moi même, mais que je vais bien. Dites lui que je serais là en soirée. Et que je l'attends avec impatience... Ajoutez que Karu et Eloise sont arrivé avec Iwann. Je vous remercie...

Il paya le coursier avant de recevoir une lettre:

Citation:
Gui,
Je ne te connais pas beaucoup, mais j'ai appris la mauvaise nouvelle et j'en suis bien peiné.
Permets moi de te transmettre mes plus sincères condoléances.
Puisse la vie continuer pour toi, sans doute jamais pareille ... Comme on dit : un seul être vous manque et tout est dépeuplé...
Courage et à bientôt
Cara


Bien sûr il prit le temps d'y répondre, comme il l'avait fait pour les autres... Il était content de revoir Lisbelle... Mais d'autres circonstances eussent été préférable...

Plus tard en taverne:

Il avait croisé Lisbelle, et d'autres personnes qu'il commençait à apprécier ou qu'il appréciait déjà. Lisbelle n'était pas restée fort longtemps... Juste assez pour le réconforter, prendre des nouvelles et commencer les discussions autour du futur du jeune homme. Et du devoir qu'il avait envers Noab et l'enfant. Ils se dirent que Noab n'aurait pas aimé les voir pleurer toute leur vie.

"Il faut avancer." Voilà ce que Gui entendait depuis le décès de Noab. "Pas trop vite" se disait-il. Mais oui il fallait avancer et ne pas montrer sa tristesse tout le temps. Juste se laisser aller avec certaines personnes. Ces personnes savent qui elles sont. Certaines sont connues depuis longtemps, d'autres de nouvelles connaissances... Certaines plus mystérieuses que d'autres... Avancer, penser aux obsèques, prolonger le Laisser-Passer, embrasser les enfants de Rose, voir Iwann, travailler et dormir un peu plus chaque nuits qui s'écoulent...
Guigoux
Quelques jours plus tard.

Il se leva aujourd'hui, il n'avait une fois de plus que peu dormi. Pourtant le sommeil était revenu depuis quelques jours. La lettre du diacre... Oui... C'était aujourd'hui.

Il se vêtit tout de blanc, tenue de deuil. Il salua sa sœur et embrassa les enfants, en passant il salua aussi Béca, et puis sortit. Il prit la direction de l’église, il espérait que le diacre s'y trouva déjà.

Il allait rendre à la nature et à la terre ce qu'elle lui avait donné de plus beau. Il arriva sur le perron de l’église et chercha le Diacre du regard.

Après une petite attente, il partit vers le cimetière, et trouva la tombe du grand père de No, la regarda et repris la route vers l'église pour se retrouver au pied des portes à attendre le Clerc.
Roselucie
Les jumeaux, Béca et Rose avaient pris leur déjeuner assez tôt aujourd'hui. La question pour elle s'était posée depuis plusieurs jours. Devait elle emmener les enfants aux funérailles de leur tante ? Joaqim était en retraite et ne pouvait pas l'aider à y voir clair. Dans le doute elle préféra les mettre à la sieste en les confiant comme elle le faisait depuis longtemps, à Béca leur nourrice.
Elle prit donc seule la route de l'église et arrivant sur le parvis elle aperçut la silhouette de son frère. Elle l'observait de loin et lui sembla qu'il se courbait sous le poids de la peine. Elle s'approcha lentement et glissa sa main doucement dans la sienne
.

Je suis là Gui. Laisse venir ta peine, laisse venir ta colère. Je n'ai pas les mots Gui, mais s'il en existait un seul qui puisse te consoler, crois moi que je le trouverai. Malheureusement je me sens démunie.
Je vais attendre avec toi la venue du Diacre
.

Et de son petit corps frêle, elle trouva la force de le soutenir et elle savait qu'elle aurait le courage de le soutenir aussi longtemps qu'il le faudrait.
Guigoux
Il fut surprit lorsque la main, plus petite que la sienne, vint se loger dans la sienne et la serra avec une tendresse et un amour fraternel. Il regardait le parvis et posa son regarde sur le visage de sa sœur qui bien que plus jeune que lui était sa grande sœur... Elle avait accepté qu'il ne se présente pas un jour de Mai... cela lui déchirait le cœur de ne pas être là le plus beau jour de la vie de sa sœur. Évidemment que c'est impardonnable... Évidemment... Mais voilà... Il avait besoin de prendre l'air.

Ces derniers jours, tout s'était emballé, une présence était apparue, il fallait aller de l'avant mais pas trop vite, puis elle était partie... En Touraine. Et pourtant Gui, sans trop savoir, voulait la rejoindre. Mika, Ricopat, Lisbelle, Rose, Yvon, Irys, Esqui, Aymerick, Evi, les bretons que je ne pourrais citer sans que la liste ne soit trop longue, la bonne humeur de son Altesse Maelia, et tout les autres que j'ai oublié (mais pas Gui), l'aidaient, l'aident et l'aideront à avancer. Sa route va vers l'avant... L'avant c'est, Tours, St Claude, Chambéry et un retour en Bretagne.

La jeune femme qui avait glissé sa main dans la sienne lui avait demandé de ne penser qu'à lui lors de ce voyage, il ne l'avait pas promis, il savait que ce serait différent, et qu'il ne pourrait pas ne penser qu'à lui. Cette main contre la sienne, c'était celle de sa sœur... Et sa sœur, il l'aime... Elle a toujours était là pour lui.

Elle était arrivée seule, ce qui était peut-être mieux pour les enfants. Jojo ne serais pas là mais il avait averti Gui. Il écouta Rose sans son sourire habituellement accroché à ses lèvres:


Citation:
Je suis là Gui. Laisse venir ta peine, laisse venir ta colère. Je n'ai pas les mots Gui, mais s'il en existait un seul qui puisse te consoler, crois moi que je le trouverai. Malheureusement je me sens démunie.
Je vais attendre avec toi la venue du Diacre
.

Il n'avait pas encore refait son stock de liquide lacrymal qu'il allait encore en user. Il avait retrouvé le sourire, la maîtrise du dessin sur personnes endormies, son rire, son sommeil (en partie). Qu'il fallait souffrir une dernière fois... Intense elle serait... Mais ensuite il partirait. Loin. Pour quelques temps.

Il se pencha et lui murmura:

-Ma colère est déjà passée, ma peine ne fait que ressurgir... Cela va être difficile... Merci Rose... Merci d'être là...

Il savait que ces mots, il les rediraient plus tard et encore plus tard, et toujours... Il l'enlaça et laissa échapper une larme. Il ajouta:
-Tout va si vite...

Puis il s'était détaché d'elle et avait reporté ses yeux bleus sur son visage puis un peu derrière, espérant l'arrivée du diacre. Il profita des yeux et des mains de sa sœur avant l'arrivée du clerc. Elle le supportait tant physiquement que moralement. Le ciel était bleu avec quelques nuages du matin. Le clerc ne devrait plus tarder...
Mikaphile
Elle avait fait le crochet par Le Mans, sur la route qui la menait en Franche Comté, histoire d'être là pour Gui au moment de dire un dernier adieu à son épouse trop tôt disparue.

Elle avait été rassurée en arrivant au Mans : il commençait à reprendre le dessus, il n'était plus aussi abattu que les premiers jours.

Comme souvent dans ces cas là, il culpabilisait presque de sentir la vie revenir en lui, c'était sans doute le moment où il était le plus important d'être entouré d'amis qui lui expliqueraient que c'est normal, que la vie reprend ses droits, qu'on ne doit pas s'enfermer dans le chagrin, que ce n'est pas manquer de respect pour la mémoire de l'être aimé que laisser son cœur s'ouvrir à de nouvelles rencontres.

Mais aujourd'hui, l'heure était au recueillement, on allait rendre un dernier hommage à Noab. Après, quand la cérémonie serait terminée et Noab installée dans sa dernière demeure, il pourrait repartir de l'avant.

En arrivant sur le parvis de l'église, elle le vit avec sa sœur.


Je suis venue, Gui, j'ai trouvé ton épaule quand j'en ai eu besoin, quand j'avais trop d'eau dans la tête. C'est mon tour de te proposer mon aide, si je peux faire quelque chose pour toi.
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Accéder aux tavernes sur les nœuds :
http://www.lesroyaumes.com/EcranPrincipal.php?l=5
Himm
Himm arrivant avec Mika ...

hé oui, pareil, une petite chanson peut être ?
au moins un coup à boire de toute façon, c'est le moins que l'on puisse faire ^^

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Lisbelle
Le fameux jour était arrivé. Lisbelle, devant son miroir, semblait regarder un point invisible, le regard perdu au loin, loin derrière le reflet qui lui faisait face. Elle avait revêtu sa houppelande blanche, tenue qu'elle avait espéré ne plus jamais remettre. Et pourtant, tenue qu'elle avait mis trop de fois. Le blanc lui allait si bien...
Un gémissement de son chien la ramena à la réalité, et la jeune blonde lâcha un soupir, avant de tourner le dos au miroir, et de se diriger vers la porte. La cérémonie funèbre allait bientôt avoir lieu, et s'il devait y avoir une fois où elle ne devait pas arriver en retard, c'était bien celle-ci.

Elle se dirigea donc vers l'église toujours suivie de son compagnon à quatre pattes, et une fois arrivée sur place, vit Gui en compagnie de plusieurs personnes. Apparemment le clerc n'était pas encore arrivé.

Adressant un petit signe de tête aux gens présents, elle gravit les marches pour rejoindre son quasi beau-frère.


Gui, je suis là. Tu verras, bientôt la vie reprendra son chemin, et Noab ne restera qu'un merveilleux souvenir. Il faut juste un peu de patience...
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Guigoux
Gui salua Mikaphile et la remercia d'être là, tout comme Himm qui, comme le jour de leur mariage se proposait de chanter une chanson. Vu la chanson du mariage, cela aurait pu être comique. Mais l'ambiance n'était pas à la chansonnette. Il le remercia aussi d'être venu.

Citation:
Je suis venue, Gui, j'ai trouvé ton épaule quand j'en ai eu besoin, quand j'avais trop d'eau dans la tête. C'est mon tour de te proposer mon aide, si je peux faire quelque chose pour toi.


Il savait qu'il pouvait avoir besoin de soutien, il savait qu'il pouvait compter sur eux... Et elles... Il les remerciait sans lâcher la main de sa sœur

Citation:
Gui, je suis là. Tu verras, bientôt la vie reprendra son chemin, et Noab ne restera qu'un merveilleux souvenir. Il faut juste un peu de patience...


Il n'y a pas de hasard que des rendez vous... Le temps doit faire son affaire il le savait. Le temps... Dégagé un jour, orageux le lendemain, électrique un autre, parfaitement clair un autre. Le temps. Bein voui... Le temps... Il se dégagea de la main de Rose le temps d'enlacer Lis et de lui glisser:

-Lequel des deux a plus besoin de l'autre... J'ai besoin de toi... Tu as besoin de moi je crois... Je sais ce qu'elle représentait pour toi Lis. Merci d'être là...

Puis il reglissa sa main dans celle de sa sœur comme si cette main lui servait de lien avec un courage qu'elle lui transmettait... Quoi qu'il en soit, Gui commençait à s'impatienter un peu dans une certaine douleur...
Les conversations d'enterrements n'étaient jamais très gaies... Et il y avait ici une ambiance pas au beau fixe. Gui repensait à tout ce qu'il avait vécu avec No, cela serait gravé dans son cœur. Tristesse quand tu nous tient... Il fallait que le diacre arrive vite...
Roselucie
Rose sentait toute la force de leur amour fraternel transiter dans leurs mains. Pour rien au monde elle ne lui aurait laché. Sauf quand Gui le décidera. Rose profitait de ce moment d'attente pour se remémorer leurs vies communes à Felger. L'installation de Gui dans la maison voisine de la sienne. Les soirées passées en taverne à discutter avec lui et Led. Led ! des larmes lui vinrent dans les yeux. Il faudra qu'elle en parle avec Gui, mais pas maintenant ... Puis la naissance des jumeaux ! Le départ de Gui pour Vannes et l'arrivée de Noab dans sa vie. Il était heureux son petit frère. Noab l'avait transfiguré, lui le petit garçon éternel qui a force de jouvence avait pris la place de cadet qui revenait de droit à Rose. Gui était devenu un homme au contact de Noab, un homme impliqué qui plus est, un homme qui disait, un homme qui pensait. Et les voila réunis ici au Mans ! Patrie de naissance de Noab, patrie du bonheur de Rose ! quelle coïncidence ! Rien ne destinait Rose à devenir Mancelle. Sauf qu'un homme, Joaqim, l'attendait mais ça elle ne le savait pas. L'évocation deJoa dans ses pensées lui fit venir un sourire inconscient.
Rose respirait profondément en cherchant des yeux le Diacre. Elle espérait que cette cérémonie commence et se termine rapidement. Puis elle se tourna vers son frère.


Il ne va plus tarder maintenant !

Elle serra sa main un peu plus fort.
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