Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rp privé] Une rencontre inopinée

Legolas.
2 PNJ seront également de la partie. Il s’agit de Leïla et Légohan, les sœur et frère de Légolas.

Description de Leïla :
C’est l’aînée des trois et est âgée de 27 ans. Elle est très grande pour une femme de son époque (1,80 m). Leïla est une ancienne Duchesse et a un caractère très hautain, fier, à un point à se faire détester de tous. Ne supporte pas qu’on lui dicte des ordres mais par contre, elle adore en donner. De même pour des leçons de morale. N’hésite surtout pas à se montrer supérieure aux autres, quand à sa beauté mais aussi de par le fait qu’elle fut de grande noblesse par le passé. Etant une très belle femme, Leila adore passer beaucoup de temps derrière son miroir à se pomponner. D’ailleurs, il ne faut jamais compter sur elle pour qu’elle soit à l’heure à un rendez-vous, vu qu’elle met un temps considérable pour se préparer.

Description de Légohan :
C’est le deuxième enfant de la Famille Silmärien et est âgé de 20 ans (va plus sur ses 21 ans). Par rapport à Leïla, il est de taille moyenne (1,65 m). Contrairement à Légolas, il est de nature plus posé et réfléchit. En gros, c’est le plus calme des 3 mais cela ne l’empêche pas de se montrer rebelle. Légohan est très protecteur envers son jeune frère et cela est dû à leur triste passé.

Les paroles de Leïla seront en rose, celles de Légohan en olive, et Légolas en vert


~ Le retour au bercail : Des retrouvailles mouvementées ~

[Au Norvégus dicte la Confrérie des Herboristes, aux abords de Paris]

Cela fait un moment que Légolas a retrouvé sa Champagne après être revenu de son voyage, plus tôt que prévu alors qu’il devrait encore être sur la route pour la Turquie mais des évènements ont fait que cette aventure n’a pu continué.

Après avoir passé plusieurs jours en Champagne auprès de ses amis, le blondinet prend la route pour le Norvégus. Voilà, il est temps pour notre jeune Maître Herboriste de reprendre les rennes de l’herboristerie. Durant toute cette absence, le garçon n’a jamais pris de nouvelles de ses élèves mais aussi de son frère et sa soeur. Enfin, avec le choc subi lors de son voyage suivi d’une petite dépression, il n’avait pas la tête à prendre des nouvelles de qui que ce soit.

D’ailleurs, comment vont réagir Leïla et Légohan suite à ça ? Certainement très mal et il y a de quoi. Quelques jours de voyage ont suffit pour que Légolas arrive au Norvégus en partant de Jouarre. Le jeune Elfe est très ravi de retrouver Mani, le Garde fidèle du Domaine de la Famille Silmärien. Il l’est également lorsqu’il retrouve son frère mais aussi sa sœur. Hé oui, bien que cette dernière soit une peste, une Pimbêche et tout ce qu’on veut, le garçon est content de la revoir.

Mais bien sûr, Leïla va encore faire une scène, pas une scène de ménage hein, mais c’est tout comme, de par le fait qu’il n’ait pas écrit une seule fois pour donner de ses nouvelles mais aussi demander les leurs. D’un côté, Légolas s’attendait un peu à que sa frangine ait ce genre de réactions. Et puis, c’est une femme et on sait que les femmes tapent souvent des crises pour un oui ou pour un non.

Pauvre Légolas, il n’a pas pu en placer une et expliquer le pourquoi du comment vu que ce dragon n’arrêtait pas de brailler. Suite à ça, une dispute vient d’éclater. Les insultes fusaient, surtout du côté du garçon qui ne mâchait pas ses mots. D’ailleurs, les oreilles chastes de Leïla n’ont jamais entendu pareilles vulgarités. Pour éviter que le salon devienne une arène de combat, le jeune Maître Herboriste préfère se retirer dans sa chambre. Ah pour sûr, ça aurait cogner sec.

Quant à Leïla, elle remarque que ce voyage n’a pas du tout changé le comportement de son petit frère, elle qui l’aurait vu revenir grandit et mature. Enfin, elle n’a rien fait pour et d’ailleurs, elle regrette sincèrement de l’avoir agressé.

Pendant plusieurs jours, le jeune Elfe est resté cloîtré dans sa chambre, au risque de faire une autre dépression. L’ex Duchesse, qui voulait s’excuser, s’était très bien fait envoyée sur les roses. Du coup, elle n’a pas insisté, n’étant pas surprise du langage de Légolas. Et puis, il finira par se calmer. Seul Légohan, qui est de nature plus calme, est allé le voir. Comme toujours, notre jeune ami lui a raconté ce qui lui ait arrivé.

Alors voilà, Légolas a finit de faire son caca nerveux, qu’il finit par sortir de sa chambre. Leïla, qui est désormais au courant de cette mésaventure, lui présente ses excuses. Bien qu’elle soit de nature hautaine, cela n’empêche pas la jeune femme de reconnaître ses tords.
_________________
Legolas.
~ Une nouvelle qui tombe de haut ~

Plusieurs jours ont passé depuis le retour de Légolas au Norvégus. Chacun vaquait à ses occupations. Le jeune Maître Herboriste est dans son bureau en train de travailler sur de nouveaux projets de cours, celui d’enseigner les soins des animaux. Pourquoi pas. Après tout, cela fera encore une autre spécialité de plus à la Confrérie.

Soudain, le blondinet lève la tête de ses parchemins quand il entend frapper à la porte, qu’il invite la personne à entrer et voit qu’il s’agit d’Alphonse, l’un des Domestiques.


« Bonjour Légolas, je suis navré de vous déranger en plein travail mais votre sœur souhaite vous voir…. »,
et ne finit pas sa phrase que le garçon lui coupe la parole.

« Bonjour Alphonse, non vous ne dérangez pas mais dites à la Pimbêche qu’elle me dérange pas car je suis très occupé. Vous voyez ? »,
dit-il en lui désignant tous les parchemins qui trônent sur le bureau et rajoute. « Et puis si c’est pour me demander quelle robe lui conviendrait le mieux pour telle ou telle occasion ou ce genre de bagatelle, non merci mais j’ai pas de temps à lui accorder. Et entre nous Alphonse, je m’en tape comme l’an 40 »

« Rassurez-vous Légolas, ce n’est pas pour un essayage de robes que je suis venu vous déranger »

« C’est pour quoi alors ? Pour qu’on s’occupe d’Aranel et de Finduilas, tout ça parce que Madame n’a pas le temps ou bien elle a peur de se salir les mains en changeant leurs langes ? Ca désire des enfants et elle n’est même pas fichu de s’en occuper, comme le ferait une mère. Qu’elle se démèrde avec son brin, je n’ai pas que ça à faire et puis Miranda est là pour s’en occuper »

« Non plus…. »


Légolas ne comprends pas pourquoi Leïla souhaite le voir, qu’il lance un regard d’incompréhension au Domestique. Ce dernier finit par se lancer en restant bref.


« Votre sœur m’a dit que c’était très urgent et sans vous donner d’ordres Légolas, il vaut mieux pour vous que vous alliez la voir au salon »

Très urgent ? C’est bien ce qu’a entendu le garçon ? Qu’est-ce que Leïla pourrait bien annoncer de très urgent ? Mais quand il y pense, tout est urgent pour sa sœur, même si ce n’est pas du tout important. Une pensée lui effleure même l’esprit. Et si la Pimbêche avait décidé de repartir pour la Norvège ? Un très grand sourire malicieux naquit sur ses lèvres.

Si c’est le cas, le jeune Elfe en sera plus que très ravi, surtout qu’il sait depuis que sa sœur est arrivée, c’est le merdier au Norvégus. D’ailleurs, il a hâte d’entendre cette superbe nouvelle de la bouche de Leïla. Ne sois pas trop hâtif Légolas, tu ne sais même pas ce qu’elle va dire.


« Très bien Alphonse, n’allons pas faire patienter davantage le dragon », dit-il en se levant, laissant en plan tout ses parchemins sur le bureau, pour ensuite sortir en compagnie du Domestique.

Une fois arrivé devant la porte des appartements familiaux, Alphonse ouvre l’épais battant de bois et invite le jeune Maître Herboriste à entrer puis part vaquer lui aussi à ses occupations. C’est que dans un grand château comme le Norvégus, il y en a du travail.


Concernant notre jeune ami, il se dirige vers ce salon et peut voir que Leïla est assise sur l’un des fauteuils de velours, en train de boire une chope de tisane, des petits gâteaux qui trônent sur la table. Tiens, Légohan est arrivé lui aussi. C’est que la nouvelle doit être importante.

« Bonjour Légolas, ravie que tu sois arrivé. Installe-toi, je te prie », dit-elle en désignant un siège.

[color=green]« Bonjour Leïla »,
et fait sa plus belle révérence, non pas par respect mais plutôt pour se moquer de la frangine puis s’installe comme l’a si bien demandé Madame.

Quant à Légohan, il n’est pas du tout surpris de voir son frère agir ainsi et d’ailleurs, il le reconnaît très bien, celui qui adore faire le pitre. Néanmoins, il dit.

« Légolas, tou veux bien arrêter 5 minutes s’il te plaît ? »


Une fois son fessier de posé confortablement, que le garçon demande sur un ton sarcastique.

« Alors qu’est-ce que tu as de beau à nous annoncer Leïla ? Ton prochain départ pour la Norvège ? »


Ben voilà, la petite réunion de famille commence très bien avec ces questions, ce qui énerve déjà la frangine. Cependant, la jeune femme ne dit rien et va tout simplement répondre. Et puis elle est adulte, donc elle doit montrer à ce petit insolent que cela ne sert à rien de s’énerver, ce qui surprend Légolas.

« Pour te répondre Légolas, je suis désolée de te décevoir mais je ne pars pas pour la Norvège et je n’envisage pas de le faire. Je suis ici auprès de ma famille, c’est ce qui compte le plus pour moi, même si je vous mène un peu la vie dure »


Le jeune Maître Herboriste est très déçu de la réponse de sa sœur, lui qui aurait été le premier à aider cette Pimbêche à faire ses valises^^.


« Très bien, assez parlé, venons en au but. Si je vous ai fais venir tous les deux ici, c’est qu’il y a quelque chose qui me tient très à cœur mais avant de vous demander quoi, j’aurais une question à vous poser », et marque une pause.

« Est-ce que mère ou père vous ont parlé un peu de la famille ? », et regarde les deux blondinets à tour de rôle en y cherchant une réponse.

Vous allez trouver ça surprenant que Leïla pose cette question à ses deux frères mais elle n’a jamais été élevée par sa propre famille et qu’elle les a connu seulement en 1458. De plus, elle a toujours vécu en Norvège.


« Ben moi, je n’ai pas trop connu papa et oui, maman nous parlait de ce qu’elle faisait en Norvège mais elle ne nous a jamais parlé de toi et puis je me rappelle plus trop de ce qu’elle nous avait dit, ça date….j’avais à peine 7 ans quand elle est morte. Pourquoi cette question ? »


Légohan fouille à son tour dans ses souvenirs mais il ne voit où sa sœur veut en venir, qu’il la questionne du regard. Leïla vient de se rendre compte qu’elle a mal posé la question, qu’elle demande comme ça de but en blanc.


« Mère ne vous a jamais parlé d’une tante, du côté de père, qui vivrait en France, en Bourgogne exactement ? »


Les deux frères Silmärien tombent de haut en entendant cette question, que Légohan lui demande.

« D’où tou tires ces informations ? Maman ne nous a jamais parlé de ça ou bien, on ne s’en rappelle plus. Légolas tou te souviens de ça ? »


Petit hochement négatif de la tête du jeune Premier Lieutenant.

« Tout comme moi, vous connaissez les traditions familiales de la famille de père, celle où les filles n’étaient pas acceptées dans le Clan Silmärien. Je sais de quoi je parle, père ne m’a jamais voulu dans sa famille. Enfin bref, passons….. Notre père avait une sœur et cette sœur a finit par quitter la Norvège pour la France et avant de venir ici, j’ai appris qu’une tante vivait en Bourgogne. C’est cette raison qui m’a poussé à venir dans ce Royaume pour la rencontrer mais avec ma grossesse difficile et mon accouchement, je n’ai pas pu le faire avant. Alors voilà, j’aimerais que vous m’accompagniez tous les deux jusqu’en Bourgogne, à Dijon plus exactement »

Tout en écoutant le récit de Leïla, quelques souvenirs leur reviennent en mémoire. Hé oui, leur mère leur avait parlé d’une tante paternelle mais tous pensaient qu’elle était décédée. Apparemment pas, vu les dires de la Pimbêche.

« Et cette tante, elle s’appellerait comment ? T’es sûre qu’elle vit encore ? »


« Bien sûr qu’elle vit encore, du moins quand j’ai reçu la missive de Karen….c’est comme ça qu’elle s’appelle, Karen de Silmärien »


Allez savoir comment l’ex Duchesse a reçu cette lettre mais on ne va pas rentrer dans les détails. Elle a reçu une lettre un beau jour avant sa venue en France, point barre !

« Et tou compte partir quand ? »,
demande Légohan.

« Demain ! », répond Leïla sur un ton déterminé.

« Demain ? Mais tu es folle ou quoi ? Leïla, tu devrais sortir un peu plus du Norvégus. On ne pénètre pas dans un duché comme ça, surtout si les frontières sont fermées. Je ne sais pas si c’est toujours le cas de la Bourgogne. Si je serais toi, j’attendrais quelques jours avant de prendre la route, le temps qu’on se renseigne, à moins que Sa Grâce préfère loger dans les geôles, c’est ce qui arrive aux personnes qui n’ont pas reçu de laisser passer »

Leïla sait très bien que Légolas a raison. Cependant, elle dit.

« Très bien Légolas, comme tu as l’air de t’y connaître, je te laisse le soin d’écrire et de te renseigner. Et je compte sur vous 2 pour m’accompagner »


« Quoi ? Mais tu plaisantes ? Tu sais très bien que je ne peux pas avec la Confrérie. Qui va s’occuper des cours en mon absence et celle de Gohan ? Et puis c’est très désagréable de voyager avec toi d’après ce que j’ai entendu dire »

La jeune femme se met à rire en entendant la dernière phrase de Légolas.


« Il n’y a pas foule à la Confrérie, donc ça tombe très bien à ce que tu viennes avec moi. Et c’est valable pour toi aussi Légohan. Je laisserais le soin à Mani et à Miranda ou même à l'une des Herboristes de diriger le Norvégus en notre absence »
_________________
Legolas.
~ Le grand départ : Des Norvégiens à la conquête de la Bourgogne ~

Il aura fallu attendre encore quelques jours avant de recevoir une réponse concernant l’état des frontières de Bourgogne. Pour être certain d’avoir une réponse, Légolas a carrément écrit à Kevin, le Prévôt de la GM d’Airain mais aussi de Champagne, qui lui, est au courant de l’état des frontières des duchés voisins. La missive de l’Airainois est porteuse d’une bonne nouvelle, celle des frontières ouvertes sur le territoire Bourguignon. Bon maintenant, il ne reste plus qu’à prévenir Leïla et Légohan.


En premier lieu, le garçon va prévenir la frangine. Non pas qu’il pense aux femmes avant mais la logique veut que ce soit la Pimbêche qui soit prévenue la première. Et puis, ça évitera de l’entendre criser. Légolas se dirige aussitôt vers les appartements de famille pour rejoindre la chambre de sa sœur mais tout compte fait, il ne sera pas obligé de la mettre en bas du lit car la jeune mère se trouve dans le salon, assise sur l’un des fauteuils, un de ses bébés dans les bras, en train de lui donner le biberon, tandis que l’autre nourrisson était en train de dormir dans son berceau.

Le blondinet sourit et il est même attendrit de voir sa grande sœur s’occuper de ses enfants, qu’il n’ose même pas la déranger. Dire qu’il y a encore quelques jours, il l’avait jugé sur le fait qu’elle ne s’en occupait pas du tout. Il voit qu’il s’est carrément trompé sur son compte. Quant à Leïla, elle redresse la petite fille, la tenant contre elle car cette dernière a terminé de boire son lait et qu’il faut maintenant lui faire son petit rot. C’est en levant la tête, que l’ex Duchesse aperçoit son jeune frère qui est très silencieux.

« Bonjour Leïla, je ne savais pas que tu étais si maternelle que ça »


« C’est que tu ne me connais pas encore très bien Légolas. Et je n’ai pas voulu réveiller Miranda, la pauvre elle doit être fatiguée de devoir se lever plusieurs fois en pleine nuit. Et puis l’air de rien, j’aime bien passer du temps avec mes petits »

Franchement, il y a un truc que le jeune Elfe ne comprend pas, c’est de voir sa sœur, une grande Madame Fière-cul s’occuper de l’un de ses bébés, surtout lui donner le biberon. Maintenant, allez savoir si c’est la première fois ou pas. Apparemment, non. D’un côté c’est bien, Leïla prend ses responsabilités de mère.

« Leïla, je suis venu pour te dire que les frontières Bourguignonnes étaient ouvertes », et lui tend la missive de Kevin, laissant la jeune femme en prendre connaissance.

« Quelle bonne nouvelle, on va pouvoir enfin partir. Qu’on nous fasse préparer le carrosse…. », et ne termine pas sa phrase que le blondinet lui coupe la parole.

« Euh….Leïla, c’est une très mauvaise idée de voyager en carrosse, surtout que c’est un moyen facile de se faire repérer par des brigands »

« Mais comment veux-tu que je voyage ? Et puis j’aime bien emporter quelques affaires avec moi », dit-elle en pensant à quelques robes mais aussi à son sac de produits de beauté. Oublie tout ça Leïla, hein !

Soudain, un petit rot enfantin se fait entendre et la jeune mère grimace, malgré qu’elle sait que c’est très important pour un bébé de roter après le biberon.


« D’accord que j’ai pris des cours d’équitation mais je ne suis pas encore prête à voyager à cheval »

Voyant que Légolas n’est pas d’accord, que l’ex Duchesse se résigne. Et puis, à un moment donné, il faut bien que Leïla voyage sur le dos d’une monture.


« Bon d’accord, on voyagera tous à cheval. Je suis prête à relever ce défi »


Alors voilà, l’histoire du moyen de locomotion vient d’être réglé. Maintenant, passons à la date du départ. Légohan a entre temps été prévenu que lui aussi se retrouve dans le salon. Après s’être concertés, l’aventure commencera en début d’après-midi, le temps de faire préparer les chevaux mais surtout que tous se préparent. Enfin, du côté des deux blondinets, ça sera vite fait mais c’est surtout qu’il faut du temps à Leïla pour se préparer.


Les heures défilent alors que tous étaient occupés chacun de leur côté. D’ailleurs, ça fait déjà un moment que les frères sont préparés. Mais est-ce que c’est le cas de Leïla ? Là, est la bonne question. Se trouvant devant la porte de chambre de la Pimbêche, que Légolas demande.


« Leïla, t’es prête ? Parce que nous, ça fait des heures qu’on attend »

« Non, je ne suis pas encore prête, je ne sais même pas quelle tenue mettre »


Bon ça va, la jeune femme s’était déjà lavée et coiffée. Tant mieux hein ! D’ailleurs on peut l’entendre pester en norvégien derrière la porte.


« Leïla, ce n’est pas le peine de te…embêter », et ne finit pas sa phrase quand…..

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh !!! Mais fichez-moi la paix !!!! En attendant, allez voir si les chevaux sont prêts !!!!! »

Les deux blondinets se mettent à rire derrière la porte en entendant leur sœur aînée râler. Décidément, voyager avec elle ne sera pas de tout repos.


« Les chevaux, ça fait déjà un moment qu’ils attendent, surtout le tien, il n’attend plus que ton fessier ducal^^. Et entre nous Leïla, ne te tracasse pas pour une tenue. Je te conseille même quelque chose…. »


Sans qu’il s’y attendent, la porte s’ouvre brusquement sur une Pimbêche plus qu’en pétard. Celle-ci leur ordonne d’aller voir ailleurs. Et c’est ce que font les deux frères pour éviter de subir le cyclone Leïla. C’est au bout de deux heures que la jeune femme a enfin trouvé de quoi se mettre mais aussi de quoi emporter avec elle.

L’ex Duchesse a opté pour une tenue de cavalière, ce qui sera plus pratique pour la monte à cheval. Sachant qu’elle va voyager sur le dos d’un équidé, elle s’est contentée de prendre un petit sac avec quelques robes. D’ailleurs, ce voyage va être pire que son arrivée en France en 1458.


Voilà tout est enfin prêt et il était temps. La jeune mère, qui ne préfère pas emmener ses bébés avec elle, donne des ordres à Miranda et d’ailleurs, elle est triste de ne pas avoir ses petits auprès d’elle mais elle sait qu’ils sont en sécurité au Norvégus.


Le voyage va enfin commencer quand tous se retrouvent aux écuries. Alors que les deux frères étaient perchés sur leurs montures, armés de leur arc, ils observent leur sœur tentant de grimper sur la sienne. Pourtant Leïla ne devrait pas avoir de difficultés à monter, vu sa grande taille. Même si la situation est risible, Légolas et Légohan s’abstiennent de rire au nez du dragon. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque.


Tant bien que mal, elle y est parvenu et c’est ainsi que le trio Silmärien quitte le Norvégus, après que Mani leur ait ouvert la porte du Domaine.


« Je vous souhaite un très bon voyage et surtout, prenez soin de vous et de votre sœur », et s’incline légèrement tout en joignant ses mains devant sa poitrine, en guise de respect pour les Maîtres des lieux. Les grilles se referment aussitôt et Mani voit les trois cavaliers s’éloigner de plus en plus. Ca va être la fiesta au Norvégus et comme on dit « quand le chat n’est pas là, les souris dansent ».

Pendant plusieurs jours, les trois cavaliers Silmärien chevauchent vers la Bourgogne. Le voyage aurait pu être écourté si tous ne se seraient pas arrêtés dans quelques auberges Champenoises et Bourguignonnes. Hé oui, Madame la Pimbêche n’a pas tenu à dormir à la belle étoile. Enfin, vu la saison hivernale, il y a de quoi. Mais si Leïla ne serait pas là, cela n’aurait pas dérangé les deux blondinets de faire un petit campement.


Le voyage s’est très bien déroulé, aucun brigand n’est venu les enquiquiner. Arrivés aux pieds des remparts de Dijon, que Légolas crie pour être entendu par un des maréchaux.


« Ola du château ! Est-ce que vous pourriez…. », et ne finit pas sa phrase que l’un des maréchaux pointe le bout de son nez. Ce dernier se trouve du haut des remparts.

« Salutations à vous. Je vous informe qu’il est strictement interdit à tout étranger de pénétrer dans la capitale de Dijon La Belle sous peine de représailles »

Le trio de Silmärien se regarde, ne comprenant pas ce qui se passe. Pourquoi refuser de les faire entrer ?


« Messire, on nous a informé que les frontières Bourguignonnes étaient ouvertes »

« Oui mais ce n’est pas le cas de Dijon La Belle. Je serais vous, je rebrousserais chemin »

C’est à ce moment que Leïla prend la parole.

« Messire, je comprends tout à fait vos lois mais nous avons fait un voyage depuis Paris pour venir jusqu’ici afin de rendre visite à une tante. Je m’appelle Leïla de Silmärien… »

La Pimbêche allait présenter ses deux frères mais le maréchal ne lui laisse pas le temps de continuer.

« Ecoutez, les lois sont les lois et je me dois de les faire appliquer. Je vous aurez bien laissé entrer mais je n’en n’ai point le droit. Aviez-vous ce fameux document qu’on appelle laisser-passer ? »

« Non Messire, nous n’avons pas de LP puisqu’on croyait que Dijon était ouverte »

« Dans ce cas, donnez-moi vos noms et je verrais avec le Prévôt »

Légolas ne comprend pas. Pourtant Kevin lui a bien écrit que les frontières étaient ouvertes et qu’il n’y aurait pas de soucis. Mais est-ce qu’il savait pour Dijon ? Ou bien, a-t-il oublier de le préciser sur sa missive ? Là, sont les bonnes questions. D’ailleurs, cela serait très étonnant de la part du Prévôt d’Airain et de Champagne de faire cet oubli.

« Je m’appelle Légolas de Silmärien, je suis Premier Lieutenant, Herboriste et Escuyer du Duc de la Grande Maison d’Airain. Voici ma sœur Leïla et mon frère Légohan. Merci à vous de faire le nécessaire pour nous, je vous en saurais très reconnaissant »

Soudain, des pas crissent dans la neige…..

_________________
Thorn
[ Quelques jours Avant ]

Thorn était à son bureau , à l'ambassade du Maine , à mettre à jour toute la paperasse diplomatique , avec le nouvel an , il fallait rédiger plusieurs dizaines de lettres de félicitation par jour , tous les dirigeants , tous les grands et nobles de France ,rien que ça ...

C'est en plein labeur qu'on vint frapper à sa porte , quoi ? qui ? maintenant ?!


Entrer !

Un valet poussa la porte tremblant , il savait que déranger les ambassadeurs en cette période , était synonyme de crie et de reprimendations

Sir, Sir , on vous ... Euh , on vous

Mais parle voyons ! le coupa Thorn

On vous demande dans le bureau du Chambellan

Merci bien lui lançant une pièce vous pouvez disposez

Sortant après une révérence , le valet referma la porte
Le Chambellan ? qu'est ce qui pourrai bien lui valoir une visite
Il se leva , poussa son siège sous son bureau , mis rapidement tout les papiers en tas et sortit


Parcourant les longs couloirs de l'ambassade , il salua les quelques personnes qu'il croisait
Arrivé devant le bureau du chef de la diplomatie du maine , il frappa
N'attendant pas de réponse , il entra et lança


Bonjour Jason , tu m'a fais demander ?

le chambellan lui indiqua un siège , il s'assit

Oui , en effet
Il faudrait que tu aille en Bourgogne


En Bourgogne ?
Marquant une temps de pause
Eu , oui , mais pourquoi ?

Il faut qu'un représentant du maine se rende à Dijon pour féliciter la Reyne récemment élu , de plus , il aurai l'honneur de rencontrer sa Majesté la Reyne de France ...

Petit sourire Ah , ba si c'est comme ça ...
Se levant
Prépare moi les lettres de marques , je m'en vais informer les valets de mon départ demain matin , qu'ils puissent préparer ma monture et celle de mon écuyer

Thorn quitta le bureau , salua le chambellan avant de tourner les talons

[ Le Lendemain matin ]

Thorn finissait de remettre quelques lettres à des connaissances pour les informer de son départ , il chargea ses affaires sur son étalon , Épine , un magnifique Anglo-arabe
se Raclant la gorge et parlant à son écuyer

Jolan , nous ne nous arrêterons qu'une fois En Touraine , nous n'avons pas de temps à perde

Il Grimpa sur son cheval , l'étalonna et partit doucement au trot

Qu'on ouvre les grilles !

Ils sortirent enfin de l'enceinte de l’ambassade
Longtemps ils chevauchèrent , s'arrêtant peu pour boire et dormir un minimum
C'est au bout de douze jours qu'ils arrivèrent à Dijon
...



[ Aux portes de Dijon ]

Ils prirent le soin de laisser leur montures aux écuries des ambassades , de revêtir de beau atour , cachés sous une robe en mailles pour ne pas les abîmer
marchant de pas lourds dans la neige , des voix se faisaient entendre ...


« Ecoutez, les lois sont les lois et je me dois de les faire appliquer. Je vous aurez bien laissé entrer mais je n’en n’ai point le droit. Aviez-vous ce fameux document qu’on appelle laisser-passer ? »

« Non Messire, nous n’avons pas de LP puisqu’on croyait que Dijon était ouverte »

« Dans ce cas, donnez-moi vos noms et je verrais avec le Prévôt »
« Je m’appelle Légolas de Simärien, je suis Premier Lieutenant, Herboriste et Escuyer du Duc de la Grande Maison d’Airain. Voici ma sœur Leïla et mon frère Légohan. Merci à vous de faire le nécessaire pour nous, je vous en saurais très reconnaissant »



C'est alors que Thorn vit un groupe de trois personnes , deux hommes , et une femme , ils étaient vraisemblablement bloqués à l'entré de la ville
s’avançant vers eux ...


Bonjour Sir , Sir , Dame
s'inclinant devant la dame , de lignage noble à première vue

Thorn , de laval ...
Legolas.
~ Une rencontre hasardeuse ~

[Aux portes de Dijon]


Bon maintenant il ne reste plus qu’à attendre cette autorisation d’entrer dans la ville de Dijon. D’ailleurs, Légolas, tout comme Leïla et Légohan, a un doute sur les paroles du maréchal, celles d’aller voir le Prévôt afin de régulariser leur situation. Si ça se trouve, le garde des remparts a tout simplement dit ça uniquement pour avoir la paix. Qui sait.

Il ne reste plus qu’à prendre son mal en patience. Lorsque des pas se font entendre dans la neige, les trois Membres de la Famille Silmärien, toujours perchés sur leurs montures, se retournent pour apercevoir un jeune homme blond se diriger vers eux. Ce dernier les salue et s’incline même devant Leïla pour ensuite se présenter. Peut-être qu’il s’agit d’un voyageur qui se retrouve dans le même cas qu’eux, ça nos chers Norvégiens ne peuvent pas le savoir.


« Bonjour Sir Thorn, moi, c’est Légolas de Compiègne »


Après qu’elle ait incliné la tête en guise de réponse au geste courtois du jeune homme, Leïla rajoute à son tour.


« Leïla de Paris »

« Légohan de Silmärien, de Paris également », répond le blondinet, celui qui a une longue chevelure.

Enfin, de Paris, pas exactement mais il est plus simple de situer le lieu de résidence ainsi, vu que le Norvégus dicte la Confrérie des Herboristes, se trouve aux abords de la capitale, donc pas vraiment à l'intérieur. Légolas, le plus jeune des trois et celui qui a les cheveux courts, descend de cheval et reprend ensuite la parole afin de mettre en garde le Mainois.


« Messire Thorn, si vous voulez entrer dans Dijon, vous pouvez toujours attendre, on vient juste de se faire refouler par le garde des remparts. Et l’histoire de prendre nos noms pour avertir le Prévôt, c’est juste du pipo »


Sachant qu’ils vont certainement poireauter pendant un bon moment, que le jeune Premier Lieutenant fouille dans les sacoches accrochées derrière la selle de sa monture pour y sortir une bouteille d’hypocras fait maison ainsi que des chopes. Arf, dire qu’il n’a pas pris une tente qu’il aurait installé devant les remparts mais non, Madame a préféré le confort d’une auberge qu’une paillasse.

« En attendant qu’on nous prévienne, vous accepteriez peut-être de partager avec nous cet hypocras », et commence à remplir une chope.

Pendant ce temps, Leïla et Légohan descendent à leur tour de leurs montures.

_________________
Thorn
Les trois personnages devant lui quittèrent tous de leur chevaux et lui rendirent son salut
Quand le plus grand des deux hommes se présenta à lui

« Légohan de Silmärien, de Paris également »
Comment ? avait il bien entendu , de Silmärien ? non... ce n'était pas possible
Silmärien ? c'était le nom de la tante qui l'avait accueilli plusieurs années durant , à Dijon , et qu'il avait quitté sans même un au revoir ...
Il s'en voulait toujours , Karen de Silmärien , exactement

« Messire Thorn, si vous voulez entrer dans Dijon, vous pouvez toujours attendre, on vient juste de se faire refouler par le garde des remparts. Et l’histoire de prendre nos noms pour avertir le Prévôt, c’est juste du pipo »

Eu , eh bien , disons que j'ai quelques papiers qui... Il fut coupé

« En attendant qu’on nous prévienne, vous accepteriez peut-être de partager avec nous cet hypocras »
Eu oui , volontiers
petite sourire
--Legohan


~ Allez, viens boire un p’tit coup à la maison ~

Lorsque Légohan s’était présenté, celui-ci avait remarqué une réaction chez Thorn quand le nom de Silmärien fut évoqué, comme si ce patronyme n’était pas inconnu pour le Mainois. Hé oui, le jeune Elfe, tout comme son jeune frère et sa sœur aînée, a un très bon sens de l’observation.

Mais le blondinet ne dit rien la-dessus car il peut également se tromper. Et puis ce nom de famille est assez étrange pour un Français, donc il est normal aussi que l’interlocuteur réagisse également de cette manière. Enfin, Légohan verra si il se trompe ou pas de par le fait que le Mainois ait déjà ou pas entendu ce nom bizarre.


Alors que Thorn allait parler de papiers, Légolas lui propose de partager l’hypocras qu’il avait emporté avec lui. Quant à Leïla, elle foudroie son petit frère du regard car ce n’est pas du tout poli de couper la parole. De plus, le garçon aurait pu attendre. Enfin, ce qui est fait, est fait. Et puis, le jeune Premier Lieutenant de la GM d’Airain voulait bien faire.

Il est évident que le Mainois accepte volontiers de partager ce breuvage, qui ne l’oublions pas, est fait maison. Une chope lui ait donc offerte par Légolas, qui lui, continue de faire la tournée. Une seule personne n’en prendra pas. Vous avez bien compris de qui il s’agissait ? De la Pimbêche évidemment. Pour Madame, cela ne lui convient pas. De plus, elle ne boit pas d’alcool et le seul qu’elle boit (avec modération hein), c’est du champagne, ce nectar doré qui fait des petites bulles.

Alors voilà, les hommes ont chacune leur chope à la main, qu’ils font entrechoquer ses dernières.

« Santé ! », dit joyeusement Légolas.

« Skål….euh….santé ! », répond aussitôt Légohan, qui s’était rattrapé en français.

Etant la seule personne qui ne boit pas, Leïla demande donc sur un ton un peu sec. Faut pas lui en vouloir à l’ex Duchesse car même si elle n’avait pas l’intention de lui parler sèchement, cela fait parti de sa personnalité.


« Dites-moi Sieur Thorn, avant que mon petit frère vous coupe la parole, vous avez parlé de papiers. Dois-je comprendre que vous possédiez ce fameux césame qui vous ouvrira les portes de Dijon ? »

La jeune femme espère sincèrement d’avoir une réponse positive de la part du jeune homme. Quant aux deux frères Silmärien, qui buvaient en silence leur hypocras tout en écoutant leur sœur faire cette demande, ont failli de s’étranger avec le liquide en entendant ce ton plus que sec, qu’ils la toisent du regard. Leïla, en voyant le regard de ses deux jeunes frères, s’est rendue compte du ton employé. Légohan, pour rattraper le coup, rajoute avec son accent norvégien.

« Excusez-la Sir Thorn, mon sœur n’a pas voulu vous....agresser. Elle aboie mais elle ne mord pas »

Quant à Légolas, il pense aussitôt :
« Dire qu’on me demande d’avoir plus de savoir-vivre mais elle, elle doit apprendre ce qu’est être aimable »


Bien entendu, la jeune femme n’a pas apprécié la remarque de Légohan, qu’elle monte sur ses grands chevaux en lui répondant.


« Non mais qu’est-ce que t’insinues toi ? Que je suis la chienne qui montre tout le temps ses crocs ? »

Réponse amusée de la part de Légolas, qui aurait mieux fait de se taire en sortant cette réplique.

« Pire, t’es un dragon »


« Oh ! Mais tu vas te taire toi ! », rétorque la Pimbêche, qui n’a pas du tout aimé ce genre de remarque.

Leïla vient de montrer son caractère de chien ou plutôt de chienne à Thorn. En la voyant ainsi, le jeune Premier Lieutenant Escuyer de la GM d’Airain, ne peut pas s’empêcher de lui rire au nez. Décidément, avec ses trois-là, surtout la frangine, le Mainois ne risquera pas de s’ennuyer.

_________________


[Modo Ald'
Retrait des smileys, merci de relire les Règles d'Or.
Bon jeu.]
Thorn
Le jeune blond servait des verre d'une boisson alcolisée
Il trinqua avec les deux hommes et se mit à déguster son verre en demandant à son écuyer de présenter les lettres de marques pour qu'ils puissent rentrer
Quand la femme du groupe lui demanda

« Dites-moi Sieur Thorn, avant que mon petit frère vous coupe la parole, vous avez parlé de papiers. Dois-je comprendre que vous possédiez ce fameux césame qui vous ouvrira les portes de Dijon ? »

Il n'eu pas le temps de répondre qu'une petite dispute éclata entre les frères , il ne put s’empêcher de sourire à cela
Une fois qu'ils eurent fini leur chamaillerie , il répondit


Disons , Dame , que je joui de quelques avantages de part mon statu de diplomate

Marquant à temps d'arrêt et disant au plus grands des deux hommes

Dites moi , votre nom , Silmärien , sans parraitre indiscret , avez vous un quelconques liens de parenté avec Karen de Silmärien ?
--Leila_de_silmarien


~ Le hasard fait bien les choses ~

Et voilà que le blondinet avec sa coiffure de gamin en rajoute une couche en osant se payer sa tête en lui riant carrément au nez. Cependant, Leïla ne dit rien, non il ne faut pas qu’elle s’énerve davantage car elle a compris que plus elle répondait, plus Légolas continuerait à se moquer d’elle. Heureusement pour lui que Thorn est avec eux car elle n’aurait pas hésiter à lui coller une bonne gifle en pleine figure. Quoique, est-ce vraiment une bonne idée de lui mettre eine baffe din s’giffe ? Surtout qu’elle sait que le dernier des Silmärien est dû genre à répondre avec des coups.

Bon ça y est, ces petites chamailleries, qui ne sont pas méchantes pour autant, ont enfin cessé. D’ailleurs, que doit penser le Mainois en voyant ces trois énergumènes ? Enfin, plutôt deux car le plus calme des trois, c’est Légohan. En observant bien Thorn, celui-ci sourit de les voir agir ainsi mais il doit certainement penser qu’ils sont tous les trois un peu foufous mais bon, personne ne peut savoir ce qui se passe dans la tête du jeune homme.


Le calme est enfin revenu et le Mainois peut enfin prendre la parole en répondant de façon très courtoise à la jeune femme. Les trois Silmärien apprennent que leur interlocuteur est Diplomate et qui dit Diplomate, dit aussi quelques avantages, donc ce qui signifie qu’il doit avoir un laisser passer pour pouvoir entrer dans Dijon. Mais est-ce que Thorn voudrait bien le leur en faire profiter ? Là, est la bonne question. Certainement que oui quand ce dernier avait appelé son Valet.

Mais une révélation va faire tomber de haut nos trois Norvégiens quand le Diplomate demande à Légohan si il connaît Karen de Silmärien ou du moins, si ils ont un lien de parenté avec. Karen de Silmärien ? C’est bien ce que tous les trois ont entendu ? Alors que le concerné allait lui poser des questions, que Leïla s’empresse d'en poser.

« Vous avez bien dit Karen de Silmärien ? Il se trouve que c’est notre tante, du côté de notre père. La raison de notre venue à Dijon, c’était justement d’aller la voir. Mais est-ce qu’elle est encore en vie ? Voilà la question que nous nous posons…. », et ne termine pas sa phrase que Légolas lui coupe bien la parole pour poser à son tour une question.

« Vous la connaissez ? »

Il est évident que Leïla toise le gamin du regard. Mais bon, elle peut se regarder elle, elle qui n’a pas laissé le temps à Légohan de poser ses questions. Elle rajoute afin que Thorn puisse comprendre.


« Il y a moins d’un an, j’ai reçu une missive de cette tante alors que je me trouvais en Norvège. Dans cette missive, elle demandait des nouvelles de notre famille et c’était cette raison qui m’avait poussé à venir en France quelques semaines après avoir reçu le pli de Karen. Bien sûr, je n’ai pas pu aller la voir avant car le voyage depuis la Norvège m’a beaucoup épuisé et que j’étais enceinte. J’ai même accouché en juillet de jumeaux, donc il m’était conseillé de prendre du repos suite à ça »

Après avoir écouté le blabla de l’ex Duchesse, Légohan demande.

« Sir Thorn, excusez-moi pour le culot mais si vous….avez un laisser passer, est-ce que on pourrait également en profiter ? »

Ah pour sûr, Légohan y a été au culot. Mais bon, ça ne coûte rien de demander et comme on dit « qui ne tente rien, n’a rien »

_________________
Thorn
Les réactions des trois personnes ne se firent pas attendre quand il avait posé sa question

« Vous avez bien dit Karen de Silmärien ? Il se trouve que c’est notre tante, du côté de notre père. La raison de notre venue à Dijon, c’était justement d’aller la voir. Mais est-ce qu’elle est encore en vie ? Voilà la question que nous nous posons…. »,

Avec un

« Vous la connaissez ? » enchaîné

Eu , oui , vraisemblablement , ils la connaissent , prenant le temps de faore le point, quoi ? leur tante ?
Mais .. c'est ! ça veut dire qu'ils sont cousins éloignés ? C'est impossible ! Comment une telle coïncidence ...
Il resta sans voix quant à l'annonce de la femme
Il fronça les sourcils


Il se trouve que Karen de Silmärien est , ma tante aussi ...
C'était la femme du frère de ma défunte mère , j'ai vécu avec elle pendant plusieurs années ... Elle ma hébérgée et nous etions comme mère et fils
Mais après quelques évenements tragiques , j'ai du quitter leur foyer ... d'ailleurs je ne leur ai même pas annoncer mon départ
Je m'en veux toujours


Quand il eu finit sa petite histoire , legohan intervint

« Sir Thorn, excusez-moi pour le culot mais si vous….avez un laisser passer, est-ce que on pourrait également en profiter ? »

Malheureusement mes autorisations ne sont valables que pour mon écuyer et moi , mais je pourrai vous en obtenir sans trop de problèmes , il me faudrait juste vos noms complets

Il vit en même temps Jolan revenir en lui faisant un signe de la tête lui annonçant que les portes étaient ouvertes
Legolas.
~ Le monde est vraiment petit ~

Thorn semble tomber des nues lorsque les trois membres de la Famille Silmärien ont affirmé connaître cette Karen. Mais la seule personne qui l’ait déjà vu, c’est Leïla mais cela remonte à longtemps, voire même très longtemps, quand la jeune femme n’était encore qu’une enfant. Donc, ça date.


La nouvelle ou plutôt la révélation du Mainois a également fait effet boule de neige lorsque ce dernier annonce que cette Karen de Silmärien est aussi sa tante. Alors, cela veut dire qu’ils sont cousins ou même cousins éloignés ? Ce dernier cas est plus logique vu que la Norvégienne est l’épouse du frère de la mère défunte du jeune homme. Vous avez saisi jusque là ? Pour faire plus simple, Karen et la mère de Thorn sont belles-sœurs. C’est bon, là je pense que vous avez compris.

Nos trois blonds Norvégiens n’arrivent pas à croire que Thorn serait un cousin éloigné. Mais bon, des Silmärien, ça ne coure pas les rues dans le Royaume de France. Il n’y a que Leïla, Légohan, Légolas et cette tante Karen qui portent ce nom. Enfin bon, le Mainois aurait pu connaître cette femme sans pour autant avoir un lien de parenté.

Peut-être que le destin a voulu que ces quatre jeunes personnes se rencontrent ce jour-là.
Il faut dire que le monde est vraiment petit. Mais pourquoi maintenant et non pas avant ? Après qu’il ait raconté son récit, le Diplomate semble avoir du remord, de par le fait qu’il ait dû partir sans même leur annoncer leur départ. C’est à ce moment que Leïla intervient.

« Sieur Thorn, on ne fait pas ce que l’on veut dans la vie malheureusement. Vous aurez encore le temps d’expliquer à Karen ce qui vous ait arrivé, je suis certaine qu’elle vous pardonnera »

La jeune femme, qui a des manières hautaines, a changé de ton. D’ailleurs, sa voix s’était faite plus douce et rassurante que les fois précédentes, ce qui surprend ses deux jeunes frères. Dans ce ton, il y avait même quelque chose de maternelle chez l’ex Duchesse. Sachant désormais que Karen ait élevé Thorn comme son propre fils, Leïla est persuadée que cette tante finira par lui pardonner, comme le ferait une mère.

Après que Légohan ait carrément osé de lui demander de profiter des laisser passer pour entrer, le Mainois annonce que ces documents sont valables pour son Ecuyer mais aussi pour lui-même. Déçus par la réponse ? Euh…oui quand même mais tous sont rassurés quand le jeune homme rajoute qu’il pourra obtenir sans problème ces autorisations. Pour cela, il lui faut les noms complets de chaque personnes, que Légolas prend la parole en premier. Hé oui, on va commencer par le plus jeune.

« Moi, c’est Légolas de Silmärien
», et épelle très lentement son nom de famille, en précisant le tréma sur le "a".

«
Vous avez besoin d’autres renseignements ? Si il le faut, je vous les donne. J’ai 18 ans. Je suis Premier Lieutenant, Herboriste et Escuyer du Duc de la Grande Maison d’Airain. Je vis à Compiègne, Jouarre et aussi Paris mais officiellement, c’est Compiègne »

Bon ça va ? Il va se taire le moulin à paroles ? Enfin, il fait bien de donner ce genres d’informations, surtout sur ses fonctions, qui pourraient certainement servir. Au tour de Légohan. Pour une fois, ce sont les hommes qui passent en premiers. Hé bé, vous n’êtes pas du tout galants Messieurs. Hé ho ! C’est pas de nos fautes si Leïla est longue à la détente.


« Légohan de Silmärien, 20 ans, Maître Archer et je…habite Paris »


Maintenant, au tour de la Pimbêche.


« Leïla de Gulbrandsen Silmärien, 27 ans, Paris. Gulbrandsen étant le nom de mon défunt époux que je conserve toujours. Pour mes fonctions, je n’en ai plus vraiment sauf que j’ai porté plusieurs titres de noblesse en Norvège mais cela est inutile de le préciser »


La voix de la jeune femme fut emprunt de tristesse lorsqu’elle avait précisé le nom de l’époux, ce qui surprend encore ses deux jeunes frères. En effet, Leïla ne leur a rien dit quand elle a appris la terrible nouvelle.

« Merci pour ce que vous faites pour nous, Sieur Thorn »

_________________
Thorn
C'est sure , les trois gus étaient surpris , et ça se voyait
et il n'y avait pas d'erreur possible , des Silmärien en France , il n'yen a pas des masses , il pensait même que sa Tante Karen était la seul représentante de cette lignée Norvégienne
Tout de même , quelle histoire , quelle coïncidence , c'est incroyable, jamais il n'aurai cru une rencontre pareil possible



« Sieur Thorn, on ne fait pas ce que l’on veut dans la vie malheureusement. Vous aurez encore le temps d’expliquer à Karen ce qui vous ait arrivé, je suis certaine qu’elle vous pardonnera »

Oui, j’espère que vous avez raison

Il nota ensuite sur un parchemin les informations que lui donnèrent ses désormais trois cousins
Leur sourit et partit en petite foulée vers Jolan en leur disant


Attendez ici , un maréchal vous fera entrer dans quelques instants

Thorn et son écuyer montèrent traversèrent l'imposante porte de pierre de la citadelle du Dijon , ils grimpèrent les marche jusqu'au proche bureau de la prévoté
Frappant à la porte , il entra


Bonjour à vous

Bonjour, Votre Excellence nous vous attendions dire les quelques gardes de l'ambassade qui l'attendaient

Merci bien , mais j'aurai besoin que vous laissiez rentrer ces quelques personnes lui tendant le parchemin
Ils font partie de ma suite voyez vous , et j'ai besoin d'eux

J'y veillerai excellence

Ah oui , et remettez leur ce mot
Citation:
Retrouvons nous à l'aube du nouveau jour sur la place du village , nous irons ensuite ensemble jusqu’à la demeure de notre Tante Karen

Thorn


Ce sera fait

Thorn et Jolan partirent ensuite accompagnés par les gardes jusqu'aux appartements qui étaient mis à leur disposition le temps de leur séjour




Legolas.
Pendant que chacun donnait ses informations le et la concernant, Thorn prenait des notes et quand cela fut fait, le Mainois avait rejoint son Ecuyer tout en leur demandant d’attendre à ce qu’un maréchal vienne les chercher. Bien entendu, le trio Silmärien va patienter devant ces portes, malgré le froid et la neige, en espérant que tous ne devront pas attendre une éternité.

Soudain, une pensée effleure l’esprit de Légohan. Et si le Diplomate avait décidé de les planter là et de ne plus revenir ? Voilà la question que se pose le plus âgé des deux frères. Enfin, il n’y aurait pas de raison à ce que Thorn les abandonne car celui-ci semble convaincu des dires de ses cousins. Et puis, le blondinet sait que son jeune frère a une preuve sur lui, où dessus est inscrite la devise de la Famille ou plutôt du Clan Silmärien.

Légolas va casser ce silence qui commence à régner en posant une question à Leïla lorsqu’elle avait évoqué son défunt époux, chose qu’il ignorait, de même pour son frère. Hé oui, les deux blondinets ont remarqué ce ton mélancolique chez la jeune femme. Et puis, pendant qu’ils discuteront, cela fera passer le temps.


« Dis, Leïla, tu ne nous avais pas dit que tu est veuve. Pourtant, ce n’était pas le cas à ton arrivée. C’est arrivé quand ? »


« Pourquoi, tou n’as rien dit ? »,
demande Légohan.

L’ex Duchesse se doutait bien que cette question allait finir par être posée. D’ailleurs, ses deux jeunes frères ne sont pas idiots non plus. Cependant, elle répond sur un ton qui se veut froid.


« Légolas, pour moi tu es la dernière personne à qui je me confierais au vu de ton attitude méprisante envers moi. D’ailleurs, pourquoi je me confierais à toi ? Depuis que je suis arrivée en France, tu n’as rien fais pour m’accepter mais alors strictement rien ! J’ai l’impression que tu me haïs, c’est ton droit après tout…. »

« Alors là, Leïla, je te corrige, ce n’est pas moi qui éprouve du mépris mais TOI ! Je ne te haïs pas comme tu dis mais ce sont tes manières de Madame Fière-cul que je n’aime pas. Figure-toi que tu t’es mise à dos une majeure partie du personnel de la Confrérie, le jour où tu as sanctionné Floraluna. En gros, c’est depuis le jour où tu es arrivée en France que c’est devenu la mèrde au Norvégus. Sincèrement, tu aurais mieux fait de rester en Norvège, on s’en portait bien mieux »


C’est à ce moment là que Légohan intervient pour calmer les choses. D'ailleurs, c'est bien ce que disait la Pimbêche, son frère ne peut pas la saquer.

« Bon, Légolas, ça suffit maintenant ! Mèrde alors, on est ici ensembles pour rencontrer un tante, et vous deux, vous faites que vous chamailler….pire que des gamins. Comportez-vous comme des adultes ! Mèrde alors ! »


Des adultes ? Mouhahaha ! Légolas se comporter comme tel alors que c’est encore un gamin ? Mais bon, Légohan en a marre de les voir se crêper le chignon pour des conneries pareilles. D’après lui, des enfants se tiendraient encore mieux qu’eux deux. N’ayant pas du tout apprécié que son frère rouspète après lui, que Légolas s’éloigne du groupe, seul. Le voyant faire, le Maître Archer soupire. Enfin, c’est peut-être une bonne chose pour qu’il puisse se calmer. Se trouvant seule avec Légohan, que la jeune femme va se confier.


« Légohan, si tu veux savoir quand j’ai appris la mort d’Edvin, je vais te le dire. Cet été, j’ai reçu un pli de sa part, m’annonçant son arrivée en France….il m’avait écrit de la Hollande. J’étais toute folle de joie de le revoir. Quelques jours après mon accouchement, j’ai reçu une autre missive et cette fois-ci, on m’annonçait sa mort. Il lui restait encore quelques jours avant d’atteindre les Flandres quand des brigands l’ont sauvagement assassiné, lui et les personnes qui l’accompagnaient. Un seul a survécu et c’est cette personne qui me l’a annoncé », et marque une pause, retenant de justesse un sanglot.

« Ensuite, pourquoi je ne l’ai pas dit aussitôt ? C’est très simple à comprendre. J’avais sanctionné Floraluna et j’avais Légolas sur le dos…si il l’aurait appris, il aurait tout fait pour m’entasser davantage. Non au lieu de me plaindre, j’ai préféré souffrir en silence en ravalant mes larmes et en gardant la tête haute. Crois-moi, ce n’était pas facile de faire comme si de rien n’était. Pendant plusieurs jours, j’étais restée confinée dans les appartements….ça tombait bien, on m’avait conseillé de prendre du repos suite à mon accouchement », et marque une seconde pause, pour rajouter.

« Si Edvin n’est plus là, la vie continue malgré tout »,
et sa voix se meure.

Légohan, qui a écouté tout ce récit, compatit pour sa sœur et il est sincèrement désolé d’apprendre cette triste nouvelle. D’ailleurs, il n’a pas les mots pour la réconforter mais la jeune femme remarque comme un regard compatissant. Il y a une chose qui fait que Leïla ressemble à leur défunte mère, c’est le fait d’avoir souffert en silence, sans se plaindre. Hé oui, le blondinet revoit sa mère à travers sa sœur aînée.


« Edvin était…. », et ne termine pas sa phrase puis se retourne quand une voix assez grave interpelle le groupe.

En effet, un maréchal avait franchi la porte de pierre et celui-ci se retrouve désormais en dehors de Dijon. Etrange, Thorn lui avait dit qu’il y avait trois personnes, il n’en voit que deux. Par contre, il y a trois chevaux. Où est donc le troisième Silmärien ?

« Bonjour et soyez les bienvenus à Dijon La Belle. Son Excellence Thorn m’a demandé de vous remettre ceci », dit-il tout en remettant le parchemin plié à la jeune femme.

« Comme tout est en règle, vous pouvez à présent franchir la porte », et invite tout ce monde à entrer à l’intérieur de la ville.

Comme le jeune Maître Herboriste n’est pas là, Légohan regarde les alentours et peut l’apercevoir, assis dans la neige, dos tourné aux remparts, qu’il l’appelle en criant.


« Légolas ! Allez viens ! A moins que tu veuilles camper ici ce nuit ! »

Le garçon se retourne et peut voir que sa frangine et son frangin ne sont pas seuls, qu’il se lève, tout en retirant la neige sur sa cape, au niveau de ses fesses, pour les rejoindre, sans un mot. Chaque voyageur saisi les brides de leur monture respective et pénètrent enfin dans l’enceinte de Dijon. Ils remercient ensuite le maréchal, qui lui, est repartit à son poste.

« Leïla, qu’est-ce qu’il y a d’écrit dessus ? », demande Légohan impatient.

La jeune femme ne se fait pas prier pour déplier le document et peut lire le message de leur cousin.


Thorn a écrit:
Retrouvons nous à l'aube du nouveau jour sur la place du village , nous irons ensuite ensemble jusqu’à la demeure de notre Tante Karen

Thorn

A propos de ce message, tous se demandent ce que signifient « à l’aube du nouveau jour ». Est-ce le nom d’une auberge de Dijon ? Ou bien une allusion sur un nouveau départ, suite à cette rencontre familiale ? Ou tout simplement, le moment de la journée, donc le lendemain ? Les deux dernières interrogations sont assez plausibles. Comme la nuit ne va pas tarder à tomber, il est temps pour le trio de trouver une auberge.

Bien entendu, personne, mise à part Légolas, ne connaît Dijon, que tous s’interrogent. C’est finalement le garçon qui va répondre.


« Je connais un peu Dijon, pour y avoir été une fois. Si vous voulez trouver un coin pour dormir, hé ben vous vous démerderez sans moi ! »

Voilà la réponse du blondinet, qui apparemment, leur en veut encore. A pour sûr, ça c’est de la réponse.

« Allez Légolas, oublions ce qui s’est passé. Je te demande pardon »

Haaaan !!! Comment il fait son opportuniste, tout ça pour que le plus jeune leur serve de guide. D’ailleurs, le Maître Archer a raison de le caresser dans le sens du poil, sachant que Légolas est du genre à envoyer promener tout le monde. Mais Légohan s’est montré sincère quand il s’est excusé. Finalement, le jeune Premier Lieutenant accepte de rester avec eux. Et puis, des disputes avec Leïla, il y en aura encore certainement. C’est ça la famille, des prises de tête.
_________________
Thorn
[ Au Castel Bourguignon ]

Thorn et Jolan étaient déjà dans leur appartements, ils se préparait à rencontrer le Diplomate Bourguignon pour le Maine, tout y passait, coiffure, tenue, un bon bain et un rasage.
La nuit allait bientôt tomber, et ils allaient devoir se rendre au salon des ambassadeurs
Thorn laissa son épée dans une armoire, quitta la pièce, s'adressant à un garde


Mon Brave, pouvez vous nous conduire au salon des ambassadeurs ?

Euh, oui Sir, suivez moi...

Le groupuscule partit en direction du salon, traversant les long et interminables couloirs du Castel.
Une fois arrivés devant la grande porte en bois, il arrangea son col et ses manches, et entra


Bonjour à vous Votre Excellence De Virloinval, c'est un honneur de vous rencontrer

s’asseyant en face de son interlocuteur

J’espère que je ne suis point trop en retard, j'ai ici quelques plies et lettres à vous remettre

Lui tendant le paquet

Les voici.

Votre Excellence, j’espère que vous avez fait bonne route, pas trop de désagréments ?
Ah, parfait, donnez moi cela

Il remit le paquet à un valet

Excellence, suivez moi, nous serons mieux dans mon bureau

Thorn fit signe à Jolan de rester ici, il se leva et suivit son homologue
Entrant dans le bureau, les deux hommes discutèrent longtemps sur moults sujets, entre autres, l'état de leur contrées respectives, se remirent les voeux du nouvel an, et échangèrent les civilités de leur dirigeants.

La nuit était déjà bien avancée, Thorn et sont écuyer sortirent dans la cour du Castel, flanairent quelques heures par ci et par là, goûtant au différentes boissons et aux bons vins, parlèrent avec les nobles et autres feudataires de Bourgogne avec le traditionnel échange de belles paroles.
C'est presque vers minuit qui les deux hommes revinrent dans leur appartements, se mirent en tenues appropriés au sommeil, et sombrèrent dans un sommeil réparateur, ces deux semaines de routes avaient était harassantes.


[ Le Lendemain matin ]

En s étirant longuement, Thorn se réveilla péniblement tôt le matin, Jolan était déjà debout et en habits, regardant par le vitrail le réveil du Castel.
En quelques minutes, Thorn se débarbouilla, et fut prêt à rejoindre les trois compères rencontrés la veille.
Se revêtant d'un chaud manteau en poil de bête, il descendit les quelques marches qui menaient en ville.

Dijon était déjà agitée, des paysans et marchands se hâtaient de préparer leur étales, des gardes fesaient leurs rondes, et quelques Nobles travaisersaient la ville à toute vitesse sur leur monture suivie de leur longue suite de pages, valets et autre servants.

Interpellant un enfant, l'écuyer lui demanda ou se trouvaient les auberges de la ville, là ou les trois personnes auraient dormi.
C'est sans grande peine qu'ils trouvèrent la place, et firent demander les Silmäriens .
--Legohan


~ Quand les chiennes sortent leurs crocs ~

[Le soir, dans les rues de Dijon]

Ca fait déjà une bonne heure que le trio arpente les rues à la recherche d’une auberge. Hé oui, tout ce temps est nécessaire pour satisfaire les goûts de Leïla. En plus, il y avait des endroits où tous auraient pu dormir mais bon, la jeune femme les trouvait plutôt miteux. De plus, elle préfère les établissements qui se trouvent dans le centre ville car elle sait que ces derniers ont plus de classe.

Souvent, les auberges qui se trouvent dans des petites rues, sont tenues par des gens peu recommandables. Enfin, d’après l’ex Duchesse. Sincèrement, elle commence à gonfler les deux jeune hommes avec ses manières de Madame. Et oui, même Légohan commence par perdre patience.

Au détour d’un carrefour, les Norvégiens avec leurs chevaux tenus par les brides, tournent dans une autre petite rue afin de rechercher la place du village. D’ailleurs, cette ruelle est très peu éclairée. Plus loin, une lueur attire leur attention, que tous s’y approchent et une fois arrivés à côté, une femme dans son mantel de fourrure ouvert sur le devant, dévoilant son décolleté ainsi que ses atouts, aguiche les deux blonds, surtout Légohan, le plus âgé des deux frères.

Mais bien sûr, le blondinet n’est pas intéressé par les filles de joie. En effet, nos amis se trouvent à côté d’une auberge ou plutôt d’un bordel, que tous s’arrêtent devant. Enfin, c’est surtout le Maître Archer qui a voulu s’arrêter car il a vu l’enseigne : « Au Gratte-Cul », ce qui le fait sourire. C’est en rigolant qu’il annonce.

« Très bien, nous allons passer le nuit ici. Pendant que Légolas et moi prendront du plaisir avec ces femmes délicieuses, Leïla, tou en procureras chez les autres clients…. »


Le jeune homme blond n’a pas le temps de finir sa phrase que Leïla monte sur ses grands chevaux, n’appréciant pas du tout ce que vient de dire son frère
.

« Et puis quoi encore ! Allez-y tous vous deux si ça vous enchante ! », et se tourne vers Légohan.

« Ne crois pas que je vais m’amuser à écarter les cuisses pour le plaisir de ces Messieurs !!!! Et puis, je vaux largement mieux que ces femmes aux petites vertus !!!! »

Apparemment, Leïla n’a pas compris que c’était une plaisanterie, que le jeune Elfe rajoute.

« Rhooo mais je rigolais »

Une chose va arriver quand la coureuse de remparts s’approche de Leïla pour ensuite l’attraper par le col de son mantel. En effet, la catin a tout entendu et n’a pas apprécié cette insulte. Avec la lueur des torches, cette femme peut remarquer que la Grande a des allures de Noble, du moins de Bourgeoise.

« C’est quoi ton problème la Bourgeoise ? Sache que c’est un métier comme un autre et que je suis très fière de l’exercer. Non seulement que je donne du plaisir à ces hommes en mal d’amour, que j’en éprouve également…du plaisir, sans compter que ça paye très bien. Vous me dégoûtez avec vos remarques à un denier. Je suis là pour appâter le client, mais si il ne le souhaite pas, je ne le force pas. Alors arrêtez de prendre les gens pour ce qu’ils ne sont pas ! »

La femme aux petites vertus relâche sa prise. Bien qu’elle se soit montrée claire dans ses explications, cela n’empêche pas Leïla de rétorquer de façon sarcastique.

« Vous appelez ça un métier, de devoir écarter les cuisses pour une poignée d'écus ou même une bouchée de pain ? Arrêtez, vous me faites rire. Vous êtes et vous resteriez une femme de petite vertu »

Au moment où la dame au mantel de fourrure allait rentrer dans l’établissement, celle-ci se retourne vivement pour revenir vers la blondasse et lui envoyer une bonne droite. C’est à ce moment-là que les deux femmes finissent par en venir aux mains. De sa grande taille, Laïla n’a aucun mal a saisir la catin par les cheveux. Une gifle est envoyée sur l’ex Duchesse par la fille de joie et tout ça, fait dans des cris et les insultes.

Voyant les deux femmes se crêper le chignon, que Légolas et Légohan les séparent. Etant averti par des cris, que le propriétaire, un homme d’une bonne quarantaine d’années, sort de son établissement, l’épée à la main, voyant que les deux blondinets essayaient tant bien que mal d’empêcher les deux furies de s’étriper.


« Mortecouille ! Que se passe-t-il à la fin ? »

En entendant la voix de cet inconnu, les cris ainsi que la bagarre finissent par cesser. C’est calmement que Légohan va expliquer ce qui s’est passé.


« Messire, c’est juste un malentendu. Mon sœur n’a pas apprécié le farce que j’ai faite. C’est là que votre…. « employée »…. », et ne finit pas sa phrase, que le proprio lui coupe la parole tout en lui montrant son épée.

« Laissez ma fille tranquille et hors de ma vue avant de vous faire occire »,
dit-il en s’adressant au trio et se tourne vers la fille de joie.

« Toi ! Rentre ! »

La femme ne se fait pas prier pour rentrer. L’homme avait appelé cette catin « sa fille », non pas par le fait qu’elle soit sa fille dans le sens de son enfant mais plus de sa protégée. Bien qu’il protège ces jeunes femmes, comme le ferait un père, cela ne l’empêche pas de se faire de l’argent sur leur dos.

Une fois l’homme rentré dans son établissement, le trio reprend chevaux par les brides et préfère décamper au plus vite de cette rue. Dire qu’ils étaient venus à Dijon en paix.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)