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[RP ouvert] Au fond du trou.

Alycianne
RP ouvert à tous & toutes !

Prenons un trou, dans la campagne bourguignonne, profond, perdu.
Prenons maintenant une gamine, d'environ neuf ans, des boucles brunes, un grand sourire aux lèvres, des jupes rouges. Pas n'importe laquelle, tout compte fait. Reprenons.
Prenons un trou. Prenons Alycianne. Vous imaginez la suite ?

La fillette est seule, et a décidé de prendre l'air. L'épée brandie de la main droite, la gauche soulève ses jupes, elle court en hurlant quelque chose qui pourrait s'approcher d'un "Wazaaaa !", soit le cri guerrier par excellence.
Puis, soudain, elle disparait. L'on entend un gémissement de douleur. La voilà dans le trou, évidemment. Elle s'est fait mal à la cheville en tombant, se la masse un peu, sans que cela fasse d'effet. la fillette récupère ensuite son épée, cherche un moyen de sortir de là.

Mais elle est trop petite. La terre se défait sous ses mains et ses pieds, dès qu'elle essaie de l'accrocher. Pas de panique chez la petite Blanc-Combaz, du prag-ma-tis-me !


- Ohé ? Quelqu'un ? Je suis tombée dans l'trou ! Moi, AlyciaaAanne ! Vous pouvez m'aider ?

Elle se pose, assise, dans la terre, au fond de son trou. Attend. Lance par intermittences des appels au secours. Se lève, reprend ses tentatives d'escalader les parois du trou, de monter sur son épée, de sauter pour accrocher le haut. Elle prie, même.

- Cher Très Haut, si tu peux m'aider à sortir de là, ce serait bien je pense, et puis je fera attention à ne pas rater la messe, et même que je l'écoutera, pour une fois.
Les minutes passent. Les heures, aussi. Peut-être que quelqu'un remarquera-t-il son absence ? Et il se fait tard. La lumière faiblit doucement.
La fillette enlève alors sa jupe écarlate, et la lance en l'air. Un si beau rouge, quelqu'un remarquera-t-il de loin, cette tâche de couleur qui clignote. Elle rattrape, relance, rattrape, relance le vêtement.


- Paar icii ! Il y a quelqu'un là -moi- qui a besoin de vous, s'il vous plait !

Le geste répétitif épuise, et un mouvement un peu brusque envoie la jupe par dessus le trou. Libre, la jupe !
Mais Alycianne, elle, reste en chemise, toute crottée, dans le jour déclinant. Au fond du trou.

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Blanche_
Un peu avant de quitter Decize.
Blanche fait du repérage. Parfaitement. Repérage est un mot très savant, et militaire, pour dire qu'elle sillonne les campagnes bourguignonnes avant de les quitter. Pour préparer le terrains. Déposer les balises.
Faire ses adieux...
Elle marche. Elle n'a pas encore appris que Mumia est décédé, et sa seule préoccupation, est l'absence de lettre que ce rustre roux lui envoie. Ils sont amis, non ? La moindre des choses, alors, serait de lui écrire !
Raah !

Elle marche. Envoie sa frustration dans le moindre petit caillou, la moindre gerbe de fleur, le moindre tas de mousse. La vie, en Bourgogne, est profondément dégueulasse. Il faudrait, pour lui plaire, qu'elle épouse l'un de ces petits nobliots inutiles, qui lui laisserait la gérance de ses terres, et l'éducation d'une marmaille princi...


AaaAAaaah ! beugle-t'elle.
Elle marchait. Il y avait un trou. Et au fond, un truc mou.
Et tiède.
Ce truc est vivant.


Ne me faites pas de mal, je ne suis pas comestible !
Comestible est un mot très savant, et scientifique, qui indique que Blanche n'est pas bonne à la dégustation, et qu'elle procure ulcère à qui la croque. A noter qu'il n'est pas obligé de croquer pour en avoir un.
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Alycianne
Tranquille, peinarde au fond de son trou, l'Alycianne s'y plaisait même, elle avait trouvé de la compagnie : nommons Eudes le ver de terre. Il avait fallu que quelqu'un tombe du ciel. Sans la louper.

- Hiiiiii !
Euuuudes !
Cri guttural qui lui échappe.
L'animal va miraculeusement bien. La fillette récupère son épée de bois, et la pointe sur l'intrus...e. Une jolie blonde, qu'elle est sure d'avoir déjà vue quelque part. Oh. Petite moue gênée, elle baisse l'arme, tapote ses boucles en batailles.


- Bonjour !
Grand sourire.
La bienvenue chez moi ! Le trou du cul de Bourgogne, charmant en vérité, à votre disposition, de la terre bien tassée, les voisins taupes sont adorables, et on a une vue imprenable sur... le ciel !
Puis elle se souvient de sa jupe. Et aboutit, lentement, au fait qu'elle est presque nue. Et sale. Et dans un trou. Et avec un ver de terre au creux de la main.
Normal que la blonde la prenne pour cannibale.


- Pas d'inquiétations, je ne mange pas les gens. Enfin, j'ai jamais essayé. Il faut du début à tout, hein... Non, non, mauvaise idée, tais-toi.
Elle se dandine, mal à l'aise, un sourire niais sur la face.

- Tenez moi ça, et attention ! C'est Eudes. Voilà qu'elle lui fourre le ver de terre entre les mains.
Elle essuie ses menottes crasseuses sur sa chemise, respire un grand coup.

- Je suis en fait pas mal contente que vous êtes ici, vous savez ?
Car Eudes n'est pas du genre à faire la conversation.
Et puis, on va peut-être pouvoir sortir de là ?

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Blanche_
Petite fille avec un verre de terre, semble essayer de communiquer.
Assurons de l'entière coopération bretonne. Quoique, il est très difficile d'envoyer autre chose que des images subliminales démoniaques au cerveau blond. 'A peur, sauvez moi !
Elle couine. Recule, tout contre la terre, et en reçoit une petite motte au dessus du crâne. C'est la fin du monde. Les druides se sont trompés. Tout consiste non pas en l'écrasement des occiputs avec le ciel, mais dans un Enfer au fond d'un trou. Sentez-vous la chaleur diabolique vous crépir les entrailles ?


Restons calme. Restons calme.

Mais, à attendre la dernière phrase, et à recevoir ce bout visqueux du démon entre ses mains pures, l'infante ouvre de grands yeux. Le jugement est proche. Entendez vous les tocsins ?

AAAAAAaaaaaaaaah !
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Alycianne
Et devant le hurlement de terreur de la blonde, qu'est-ce qu'elle fait, notre 'Cianne ?

- IIIiiiiiiiiih !


AAAaaah, IIIiiiiih, AAAaaaaaah, IIIiiiiiiih. Le cri de l'autre lui fait en vérité plus peur que la situation dans laquelle elles se sont fourrées.
Et à la gamine de clore l'intermède musical "Qui ira au plus aiguë" en se précipitant sur sa compagne de trou pour lui boucher la bouche. Ses menottes sales sur les lèvres de la proprette jeune femme. Cela lui fait mal, mais c'est nécessaire. Elle doit reprendre les choses en main.


- Vous avez dit : caaaaaalme. Calme.
En ouvrant grand les yeux et en rapprochant son visage de l'autre, pour bien imprimer ses propos dans la caboche blonde. Puis elle libère la bretonne, toujours en dardant sur elle un regard confiant : pas de panique, j'assure. La psychologie par le regard, 'Cianne y est très forte. Ou du moins le croit.

- Dans le pire, quoi ? On passe la nuit ici, il pleut avec du tonnerre effrayant, on a de l'eau aux chevilles, on entend des bruits de poules, et il y a des chauves souris qui volent et des bêtes sauvages qui passent, et on a faim et froid. C'est pas la fin du monde !
L'aurait p't'être mieux fait de s'en tenir à la psychologie par le regard.
_________________
--Pti_charles
L'adage dit que l'argent n'a pas d'odeur. Mais savez-vous que ce n'est pas forcément le cas pour tout le monde ? Lorsque nous sommes contraints à voler pour vivre, grappiller le moindre écu pour pouvoir se nourrir, nous développons un sens olfactif sur-développé. Les écus, l'or, tout ce qui est argent dispose d'une odeur. Charles possède cet atout.

Charles, cet ado de treize-quatorze ans, si nous considérons une erreur de plus ou moins un an, voguait enfin se baladait en terres bourguignonnes. Il se dirigeait vers une cité de Bourgogne où disait-on la noblesse y avait installé ses quartiers.

Alors que ses pieds le menaient vers cet Eldorado français, le gamin qui n'en était plus un, entendit des cris, des appels au secours d'une demoiselle. Ni une, ni deux, son courage sur-dimensionné, l'appât du gain ainsi que ses hormones en pleine production lui ordonnèrent de partir à la rescousse de cet âme égaré dans la campagne la plus hostile qui soit. Disposant d'une ouïe aussi développée que son odorat, le jeune homme réussit en quelques instants à trouver le lieu de souffrance de cette demoiselle. Grande, d'ailleurs fut sa surprise, lorsqu'il vit enfin ce qu'il identifia comme un vêtement féminin de très bon goût. Son taux d'adrénaline dans le sang monta en flèche. Etait-il trop tard ? La demoiselle avait-elle été dévorée par une monstrueuse bête ? Ô quelle tristesse...


*Ou sinon ?!!!! Elle est en petite tenue !*

Ses pensées le ramenèrent à la raison et il se précipita vers le trou. Gargantuesque fut sa surprise quand il vit non pas une prisonnière mais deux ! Il faut avouer dans ce cas que son ouïe n'est pas si développé que ça car il n'a pu distinguer la différence entre les cris des demoiselles. Mais cela ne change rien au cours de l'histoire. Ses yeux se posèrent sur la première tombée, vêtue d'une seule chemise. La dite demoiselle en petite tenue. Charles ne put retenir un soupir de déception. Ce doux visage était bien trop jeune pour lui.
Par contre, la petite blonde, si je peux me permettre, était fort jolie et dans la force de l'âge. De plus, sa tenue reflétait très bien son rang. Et de là haut, il avait une vue plongeante dans le décolleté. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Allez... Maintenant, il faut se forcer à utiliser un langage correct.


Bonjour mes d'moiselles. Qu'est-ce que vous avez bien pu fout... faire pour tomber dans c'trou ? J'espère bien que vous n'avez pas mal car MOI, j'suis pas médicastre hein ! J'saurais pas qu... Petite pensée maligne. Peut-être que la blonde avait besoin d'être examinée ?! MAIS ! Ma grande expérience des blessures d'la guerre permettra de vous aider si jamais, y'a euh... une douleur qui vous fait mal !

Grand sourire, il pivota son regard vers les environs pour chercher quelconque chose qui servirait à les faire sortir. Quand il trouva enfin, après quelques instants de recherche, il porta à nouveau son regard vers les deux demoiselles mais surtout la blonde.

Bon, avec ma grande force et mon astuce, j'vais vous sortir de lô. Alors attendez, je vais vous ex.... Ooooooooooooh !

Il ne fallait pas compter sur la solidité des bords du trou. Malgré le faible poids de Charles, une grosse motte de terre se détacha et l'adolescent se retrouva sur les fesses au fond du trou.

Par la putain de Saint ... de Saint Truc !

Charles se releva, essaya de se recoiffer alors que ses mains étaient pleines de terre puis sourit à Alycianne et Blanche.

J'ai glissé... MAAAIS c'est pas grave car j'ai rien d'cassé et j'vais vous sortir de c'trou... Mais avant... Vous, ça va ?

Gaaalant ! Il fallait rester galant ! Et fier. Ne pas penser à son postérieur qui lui faisait terriblement mal.
Alycianne
[Coincés dans le trou le plus hype de Bourgogne...]

L'Alycianne s'est immédiatement rapprochée de Blanche, lui a même accroché la robe, pour faire face à l'intrus. A contre jour, il lui a fait peur, sa chute dans leur trou n'a rien arrangé, et sont remontés à sa mémoire les histoires de vilains loups qui attaquent la nuit les jeunes demoiselles.
Je suis de la future chevalier, avec du courage même que !
Ah, l'auto-persuasion... Elle se baisse, récupère son épée d'olivier, et tient fermement la garde entre ses deux mains.
Il parle mal. Et en plus, il jure ! Oh, le petit malpropre ! Un de ces pervers dont Cassian parle ?
Ce n'est pas le moment de flancher.


- Tournez vous ! S'il vous plait. Mais vite quand même. MaaAaaintenant ! Ih ! J'ai plus ma jupeuh... Alors loin de nous, et, et regardez-pas ! Sinon, sinon... Mon père vous coupera la tête ! Et mon frère vous pendraaaAAA !


Comment ça, elle perd la boule ? On voit que vous n'avez jamais été au fond d'un trou bourguignon, au crépuscule, en simple chemise, avec une Blondie, un ver de terre, et un adolescent pas très net.
Le bout de l'épée tremblotte, la fillette se cache un peu plus derrière Blanche.

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--Pti_charles
Doté d'un charme naturel quasi-inexistant, il pouvait être fier comme un coq. Des mômes comme lui, il n'y en avait pas deux ! Alors quel était son problème à celle-là ? Sourcil arqué, il regardait la scène que faisait cette gamine cachée derrière la Blanche avec une certaine perplexité. Faisant le fier, Charles se redressa, bomba le torse et leva légèrement le menton. Là, il avait presque la classe ! Si nous oublions sa tenue, ses cheveux gras hirsutes, l'état de ses dents, l'odeur (ah oui, il a encore dormi dehors mais la saison le permet), sa façon de parler et cætera, il avait vraiment la classe ! Si si, je vous jure ! Mais alors quel était son problème à celle-là ?!

Le p'tit gueux, gardant la même posture, porta son regard, un peu vicieux mais juste un peu, vers la noble blonde. Elle aussi avait la classe. Plus que la gamine déjà ! Et en plus, elle avait plus de formes ! Il fallait l'avouer qu'il pouvait excuser l'âge d'Alycianne puisqu'il parait qu'elles ne sont pas encore des femmes et que leurs atouts viendront après. Un truc dans le genre. Mais en attendant, elle ne faisait pas le poids !

Tiens ! Voilà que l'enfant lui donnait des ordres !


M'en fous ! T'es qu'une gamine ! M'intéresse pô ! Et j'en ai vu d'autres hein ! Eeeeet ouaaais ! Ton père, i'm'fait pas peur hein ! Ton frère aussi ! On dit "non plus".Ou non plus, j'sais pu !
T'vas faire quoi avec ton bout d'bois ? Tu m'fais pas peur aussi ! Ou non plus ! Pis, lâche moi ! T'avais pas qu'à enlever ta jupe !


Aaah miiiince ! Il devait rester galant et digne. Mince, il fallait rattraper ça ! Surtout que c'était l'âge ingrat et sa voix partait dans des sonorités qui lui étaient inconnues à ce jour. Concis et classe ! Ou il se tait alors.

Charles prit la décision de tourner légèrement la tête mais tout en essayant de garder un oeil sur les deux compagnonnes de trou. Un coup derrière la tête pouvait si vite arrivé et puis bon le décolleté de la blonde était toujours présent.

Mais oui ! Il va dire ça ! C'est certain, ça va fonctionner. Il sera excusé. Bah oui ! Pas tous les jours qu'on fait des efforts pour éduquer une gamine...


Et pour t'apprendre si tu sais pô... Si ton père, i'm'coupe la tête, ton frère, i'm'peut pas m'pendre après... Logique parce que la corde, elle va glisser... T'vois ce que j'dis ?
Blanche_
Une fois, Blanche avait vu une exécution. En place publique. Avant les saltimbanques qui défilaient avant et après, pour chanter ou grogner les derniers instants du traître, car celui qu'on écartelait alors, c'était Naoned le Félon, et c'était à ce point horrible qu'elle était contrainte de figurer aux rangs réservés aux nobles, et à celui, non moins important, de l'amie de la fille du massacré. Azilliz avait pleuré, quoiqu'elle était alors bien adulte, mais Blanche, devant la barbarie et le sang, avait contenu ses larmes et la frénésie qui gagne les observateurs, en fermant les yeux et priant très fort.
Depuis, elle détestait les exécutions, et que l'on en parle pour rire ou pas, cela lui était égal : il n'était question de mort décidée par un tribunal sans lui donner envie de vomir, et lui rappeler le bruit des os qui avaient craqué au parvis de la Cathédrale.


Taisez-vous, petit crétin ! Fit-elle en claquant sa main sur sa joue. Taisez-vous, ça ne changera rien au problème. Nous sommes au fond d'un trou, il est bientôt nuit, et personne ne nous entend.

Et vous mademoiselle, gardez votre sang froid. Je ne laisserai pas cet individu attenter à votre vertu.

Réflexion, réflexion.

Dis-moi gamin, es-tu fort ? Et courageux ? Et intrépide ?
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--Pti_charles
Une main qui prend son envol pour atterrir un peu plus loin sur la joue du gamin. Celle là, il ne l'avait pas vu venir. Alors que Charles avait son attention portée sur Alycianne, il ne fit pas gaffe à la femme de ses rêves qui lui en décolla une monumentale. Elle a du caractère, nous ne pouvons le nier.

Et elle fait preuve de sang-froid ! Mais... mais... C'est la femme parfaite !

Le pré-ado regarda Blanche, les yeux humides, ému de rencontrer enfin celle qui partagera sa vie... ou pas mais l'espoir fait vivre. Quelle émotion ! Quelle... émotion ! Il buvait les paroles de la Walsh-Serrant, son regard perdu dans sa poitrine enfin... non, dans ses yeux après un petit égarement.

Et puis enfin, elle montra de l'intérêt pour lui. Son coeur battait la chamade. Bon, elle l'avait appelé gamin. Mais c'était un bon début ! C'est comme ça que naissent les grands amours qui durent éternellement ! En plus, elle est bonne !


Moi ?! Fort, courageux et intrépid' ?

Les mains posés sur sa taille, le menton relevé, tel le héros Hercule ferait pour se présenter face à la foule de demoiselles en délire.

Bah ouais ! Quelle question ! Bien sûr ! J'suis trés fort ! Contracte ses biceps. De plus, j'suis beaucoup courageux ! J'ne vais pô vous lésser là ! Vous pouvez m'faire en pleux ment confiance !

Et j'ne suis pô intrépide ! C'qui fé de moi, l'homme d'la situation d'catastrophe. Et v'la la catastrophe dans laquelle on é. Car comme v'l'avez dit ! Il va bientôt faire nuit !
Léger rire. Ca rime en plus ! Je fé po-ète aussi. Petit clin d'oeil en direction de Blanche.

Mé d'moiselles ! J'vé vous sortir de là ! Alors si vous avez un plan, j'veux bien l'écouter ! Parc'que bon hein... J'vé pas tout faire ! Et puis hein enfin... J'veux dire que comme ça, vous pourrez dire qu'vous avez participé. Je vous laisseré un peu d'mérite ! Parc'que j'sé bien que c'é dur pour vous. Ce trou... Ces bétes sauvages qui rodent qui vont p'tête nous dévorer... Mé ! J'suis là pour vous sauver !

Si si, il a un plan mais il fait du sociale en faisant réfléchir les filles ! Si si, je vous assure ! Croyez-moi, mince !

Par contre, j'ai un doute... Etre intrépide, c'est bien une maladie, non ?
Pierre.wamfler
Un roux, une quinzaine d'année, plutôt mignon, l'air un peu perdu, si vous le trouvez, vous pouvez lui indiquer son chemin ? Il rageait ! Oui, c'était un roux, qui avait laissé son cheval à la capitale. Pourquoi ? Rhoooo ! Mais j'en sais rien moi, il avait envie de se balader, vous voulez jamais prendre l'air vous ? Puis, quelques fois, ça se comprend bien aussi, l'atmosphère des foires ne sont pas propices à la détente. Et les balades en Bourgogne où l'on finit paumé en sont propices elles ? Non pas vraiment mais bon... qui ne tente rien n'a rien. En y repensant... bon d'accord, j'arrête de vous embrouiller.

Alors, pour faire simple, c'était Pierre, seul, en Bourgogne, qui essaye de retrouver son chemin. Jusque là... tout est banal, il a l'habitude le Pierre de perdre son chemin, d'ailleurs c'est logique, une pierre n'a pas forcément le sens de l'orientation. Bon... d'accord, je n'ai pas non plus le sens de l'humour, pas la peine de me le faire remarquer ! Puis v'là qu'il entend des voix ! Il comprend pas encore tout mais... serait ce le bon dieu qui lui dicte sa mission ? Non... pas tout à fait. Dommage.

Il s'approcha prudemment de l'origine de ce bruit et, surprise ! Un trou. Un trou, tout simple. Quoi de plus banale qu'un trou en Bourgogne devant Pierre Wamfler, complètement paumé ? Mais v'là que y'a pleins de gens dedans ! C'est là que la chose devient un petit peu moins singulière et heureusement, j'ai pas envie de vous barber avec mes histoires moi. Regardant ces trois là dans ce trou complètement minable, il éclata de rire, un rire clair, cristallin, innocent. Le coin de l’œil mouillé, il reprit quelque peu son sérieux puis demanda, l'air grave :


"Dites, je suis bien navré de vous déranger mais... vous ne sauriez pas de quel côté est la capitale ?"


Je vous le disais bien, vous n'avez rien perdu en lisant ses lignes. Vous aurez appris à connaitre l'art qu'a Pierre de se déposer tel un cheveux sur la soupe. Sa beauté folle rattrapera peut être le coup ? Mouais... pas sur.

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Alycianne
[Il aurait peut-être mieux valu un trou de mémoire...]


La fillette fait comme on lui dit. Elle se calme, reprend ses esprits. Du prag-ma-tisme, voyons, comme elle s'était dit !
Et au garçon qui déblatère toutes sortes de choses auxquelles elle ne porte même pas attention, elle jette un regard méfiant. La façon dont il s'est adressé à elle ne lui a pas spécialement plu, elle se promet de demander à son père de lui faire une démonstration de la décapitation+pendaison. Son père est si fort, il doit forcément savoir faire ça. Son père saurait aussi quoi faire en cette situation.

"Creuser un escalier dans les parois du trou ? Comment celui-ci a-t-il bien pu être creusé, d'ailleurs ? Mais qui a bien pu vouloir trouer un tel trou ? Un paysan troueur ? Ne jamais faire confiance aux troueurs. Peut-être que c'est pour faire tomber les gens dedans, et les récupérer le lendemain matin pour les enfermer dans une cage pour les engraisser et les faire rôtir à la broche. Les ogres, ça me connait. Ogres troueurs, j'ai jamais vu. Mais j'ai mon épée. Et la Blonde."

Regard lancé à cette dernière, en qui elle a à ce moment précis totalement confiance. Rien ne lui arriverait, elle a dit. Alors elle la croit, évidemment.

Un rire.


- "Dites, je suis bien navré de vous déranger mais... vous ne sauriez pas de quel côté est la capitale ?"


La môme lève immédiatement sa trogne vers le jeune homme qui les contemple d'en haut. Cogite deux micro-secondes, mais c'est trop simple pour elle : la géographie bourguignonne, elle est née avec.
- "Dijon ? Il y a du bosquet de bois normalement pas loin de vous, et par rapport au trou, c'est dans l'opposé."

Et la voilà qui sourit, même si cela ne se voit pas dans la demi-obscurité, heureuse d'avoir pu aider quelqu'un.
Un temps.
Elle réfléchit.
Pourtant certaine d'avoir oublié...
Quelque chose.
Non ?
Oh.
Zut.


- "Hé ! Attendez, vous voulez bien nous aider ?"

Maintenant qu'il connait son chemin, il ne va pas partir, hein ? Elle, en est certaine.
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