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[RP] Tour de Lenay

Letiti
[Quelques semaines plus tard, sur la route entre Saumur et la Tour de Lenay]

Brrrr

Le maje resserra les pans de sa cape et accéléra le pas qui le ramenait aux murs douillet de sa tour. Il avait beau être noble il ne supportait toujours pas les canassons et sa femme n'appréciait pas tellement le voir se balader à dos de porc.
Il marchait donc sur le chemin sombre et froid après son petit tour en taverne où cet imbécile de cochonier avait tout fait pour lui mettre le moral dans les chaussettes. Pas très commerçant le bougre, puisque du coup ni tournée, ni l'entrecôte prévue n'avait été commandés. A la place, un détour par le marché et c'est un bout de fromage sur une tranche de pain rapidement engloutie qu'il rentra.

La forte laissa place au dernier moment sur les murs de sa tour...sa tour... ca rentrait mais lentement... Il fallait vraiment qu'il trouve quelqu'un... Sa femme passait son temps à la mairie, elle n'avait plus le temps de faire convenablement à manger et de s'occuper de la petite.


Bon c'est décidé, demain, j'ensorcelle une bonne à tout faire pour ... tout faire justement.

...

Put'borgne!


Le feu s'était éteint... il ne restait plus qu'à le rallumer... Croyez le bien, la motivation pour trouver quelqu'un avait atteint des sommets.
_________________
Letiti
Ventre saint gris !

Le seigneur envoya un noble coup de latte dans le meuble qui avait sauté intempestivement devant sa route au mépris des convenances les plus élémentaires. S’ensuivit bien évidemment un nouveau juron coloré promettant de joyeuse réjouissances sur l’avenir du fauteuil qui réchaufferait très certainement bien mieux ses os près des flammes.

Le maje leva les yeux exaspéré. Le séjour était dans un bordel sans nom. Et encore ceci n’était rien par rapport à leur chambre ou la cuisine. Sa femme était complètement happée par la mairie et lui-même toujours autant pris par ses nombreuses et éreintantes activités qui ne lui laissaient guère une minute : le laboratoire avec son fauteuil, la pêche et sa barque, la taverne et sa bière, sa fille et son lit… non vraiment il fallait faire quelque chose. En plus on lui rabattait les oreilles avec ses histoires de gens à on service...


Bon il est plus que temps !

Il monta les marches quatre à quatre jusqu’à son bureau, poussa de la manche le bric à brac pour faire de la place, puis pris un parchemin et une plume :

Citation:
Manantes, gueuse, femme du peuple,

Nous, seigneur de Lenay,

Cherchons boniche à tout faire compétente et discrète pour participer à notre grandeur.

Dans notre grande mansuétude nous offrons, le toit, le couvert et un salaire quotidien de 5 écus.

Venez bénéficier de nos largesses

Titi, seigneur de Lenay

_________________
--Belcour_tisane
Fille de rien au joli minois débarbouillé et robe simple mais propre. Ce travail semble une belle opportunité, autant se rendre présentable. Me voila arrivé en lieu et place. Je lève les yeux devant la drôle de bâtisse.
Plutôt inquiétant mais solide me dis-je retroussant un sourire convoiteur.

Voila une belle occasion de vivre dans le luxe !
Finit les ruelles sordides et la faim.

Les pensées se seraient surement terminées sur un ricanement diabolique si une corneille ne s’était pas prestement soulagée au dessus d’elle.
Le visage crispé de colère, la mâchoire serrée et le poing levé, elle jura comme un charretier.
Je repris contenance et lanca un dernier œil noir bien mérité à l’oiseau après mettre nettoyé l’épaule avec mon mouchoir.


Il faut d’abord faire bonne impression si je veux être engagée.

Je tapai à la porte, me composant un visage sage et soumis, les yeux baissés pudiquement une petite moue inquiète dessinée par mes lèvres. Que je tombe sur lui ou elle, aucun risque d’impair.

Toc toc toc
Letiti
[Atelier Majique soumis aux expériences improbables du seigneur]

hummm et si j'mettais encore une goutte de sang de grenouille purulente...
ouaaa la
touillons encore un peu
Mettre à évaporer... recueillir le tout
et..


Citation:
Toc Toc Toc


oh! Morbleu!
Sacrebleu!
Bordel à cul!

Aieuh! Ouille!
De l'eau! Vite!


Le bonhomme s'était renversé une partie de la mixture acide sur sa main et se la frottait vivement dans le seau d'eau à côté.
Autant dire que c'est d'une humeur massacrante qu'il ouvrit la porte:


Questcessé?!

La bouche reste finalement ouverte aux quatre vents quand ses yeux tombent enfin sur la créature:


hum.. euh.. oui .. euh..

bonjour...
Humm..
vous désirez?..
j'peux vous aider?
Mais entrez donc.


La maitre des lieux laissa entrer la nouvelle venue, glissant bien involontairement son regard sur ses formes au passage.

_________________
Linon
Teuh… teuh... teuh… teuh…

Linon tentait d’assourdir derrière sa main pressée contre sa bouche, sa toux chaque jour plus caverneuse. Heureusement, son mari était certainement à la pèche, c’est d’ailleurs ce qui l’avait décidée à rentrer en pleine journée pour trouver un peu de calme et de solitude.

Elle se faufila dans leur chambre, referma soigneusement la porte et s’allongea sur la couche. Une quinte de toux plus violente la fit se redresser à moitié, et quand elle fut passée, la jeune femme au teint plus pâle que d’habitude se laissa retomber dans les couvertures en gémissant de douleur.

Recroquevillée en chien de fusil sous les couvertures, le souffle court, elle tenta de trouver un peu de répit. Juste cinq minutes… après, elle retournerait à la mairie…

_________________
Letiti
[Sur les chemins menant à Lenay]

Fichus charptentiers!

raclure'rie de bois!

Sal'té d'eau!

Le Maje était trempé, gelé et donc de très mauvaise humeur. Pourquoi donc? sa barque avait eut la mauvaise idée de couler en plein milieu de la Loire:

Citation:
21-02-2011 04:10 : Votre bateau prend l'eau de toutes parts, il faut le changer !


Encore une fois il s'en était sorti à moitié noyé étant donné qu'il ne savait toujours pas nager. heureusement il y avait d'autres barques dans le coin, et toujours un morceau de bois qui flottait.


[La tour]

Il rentra donc toujours en marmonnant des insanités et se dirigea vers la cheminée. La il fit repartir le feu avec quelques coups de tisonnier et une nouvelle buche. Il jeta un oeil au petit tas et jura à nouveau:

Put'borgne!
Va encore falloir que j'aille en couper!


La chemise et les braies furent rapidement ôtés , la couverture qui trainait dans un fauteuil récupérée. Il se pelotonna près du feu essayant de calmer se tremblements. Heureusement les imbéciles ne tombent jamais malade. Il n'avait bien entendu pas la moindre idée de ce qu'il se passait dans leur chambre.
_________________
--Alice_
Elle rentrait dans sa toute petite masure au fond de la ville, son panier de provisions bien maigre au bras, et là, elle vit une affichette, on recherchait une bonne à tout faire à la Tour de Lenay.
Elle sourit, ça allait la changer de faire le linge de tout le monde en rapiécant du mieux qu'elle pouvait les guenilles des autres pour presque rien.

Alice rentra donc vite chez elle et rangea le panier peu rempli dans le placard à provisions, elle prit une douche froide, ce qui teinta ses joues de rose. Elle se sécha, ainsi que ses cheveux, dûment lavés eux aussi.
Elle enfila une robe sombre et en bon état, elle l'avait lavée hier soir et elle avait eut le temps de bien sécher.

Elle brossa ses cheveux blonds comme les blés et les attacha en un chignon à la diable, d'où s'échappait une ou deux mèches qui lui retombait sur le visage. Elle mangea la miche de pain et un morceau de jambon qu'elle avait acheté au marché ce matin et lissa de ses petites mains agiles sa robe.

Elle était tenue au bustier et ornée d'une petite dentelle blanche toute simple et de quelques boutons qui refermait son décolleté.
Elle mit son écharpe, ses gants et sa cape, referma derrière elle et partit en direction de la tour.

Elle s'arrêta un instant devant l'impressionnant bâtiment. Sans autre hésitation, elle y pénétra et frappa trois coups au bureau d'où s'échappait quelques bruits...

Toc..Toc..Toc..
Letiti
glaglaglagla

Le maje claquait des dents, concentré qu'il était sur le froid qui devait avoir disparu depuis 10 bonnes minutes. Mais les hommes, même quand il n'y a personne, aiment à se faire plaindre.
De timides bruits à la porte lui firent lever la tête et stopper le claquement de dents.


Bordel à cul d'chienn'rie!

J'arrive!


Il se lève en vitesse, attrape ses bras encore humide, enfile une première jambe...


Boum
Outch!

Il continue en se contorsionnant au sol, attache rapidement la ceinture en se relevant et jette la couverture sur ses épaules.
Ainsi sommairement vêtu, mais déjà plus que 2 minutes auparavant il ouvre la porte puis jeta un regard noir à la fille simple mais propre et bien habillée qui venait de toquer.


B'jour.
L'seigneur d'Lenay planté d'vans vous à pas spécialement eut une bonne journée...
Qu'est que vous voulez? Et allez droit au but!

_________________
--Alice_
Pardonnez-moi sieur, mais je voulais savoir si le poste de femme de ménage était encore à pourvoir?


Elle se mordilla la lèvre et mit ses mains derrière son dos. Elle espérait qu'il restait encore place libre. Elle ne faisait pas souvent attention aux messages sur le panneau d'affichage et là, juste comme cela, elle avait regardé.
Un hasard... Parfois celui-ci fait bien les choses tout de même...
Letiti
Tandis que sa femme toussait tant et plus à l'étage sans qu'il n'en sache rien, le maje leva un sourcils à la question de l'inconnue. La mine renfrogné se détendit très largement découvrant un sourire. Il ouvra grand la porte.

Entrez, entrez donc.

Z'avez bien fait d'venir


Il lui montra une chaise tandis qu'il retrouvait sa place près du feu.

La place est toujours libre, la précédente candidate n'a...pour ainsi dire pas fais l'affaire...

Il se rappelait la façon outrancière dont elle l'avait aguiché et avait préféré sans débarrassé fissa avant qu'elle ne croise sa femme. Les corps restaient toujours des choses encombrante et difficile à se débarrasser discrètement. Et même si sa femme était un avocat hors pair, il valait mieux qu'elle n'ait pas à se défendre sur ce sujet.

Le petit bonhomme se racla la gorge et enchaina:


Vous êtes donc intéressé.
Entrera dans vos attributions au minima le ménage, la cuisine, garder Miel notre adooorable fille si nécessaire, repriser, nettoyer et tout le toutim on est bien d'accord?
Bien sur vous pourrez profiter de nos largesses puisque nous vous permettrons de vivre ici et d'avoir une solde.
La récompense ultime est je le reconnais de pouvoir participer à notre grandeur et ainsi une part, quoique faible, de notre aura et gloire re-jaillera sur vous également.


Il se sentait vraiment l'ame noble aujourd'hui, et très content que sa grande renommée ainsi que celle de Linon puisse profiter à cette petite gens également.

Si nous sommes d'accord, j'vous fais faire un rapide tour de la Tour, vous rencontrerez mon épouse ce soir. Si elle pouvait avoir un bon repas chaud en rentrant de sa dure journée à la mairie, je suis sur que ce serait un très bon point pour votre entrée définitive à notre service.


Pas question qu'elle commence par fainéantiser. Lui par contre pourrait profiter un peu plus de son atelier. Oh non il n'allait pas la laisser partir.
_________________
--Alice_
Ce serait un grand honneur pour moi de travailler pour vous. Je suis Alice. Bien, je vais commencer à travailler immédiatement après avoir fait le tour de la tour avec vous.


Elle sourit. Alice suivit l'homme à travers la tour, il lui montrait chaque pièce, elle vit dans l'une d'elle une pile de linge à laver. Le travail n'était pas négligeable, dans une malle, résidait sans doute le linge à repriser.
Elle vit la cuisine, et évalua le travail à faire dans chacune des pièces présentées.



Bien, oh, et si vous me le permettez, j'aimerais apporter un chat ici pour prévenir d'éventuelles arrivées de souris ce qui serait désastreux pour tout le monde. Si vous avez quelque allergie aux poils d'animaux, je trouverai une autre solution. Prenez le temps d'y réfléchir et de travailler, je m'occupe de tout.


Elle se rendit à la cuisine et avisa un tablier blanc qu'elle noua autour de sa taille. Elle aéra ensuite la pièce et fit chauffer un peu d'eau pour nettoyer en profondeur les plans de travail.
Elle ouvrit le placard à provision et fit l'inventaire.
Elle sortit de quoi faire à manger pour la petite famille.

Elle fit une soupe aux lentilles et aux lardons qu'elle pourrait réchauffer ensuite. Elle coupa du pain frais et mit le tout à l'abri pour le soir. Elle se rendit où elle avait vu la buandrie et y fit chauffer un grand baquet d'eau.
Elle plongea dans l'eau savonneuse les vêtements sales et les frotta avec ardeur. Ensuite, elle les laissa tremper, une astuce de sa grand mère pour avoir ensuite un plus bel éclat des couleurs.

Pendant ce temps, elle s'arma d'un fil et d'une aiguille et reprisa la manche d'une veste, des chausettes et tout un tas de vêtements.
Elle essora les vêtements et les posa dans une malle en osier puis alla vider le baquet d'eau à présent sale dehors. Elle remarqua la belle journée un peu froide mais ensoileillée et décida de faire sécher le linge dehors.

Elle attacha une corde entre deux arbres et mit en place dessus les vêtements à sécher, elle fixa le tout, avec des pinces à linge. Le début de l'après-midi pointait le bout de son nez.
Elle alla chercher Miel dans son lit, la petite avait fini sa sieste matinale et désirait à présent manger.
Elle la fit manger jusqu'à satiété et l'emmena jouer dehors.

La jeune fille et la petite jouèrent tout l'après midi, et ensemble, rentrèrent le linge sec vers cinq heures et demie. Une bonne entente s'était installée entre elle.
La fillette s'installa avec ses poupées dans un coin de la salle à manger tandis qu'Alice terminait de repriser quelques vêtements.

Elle regarda le petit bouquet de fleurs sauvages qu'elles avaient ceuillies cet après-midi et sourit.
Sept heures sonna bien plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Il faisait noir au dehors, quand elle fit manger Miel.
La fillette frottait ses yeux et Alice la prit dans ses bras, elle attrapa le doudou de la fille et monta dans sa chambre.

Son petit lit attendait d'être occupé et la jeune fille la posa avec douceur dans son nid moelleux, elle la borda, lui chantant quelques berceuses à la lueur d'une chandelle sur son bougeoir jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
Elle quitta la chambre à pas de velours et prépara un plateau.

Elle y posa un bol de sa soupe aux lentilles et aux lardons, deux tartines de pain beurrées et un verre d'eau. Elle n'oublia pas les couverts et la serviette et monta à l'étage voir si la mère de Miel y était. Elle entendit une toux rauque et frappa doucement à la porte.
Elle attendit le signal et entra dans la chambre pour y découvrir une dame sur le grand lit prise d'une violente quinte de toux.

Elle écarquilla les yeux. Elle posa le plateau sur une table d'appoint et alla vers la femme.


Madame? Je vais vous appeler un médicastre et prévenir votre époux.


Elle alla le plus vite que possible au bureau de l'homme, frappa à la porte brusquement et entra en disant:


Monsieur, votre épouse, elle ne va pas bien du tout. Je m'en vais appeler un démicastre! Elle est dans votre chambre.

Elle descendis au rez de chaussée et enfila prestement sa capeline son écharpe et ses gants et s'en alla quérir un médecin.
Linon
Cinq minutes, elle s'était pourtant promis de ne rester allongée que cinq minutes... Mais elle avait sombré dans un sommeil sans rêve, interrompu de temps en temps par de violentes quintes de toux qui lui déchiraient la poitrine.
La journée passa ainsi, sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Dans la soirée, alors que la toux l'avait à nouveau réveillée, on frappa à la porte. Avant qu'elle ait eu le temps de répondre ou de se cacher, une inconnue surgit dans la chambre armée d'un plateau. Sidérée, Linon tendit une main aux doigts écartés pour arrêter l'élan d'inquiétude de l'inconnue.


Non...!

Trop tard, la jeune fille était déjà repartie. Repoussant les couvertures, Linon se leva en chancelant et sortit à pas de loup de la chambre. Elle vérifia que la voie était libre, et rejoignit les communs en rasant les murs. Une petite porte menait à l'extérieur. Elle sortit dans l'idée de rejoindre la mairie, et s'empêtra dans du linge mouillé qui pendait là. Qu'est-ce que c'était que cette nouvelle fantaisie du Maje? Les efforts pour se dégager lui déclenchèrent une nouvelle crise de toux qui la laissa épuisée. Penchée en avant, les mains appuyées sur les genoux, elle prit quelques instants pour retrouver son souffle , puis rejoignit le chemin de Saumur. La route serait longue à pied, mais elle ne se sentait pas la force de remonter à cheval. Avec un peu de chance, elle croiserait la charrette d'un marchand se rendant au marché.

Au bout de quelques dizaines de mètres, elle s'adossa à un arbre au bo rd du chemin pour essayer de retrouver son souffle. Sa respiration devenait de plus en plus en plus inefficace malgré les inspirations de toujours plus profondes qu'elle prenait, et elle était à bout de forces. Elle finit par glisser le long du tronc et la tête penchée sur l'épaule, ferma les yeux... juste cinq minutes et elle repartirait. Surtout, Titi ne devait rien savoir.

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Letiti
Le petit Maje réfléchissais intensément sur un profond problème métaphysique: calé dans un fauteuil, les paupières baissées pour ne point se laisser perturber, une couverture pour les mêmes raisons vis a vis du froid...bref vous voyez bien la scène pour l'avoir hautement pratiqué vous aussi.
Soudain une boule d'énergie fulgurante la fait sursauter:


Ouah! Serais arrivé à faire de l'énergie pure?


Mais pas le temps de s'apesantir sur le véritable miracle créé par la pensée titiesque que déjà l'énergie s'en va:


Forcément j'ai oublié de réfléchir à un récipient pouvant la contenir!


Il n'avait percuté que quelques bribes de la phrase de leur nouvelle bonne qui, se demandait il, avait surement du sang de sorcière pour lui avoir piquer ainsi son entrain.


Mon épouse? Chambre? Démicastre?


Interloqué, il se leva en se frottant les yeux, irrité à nouveau et descendit les escaliers en direction de la chambre.


M'enfin! L'est pas dans la chambre... L'est à la mairie...
L'est complètement givrée celle la...
Ah! elle sait pas qui c'est .. p'tet elle l'a pas reconnue!
Mais alors qui peut bien être dans notre lit?
Et c'est quoi un démicastre? un castrat?
Non parce que....


S'arrêtant le pied en l'air entre deux marche, le petit bonhomme pâlit a vu d'oeil:

Un castrat se trouve dans notre lit!
Si trognon rentre elle et que je suis le seul ici elle va se poser de droles de questions!!


Il descendit les 4 marches restantes en apnée et poussa violemment la porte pour découvrir une chambre:


Vide!
Ouf...


Il était soulagé le seigneur de Lenay, sa réputation était sauve. Il fallait maintenant mettre la main sur la bonne et lui donner la correction qu'elle méritait pour ainsi affabuler sur ses mœurs.
_________________
--Alice_
Pardon, je voulais dire un médicastre! Je...Oh!


Elle découvrit avec stupéfaction la chambre vide.
Sa fierté en prit un coup.
Elle qui jamais, depuis toujours, ne mentait, venait de se faire prendre à son propre jeu.
Elle savait intimement qu'il ne la croirait pas.
Elle n'était qu'une bonne à tout faire après tout.

Elle happa l'air, ne sachant que dire.
Elle savait ce qui allait se passer, elle sentait déjà la froidure de sa masure misérable au fond de la ville, encore plus loin que les bas quartiers.
Elle bassa les yeux et amorça une tentative d'excuse.



Je...Mais elle était là il y a un instant, elle toussait d'une voix rauque, elle était là, je vous le jure, je ne mens jamais, elle est peut être sortie pour, je ne sais pas...



Sa deuxième explication était à peu près plausible au vu des draps froissés et trempés.
Mais elle savait ce qui lui restait à faire.
Elle baissa les yeux et descendit dans la cuisine, elle détacha le tablier de sa taille et l'accrocha à une patère près de la porte.
Elle enfila sa cape en se demandait pourquoi la dame était partie si vite.
Elle n'était pas folle, elle l'avait vue...

Elle soupira.
Sans un mot, elle ouvrit la porte, puis la referma derrière elle, au dessus d'elle, des nuages noirs laissèrent éclater une pluie drue qui en quelques instants la trempa jusqu'aux os.
Mais elle s'en fichait pas mal, elle marchait d'un pas lent et un peu fatiguée de l'intérieur d'une maison, on ne pourrait voir une ombre se dessinant sous la pluie battante.
Letiti
Le maje prépara un regard de pure rage avec grand soin avant de se tourner vers la nouvelle bonne. Malheureusement pour lui, il n'eut pas l'effet escompté. A peine si elle avait du l'entrevoir que déjà elle filait.

Créfieu!

Quelques secondes après, le temps d'analyser la situation, le seigneur s'élancait à sa poursuite. Pas le temps d'attraper sa cape, c'est qu'elle était menue mais vive...l'avait deja bien montré l'après midi.

A peine un coup d'oeil étonné fut lancé au linge dans la boue qu'une averse glaciale le surpris, le trempant comme une soupe en moins de deux.


STOP!

Non mais ca va pas foutue tete à claque!
Rentrez et en vitesse!
Croyez donc z'en tirer comme ca?!

Y a le linge qui prend l'eau et quantité d'autres choses à faire.
Quand on fait une conn'rie, on laisse pas les autres réparer! Et surtout pas moi!

Allez au trot!


Toujours qu'il en fasse des tonnes le maje, mais il tenait une servante, l'allait pas laisser filer sa liberté, et donc Alice, si facilement.
Bon fallait rentrer se sécher maintenant... mais une étrange ombre retint son attention:


Qu'est ce c'est c'truc...
Si c'est un mouton perdu on a notre diner d'demain!

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