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[RP] Et l'enfant parut, blessée par ....

--Enora...


[saint claud au petit matin]

La nuit avait été terrible, et il n'avait pas tout compris ce brave martin.
Quand ils étaient arrivés devant Genève en effet il y avait 3 grosses armées qui campaient là mais apparemment ils étaient tellement occupés que personne ne regardait la route. Néanmoins Martin avait préféré laisser le cheval attaché à la lisière de la forêt et partir à pieds, il avait expliqué à la princesse qu'elle devait se cacher sous une cape pour faire une surprise à Maman et cela avait marché sans problème. Ils avaient passé comme une fleur les troupes ennemies et Martin se sentait soulager, comme la princesse commençait à être fatiguée il l'avait mise sur son dos pour la porter. Ils arrivèrent devant les remparts ou des nombreuses personnes semblaient défendre, quelqu'un l’interpella
.

Qui va là ?

Je suis Martin le serviteur de la marquise de.... pas le temps de finir l'homme était déjà devant eux montrant son épée.


Y a pas d'marquise ici, t'es un espion c'est sur... a moi la garde un espion .

Mais euh enfin... non j'ai un enfant..... arretez...

Toute la défense c'était levée et commençait déjà à courir vers lui. Il attrapa la petite princesse et la mis dans ses bras et couru. Sauf que courir avec une petite fille de 6 ans qui dort ben c pas facile. Il sentit quelque chose lui déchirer le bras et lâcha de fait la princesse qui tomba au sol, et se réveillant se mis a pleurer. Un homme arriva avant les autres et essaya des les frapper, Martin para le coup avec un bâton qui traînait par là, celui ci se brisa sur le coup et martin eu la joue entaillée. Un autre arriva également et frappa, la princesse pleurait de plus belle, et encore un autre... Martin ne savait plus ou donner de la tête. Ils étaient au moins une trentaine, contre eux, lui un pauvre serviteur et une gamine de 6 ans ils sont fous c'est suisses pensa-t-il. Soudain la demoiselle arrêta net de pleurer, Martin se retourna et vit avec horreur que la petite fille etait par terre la tête ensanglantée et ne bougait plus. Pris de panique il sauta sur l'enfant pour la protéger et pris encore quelques coups. Au bout d'un moment, etait ce la volonté du très haut, la lune passa à travers un nuage et éclaira la scène, une femme cria : Mais arrêtez c'est un enfant.
Martin soupira pensant la princesse morte mais en se relevant un peu il vit qu'elle respirait encore, comme les coups avaient cessés, il prit ce qui lui restait de courage pris la princesse a bras le corps et couru de toutes ses forces vers la lisière avec le cheval, était sa seule chance pensait il.
Heureusement vu le bruits qu'ils avaient fait ils avaient réveillés quelques un des attaquants qui vinrent en découdre avec ses agresseurs lui permettant de fuir sans soucis.
Arrivés sur le cheval, il reparti à brides abattues, et arriva en trombe à l'auberge où ils avaient fait halte un peu plus tôt dans la journée. Après avoir tapé à la porte pendant 5 bonnes minutes la propriétaire ouvrit et quand elle vit l'enfant blessé, elle les fit entrer de suite.
Elle installa l'enfant dans son propre lit et envoya chercher son aîné chercher le médecin du village d'a côté, malheureusement y avait une trotte, et le temps fût très long.
En attendant celui ci, la brave femme nettoya au mieux le visage de la princesse qui semblait dormir. Puis s'occupa de Martin qui n'était pas en forme non plus.
L'attente était si longue....



Citation:
11-04-2011 04:06 : Namaycush vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


[un peu plus tard dans la matinée]

Le médecin était passé. La princesse avait rien de bien méchant une grosse bosse et une plaie, a la tête et peut être quelques cotes cassées. Elle dormait parce qu'elle avait été assommée par le choc en même temps c'est pas super costaud un enfant de 6 ans. Martin s'en tirait avec un peu moins de chance ils avaient du lui couper un doigts qui ne tenait que par un bout de peau et il avait des plaies un peu partout et pas très jolies, le médecin avait dit que si ça s'infectait pas ça irait, dans le cas contraire faudra amputer.... Heureusement pour Martin c’était sa main gauche blessé. Il prit une plume pour envoyer un pigeon à madame.


Citation:
Madame,

Tout d'abord pardon, j'écris point bien mais j'ai la main blessée c'est pas facile d'écrire. Je sé que vous devai nous attendre mais on sé fait attaqué cette nuit. Suis aller a la ville par les bois et tout cé bien passé, pis devant les remparts des fous nous ont attaqué y avait même des bretons dans le lots je lé ai entendu causer. Ils m'ont tapé moi et z'ont tapé la princesse aussi.. Mais elle va bien; le docteur a dis qu'elle allait beaucoup dormir quelques jours mais que ca irait; une grosse bosse à la tête, une coupure sur le crane, plein de tache bleues sur le corps et peut etre 1 ou cottes cassées. Il a dit que c'etait pas grave, moi j'ai un doigt en moins je pourrai plus me marrier.
Donc on reste quelques jours a Saint claud, c'est une jolie ville, j'vais travailler madame pour payer une plus jolie chambre pour mademoizelle.
On est au relais saint claud chez dame Ladya qui nous a bien aidé.
Je vous renvoye un otre pigeon dans 2-3 jours madame.
Martin.

Au fait je m'excuse pour la mauvaise écriture.



______________________________________
Leyah
[ Des jours comme ça ... ]

Elle venait de recevoir la lettre de ce brave Martin, qui supportait la princesse depuis maintenant de longues journées..
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !
Madame devrait se calmer
Madame vous conchie cordialement Cyprien
Madame !
Ce qui lui sert de noix, aux dimensions d'une pauvre poussière sur une brochette ! Et la je me calmerais
Madame ...
Et les mouettes ...
Pas maintenant Madame ..

Long soupir de la rouquine avant de rajouter un simple ..
Je sais ...
La Marquise avait perdu toutes ses couleurs, blanche comme un linge, les yeux rougis d'une rage innommable, cependant contenue.
Dire d'elle qu'elle était ingérable était ... une telle absurdité crasse ... preuve en était, son contrôle faisant qu'elle ne faisait que rager entre ses dents plutôt que de tout casser alentours.
Glacial .. ce serait glacial ... mais tellement jouissif ...
Un velin, une plume, et quelques mots ..




Citation:
 »A mon double , A ma brune ,A ma péPite d'or, A ma dussèche,A ma Verduis,A mon Hérau"ine",A mon "donneur de nom d'armée attitré",A mes vassaux, A mon morveux de neveu ,A mon horrible beau fils , A mon petit prince, A tous les Bleizhmorgan et associés, Aux Breizhtrotteurs et affiliés Aux membres de Malville , Ainsi que tous ceux parcourant le Royaume d'Avalon, Dragons, Guérandes et Brocéliandes, et à vous tous, chers amis, qui liront cette missive ...  »


    Dez mat !

    Ce jour est frappé pour nous tous, bretons et associés, présents à Genève, d'une grande tristesse. Enora, notre petite princesse a été lâchement attaquée cette nuit par une horde menée par un sauvage qui se dit loyal. N'étant loyal qu'a son nombril, préférant jusqu'à souhaiter à sa propre famille vœux mortels pour parvenir à ses fins, il s'en est pris cette nuit au sang Bleizhmorgan et Brocéliande, poussant le vice plus loin encore, en emmenant avec lui certains membres de la famille. Cela va peut être vous surprendre, mais j'ai comme une impression de déjà vu. Le Dug Trégor en plus abruti encore, et oui, hélas cela existe.

    Les nouvelles de son état de santé ne sont pas bonnes, mais ne sont pas mauvaises non plus. Elle est grièvement blessée, mais il semblerait qu'elle soit bien soignée.
    Ma Dukez, j'aurais aimé qu'elle soit soignée par toi, mais l'éloignement fait que c'est impossible, et je me vois résignée à la laisser aux mains d'étrangers pour la remettre sur pied.
    Ma PéPite d'or, nos derniers échanges, tu dois t'en rappeler, je tenais à te dire que je les confirme, et tu sais la confiance que je te porte à ce sujet. Le " ON " tu sais quoi.. j'ai payé cent écus pour pouvoir le dire, mais l'écrire, ce n'était pas dans le contrat !

    J'ai maintenant hâte de revenir près de vous tous ...
    De longues soirées au coin du feu ..
    Que du bonheur ..

    A bientôt




Leyah ...







Citation:
Mon cher Martin,

    J'ai cru mourir à la lecture de vos mots, Je vous envoie dès que possible argent et vivres. Je ne puis hélas quitter la ville, et ce même si l'envie est très forte.
    Prenez bien soin d'elle surtout et de vous aussi, et donnez moi chaque jour des nouvelles.


Leyah.



Une fois ces missives rédigées et envoyée, la rouquine s'enferma tout simplement dans sa tente.
Le premier qui allait tenter d'y entrer allait sans doute manger une cuiller ou une botte, ou tout autre objet qui allait lui passer sous la main.
Si il était une chose importante pour la rouquine c'était sa famille et sa progéniture encore plus
Et ce qu'elle considérait comme de l'infâme lâcheté, la fichait tellement en rogne qu'il valait mieux la laisser se calmer dans son coin

Et c'est en remplissant ses malles que la Marquise se détendait, chaque frusque, chaque objet était méticuleusement porté dans cette grosse malle qui l'accompagnait partout
Et tandis que ses pensées volaient sur la ville d'à côté, lentement sur ce visage pourtant toujours de marbre dans les pires circonstance, une larme vint rouler, glissant vers son cou.
Entre rage et tristesse, mélange on ne pouvait plus .. explosif ..

_________________
Erwann
Quoi ???
S'il vous plaît Monsieur, calmez-vous...
ME CALMER ? VOUS VOUS FICHEZ DE MOI CYRPIEN ?
Cela ne sert à rien de s'énerver Mon...
Sortez d'ici Cyprien ! Sortez ! Laissez moi !
Mais M...
SORTEZ !

Cyprien s'en alla sans demander son reste, tandis qu'Erwann retournait le petit bureau qui lui servait de secrétaire. Depuis le début il avait prévenu. Il avait toujours su qu'une telle chose allait se produire... Il se mit à parler à voix haute, tout seul pour évacuer cet excès de rage.

Bordel ! Je l'avais dis ! Namay est un gland royaliste ne pensant qu'à ses attributs plutôt qu'au reste ! Cette croisade il n'en avait rien à foutre ! C'était juste un moyen pour lui de faire le beau ! Comme pour la Guyenne... Ce sauteur de Nebisa et de truie royaliste ! Ce gland d'une crasseur telle qu'on le confonderait avec une bouse !
Ne jamais faire confiance à un royaliste ! JAMAIS !

Il faisait les cent pas, tentant de se calmer. Cette chose qui osait être noble avait osé donner l'ordre de s'acharner sur une pauvre gamine... son propre sang. Il avait osé donner l'ordre de s'acharner sur un Bleizhmorgan. Il devait être puni pour cela ! Le pendre par ses attributs serait encore un châtiment trop doux. Il est connu qu'il ne faut pas chercher des bretons... mais alors les Bleizhmorgan, cela équivalait à un suicide...
Il s'assit sur sa couchette et respira un bon coup et se calma.


Leyah...

Il se leva d'un bond, mit sa cape et sortit en trombe dans le campement. Il se dirigea vers la tente de la rousse. Il attendit quelques instants dehors, tendant l'oreille mais n'entendait pas grand bruit. Juste des objets qu'on déplaçait. Il passa sous la tente et aperçut sa cousine qui s'afferait autour de sa malle.

Leyah ?
_________________
Aelyia
Elle était rentrée hébétée au campement
Sa première bataille

Une nuit de sang

Jusqu’à présent elle avait seulement joué au soldat la blondinette. Amusée de ce nouvel environnement, fière de porter cette épée forgée par son Maistre d’arme, fière de suivre sa rousse tante, une nouvelle fois, dans de nouvelles aventures.
Elle avait été étonnée dans un premier temps par la riche personnalité de son futur oncle, l’observant, dubitative et un peu méfiante. Ce temps était fini, il avait sa confiance.
Elle admirait l’homme d’honneur, l’homme d’arme, le fin stratège.
La lueur qu’elle lisait dans les yeux de sa tante quand elle parlait de lui suffisait également à effacer tout scepticisme. Elle l’avait trouvé froid, elle le découvrait aussi volcanique que la Marquise. Ils étaient différents et semblables. L’une explosait et agissait, l’autre gravait tout dans sa mémoire, et calmement il agissait.
Elle l’avait donc suivi en enfer, par respect, par devoir, par espérance.
Si la cause qu’il défendait n’était pas encore tout à fait sienne, elle la portait quand même avec fierté, elle, la Bretonne apatride dont le cœur il n’y a pas si longtemps ne battait que pour cette terre de sel et d’embruns.

Une nuit de sang

Une nuit où pour la première fois, elle avait ôté la vie.
Sans état d’âme, froidement.
Tuer pour ne pas mourir ou voir mourir à ces cotés ceux qu’elle appréciait
Cette fleur qui l’amusait si souvent
Tuer pour chanter de nouveau en taverne, pour voir le jour se lever, pour espérer croiser les yeux d’un pirate, pour montrer sa bravoure de fille de capitaine de Bretagne.
Tuer pour vaincre.

Une nuit de sang
Où elle se transformait peu à peu en automate, portant sans relâche coups et blessures. Etourdie par le fracas des armes qui s’entrechoquent, par les cris, par la sueur qui lui brûle les yeux.

Etait ce la lassitude d’une nuit à lutter qui l’avait aveuglée ?
Ils étaient si nombreux à rendre coups pour coups. Elle les suivait, elle se battait.


Mais arrêtez c'est un enfant.

Un regard qui s’ouvre enfin et retrouve l’aube.
Elle avait vu avec horreur ce petit corps meurtri par les coups qu’on évacuait en hâte pour les premiers soins.
Ce corps d’enfant innocent et fragile, victime de la haine d’hommes qui ne respectent rien.

Comment croiser de nouveau le regard de sa tante
Comment lui dire qu’elle porterait à jamais en son âme une faute involontaire qui la salissait et lui ôtait l’honneur
Comment croiser ce regard de mère

La fille de Leyah et de Joa
Cette princesse, ce joyau de Bretagne, au regard si doux et si espiègle.
Sa cousine…

Une seule pensée

Que justice soit faite !


_________________
Leyah
Leyah ?
Elle n'est pas là!
Malles remplies, arrêt sur image, rouquine lorgnant ce travail soigné de pliage de linge, et vlan ! Tout ressorti, et tout étalé par terre.
Et vas y que je recommence le rituel , pliage et rangement de frusques qui ne servaient a rien par ici, mais qu'est ce que ca pouvait détendre.
Soupir long et plaintif..

Entre Erwann ...
Léger sourire à son cousin, se voulant rassurant sur son état d'énervement, non non elle n'était pas énervée du tout, si si tout allait bien môdame la marquise, et pis c'était tout.
Joue rapidement essuyée pour parfaire le tableau de la parfaite petite Dame totalement hermétique au moindre sentiment, et a la moindre émotion et de reprendre son pliage comme si de rien n'était.

Les lettres affluent Erwann .. ca gronde ...
D'un air cette fois triste, avec une autre expression indéfinissable mélangé, la rouquine lui tendit les missives.

Citation:
A ma sœur, à notre famille présente à tes cotés, et nos amis,

    Je reçois ta lettre alors que je m'apprête à reprendre la mer. Je suis atterré de cette triste nouvelle mais encore plus je suis en colère et même j'enrage. Je ne vais guère rien dire sur le fait que pour moi vous êtes rentré dans cette croisade depuis bien trop longtemps et qu'il aurait déjà fallu que vous n'en fassiez plus parti pour mon plus grand bonheur afin qu'on se retrouve enfin en famille loin de la mort pour changer.

    Mais je n'enrage pas après ce fait ni après le fait que tu es fais venir ta fille à Genève. J'enrage d'avoir donné mon consentement à ton futur mariage avec un homme qui n'est pas en mesure de protéger tes enfants de sa propre famille. Je menais une vie bien tranquille pour tout dire je l'étais rangé gardant mon air bourru bien qu'acceptant les décisions de chacun qu'elle me plaise ou non. Mais là c'est le dragon qui a été réveillé et tu sais comme moi qu'il ne faut pas réveiller le dragon qui dort... ça a tendance à brûler.

    Alors à mon grand déplaisir, je vais cesser ce coté diplomatique qui semblait plaire à beaucoup, oui diplomatique est un grand mot mais on ne peut pas nier que j'ai fait nombre d'efforts en ce sens. Enfin bon j'abandonne ce coté et je vais reprendre mes habitudes et ainsi je ne peux plus accepter ton mariage avec Louis Vonafred de la Varenne, vicomte de Salignac, Baron de Ségonzac, Commandeur de Saint Astier tant que le crime commis sur notre famille par son propre frère n'aura pas été vengé à hauteur de la grande peine que nous afflige cette nouvelle.

    Sache ma sœur que je ne souhaite que ton bonheur même si tu peux penser le contraire en lisant ces mots, mais je me dois de protéger notre famille contre de tel acte infamant qui ne doivent pas rester impuni. Si je le pouvais sache que je serais d'ors et déjà en route pour m'occuper moi même de cette vengeance qui ne serait que justice.

    Je pris ton entourage de prendre soin de toi et d'agir promptement pour que vous ne suiviez plus d'ordres d'un Etat Major qui cautionnerait un tel acte et ferait passer ce crime au second plan laissant ce lâche se réjouir de son infamie. Et si vous le pouvez sortez au plus vite de ce piège sain et sauf pour rejoindre la jeune Enora à Sait Claude en lieu sûr et amorcer votre retour vers nous dès que notre nièce sera en mesure d'être transportée.


Gwenc'hlañ Bleizhmorgan


Citation:

Mon Amie, notre Marquise chérie,

Mon âme et mon coeur de mère sont meurtris à la lecture de tes mots. Je me mets à ta place et j'imagine la rage qui doit te parcourir l'échine. La même qui me traverse en cet instant de me sentir impuissante à t'aider ... pour le moment.

Dans un premier temps prenons soin de notre princesse, de ta fille .. si tu le souhaites Eve et moi pouvons correspondre avec le médicastre pour aider au mieux et aux vues de la distance en apportant nos connaissances.

Mon bras guérisseur est tien pour devenir ton bras armé dès qu'il le faudra, ce crime ne pouvant rester impuni. Connaissances et alliés seront contactés pour agir en conséquence de l'acte commis. La vie d'une enfant de la qualité de notre petite Enora , bien trop précieuse pour accepter l'oubli.

Toutes mes pensées vont vers toi et tes compagnons , famille ou non , qui doivent faire face à ce tragique moment.
J'espère que le soutien de ton fiancé t'aide à traverser cette épreuve.
Justice sera faite mon Amie.

Que la Mère et Aristote vous protège,

Aliéniore.




Ps: pas de précipitation mon amie .. les Anciens nous enseignent que la roue du temps tourne et que chaque chose à son temps ...


Citation:
De nous Einigriv de Blageans Bleizhmorgan
A sa Magnificence, Leyah Bleizhmorgan, Marquise de Malville,

Ma chère amie,

C’est avec grande peine que nous avons reçu tes missives aujourd’hui, sachant en voyant qu’il y en avait une pour chacun, qu’un drame c’était produit.
Plus grand émoi encore de découvrir que c’est notre chère Enora, ma petite filleule adorée, qui se trouve attaquée, par une infâme pintade à qui on devrait simplement couper le cou.
Je ne te cacherai pas l’énervement de ton frère, suite à cela, et son refus tout net de voir ton mariage réalisé tant que le crime ne sera pas puni comme il se doit.
Mais je dois t’avouer que je partage son point de vu, il n’est pas envisageable que cette union ait lieu alors que la famille de ton promis s’en prend aux nôtres.
Ainsi, qu’il soit su que quoiqu’il advienne vengeance aura lieu, si ce n’est point par toi ou ton promis, bien que je doute que vous laissiez passer cela, ce sera par nous.
Je ne comprendrais donc jamais ces françoys qui n’ont de cesse de s’en prendre à des bretons, enfants qui plus est, ils savent pourtant bien que les punitions infligées le seront au centuple.
Des aujourd’hui, j’informe amis du ponant, relations extérieures, et même ennemis, que l’autruche à la tête de l’armée qui s’en est prise à notre nièce, doit être un homme en sursis quoiqu’il advienne.
Tu sais à quel point mon maniement de l’épée reste mauvais, mais pour autant, un tel acte doit être puni et de la pire des manières.
J’espère que notre chère petite Enora est bien soignée, sinon je me verrais obligée de faire également punir ses médicastres.
Je vous embrasse Bleizh et affiliés.

A très bientôt,

Einigriv de Blageans Bleizhmorgan,
Baronne de Ferel.


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