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[RP Ouvert] Perdu de recherche

Guilhem_horvy
[Limoges, quelque part]

Déjà dix minutes qu'il marche derrière la dame.
Chtoïnk, chtoïnk, le popotin rebondit, là, juste devant lui, à hauteur de ses yeux.
Ça remuait dans tous les sens cette affaire.
Pas comme celui de Maman, qui était juste à la bonne taille, parce que d'abord c'était Maman.
Cinq ans et demi, et déjà il courrait après les fesses des filles.
Il faut dire que c'était carrément obnubilant, en fait...
On aurait presque envie de toucher, pour voir de quelle matière c'est fait, le cul d'une matrone...

Avec la lenteur et la précision d'un maitre horloger, il lève son bras potelé, le doigt pointé vers la Lune.
A la fin de l'envoi, il touche.
Beurk, c'est mou et flasque, on dirait la gelée d'une terrine, pouakkk...

*SCHBAFFFF*
La grosse avait la main leste, et maintenant voilà que notre pauvre explorateur des contrées étrangères avait la joue qui le lançait atrocement.
Après s'être rendu compte que ça faisait mal - c'est qu'il était très occupé à écouter les insultes de la mégère, et à tenter de les retenir - il poussa un long sanglot plaintif, et tourna les talons.
Les taloches, ça fait maleuh !
Et il continue à brailler, jusqu'au prochain coin de rue, pile au moment où il se rappelle que sa poche contient un fabuleux trésor.
Avec la même joie, et le même émerveillement que ressentira sans doute Howard Carter, plus tard, en découvrant la tombe de Toutânkhamon, il sortit de sa poche une friandise à moitié entamée, soigneusement enveloppée dans un papier tout poisseux.
Son merveilleux sucre d'orge, qu'il déballe, et fourre dans sa bouche.

Savourant sa délicieuse sucrerie, il se balade, dans les rues, dévisageant les autres... Les grandes personnes, et les autres mioches, plus sales que lui, il n'avait pas sali ces habits aujourd'hui ! *Trop fier*
Et soudain, une affreuse question se pose à lui.
"Ben, elle est où Maman ?"
Il regarde à droite, et puis à gauche.
Pas de Maman.
Tout courant, dans la ruelle précédente...
Elle n'est pas là non plus.

Panique à bord.
Malgré le renfort de son nin-nin (une vieille culotte de Maman), les larmes ne tardent pas à poindre...
Et c'est un geyser.


*Huuuuuuuuu* MAMAAAAAAAAAAAN !

Participe qui veut !

_________________
--Atalante.
17 écuuuussss ! Y a pas moins cher sur la place ! Escalopes !

Beuglant, assise sur son tonneau, la rouquine adolescente harranguait la populace comme il se doit.


*Huuuuuuuuu*


Hum ?

Un haussement de sourcils plus loin, reprenant le fil de ses borborygmes, bouche grande ouverte :

Filets mignons mes mignnoonnnss ! Côtes et pieds d'cochons mes cochons ! Boudins ! Mais non pas vous m'dame hein ? La meilleure viande de tout Limoges j'vous dis !

MAMAAAAAAAAAAAN !


Tournant la tête, visualisant l'origine du bruit incongru et indécent, l'empêchant de tourner en rond comme il se doit, la déguingandée filiforme descendit de son siège improvisé pour se diriger vers la créature dont la taille minuscule ne présageait en rien une telle cage thoracique.


La vache, c'est pas un peu fini oui ? Va gueuler ailleurs morflure... (ndlr : combinaison savante de morveux et enflure)

...

T'vois pas que j'travaille non ?


Poumona
Ô douce odeur de poissons pas frais, de viande avariée, et de ragouts peu ragoutant...Ô cris de mégères tentant tant bien que mal de vendre leurs pourriture de la semaine passée. Ô joies et prospérités du marché d'une capitale. Bien évidement la Poum' y passait souvent pour se rendre en taverne, et quand elle ne l'oubliait pas elle était accompagnée de son fils, le jeune Guilhem... Cette fois ci Ô miracle elle ne l'avais pas oublié, et c'est sagement que l'enfant marchai(s*)t (*presque comme George) derrière sa mère.

Il est beau !! Il est tendre !! Il est fort !! Non je ne parle pas de mon voisin qui lui à un certain embonpoint ! Mais de mon fromage !! Achetez mon fromage !!

La jeune femme se rapprocha du stand curieuse de voir de quel bête provenait le lait qui servit à faire ce fromage. Séduite par l'odeur du pavé, elle en acheta un bon gros morceau qu'elle fourra dans sa besace, après avoir donné quelques pièces à la vendeuse. Accompagnée de cette odeur plus que nauséabonde, la jeune femme entra enfin en taverne, elle commanda quelques chopes et après avoir passé une bonne heure à boire en compagnie de diverses personnes, l'une d'elle s'exclama.


Hé Poum ! Les enfants vont bien ? Ton fils n'est pas avec toi ?

La brunette ce leva d'un bon et chercha autour d'elle du regard... Ou était encore passé le petit ? Elle l'avait avec elle tout à l'heure ? Humm vague de doute, ne l'aurait-elle pas comme à son habitude laissé à l'auberge avant de partir ? Comptent sur les bon soin d'une môme de neuf ans ? Sa main vint ce poser sur le sommet de son crane et d'un geste répétitif elle ce gratta le cuire chevelu quelques peu gras...

Boarf il doit être avec la rouquine en train de jouer je me souviens plus si je l'ai laissé à l'auberge ou pas. Enfin il est grand heing je lui fait confiance !


Et de sourire confiante avant de finir sa chope.

_________________
Guilhem_horvy
Mais où était Maman ?!
Y'avait bien une rouquine qui le mattait, une rouquine comme sa grande soeur.
Mais elle avait une vilaine voix, et elle criait très fort.
Tout ça pour vendre des boudins qui puaient très fort aussi.


La vache, c'est pas un peu fini oui ? Va gueuler ailleurs morflure...
...

T'vois pas que j'travaille non ?


La morve au nez, qu'il essuie sans vergogne du revers de sa manche.

Mais... Mais mais...

Ma... Mamaaaaaaaan !


Nouveaux gros sanglots, puis fourre son pouce dans sa bouche, et se frotte le nez avec son nin-nin.

Sé perdu ma môman !
T'as pas vu ma môman ?

_________________
Mahelya
Pendant ce temps, dans un Royaume fort fort lointain ... Dans la demeure de Poumona et Mahelya... Bon d'accord pas si loin que ça, vu que c'est à trois pas du Marché de la capitale... Bref, une Douce Rouquine au caractère exquis s'éveillait d'un fort fort long sommeil.

Vin d'iouss..... Screugneugneu !!! 'ordel !!! l'est où ma collation du matin ?!!!
Poumona !!! Poumona !!! POOOOOOOOUUUMMM.


Exquis avions-nous dis...
La tornade modèle réduit, était toujours de mauvaise humeur lorsqu'elle devait garder le lit. Oui la gamine était malade, allitée depuis des mois. Cela avait commencé par quelques toussotements, puis des frissons, et pour finir de la fièvre. S'ajoutait à cela le manque de motivation, une lassitude perpétuelle de tout, et de son jeune age surtout. Il n'était point facile de se faire respecter lorsqu'on était un enfant, une fillette qui plus est. Le médicastre, envoyé par son père, lui avait assigné le lit, en aucune façon elle ne devait le quitter. Interdiction de lire, d'apprendre ou de créer, avait-il dit. La rousse divine souffrait d'une "crise d'intelligence". Ce qui semblait être inaproprié pour elle.
Perplexe sur le sérieux de ce médicastre charlatant, Mahelya n'avait pourtant émit aucune objection se contentant de gagner ses draps et de dormir, encore, ... encore ... toujours ... Un repos bien mérité... ou pas.

Enfin bref ! Ce matin là elle était bien réveillée, et son petit ventre, grondait famine. Le soleil était haut dans le ciel. Pas un bruit dans la maison, même Guilhem ne semblait pas être là. Poumona l'avait-elle oublié ? Fulminant quelques peu, bon gré mal gré, la fillette se leva, fit une toilette rapide et passa les premiers vêtements trouvés. Si la Brune n'était pas à la maison, elle serait forcément en taverne. Il n'y avait plus qu'à faire la tournée des bars...
Direction la place du marché.


V'nez vous régaler de mon jambon ! qu'il est bon le jambon !

Qui veut des oeufs ?

Essuis-tout révolutionnaire en provenance direct du Berry !!! Achetez le Poumpalin !!! Il est beau il est malin c'est le Poumpalin !!! Le poumpoumpoumpalin, le Poumpalin

Approchez Approchez ! Venez découvrir les mille et une merveille !!! Epices, étoffes ! Bijoux !

Qui veut du cochon ! du cochon tout bon ! parce que c'est bien connu dans le cochon tout est bon !!!

Tapis, Tapis achetez mes beaux tapis.

La gamine déhambulait parmis les étales du marché, écoutant les slogant de chaque marchant. N'étant pas une fille pour rien elle fut aussitôt attirée par les bijoux et les étoffes, oubliant pour quelques instants son ventre qui la tenaillait, et sa quête de Poumona.
_________________
Guilhem_horvy
Pas de réponse de la rouquine.
Té, les gazoutes, toutes des chieuses.

Le p"tit Guigui sort son pouce de sa bouche, l'espace d'un instant, et déclare :


T'es nulle.

Et hop, il tourne les talons, et s'en va brailler plus loin.

Ma-maaaaaaaaaaan !

Bordel de sa mémé, il fallait qu'il retrouve Maman.
C'était urgent.
Sinon, on courait à la catastrophe.
Style big-bang, ou disparition des dinosaures, quelque chose dans l'idée.

Et toujours, les larmes ruisselaient.

Il quitte la place du marché, puisque pas de Maman.
Mais il cherche.
Peut-être que Maman veut jouer à cache-cache ?
Dans une ruelle :

Maman ?
Non.
Sous une charrette de foin :

Maman ?
Non plus.
Dans une cuve à purin :

Maman ?
Toujours pas.

Exténué, il s'assied sur un banc, et se remet à brailler.

En plus, il a envie de faire pipi.

_________________
--Froute
Bordel, c'est quoi ce boucan?

Les poings sur les hanches, Froute toisait sévèrement le gamin brailleur assis sur son banc. Il était sorti pour profiter du beau temps et se balader en écoutant le chant des oiseaux, pas le braiment d'un âne.

A cet instant précis il l'aurait comparé au veau qu'on séparait de sa mère à la naissance. La tonalité était sensiblement la même: insupportable.
En plus il dégoulinait de tous les côtés, une vraie fontaine. Assurément pas de celles dans lesquelles il irait se baigner. Non, il n'y mettrait pas un bout d'un doigt, même pour tout l'or du monde.

L'adolescence roux-brun déglutit difficilement, retroussa son nez et laissa poindre une grimace de dégoût face au morveux poisseux qui se tenait face à lui, l'imaginant avec horreur emprunter une de ses manches pour y déverser ses secrétions nasales.
Quelques pas prudents en arrière s'imposaient, juste le temps d'analyser calmement la situation. Mission difficile que de se concentrer quand aux braillements se succédaient reniflements insupportables et sanglots exagérés.

N'allait-il pas cesser une minute de couiner comme un cochon qu'on égorge? Sans doute y avait-il un moyen de l'arrêter. Oui, mais lequel?

L'assommer? A oublier, il y avait toujours le risque d'être balancé par un témoin oculaire. Il n'était pas encore prêt à laisser Zeinar se goinfrer seul de patates, ni à le contraindre à un adieu déchirant.
Lui tordre le nez? Mauvaise idée, le gosse repartirait de plus belle dans les aigus.
L'inviter à un "à dada" sur ses genoux? Hors de question, ils n'avaient pas assez sympathisé pour ça.
Lui chanter une berceuse? Le microbe savait très bien se débrouiller pour percer les tympans, inutile de l'aider.
Lui jouer un spectacle de marionnettes en direct? Impossible les figures dormaient dans le grenier. Il n'était en plus pas assez doué pour faire évoluer ses dix doigts sans filet.
Lui offrir un gâteau? Ça aurait été un crève cœur, surtout s'il avait été préparé par Ari. De toute façon il n'en avait pas.

En revanche...
Fouillant dans ses poches, il dénicha une miche de pain à moitié picorée par ses propres soins. Ça ferait l'affaire.
A petits pas il s'approcha du mioche, lui déposant prudemment le morceau de pain sur les genoux.


Allez avalez moi ça et boucle là un peu. On est pas chez mémé ici! Un peu de tenue. Tu crois que ta mère serait fière de t'savoir dans cet état?
Réfléchis un peu, pfff.


Sous prétexte qu'il avait perdu sa maman il se permettait de crier à tue-tête pour en avertir tout le village. Une honte. Lui aussi avait vu sa divine mère bretonne s'éteindre, ce n'est pas pour autant qu'il allait sonner à toutes les portes.
La mine s'adoucit au triste souvenir, tandis qu'il scrutait la réaction du petit.


Ta mère? Tu connais son nom au moins?

Savait-il seulement prononcer autre chose que "maman"?


Guilhem_horvy
Aveuglé par les larmes et sa propre insurmontable douleur, terrible manque qui ne saurait être comblé que par l'étreinte chaleureuse de sa très aimante mère (si si !), Guilhem n'ouvrit les yeux que lorsqu'il sentit quelque chose sur ses genoux.
C'était pas mouillé, donc, pas de la pisse, il n'était donc pas encore incontinent, CQFD.


Allez avalez moi ça et boucle là un peu. On est pas chez mémé ici! Un peu de tenue. Tu crois que ta mère serait fière de t'savoir dans cet état?
Réfléchis un peu, pfff.


Ses grands yeux humides passent de la miche de pain, qu'il découvre, au rouquin qui lui fait la leçon.
D'abord ben sa mémé elle était restée au Berry.
Elle lui manquait sa mémé.
A son souvenir, il pousse un espèce de sanglot avorté, au bruit très disgracieux.


Ta mère? Tu connais son nom au moins?

Sa mère ?

Ben, ma mère, elle s'appelle Maman.

Et se disant que peut-être, le roux pourrait l'aider, il ajoute, très fier d'y avoir songé sans qu'on lui demande :

Et elle travaille au bordel, ma Maman.

Puis tant qu'à faire, il arrache un morceau de la miche de main, de sa menotte potelée, et l'enfourne, mastique, la bouche ouverte évidemment.
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