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Lettre de Mahaut à Vaxilart. Une mauvaise nouvelle... un bébé bleu.

[RP] Non ne pleure pas, Vaxischtroumpf !

.mahaut.
Du fin fond d'une taverne mainoise, entre deux pots de rillettes, reposait un courrier près à être envoyé. Sur le rebord de la fenêtre, un pigeon tentait de se faire hara-kiri en voyant la longueur de la missive dont il aurait la charge.
En s'approchant de la table, sans se vautrer à cause du gras qui suintait de partout, on pouvait lire ceci :






Cher Vaxichou

C'est avec une immense tristesse que je prends la plume ce jour. Oui, bon, techniquement, c'est vous qui écrivez, Anatole, mais vous n'allez pas le signaler à chaque fois quand même ? On vous a déjà dit que vous écriviez comme une fille ? C'est comme quand vous criez d'ailleurs. Si ! Soprano, non ? Mezze ? C'est pas un truc qu'on mange chez les croisés, ça ? En tous cas vous faites une vraie gonzesse avec les cheveux longs. Ttttt, baissez les yeux et reprenons.

Pfff, ça va pas être facile, hein.

Alors, mettez... J'espère que vous vous portez bien et que vous n'êtes plus sujet à ces quintes de toux inquiétantes qui vous avaient pris en Maine, lors de l'anoblissement de Lynette. Hein ? Il toussait à cause du feu ? Ah oui, c'est vrai que la cheminée flambait bien, maintenant que vous m'y faites penser. Mais c'est de l'histoire ancienne, ça ! Mais nooooon, il n'avait pas foutu le feu ! Il a été victime d'un odieux complot ! Pis cessez de m'interrompre.

Donc... J'espère que vous vous portez bien car ce que j'ai à vous annoncer dans cette missive va certainement vous porter un coup, et j'espère que vous serez suffisamment fort pour l'entendre et ne pas vous effondrer comme une loque. Mais vous êtes Duc, j'ai donc confiance en vous.

Voilà... Non, Anatole, non ! Je ne peux pas le faire ! C'est trop dur. Comment pourra-t-il l'accepter ? Il va essayer de se pendre, c'est évident. Non. On n'a qu'à changer la fin, on dit n'importe quoi d'un peu triste mais pas trop et hop. Comme "ce matin, vous savez, on est bien peu de choses, mon amie la rose..." Le tour est joué !

Et à Lynette, on... Pff... Non, il faut lui dire. Mais comment ? Je pense qu'il faut entourer le tout d'un ton enjoué. Tenez, dessinez des jolies fleurs. *vague dessin ressemblant à un navet*
Moui, bon.

Bon, allons-y, ne tournons pas autour du gueux, allons-y par les huit chemins et advienne que pourra. Vaxichoubidou. Pendant votre absence, et certainement suite à la douleur issue de la solitude et du mal d'amour, Lynette ne s'est pas sentie bien. Sentant les premières douleurs de l'enfantement la prendre, elle a fait appel à une sage femme qui, malgré tous ses soins, n'a pas réussi à sauver l'enfant.

Vous êtes donc père, et père en deuil. D'un côté, comme l'enfant a été conçu hors mariage, ça vous remet du bon côté d'Aristote, hein ? Faut voir le bon côté des choses !
En tous cas c'était un très joli bébé. Mais il aurait eu mauvais goût, il était déjà tout bleu, le pauvre. Impossible de trouver une robe qui aille avec ça. D'ailleurs, c'est la couleur du deuil, c'est pas pour rien. Hmm ? Le noir ? Mais non voyons. Le bleu c'est l'opposé du rose donc c'est forcément la couleur parfaite pour le deuil. Ne dites pas n'importe quoi, Anatole, je suis quand même LA spécialiste.

Bref. Lynette a été bouleversée par cette naissance et cette mort trop précoce (enfin bon, bébé bleu, hein, je maintiens, c'était mal parti). Elle a été épuisée et je vois bien qu'elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Ah, que vous lui manquez ! Chaque matin, nous discutons de nos morts (figurez vous que je suis veuve moi même, le bleu va peut-être devenir la couleur printemps-été 1459 finalement) et elle me répète "Je ne vis que pour soutenir Vaxichou. Les hommes sont si sensibles. Il faut que je le rejoigne". Et moi, en amie dévouée de votre bonheur commun, je l'encourage.

N'ayez donc pas le désespoir trop profond. Vous avez perdu un fils mais pas la guerre ! Ah oui, c'était un garçon au fait. Un héritier en herbe. Mais bleu, permettez-moi d'insister là dessus. Bref, vous en avez perdu un, mais vous savez ce qu'on dit ! Un héritier de perdu, une femme de retrouvée ! Mais si, on le dit ! Moi je le dis, en tous cas. Donc c'est universel.

Nous allons donc presser le pas pour vous rejoindre après une escale en Normandie où des amis aristobiduliens doivent nous aider à croire en Aris... à accepter le deuil.
Juste après, nous vous rejoindrons afin que vous puissiez vous unir rapidement, sans risquer la colère divine cette fois. N'ayez crainte, je serai particulièrement vigilante au déroulement de la cérémonie et rien ne viendra entacher cette belle journée. Avec de la chance, le soir même vous nous referez un duchinou !

Là où il y a de l'eau de vie, il y a de l'espoir !

Je m'associe à votre douleur (à raison d'un apport en capital de 40%, certifié par notaire) et vous prie de croire en toute mon amitié.
L'amour vaincra.

Bien à vous,

Mahaut de Nabinaud, Vicomtesse de Verteuil, Baronne de Barbezieux, Dame de Nabinaud
Mais siiiiii il faut tout mettre, c'est trop joli ! et mettez un poney !





Courrier publié avec l'accord des joueurs en cause, offe course.

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