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On manie le manche !

[RP] Escrime et zizis ne font pas bon ménage...

Arutha_gisors
      Nous aurons une après-midi ensoleillée sur la cour du Château de Gisors. Néanmoins, des pluies seront à prévoir dans les prochains jours. Un courant d'air chaud arrivant du nord-ouest assurera des températures situées entre 14°C et 16°C à l'ombre, et entre 19°C et 21°C au soleil.
      Demain, nous fêterons les Arutha, nous gagnerons une minute de soleil.

      Ce soir, retrouvez "Arutha est un ange" à 20h45. Prenez du bon temps sur TV-RR.


Cette après-midi là, il faisait donc beau sur la cour extérieure du château de Gisors. Le jeune blondinet, vêtu de simples vêtements et de sandales, se trouvait en compagnie de son frère, le beau, le fort, Gabriel. Ces moments fraternels s'étaient faits plus rares, depuis que l'aîné avait rejoint l'armée du Vicomte de Conches. Et, si Arutha se refusait à l'avouer, cela lui manquait.

Une leçon d'escrime était prévue, donc. Car, tout enfant de noble qu'il était, Arutha ne maniait que peu l'épée. A cela, il préférait le lancer de pommes, de châtaignes, ou bien encore, de macarons.


C'est quand qu'on commence, Gabriel ?


Plus vite ils commenceraient, plus vite ils termineraient, plus vite il mangerait des macarons.
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Gabriel_morkar


Gisors était baigné par un soleil dont il aurait été dommage de ne pas profiter au vu de la saison. On en aurait presque oublié que l'on sortait tout juste de l'hiver. Toute façon "on" est un "con", du moins c'est ce que disais mon maitre à l'école.

Les deux Gisors Breuil avaient donc décidé de mettre à profit ce temps radieux pour un petit cour d'escrime. Gabriel avait fait porter des armes qui étaient rangés le long de la cour. Il était, tout comme son frère, habillé légèrement, dans le but de donner plus de facilité à ses mouvements.

Eh bien, nous allons commencé de suite.

L'ainé des deux frère alla chercher une épée, une légère, à une main, et la montra à son frère avant de se lancer dans un cour magistral.

L’épée est une lame de métal conçue pour trois fonctions : couper, trouer et parer.

Sa longueur dépend de la taille du porteur. Celui-ci doit pouvoir toucher ses adversaires lorsqu’il est à cheval et eux au sol, ou inversement. Contre un adversaire muni d’un bouclier, l’épée doit pouvoir atteindre les jambes, la tête et le bras armé. Enfin, il faut pouvoir porter l’épée au côté, de la hanche à la cheville.

Une épée doit être assez légère pour être transportée et être utilisée toute la journée en combat. Elle doit être bien balancée, et maniable pour s’en servir de manière efficace.


Et se faisant, Gabriel imprima un mouvement à l'arme pour montrer la maniabilité de celle ci.

Lourde, la lame possède une inertie qui permet des coupes plus fortes, au prix d’une maniabilité réduite.

Une lame doit être suffisamment large pour permettre de l’aiguiser, de meuler les entailles causées par un usage fréquent. Une certaine largeur doit être respectée pour que la lame puisse à la fois infliger des coups puissants et garder un minimum de tranchant.

Si le tranchant est fin, les coupures sont plus efficaces, mais il faut l’aiguiser et le réparer plus souvent. Des tranchants avec un angle plus obtus coupent moins bien, mais peuvent permettre d’avoir une lame plus forte, plus apte à parer.


Gabriel passait maintenant son index de la sénestre sur le lranchant de sa lame

Le tranchant d’une épée ressemble plus à celui d’un burin qu’un couteau de boucher. La lame doit être bien trempée et le tranchant doit être entretenu pour rester bien poli. Tout artefact ou protubérance sur le poli de la lame accrochera à coup sûr. Avec une lame moins bien trempée, un tranchant ne mordra pas dans une cotte de mailles ou même du cuir épais. Un tranchant peut être très effilé mais encore trop mou.

L'épaisseur de la lame joue fortement sur le poids. Entre les deux tranchants, la partie centrale de la lame. Une multitude de possibilités : il suffit de "couper" la lame sur son épaisseur pour le visualiser. Avec une forme en amande, par exemple, la partie centrale n’est pas vraiment délimitée par rapport aux tranchants. Un losange, idem, mais on distingue au moins la délimitation des deux tranchants. Mais ceux-ci ne doivent pas forcément se rejoindre : la partie centrale peut être plate (une forme d’hexagone aplati), voire légèrement concave. Dans ce cas, on parle du creux de la lame, qui permet d’alléger l’épée sans réduire sa longueur ou sa surface de tranchant. Cela permet également d’ajouter de la rigidité et de la force sans rajouter du poids ou baisser la flexibilité. Il existe une variété considérable de creux. Ils peuvent être sur une seule face de la lame ou les deux, être profonds et étroits ou peu accentués et larges, se retrouver sur toute la longueur de la lame ou au contraire seulement prêt de la base. Si le creux est profond, cela permet d’alléger la lame sur la moitié inférieure, mais on l’arrête à la moitié pour garder de la rigidité sur la moitié supérieure. Il est également bon d’avoir plusieurs creux parallèles sur une même face de la lame. Le creux est parfois perçu, par ignorance, comme un sillon permettant au sang de s’écouler. Au lieu de creuser la lame, il est possible de la renforcer, ce qui améliore la rigidité des lames les plus minces, ou celles utilisées pour combattre des armures de plates.


Gabriel marqua une petite pose avant de reprendre

Même si les épées sont prévues pour l’éviter, elles peuvent toutes casser. En tapant trop fort sur le plat de la lame, celle-ci peut se tordre jusqu’au point de rupture. En frappant sur le tranchant sur un point abîmé ou sur un artefact de forge interne, la lame peut craquer et se fissurer. Comme la plupart des lames, faites en soudant un noyau de fer mou entre deux écailles d’acier, il peut y avoir une petite couture vers le centre de la lame, qui peut faire casser celle-ci si le tranchant est trop endommagé.

La flexibilité est une caractéristique cruciale de l’acier d’une bonne épée. Celle-ci doit être résistante aux chocs répétés, flexible de telle manière qu’en frappant le bord d’un bouclier elle puisse se courber, se tordre, et revenir à l’état initial par la suite.

Évidemment, plus une lame est solide, moins elle est flexible, et il existe des épées de différentes trempes. Une bonne lame est capable de se tordre d’au moins 8 mesures (en partant de la pointe) et de revenir à la position initiale, et ce de manière répétée. Les lames des vikings étaient connues pour pouvoir se tordre de 15 mesures voire plus.

Beaucoup d’épées n’ont pas de pointes prévues pour trouer, car elles misent plus sur leurs tranchants. Certaines épées ont des pointes plus épaisses spécifiquement prévues pour percer les jointures des armures plates.

Les épées dont la fonction est de trancher ont des lames larges habituellement sans pointe. Celles qui peuvent lacérer et trouer tendent à avoir des lames plus minces. Bref, cela est surtout une question de préférence personnelle. Il est intéressant de noter que quelles que soient les armures en face, cela ne semble pas avoir d’incidence notable sur les pointes des épées.

La racine de la lame, le tang, est la brute de la lame, non polie, qui passe à travers la garde, sert de base pour la poignée, et auquel se rattache le pommeau. Généralement, lorsque la lame rejoint la garde, la partie visible est plus large que la partie cachée, il arrive même que la lame soit plus épaisse à cet endroit pour en améliorer la force.

Le tang doit être assez large pour soutenir des effets de torsions brusques sans casser, mais pas trop sous peine d’altérer l’équilibre et le poids de l’épée. Le métal est également moins trempé, pour absorber les chocs et vibrations. De fait, le tang peut venir ou non de la même pièce de métal que la lame, et le plus souvent il suffit de battre le métal une fois la garde passée, pour que le tout tienne d’un bloc.

Une garde simple, cruciforme, est commune : une épée de famille peut voir bien des poignées et gardes différentes, en conservant toujours la même lame. L’utilité principale de la garde est de stopper la main, d’éviter qu’elle se retrouve sur la lame, lorsque l’épée est utilisée pour trouer. L’utilité secondaire est de protéger la prise à l’épée quand celle-ci percute un bouclier (entre l’extrémité de la garde et le pommeau, tout l’espace interne est protégé), et c’est seulement en troisième position qu’on retrouve la fonction de protection de la main face aux armes adverses.

Pour faire une poignée, au-dessus du tang, il est possible d’utiliser du bois, de la corne ou de l’os, mais ces matériaux peuvent être glissants dans une paume en sueur. Des anneaux de métal, de cuir ou du fil de fer sont donc utilisés pour une meilleure prise, surtout en conjonction avec des gants de cuirs ou des gantelets de fer. La prise peut également être couverte de lin, velours, ou corde, avec une sous-couche de cuir.

Sur une épée prévue pour couper ou faire des estafilades, la prise n’est habituellement pas ronde, mais plutôt ovale, assez plate. Par contre, une épée prévue pour trouer a plutôt une prise ronde, à cause de la prise spécifique à ce type d’arme (comme des rapières). Enfin, les épées bâtardes ou à deux mains plus récentes peuvent avoir des poignées octogonales, ou carrées aux angles arrondis.

Nous en venons donc à la longueur des poignées : une poignée longue permet de manier plus facilement le poids excédentaire d’une lame large, et d’utiliser une seconde main, ce qui peut être nécessaire face aux armures les plus lourdes. Ces poignées peuvent avoir une protubérance au milieu de la prise, permettant de faciliter leur usage à une main ou deux mains. D’autres prises sont spécifiquement conçues pour un usage à deux mains uniquement. A noter que pour la prise dite "à une main et demi", la protubérance est habituellement plus proche du pommeau que de la garde.

Le rôle du pommeau est avant tout d’empêcher la main de glisser de la poignée, et il sert également de contrepoids. Il permet de bloquer le tang, de lier ensemble la garde et la lame. Un pommeau de mauvaise taille rend une épée mal balancée et mal aisée à utiliser.

Il existe une très grande variété de pommeaux, certains étant spécifiques aux épées à une main et plus confortables contre la paume, d’autres plus appropriés pour des lames larges. Ils peuvent être prévus pour être agrippés par la main ou non, voire pour fonctionner avec des gantelets d’armures.


Son discours terminé, il confia l'arme qu'il tenait à son frère.

Voilà ce que tu dois savoir pour bien choisir ton épée. Mais suffit de la théorie, nous allons passer à la pratique.

Et Gabriel alla chercher un autre arme.

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Perrinne
La cour du Chateau est intéressante car elle se trouve entourée de divers batiments comme ceux que l'on trouve dans n'importe quelle batisse fortifiée. Dont entre autre, un petit appenti accolé à la premiere muraille.

C'est sur le toit de celui-ci que notre donzelle s'était perchée pour observer ses freres. Elle souriait d'avance car ca et là, elle avait pu noter d'autres tetes de garnements qui eux aussi avaient trouvé des perchoirs ou des cachettes pour observer la lecon d'escrime.
Puis bon, il ne serait peut etre pas trop mauvais de prendre un peu de graine de tout cela - mais de loin car elle et tout ce qui était tranchant cela faisait très mauvais ménage - on ne savait jamais.


Vas y Aruuuuuuuu ! Montre lui !
Arutha_gisors
Oh putain.
Par les burnes de la Sainte-Mère.
Chuck Norris, viens me sauver.
Et en remix, ça donne : Oh putain, par les burnes de Chuck Norris qui viennent me sauver.
Le môme Gisors-Breuil écoutait son frère parler, parler, parler, et encore parler. S'arrêter. Et un espoir : qu'il ait soif. Mais non. Il reparlait, encore, encore. Et encore un espoir vain. Car, le passionné n'a jamais soif. Et l'élève, lui, aimerait boire. Avec un doliprane.

Pendant plusieurs minutes, Arutha écoutait, la bouche ouverte, Gabriel exposait tout ce dont on doit savoir, ou pas, sur l'épée.
C'est compliqué, ton truc. Quand je lance des pommes, je me dis pas : "Tiens, il faut que je la lance à telle vitesse pour que le point d'impact soit ici." Je lance ma pomme, et elle arrive où elle arrive. Je pensais qu'avec l'épée, c'était pareil. Tu tapes dans le tas, quoi. Nan ?

Alors, moi, j'ai une question. Est-ce que l'épée, elle peut parer, couper, et trouer en même temps ? Genre, tu prends ton épée, tu pares un coup adverse en coupant le bras d'un soldat ami, et en trouant le bide du capitaine ? Ça existe, ça, hein ouais ?
Sinon, le reste, j'ai tout compris.
Calomnies, mensonges, faux-cul ! Il avait -presque- tout compris, allons bon, ne jouons pas sur les valeurs d'intensité.

Arutha prit l'épée que lui confiait son grand frère. Oh, fuck, c'est lourd. Un regard vers Perrinne qui criait, tout en haut. Et un haussement d'épaule. Il fallait espérer que le jeune militaire ne le pare pas, ne le coupe pas, et ne le troue pas en même temps.

Sinon, c'est la fin des macarons.

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Gabriel_morkar


Gabriel fit un sourire à la mine déconfite de son jeune frère.

C'est compliqué, oui, mais j'ai eu la chance, moi, d'avoir le meilleurs des maitres d'armes ayant jamais existé : notre père, Vinkolat. Avec un tel enseignant, et aussi ce que j'ai pu apprendre avec Conches, crois moi, tout parait plus simple. Il est certain que je ne suis pas à la même hauteur qu'eux.

Le regard de Gabriel pétillait de bonheur de passer quelques temps avec son jeune frère et les facéties qui vont avec.

Non, ton épée ne peut pas trouer, parer et percer en même temps. Elle ne peut faire qu'une seule de ces actions à la fois. Parer, je te montrerais, revient à empêcher un coup porté par ton adversaire. C'est un geste défensif. Couper et percer sont, eux des gestes offensifs. Tu ne les fait donc pas dans les mêmes circonstances. Tu coupe avec la lame et perce avec la pointe. Tu ne peux donc faire les deux en même temps.

Puis Gabriel vint se mettre à coté de son frère.

Passons à plus de pratique.

Gabriel, pour montrer l'exemple, porta sa jambe dextre devant la sénestre, positionnant le pied de cette dernière à l'équerre par rapport à l'autre pied. Puis fléchissant légèrement les jambes :

Pour garder force et équilibre, il te faut être bien posé sur tes jambes, de façon souple, afin de réagir rapidement, comme cela.

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Arutha_gisors
C'est normal que tu ne leur arrives pas à la cheville, y'a que leurs bottes qui le font ! Humour de merde. Mais, tu leur arrives à la même hauteur, parce que t'es aussi grand, non ? Ou y'a un truc que j'ai pas pigé. Je dirai même plus, y'a un truc que t'as pas pigé. Mais c'est vrai que Papa, c'était le meilleur des meilleurs, des meilleurs.

Si j'ai bien compris...
Parer, c'est empêcher un coup. Par exemple, on veut voler ton macaron, tu le prends avant l'autre. Tu pares le vol de macarons. D'accord.
Couper, c'est quand on est deux, on a un macaron, on se le partage. D'accord.
Percer, c'est quand... Tu as un macaron qui n'est pas d'Ella Durée, et du coup, tu mets ton doigt dedans pour l'écraser. D'accord.

Mais, avec les épées, tu peux percer et couper en même temps. Ben si, regarde.
Et le gamin commença à dessiner au sol, légendant proprement son dessin.



Là, tu coupes et tu perces en même temps !


Arutha, les yeux grands ouverts, observait son frère positionner ses jambes.
Mais c'est fatiguant, ça ? Et ton épée, je suis sur elle est aussi lourde que moi et Perrinne ensemble. Mais c'est Perrinne la plus grosse.
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Arutha_gisors
Le jeune garçonnet tapait doucement du pied. Gabriel, faut que tu te bouges, si on veut travailler ! Et d'ajouter, non sans une certaine ironie gisorienne. Je crois que tu penses trop à Mathilde ; tu veux faire des bébés avec elle, je sais, mais bon, je suis ton frère, comême. Alors, Mathilde, tu lui mettras ton zizi dans le nombril plus tard.Et t'inquiète pas, Mathilde, elle aimera bien ton gros zizi !

Sinon, moi, je demande à Perrinne de m'apprendre. Au moins, comme ça, je gagnerai aussi.


Et, Arutha, dans un élan désespéré de montrer sa force, tenta de soulever l'épée.
Elle est lourde, p'tain.
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