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Info:
Ce que le recrutement de la milice écaillée a de paillard...

La Milice de Kiyosu : Recrutement

--Sunuke



On venait de lui confier la direction de la milice, à lui, le serviteur, l’esclave. Voilà qui témoignait de la bonne volonté et de l’esprit de solidarité qui habitait le lézard concernant Kiyosu.

Pour la chérir, pour la protéger, l’effort de tous était requis, Sunuké prit donc place au cœur du marché pour s’adresser à chacun des habitants.



Habitants de Kiyosu ! Hommes, femmes et enfants !


Votre honrable ivrogne de shomin, Esculo-sama, que vous avez plébiscité par vos suffrages, se tue à la tâche, sous l’égide du puissant Clan des Lézards, pour faire de votre ville une cité plus prospère et plus puissante qu’elle ne l’a jamais été !


Pourtant chaque jour la menace pèse et, sans vous et sans votre aide, ces efforts titanesques risquent en permanence d'être réduits à néant. Kiyosu est la plus importante ville du kuni, son seul port et son seul accès ! Nous nous devons de la défendre et de la protéger comme il se doit !

Dans ce but vient d’être créée la milice de Kiyosu, que l'ancien shomin, l'honorable Amaya-sama, et moi même, dirigerons de mains de fer. Son rôle sera de recueillir le maximum de renseignements sur les ennemis de la ville et, pour cela, tous les moyens seront mis à notre disposition. Nous dénicherons chacun d’eux ! Et nous les combattrons !


Vous aussi, faites votre devoir ! Venez poser vous-même votre pierre de la citadelle incontournable qu’ensemble nous construisons ! Venez vous-même la défendre de ses nombreux ennemis ! Rejoignez la milice !





Puis, saisissant le bras d’un jeune homme.


Toi ! Rejoins la milice ! Viens protéger ta ville !


Pointant son doigt au hasard sur la foule.


Toi ! Viens poser ta pierre ! Rejoins la milice !

Toi ! Rejoins la milice !
Marumaru
Le fluet jeune homme qui avait été saisi par le milicien en chef se faisait maintenant abondamment postillonner dessus par ce dernier tandis qu'il exhortait frénétiquement la foule de son doigt pointé. Un homme était sorti de la foule tiède et s'était avancé au coeur de la place.

Alors, la Brute! C'est toi qu'on a nommé chef de Milice?

Sunuke avait lâché le jeune homme, qui s'enfuit bien vite, et dévisageait de biais le nouvel arrivant. Maru s'était avancé au devant du gaillard, lui faisant face de très près.

Ça y est tu me remets? Sacré baston...
Mets-moi sur ta liste, là. Faut bien que j'me rende utile de temps en temps.


Quelque chose d'indicible s'était transmis outre les apparences et les visages fermés des deux hommes. Maru s'éloignait comme il était venu, non mécontent de son initiative.

Il recevrait une convocation officielle bien assez tôt.

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Marumaru
[ Le Danger rôde... ]

...et pourtant, c'était sans se presser qu'un homme déplia une assise basse au beau milieu de la déserte place publique, sur laquelle s'ouvrait le Sô.

Avec la tranquilité d'un fonctionnaire, il produisit de sa besace une pile de papiers, un stylet et un pot à encre. Il se mit ainsi à la tâche. La longue tâche de prévenir chaque habitant du danger qui guettait aux portes de la ville.

Les gosses des rues qu'il avait mandés spécialement pour cet effet l'y avaient rejoint. Silencieusement, ils guettaient les actions de l'homme.

A chaque courrier terminé, un gosse détalait dans les rues avec une missive et une adresse précise.

Les réponses viendraient.
On savait où le trouver, le Lieutenant de la section de Défense de Kiyosu...

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Mishida
Un môme débraillé, sale, comme on pouvait en voir beaucoup traîner dans le cloaque arriva près de Mishida et lui tendit un message.

Soupçonneuse elle le prit et donna une piécette au gamin. Elle l'ouvrit et parcourru la missive




Chère Mishida,

Humble travailleuse et voyageuse, si votre camp n'est pas encore choisi, si votre obédience n'est pas encore établie, puissiez-vous lire cette dépêche.
......
Vos actes de bravoure se graveront à jamais dans l'histoire de notre ville et nous vous rendrons les hommages dus une fois la crise passée.
.....
Marumaru, Section de Défense et Milice.


Elle haussa les sourcils pensant que décidément bien des gens semblaient la connaitre.

Marumaru... son langage semblait s'être amélioré...souvent elle l'avait entendu parlé dans le cloaque. Elle eut un petit sourire pensant qu'ils devaient vraiment avoir besoin d'un coup de main pour qu'il s'adresse ainsi, en ces termes, à elle, une étrangère....
Cela la fit sourire et décida de se rendre au bureau afin de porter elle-même sa réponse.

Le pas alerte, elle se planta au milieu de la place, inclina vaguement la tête et la vagabonde sonda du regard l'homme qui connaissait son nom.



- Homme, c'est quoi ces grossièretés que tu m'assènes? obédience, camp, rénégat,...vous pronez la liberté et au premier bruissement des armes vous retombez dans cette misérable mesquinerie.

Elle se mit à rire

-Je suis fille du Vent, garde tes chaines, comment oses-tu seulement demander à la fille de Shina-To-Be une allégeance ou soumission...Obédience...non mais je rêve, votre peau de lézard est donc bien fine, dès que ça mue ça se retrouve avec des valeurs que vous réfutez....

-Laisse le Vent souffler...quand j'ai envie de faire couler le sang je le fais...mais jamais sous les ordres de qui que ce soit et encore moins au nom de je ne sais quelle idéologie, territoire ou pire, au nom d'un honneur, comme tu sembles vouloir appâter les idiots qui te serviront de rempart.

-Passe ton chemin homme...le mien n'en fait pas parti...Libre je suis...Libre je reste...battez-vous entre vous....le sang versé fera pousser votre riz quand le Vent sera loin

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http://www.kizoa.fr/diaporama/d1573189k6657435o1/signature-mishi
Renohitti
Renohitti s’approcha, faisant un petit signe amical à Marumaru.

Salut Sunuke,

Tu parlais l’autre jour, de menace et d’ennemis de la ville ?
Je suis justement tombé, en gargote sur des comploteurs.
L’un d’eux m’a même envoyé deux missives, l’une d’injonction qui dit :

konnichi wa,
veuillez souivre le meneur juste après la maj et ce chaque jours, vous serez nourrit, merci bien.
Changli,
vice général de oda.

Ce Changli semble être le râleur et donneur de leçon qui traîne beaucoup dans les tavernes. Je ne vois pas en quoi il peut nous donner des ordres, qu’il s’occupe de ses bushi, au lieu de nous casser les pieds.
La seconde lettre vient du même homme, mais elle est beaucoup plus inquiétante, puisqu’il interroge chacun sur ses capacités physiques, sur son armement, sur ses capacité financière et la nourriture dont il dispose.
Cela ressemble beaucoup à de l’espionnage, et il faudrait dire à la population de ne pas répondre à cet homme.


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Changli
chang était pas loin derrière il écoutait sagement, il sourit a la venu de Renohitti.

oh mais il me semble que vous êtes dans la lance de quelqu'un d'autre non ?
c'est a lui de vous dire me semble t'il non ?
puis cela vous regarde si vous voulez pas défendre votre village, après tout vous êtes chez vous ici non ?
puis soit dit en passant si vous avez reçu cela c'est une simple erreur.
et je précise cher monsieur que je suis nullement un comploteur, je suis habilité a défendre nos terres, quoi qu'ont en disent, je ne fait que défendre votre village et ou j'y vis moi aussi.



il sourit et retourna se poster un peu plus loin, préférent ne pas répondre au reste, cela ne servirait a rien d'autre que jeter l'huile sur le feu, il se rappelé s'implement les mots sage dit, seul l'honneur de ses actes comptent.
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Renohitti
Renohitti sourit au jeune prétentieux.

Ainsi c’est une erreur ? une erreur par deux fois, car j’ai reçu deux messages de votre part.
Je veux bien admettre que vous n’êtes pas un comploteur . Mais vous venez de montrer que vous êtes un sacré maladroit. Vous seriez sans doute capable aussi d’envoyer les plans de l’armée à vos adversaires.
Avant de venir en parler à Sunuke, je vous ai demandé en taverne de m’expliquer ce courrier, vous n’avez même pas répondu. Faites donc plus attention aux autres, ils vous le rendront peut-être.
Il n’en faut pas plus pour que les gens fassent plus confiance aux Lézards qu’à vous ou à votre Daimyotte suffisante.

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Changli
de la ou il était il pouvait l'entendre, il lui fit un simple haussement d'épaules, il continua simplement d'écouter les autres personnes, trouvant bien se voir du monde prêt a défendre leurs terres.

il pensait que si simplement tout le monde faisait pareil.
il s'appuya au mur derrière lui.
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Marumaru
Assis sur le fauteuil dépliant qu’il avait brigué au Sô, Maru s’appliquait à tracer les kanjis officiels sur les fins feuillets de papier de riz. Certaines habiletés lui étaient restées de sa vie d'antan, la calligraphie notamment, là où d’autres s’étaient décaties : le langage et les manières, particulièrement.

Sunuke, chef milicien à la stature robuste, était venu se poster à ses côtés. Celui-ci surveillait pensivement les commerces et la vie quotidienne qui s'éveillaient graduellement autour de la place.

Au loin, une femme avait débouché d'une rue et avançait dans sa direction. D'une autre ruelle était apparu Renohitti, le Généreux, venant par là. Au coin d'une échoppe, non loin, se tenait un jeune soldat, visiblement gradé. Reconnaissant le moine, Maru lui rendit son salut d'un hochement léger de la tête. La femme, aux allures de vagabonde, vint se poster au bureau ouvert et parla la première. S'ensuivit un souffle continu de mots :


Grossièretés...Jamais sous les ordres ...Rires...votre peau de lézard...envie de faire couler le sang...idéologie...appâter les idiots...Libre je suis...le Vent sera loin.

Renohitti qui était allé quérir le supérieur de la Milice, lui exposait une affaire du même ordre.

Qui était cette inconnue qui tenait un exemplaire, de sa main signée, froissé dans sa main? Il capta un début de prénom sur l'entête de sa missive :

Mi (âme)

Parcourant de l'oeil le parchemin de recensement déroulé à ses pieds, il reconnu un nom dans la colonne des résidents temporaires :

Mishida
Une voyageuse...

Il reposa son pinceau, se leva et s’épousseta.


Holà, la belle ! J’ose te demander, justement, parce que c’est ma liberté. Et du reste, j’en appelle aux vaillants et aux fous, non aux idiots. Nous sommes sur nos terres et dans notre cité. Si nous en décidons autrement, les chemins et les sentiers deviendront notre fief à défendre. En attendant, les villageois ne nous tiendrons pas gré de protéger leurs possessions immeubles, le temps d'une bataille. Et si bataille il y a. Nous sommes villageois, comme tout le monde, ici.

Il avait fait un effort de vocabulaire, jouant le jeu de sa position officielle. Elle avait de la fougue dans les yeux, la farouche. Quelque chose qui échappait au commun des vagabonds. Insaisissable.

La bise soulève les poussières et les peaux mortes sur les terres désolées. Dans les contrées verdoyantes, elle transporte les graines et les pollens. Vent et Terre ne se commettent pas autrement. Chacun son royaume, chacun sa liberté.
Passe le tien, de chemin, fille des kamis. Bah...le vent évente aussi les liqueurs...


Sur ces assertions, il semblait vouloir se replonger dans son fastidieux travail de copie, tandis qu'un autre débat avait été initié sur le côté.
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--Sunuke


Sun' adressa une tape amicale sur l'épaule du moine.


Ne t'en fais pas l'ami ... Les lézards sont parfaitement aptes à protéger leur cité !

Pour l'heure, notre attention se porte à l'extérieur de nos murs. Ensuite seulement nous nous occuperons de ceux qui gangrène la ville de l'intérieur ...

Villageois, tenez vous prêts ! Pour votre ville ! Pour Kiyosu !
Mishida
Le bureau se remplissait petit à petit d'hommes, elle écouta leurs échanges d'un air amusé.

*Tiens tiens le samouraï Changli accusé d’espionnage*

Elle l'interpella en souriant...

- Le vent tourne souvent... vous voilà donc dans la peau de l'espion,triste sort que le votre que d'être obligé de vous justifier...

Après un petit sourire en coin, elle le laissa à ses observations.

L'homme n'avait pas assez d'importance pour qu'elle lui accorde plus que ce qu'il n'en méritait puis se retourna vers Marumaru.

Elle planta son regard dans le sien et d'une voix chaude elle lui répondit:


-Es-tu sur que ce que tu appelles Liberté en est une? ne serait-ce pas plutôt un choix?...

- Vos terres, vos chemins...depuis quand la terre appartient-elle aux vermisseaux? Comme tu le dis si bien la bise soulève poussière et peaux mortes, nous serons tous peau morte après avoir été pollen ou graine...


-Tu devrais plus souvent te mettre face à l'immensité de la mer et écouter le message que te porte Minato-No-Kam. Tendre ton corps vers Shina-To-Be..; puisses-tu comprendre...

Elle lui sourit mystérieusement et sorti se fondre dans la ruelle adjacente
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http://www.kizoa.fr/diaporama/d1573189k6657435o1/signature-mishi
Shizuka
Elle aussi avait fini par recevoir cette missive. Et il faut dire qu'elle se sentait un brin concerné. C'est pour cette raison qu'elle alla chercher quelques réponses et en donner. Un chignon grossier, un peu de terre sur les visages, les mains sales, Shizuka avait revêtue un kimono tout juste correcte. Avait elle déjà commencer la guerre ? Non, juste travailler dans l'un de ses champs.

" Konban wa mina-san. "

La miko avait la missive dans une main, elle l'agita faisant comprendre ce pourquoi elle était là.

" Izanami doit être de visite en Oda... Sumimasen ! J'aimerai savoir d'où ils nous viennent ceux là ? Parce que j'ai du monde qui est sensé débarquer...

Vous vous doutez que je suis assez loin des combats mais... Si jamais vous avez besoin de moi un jour, quand il y aura vraiment quelque chose, venez me trouver. Et on s'arrangera. "


Rien n'est gratuit. Même si Shizuka ne pratique pas des prix très élevés, il y a toujours une compensation.
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Marumaru
Il releva les yeux du dernier courrier qu’il venait de signer, soutenant calmement le regard de l’inconnue tout en essuyant le stylet dont il avait dilué l’encre dans un bol d’eau.
Farouche était le mot... Il répondit à sa suite.


La volonté n’est-elle pas esclave du choix ? Pour autant, la Liberté n’est pas esclave de la volonté. C’est donc que la Liberté est une pensée. La pensée, elle seule, se libère.

Mais la voilà déjà qui s’éloignait. Sa réflexion s’acheva dans le silence.

Les Eléments, eux-mêmes, suivent l’ordonnance du grand Tout. Les pensées, elles, naissent du Néant...

Il songeait qu’il suivrait son conseil et qu’il irait, après le service, fumer à la jetée du port, face au crépuscule et au grand large, fouetté par les vents marins, comme il aimait tant à le faire.

Assez cogité, voilà qu’une autre femme parut. Il reconnut la calligraphe du panneau à l’entrée de la ville. Parcourant rapidement sa liste, il retrouva la petite croix qu’il avait inscrit face à son nom :

Shizuka.

Ah... oui. Konban, hitori-san. D’après les dernières nouvelles le port est ouvert et le restera. Kiyosu accueille les immigrants civils, à défaut des armées. Volontaire, c’est ça ? Je note, je note...

Un sourire aux lèvres. S’arranger ? Une contrepartie financière, en somme.
Et puis quoi encore ?
Il était payé, lui, peut-être ?

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Shizuka
Shizuka posa ses mains sur hanches, plissant légèrement des yeux à cause du jeu de mot. Elle avait eut une réponse complétement à côté. Enfin, au moins elle savait que le port ne fermerai pas. C'était toujours bon à prendre.

" J'en conclus qu'ils ne sont pas vraiment localisé... "

Peut être aussi qu'elle pense qu'Oda avait une bonne armée avec des informateurs etc... Utopique ? Après, en repensant au shomin, peut être qu'il était beurrer quand il a reçu des informations ? Voyant Marumaru noter, elle se retira.

Tiens... Qui a dit que Shizuka ne prenait que les kobans en contrepartie ?

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Mieko
Le temps avait été long, hors des terres d'Oda, et c'est avec une joie sans pareil que Mieko avait refait le plein de sake local. Un large sourire aux lèvres, elle s'approcha du bureau à ciel ouvert et étendit ses bras, paumes tournées vers le ciel, en s'exclamant lorsqu'elle aperçut enfin Sunuke et Marumaru...

Les gars!! Et alors!? Comment va mon engeance préférée?

L'absence avait rendu la Lézarde loquace, tout comme le plaisir de retrouver ses frères loqueteux du Cloaque. Claquant l'épaule du premier en gueulant toujours, elle s'approcha du second par-derrière sans rien perdre de son sourire éclatant.

Alors Maru! Ca fait du bien de pouvoir discuter un peu de vive voix, hein! Les éperviers c'est bien pratique, mais ça ne remplace pas une bonne discussion, pas vrai?

Tout en parlant, elle descendait de longues gorgées de saké à même la flasque, et, fouillant dans sa besace, en lança une à Sunuke, puis en posa une autre avec force fracas près de la pile de papiers du milicien qu'était devenu Marumaru en son absence.

Alors, voyons ça... Tout est bien comme on a dit? On ne défend pas, à moins que Shyriu et ses petits copains ne viennent pointer leurs petits museaux de chiens galeux, c'est ça!?

Tout en parlant, elle s'était emparé du courrier que rédigeait au même moment l'ancien vagabond, et le parcourut rapidement du regard.

Mmh-mmh... Bla bla bla... C'est parfait. Tout comme on a dit. Aaah...! Maru, Sunuke!! Z'êtes supers, hein! J'savais bien que j'pouvais compter sur vous.

En titubant, elle s'appuya contre les tréteaux de bois qui constituaient la table, et lança un poing bandé au ciel.

Oda est à nous!!! Kiyosu ne pliera jamais, ouaiis!!! Au Lézard, kaampaïïï !!!

Le verbe fut accompagné d'une nouvelle lampée débordante de joie. L'heure, pour d'autres, était peut-être à la guerre. Mais pour la brigande qui retrouvait les siens, et sa terre, qu'ils défendaient sans faiblir, l'heure n'était qu'aux réjouissances les plus pures.
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