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[RP/IG] Prise du château - Petite mise au point

Hans
[Tu l'as voulu, ouais... tu l'as eu, un grand coup dans ton cul!]


Arrivé à Tours au dernier moment, très légèrement contrarié encore d'avoir loupé la fête, à cause de soucis de calendrier, et de discrétion également, car il se doutait bien qu'il faisait parti des gens "surveillés", Hans n'en reste pas moins pleinement satisfait du dénouement. Une opération admirablement menée, qui finalement n'aura pas eu besoin de sa participation.

Toutefois, si son rôle à présent n'est que secondaire, le germain demeure l'instigateur de la chose. Il aura suffit d'une petite étincelle pour que tous s'enflamment pour son projet, et le reprennent ensuite en main, mais l'homme n'est pas du genre à fuir ses responsabilités. Il décide donc de venir s'en expliquer sur la grande place de la capitale, même si divers courriers envoyés par d'autres ont déjà défriché le terrain.


Bonjour à tous,

Comme vous l'avez certainement remarqué, le château de Tours est tombé la nuit dernière et la duchesse a été chassée. Les personnes nouvellement en place au conseil sont toutes fidèles à la Touraine, et l'ont prouvé à maintes reprises. Il n'y a donc aucun risque de pillage ou de mise en péril du duché. La gestion courante sera assurée normalement afin de préparer au mieux la transition avec les prochains élus.

Si je me présente devant vous, c'est parce que je suis le premier à avoir proposer l'idée de renverser Camille. De part son attitude depuis le début de son mandat, elle méritait déjà certainement qu'on lui rappelle quelques usages ayant cours dans notre province, mais l'élément déclencheur fut pour moi l'annonce de sa demande de destitution du baron Burin_khazad.

Voilà une petite parvenue, qui ne sait pas ce que signifie être un régnant, qui n'entend rien à ce qu'est la noblesse tout en donnant aisément des leçons de morale, qui n'a assuré son mandat que dans le but de récolter un vicomté et convoler avec son amant, l'invisible et inutile capitaine, mais qui saute sur l'occasion pour demander le retrait des fiefs d'un des piliers de notre duché, et même de notre royaume, tant il a oeuvré, souvent dans l'ombre, au service de la Touraine, du Roy de France, et de la Sainte Eglise Aristotélicienne, qui l'a encore décoré récemment en reconnaissance de son aide.

En voyant cela je n'ai pas pu me résoudre à rester inactif. Ce fait, conjugué à sa conduite envers le reste des feudataires, à l'image douteuse, voire honteuse, qu'elle donnait du rôle de duchesse, m'a donc décidé à exposer ma proposition d'action. Et à ma grande satisfaction, je n'ai pas été obligé de chercher bien loin pour trouver des oreilles attentives et des personnes se sentant concernées. Nous n'avons même pas eu besoin de tous nous révolter pour réussir.

Lorsque l'on fait aussi aisément l'unanimité contre soi, il convient de se remettre en question. Pour sa défense, il faut préciser que ses conseillers les plus proches n'ont guère aidé à la faire accepter. L'absence de capitaine et la bêtise sans nom du prévôt ont du être de sacrés poids, mais là aussi, elle a trop laissé faire ceux qui ne doivent être que le prolongement de sa volonté et de son autorité.

Nous avons attendu la fin du mandat pour agir, dans le but de ne pas trop entraver l'action des conseillers qui pouvaient encore se montrer utiles, et de respecter le choix de la population lors des dernières élections. La date du renversement a d'ailleurs été légèrement avancée pour diverses raisons.

Mais il convenait d'offrir à cette femme la sortie qu'elle mérite.

Elle qui se veut si proche du peuple, donnant la main aux paysans et s'écorchant les genoux en leur compagnie, va pouvoir retrouver la condition à laquelle elle semble destinée. Hier encore, on l'aurait vu suant dans le champ d'un notable de Tours, alors que c'est là le travail d'un roturier.

Et pour finir, une dernière petite recommandation. La croisade à Genève a hélas connu un revers sérieux récemment, et maintenant qu'ils sont libérés de leurs obligations, et comme leur foi ne fait aucun doute, j'encourage vivement Camille, Altaiir et Scoldt à faire acte de pénitence et à prendre le chemin de l'Helvétie pour se faire pardonner leurs actes.

Sur place vous pourrez demander Son Eminence Kad, ou le commandeur Namay. Ce sont des amis, et si vous dites venir de ma part, vous serez bien reçus.


Voilà, j'espère que personne ne s'est trop inquiété de ces chamboulements. Rassurez-vous, tout rentrera naturellement dans l'ordre d'ici quelques jours.
Une déclaration écrite, sans doute plus inspirée que ma modeste prise de parole, suivra pour expliquer notre action commune.


La bonne journée à tous.
Linexiv
[Château de Tours, 18 avril 1459]

Matin en Touraine, morne matin habituel, brume du côté de la Loire, calme journée. Seuls quelques infimes indices laissaient deviner que la nuit n’avait pas été si paisible, du moins du côté des tours ducales

Suivie par un Burchard maugréant les bras encombrés par un pile de rouleau et le maillet allant avec, Line se dirigeait vers les portes du château ducal, inspirant avec joie l’air encore frais. Rien de tel pour se ressaisir et permettre à ses pensées de se réorganiser. Tout s’était bien passé, l’avantage à leurs bonnes connaissances des lieux et à leurs noms certainement.

Elle haussa les épaules et laissa échapper un soupir tandis que le serviteur rompait la paix ambiante en manquant une marche et en se retrouvant sur le cul, sans perdre heureusement son précieux chargement.


On va se faire égorger patronne !


Misère, combien de fois faudrait-il qu’elle le rappelle ? Dommage qu’elle ait préféré laisser Eberhard en compagnie de Cyrielle. Cyrielle… Décidément, la nuit avait été riche en péripéties.

Burchard. Étant donné que nous contrôlons le château, étant donné que les gardes respectent leurs nobles davantage que les officiers pédants, je puis t’assurer que tu ne risques rien en allant placarder les déclarations ! En plus, Hans de Ligueil doit être aux portes, il a voyagé de nuit. Et puis, je t’accompagne il me semble, rien que pour vanter ta grande bravoure de cette nuit…

Les événements nocturnes, par ailleurs, ne sauraient être qualifiés de grands pans de bravoure, renverser le pouvoir était un acte nécessaire mais qui ne couvrait pas de gloire. Il était plutôt malheureux que la noblesse de Touraine ait dû en arriver là… Elle ne leur avait pas laissé le choix.

Touraine ne saurait être ridiculisée par une duchesse incapable de tenir son rang, une duchesse qui se plaisait à frayer avec la roture et à besogner dans les champs. Une duchesse incapable d’écouter sa noblesse et capricieuse au point d’envisager de priver la Touraine de son premier soldat.

Ce qui devait être fait l’avait été. Sans trop de résistance, les gardes n’étaient pas tatillons au point de vouloir occire ceux à qui ils devaient le prestige de leur duché.
N’aurait été le léger incident en salle du trône… Mais l’intéressée ne lui en tiendrait pas rigueur…

Elle se retourna vers Burchard.


Tu te relèves ? Ou dois-je en conclure qu’en plus que de te cacher derrière un buffet, tu as vidé quelques carafons ?

Le serviteur s’exécuta et les voilà repartit en direction des portes. Laissant Burchard s’atteler à sa nouvelle tâche d’afficheur public, elle se posta prête à répondre aux curieux, l’esprit occupé à revivre les péripéties de la nuit, attendant que les autres la rejoignent éventuellement.

Qu’est-ce qui avait été le plus surprenant ? La prise en elle-même ? Ses retrouvailles avec Cyrielle ? L’agression en salle du trône ? Apercevant son parrain ; elle s’avança


Vous m’avez devancée Baron ! Cela tombe bien, je craignais de ne pas être à la hauteur pour relater les faits… Tout va bien en haut, les postes sont en train d’être répartis. Si vous remontez et croisez Cyrielle, pourriez-vous la rassurer ? Je lui ai demandé de me suivre après l’avoir retrouvée et elle n’avait pas imaginé se retrouver au château !
_________________
Gatimasse
Mairie de Tours, la veille

Courrier étrange de Fingolfin.
Fingolfin... proche de Burin, personne étrange à ses yeux, mais qui a souvent eu les mêmes buts que Gati. Elle lut le courrier avec grand intérêt. Son mandat municipal allait s'achever, c'est donc pas demain qu'elle serait en vacances...!
La dite miss duchesse était en conflit permanent avec elle. Gati la pensait même sorcière avec toutes les choses étranges qu'elle savait, et Aristote(!), qu'elle se déplaçait vite cette bonne femme, elle était sur tous les fronts! Ça faisait peur...
Personne ne s'était battu pour les terres de Gati, mais là ce n'était plus tolérable! Et les nombreux écarts du prévôt envers la noblesse n'avaient rien arrangé.
Avant l'arrivée du courrier elle était passée à la prévôté, voir les ordres pour la défense. Etrange qu'on demande autant de miliciens, elle n'avait pas vu de visages suspects dans la foule au marché ce matin. Que des gens connus! Après lecture du courrier elle comprit que Scoldt sentait quelque chose.
Comme de nombreuses fois, elle ignora l'ordre et n'augmenta pas le nombre de miliciens, elle savait que ce soir, elle épargnerait des écus à sa ville et des blessures à ses habitants...
Elle continua à ranger ses affaires sur son bureau, et laissa quelques notes au prochain maire....Comme si de rien n'était, le calme avant la tempête...

Jeremi était passé à son bureau pour prendre connaissances des dernières affaires pour la passation des clés. Elle le questionna sur l'ordre de Scoldt concernant les miliciens. Il lui confia certaines choses... Elle ne fit comme si de rien était, lui mentant ouvertement.... Mais après son départ, elle savait que demain, elle allait compter un ami de moins... petit dommage collatéral...


Château de Tours le 18 avril

Tout était en ordre à la mairie, toute la journée elle avait cherché a savoir qui était des leurs ou non. Arrivée au point de rendez-vous, une seule phrase en tête: ah il est là lui! mais bien sur!
Tout se passa bien, les gardes, gens de défense, n'opposèrent aucune résistance, normal en même temps, la moitié des gens étaient formés par eux, commandés par eux...
Elle chercha quand même dans le groupe son chou...

_________________
Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.
Falco.
LOches à Tours

Si tu me detestes, sache que ton ennemi et mon ennemi..Pourrions presque nous embrasser , Nemesis!Ah!Ah!


Il vient d'apprendre, de retour du Berry, que noblesse d'épée va faire son devoir. Virer une Duchesse se comportant en gueuse et servant plus ses appetits ambitieux et Rome que le Duché.
Il a trouvé Nemesis ivre morte, saoule comme une bretonne tombée devant le Mans, avec un avis d'expulsion dans la main.
Pas trés efficace comme spadassin, mais il n'en a cure tant l'urgence est au rendez vous.
Imaginez que les preneurs du Chateau soient cléments, voires gentilllets! Une honte!

Alors il laisse un message sur le vomi ventral de l'ivrogne avant de monter en selle et foncer à Tours.

Il arrive au petit matin et constate que les portes sont ouvertes, la garde changée et que Fingolfin le héle sur la place.



Vous pouvez compter sur moi pour défendre, Ecuyer de ce bougre de Burin.
Par contre laissez moi le secteur de la Prevoté...Quelques comptes à régler! Ah!


Le rire fait le son des piéges à rat.Déjà il saute de selle en tirant sa terne épée de cavalerie.
Foin de l'écu et pas de visiére baissée.
Il suffit de regarder le silence de la capitale pour constater l'évidence.
La Duchesse manque de bras et de soutiens.
Malheurs aux héros se trompant de camp, il n'est pas de la noblesse prompte à pardonner, lui.

Dans le chateau il est comme chez lui. On oubie parfois qu'il en fut Procureur et hanteur de couloirs méconnus.
Des Douves au castelet, aucune porte ne resiste à ses passes et vieilles clés.
La Prevoté!
Saint des saint!
Il délaisse les archives et autres salles désertes dédiées aux procédures, néglige la salle de formation, inete à ses yeux...Pour se focaliser sur le bureau.

C'est bien de virer une duchesse.
Mais faut veiller à en chasser chaque laquais!


Il obsérve et avance en maitre des lieux.
Confiant parce que le Chateau à été pris sans coup férir.
Devant la porte il se pose une question bête.


Si je le laisse à Nemesis il va crever..Si je le laisse aux autres, il n'aura plus d'honneur...Si je le prend..Ce sera un manque de cul..

Hum..Affres terribles!

_________________
Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Joachim_
[Loches, 18 avril 1459 au petit matin]

Joachim était dans sa tente de commandement. Les nobles Tourangeaux étaient venus l'avertir, un peu tard certes, de ce qui était arrivé au château. Ils lui avaient expliqué rapidement les causes, et chacun lui avait exposé leurs pensés. Le soldat ne pouvait pas contredire ce qui était visible bien qu'il aurait préféré moins d'hostilité.

Après un très long moment de réflexion, il prit une décision qui le déchira dans son choix. Il écrivit donc une missive et l'envoya par un courrier à cheval au château.



En tant que commandant actuel de le Pacificatoria Legatio, sergent du front Nord de l'armée de Touraine, et en vu des évènements, Ex-aide de camps des armées Tourangelles,

déclare par la présente que moi, Joachim_, et par conséquent l'armée que je mène, pour le bien de la Touraine et de son armée, ai pris position sur la prise du château par les hérauts Tourangeaux.
Je demande immédiatement à l'armée de lever le camps pour se diriger à Tours afin de défendre la prise de pouvoir contre tout opportuniste.

Cette décision va à l'encontre des devoirs du soldat et d'amitié envers Camille, ex-duchesse de Touraine, mais afin de maintenir l'ordre et le droit en Touraine, je dois prendre parti pour servir au mieux les miens.

Je déclare donc soutenir la noblesse qui a prit le pouvoir, ainsi que Monsieur le Baron Burin Khazad.

Joachim_, Commandant la Pacificatoria Légatio.


*Que mes amis me pardonnent, mais la Touraine est bien plus importante qu'un mandat.*
_________________
Senctus
Le Juge destitué se rendit sur la place du château pour faire sa petite allocution :

Que puis-je dire ? Ayant eu de médiocres relations avec cette Duchesse, je devrais vous féliciter de votre petite prise de pouvoir.

Seulement, j'avoue avoir quelques difficultés pour comprendre une prise de pouvoir à seulement 4 jours des élections et dont le seul but semble être une démonstration de force en règle de notre noblesse.

Dans ce cas particulier, comment vous donner tort ? Par contre, vous risquez de créer un précédent des plus préjudiciables à la stabilité politique de la Touraine.

Quitte à prendre un château pour vous occuper, je ne saurais trop vous conseiller les chemins du Berry...

Espérons que cette affaire n'est qu'une parenthèse dans l'histoire tourangelle dirigée vers un régnant et non vers un processus politique.


Le Juge déchu salua la foule et s'en alla.
Camille.
Des placardeurs d'affiches vinrent soudain dans chaque ville et village de Touraine clouer des proclamations.

Citation:



Au peuple de Touraine,

    Après la prise du Château en cette nuit du 17 avril, nous nous tournons vers vous pour vous informer comme il se doit de la situation. Une partie de la noblesse tourangelle a préféré servir ses intérêts plutôt que de songer à sa terre. Cette nuit alors qu’une frange de ces derniers, membre de l’Etat Major de l’armée avait été alerté qu’une vague de brigands italiens s’apprêtait à attaquer la Touraine, a préféré déserter les fiefs dont ils ont la charge de protection pour s’en prendre au château. L’armée guidé par des commandants agissant en aveugle loyauté annonce sa convergence vers la capitale pour consolider ce push. Pendant ce temps, les brigands envahissent nos villes sans la moindre résistance et déjà des groupes armés d’italiens sont signalés à Loches.

    Les raisons de cette fronde ? La destitution d’un baron pour de multiples dérogeances à son devoir d’allégeance envers les régnants vassaux de sa Majesté successifs. La noblesse clame ses droits mais ignore ses devoirs. Préférant se cacher sous des excuses fallacieuses. J’ai ouï dire que d’envoyer mes contremaîtres travailler au champ était me salir les mains, m’intéresser aux conditions de vie du peuple tourangeau faisait de moi une « gueuse sans envergure » et que je ne suivais ce mandat que dans l’espoir d’un mariage noble. Le dernier argument reste le plus risible : pour prétendre à un fief de retraite, il faut avoir été régnante au moins 6 semaines ce qui est déjà le cas, et de plus, s’il ne s’était agi que d’un titre, j’en ai déjà refusé plusieurs car on me les proposait par complaisance. Un noble se doit d’avoir un titre pour ses actions et rien d’autre. On me parle du passé glorieux de l’homme dont j’ai demandé destitution. Je n’ai jamais remis en cause ce passé. Mais être noble, c’est un DEVOIR de tous les instants, et je ne vois aucune noblesse à attaquer et piller les châteaux de pays amis de la couronne ou faire preuve d’arrogance envers son régnant. J’ai entendu en place publique que cette attaque de Porto était un « entrainement »… Entrainement qui cause des tensions diplomatiques depuis des mois alors que la guerre sainte à Genève manque de bras… Où sont les priorités et le sens moral de cette noblesse ?

    Je n’aurai qu’une chose à vous dire : saisines ont été posées aux vues de la situation et ces affaires suivent leur cours. Peuple de Touraine, ne suis pas l’exemple d’une partie de ta noblesse qui a perdu le sens de ces devoirs. Nos villes sont en danger face à l’attaque qui se profile dans nombres de nos villes et Loches en premier. Montez sur vos remparts, défendez vos villes et vos familles, vous êtes la dernière défense de cette terre. Noblesse est occupée à d’autres distractions.


Que le Très Haut nous protège de tout ceci.

Faict à Rigny Ussé, en ce jour du 18 avril 1459


Camille d’Anclair
Duchesse de Touraine






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Fingolfin
[ Tours - 17 Avril, veille de la prise du château ]

Du courrier, encore du courrier et toujours du courrier, ah que n'ait-il point été noble pour forcer ses gens à s'en occuper à sa place ! Fingolfin n'en pouvait plus d'écrire encore et encore des missives aux nobles et à leurs gens afin de leur annoncer l'attaque prochaine du château pour débarrasser la Touraine de la vilaine l'occupant.

Satané prévôt et sotte de duchesse, comme s'ils pouvaient avoir assez de défenseurs ! Une chance pour eux qu'il y ait toujours quelques gueux ne sachant quoi faire de leur journée et acceptant de prendre des bâtons pour se constituer maréchaux.

Mais que pourraient ces roturiers face à une véritable armée ? Opposer paysans à nobles, bâtons à épées, qu'y avait-il donc à deviner ? L'issue ne pouvait être autre que la prise du château par la noblesse.

Malgré ce constat, il était chargé de contacter toutes les personnes de qualité, et ce, jusqu'à-ce que l'assaut soit donné. Ce fut donc ce qu'il fit jusqu'à minuit passé lorsqu'enfin il fut décidé de forcer l'entrée pour que duchesse et prévôt soient délogés.


[ Tours - 18 Avril, aube d'une nouvelle ère ]

Assaut rondement mené, point de pertes ni de blessés, comme entendu la maréchaussée a préféré fuir que d'affronter ceux-là même qui maintiennent le duché entier.

Mais point de chance pour l'écuyer, le voilà affecté à la garde de l'entrée qu'il vient à peine de capturer, jamais combat ne fut si court, sauf peut-être contre quelques angevins, à peine suffit-il aux nobles de brandir leurs épées pour que les gardes se décident à chercher sortie autre que l'entrée.

Et le voilà de nouveau à chercher plume et papier afin d'envoyer quelques missives aux renforts arrivant de toutes les villes de Touraine dans l'espoir de voir la duchesse et le prévôt traînés dans le boue pour qu'ils puissent enfin se souvenir de leurs origines et de ce qui devrait être leur quotidien.

Surveillant la place devant l'entrée en écrivant, il aperçoit le frère du regretté Cuculus et l'appelle à venir soutenir les défenseurs du château... ses talents innés dans l'art du questionnement sauront à coup sûr servir les intérêts du duché.

Mais voilà qu'à peine retourné à ses papiers un homme se met à questionner les nobles du château depuis la place comme s'ils pouvaient l'entendre, seul à l'extérieur avec quelques gardes encore trop effrayés pour se déplacer, il se décide à les laisser avec ses papiers pour aller répondre


Olà vous ! Ne partez si vite ! J'ai réponses à vos questions, réponses simples par ailleurs. Si nous intervenons si tard c'est parce que les nobles avaient estimé juste de ne pas châtier cette gueuses pour ses méfaits, après tout elle ne faisait que faire ce que d'autres ont fait, se fourvoyer. Néanmoins, dernièrement, d'où notre action tardive, elle a cru pouvoir demander à destituer mon seigneur Burin Khazad sans avoir à subir les foudres de la noblesse, aujourd'hui elle va apprendre que les nobles se soutiennent tous et que jamais elle ne possédera terre en ce duché sans les voir brûler et elle avec.

Touraine est duché où l'épée peut régner, par chance elle est manipulée par ceux qui servent le duché et n'a donc pas à être retournée trop souvent contre ceux qui sont choisis par le peuple.

Quant-à créer un précédent, soyons sérieux, nous sommes en Touraine, ce n'est pas la première sotte à se voir éjecter du château pour n'avoir pas su tenir son rôle correctement, ni même la première à croire pouvoir s'en prendre à un noble sans que les autres ne lui apprennent les bonnes manières. Vous devriez savoir que ce que vous nommez parenthèse réapparaît périodiquement, car comme les saisons les idiots tendent à respecter un cycle régulier.

Déjà dit ? Peut-être bien même répété, après tout Touraine est incomprise chaque année car agit pour l'honneur et non les intérêts.
Linexiv
Dans un gémissement suivi d'une bordée de jurons, Burchard eut l'honneur d'entrer au panthéon des malheureux tombés ce jour en voulant chasser la duchesse indigne. Après tout, si la gangrène s'y mettait, le pauvre maladroit pouvait y passer. A condition que sa patronne irritée ne l'achève pas sur place tant sa soif de sang était connue...

Tout de même, s'écraser soi-même le pouce avec son propre maillet... Enfin, l'essentiel était fait, la déclaration affichée.

Elle observa Fingolfin administrer les portes et se montrer pédagogue. Décidément, la journée promettait.

Restait à savoir où était la duchesse... Sans doute chez son amer fiancé... Qu'allait-elle faire, se terrer? Réagir? Toute seule maintenant que l'armée avait suivi la Touraine?

Un regard plus loin, vu le sourire en biais de Falco, lui avait trouvé sa victime... Serait-elle entière à la fin de la journée...


Citation:
De nous, Feudataires de Touraine

Par la présente missive faisons acte et preuve de notre soutien à l’action visant à chasser du trône ducal de Touraine Camille dite d'Anclair.

Déclarons avoir pris cette décision de concert dans l’intérêt de la Touraine car ne souffrant plus de voir l’image de notre duché dégradée par une personne incapable de l’incarner.

Déclarons ne plus pouvoir supporter de voir notre duchesse les mains dans la terre à besogner comme le premier paysan venu.

Déclarons que ladite Camille dite d'Anclair n’a su tenir le premier de ses rôles en écoutant la parole de ses feudataires. Déclarons ne pouvoir supporter une telle relégation indigne de notre rang.

Déclarons que ladite Camille dite d'Anclair même coiffée d'une couronne ducale n'amorce qu'un bien éphémère passage alors que nous, feudataires de Touraine, sommes auprès de la Touraine depuis plus d'hivers que n'a vu passer cette roturière, et nous serons encore là demain auprès de nos gens.

Déclarons que vouloir acquérir noblesse pour obtenir un beau mariage n’est pas raison suffisante pour occuper le trône de Touraine.

Déclarons condamner les fiançailles de Camille dite d'Anclair avec le vicomte de Rigny-Ussé afin de préserver ce dernier d’une dérogeance et de la perte de facto de sa noblesse.

Déclarons vouloir préserver notre duché et de ce fait, conduire simplement une régence jusqu’à la tenue normale des élections. Régence à laquelle se verront associer les conseillers ducaux les plus à mêmes d’occuper leurs fonctions de manière à assurer une transition paisible.

Déclarons soutenir la baronne Badgirl30 en tant que régente et avons pleinement confiance en ses capacités à maintenir la paix et la stabilité dans notre duché de Touraine

Fait à Tours, le 18 avril 1459.


Burin-Khazad de Fouchault et son épouse, Badgirl30, barons de Vallères, Seigneurs de Saché



Pierre du Val de Loire, duc de Montlouis, baron de Saint-Cyr
Line de Gerfault, Dame de Restigné


Barbe_noir du Val de Loire, duc d'Azay-le-Ridel



Zebracolor du Val de Loire, duc des Roches-l'Évêque, baron de Bourgueil



Hans Hoggendaffen et son épouse Titoukiki
Barons de Ligueil et Seigneurs de Beaumont-Village


Elzebur de Gioberney, Vicomte de Montrichard



Babak de Salières baronne douarière de Villandry

Methemvor, Baron de Chedigny
Gatimasse, Dame de Saulaie

Solange_Curnonsky, Vicomtesse de Saint Jean Froidmentel


Bitterly, Vicomtesse de Montoire et Baronne de Saint Paterne




_________________
Thael


Présent au château suite à la prise en main de la noblesse, le roturier Thael préférait laisser la noblesse s'exprimer et œuvrer à la sécurité du Castel. Il passait et repassait ainsi dans les couloirs en fredonnant une petite chanson entendue dans les rues de Tours

Je suis tombé par terre, c'est la faute à d'Anclair, le nez dans le ruisseau, c'est la faute au Lourdaud*...


au détour d'un couloir, apprenant que la duchesse sortante avait déposé saisine tout mettant en doute l'impartialité de deux pairs de France, Thael parti d'un rire rauque et caverneux

Et dire que ça se voudrait noble, mais ça ne respecte même pas ceux dont elle demande l'aide... Heureusement que le ridicule ne tue pas, quoique dans son cas, peut-être eut-il mieux fallu...

Puis il reprit son chemin, toujours errant au château...



*ici, le lourdaud se réfère au prévôt déchu, Scoldt
_________________
Paysans01
Paysans il est dans une salle renaissais tout conseille sans bureaux il discutais avec un autre compairs a lui
en face de lui il y a une horloge et elle indiquai il est 4 heurs du matin


Un nobles bien armé dit: parte on prend le châteaux ducal ses une révolte contrée duchesse parte non d'un chienpaysans pourrai cet defender mais il laisse fait parque50% du conseille ducal ne savez pas dirigeais bon décors on part ne vous affoler pas on part

et vert 7h heurs matin sur place ducal et il vois line

Bonjours dame line comment aller vous ? Vous fait une révolte?

je vous aide a quelle chose ?

_________________
Linexiv
Accolée à son affiche, attendant la suite et désespérant devant le spectacle offert par un Burchard en train de se sucer le pouce, Line se retourna en entendant Paysan.

Non, Paysan, je fais une lessive.

En tant qu'ancien conseiller ducal, mieux vaut que tu respectes ce que les chefs ont dit en haut, quitte le château.
Et si tu veux te rendre utile, va en caserne prêter main forte à ton lieutenant.

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Khalanelder
Je suis de l'avis de Senctus. Vous pouviez pas attendre vendredi? J'aurai bien aimé aller au bout de mon mandat, au cas ou se serait le seul.
_________________
Ne cherche pas a être un grand homme, sois juste un homme.
Solange_curnonsky
[Château de Tours le 18 avril aux aurores]

En provenance de Saint Jean Froidmentel, aux premières lueurs de l'aube comme chaque jour, le recteur arriva sur la place de Tours et se dirigea vers l'entrée du château où se trouvaient les locaux de l'Université.

La place semblait un peu plus animée qu'à l'habitude et elle fut surprise de trouver Fingolfin à l'entrée du Château. Celui-ci lui expliqua brièvement la situation et l'envoya rejoindre quelques nobles qui se trouvaient dans une salle près de l'entrée.

Après quelques explications complémentaires, dont le fait que l'on n'était pas arrivé à la joindre à temps au préalable, on lui soumit un texte destiné à être publié. Comme sa conviction sur la chose était déjà faite de longue date, elle y apposa sa signature et son sceau afin de marquer son entier soutien à cette action.

Avant de se diriger vers les locaux de l'Université, elle retourna voir Fingolfin.


Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à faire appel à moi. Pour l'heure je vais dans mon bureau.
_________________

LA V2 c'est MIEUX pour les YEUX - http://old.lesroyaumes.com/
Pleure le Géant Vert. Recteur de Touraine Héraldique Européenne
Scoldt
~*sujet de régulation présent alors commentaires pas necessaires*~

Château Tourangeau, Bureau du Prévost.
Dimanche 17 avril, soir de la révolte, calme dominical.


La nuit était agitée, plusieurs rapports concordaient sur le regroupement de nombreux nobles à la Capitale. Scoldt savait qu'il allait se passer quelque chose dans les jours à venir. Il avait mis la Capitale en état d'alerte, avertit la Duchesse et le Capitaine de la menace que pourrait représenter ce regroupement envers le château.
Le Prévost se dirige à la fenêtre de son bureau, l'ouvre afin de respirer l'air extérieur.
Le crépuscule se levait, le soleil disparaissait peu à peu.
Soudain, une odeur âpre de souffre le prit au nez. Il referma la fenêtre.
Il aperçu dans la cour la Duchesse faire préparer son carrosse, s’apprêtant à rentrer au domaine de son compagnon à Rigny-Ussé après une dure journée de travail. Le Prévost appela deux gardes, et insista auprès de sa Grasce pour qu'elle accepte l'escorte des deux hommes armés jusqu'au domaine.
Elle accepta finalement, et le convoi passa les grilles du château quelques minutes après, qui se refermèrent ensuite derrière lui.

Un poids sur les épaules était enlevé, la couronne Ducale était en sécurité.
Il retourna à son bureau à l'étage, et ne pus s'empêcher d'observer les portes de la cité au loin. Une forte lumière semblait émaner du camp de l'Armée stationnée dans l'enceinte de la capitale. "Un incendie ?!" se dit le Prévost. Il se précipita à sa fenêtre qu'il ouvra de nouveau, l'odeur de souffre était toujours présente, mais il n'entendait pas de cris ou de cloches annonçant habituellement un incendie, mais il entendait au loin des applaudissements et des louanges. Il se dit donc qu'il s'agissait d'un spectacle de rue nocturne. Il leva la tête au ciel, la nuit était maintenant complètement tombée, le jeune Prévost chercha la Lune, celle-ci était cachée derrière d'épais nuage obscurcissant le ciel. Un vent glacial lui parcourut l'échine. Bien que n'étant pas superstitieux, il sentait que quelque chose était en train de se préparer.
La lueur au loin paraissait de plus en plus forte, les bruits de la foule semblait être de plus en plus proches.



Dimanche 17 avril, durant la révolte

Alors qu'il s'apprêtait à refermer la fenêtre, il vît des ombres grandissant sur les habitations proches du château, approchant menaçante.
Il entendit quelques bruits de combat au loin, mais qui ne durèrent que quelques minutes, la Maréchaussée ayant certainement cherché à s'interposer en vain.
Il observa la troupe s'approcher des grilles du château, impuissant.
Alors qu'il s’apprêtait à alerter les serviteurs du château afin que ceux-ci barricadent les entrées et les fenêtres, il aperçut une ombre furtive se dirigeant vers les lourdes grilles. Celles-ci furent ouvertes par une personne se trouvant dans l'enceinte du château, laissant passer les assaillants s'engouffrant dans la brèche.

Le Prévost, atterré, n’eut aucune réaction, voyant que la milice et la Maréchaussée pourtant nombreuse n'avait pas réussit à contenir l'assaut, il savait que la chute du château était sur le point de se produire.
Il entendait les cris et hurlement de panique des serviteurs, et entendait des pas lourds et décidé se dirigeant vers son bureau. La mystérieuse personne poussa brusquement la porte.
Le visiteur inconnu observa le Prévost qui regardait toujours à travers la fenêtre. Il savait maintenant que l'assaut était en liant avec le regroupement de nobles dans la journée, les assaillants pourtant pour certains sur leurs blousons les armes de leur famille. La noblesse venait donc prendre le pouvoir par la force.
Le Prévost se retourna, et se retrouva face à Falco., le menaçant de son épée. Celui-ci lui demanda de laisser tomber son fourreau et son épée au sol et de le suivre, chose que le Prévost exécuta en desserrant une lanière de son fourreau.
Le bruit sourd de l'épée tombant se fit entendre dans toute la pièce, le silence ayant repris le dessus des cris de terreur.
Falco attrapa le Prévost part l'épaule et lui pris les mains dans le dos. Il le fit avancer à travers la demeure jusqu'à l'entrée principale.

Durant son trajet jusqu'au rez de chaussée, le Prévost humilié ne pus s'empêcher d'observer le visage de chaque assaillant qu'il croissa.
"Que de nobles dans cette attaque, encore une preuve de la noblesse de certains" se dit-il en croisant les regards de Line et de Hans.
Il arriva finalement à être surpris, en voyant le visage de Spm, lui qu'il considérait pourtant comme une personne de droiture et de raison, qu'elle ne fut pas sa surprise en le voyant parmi les assaillants ...
Il vit également le visage d'une femme dans l'ombre, en se rapprochant, il se rendit compte qu'il ne s'agit de personne d'autre que sa marraine, la mairesse de la ville.
Sous la colère il essaya de se débattre en la voyant, voulant à tout prix en venir aux mains avec elle en hurlant "Toi ! Comment as tu osée nous trahir ?! Je comprends maintenant pourquoi ils n'y a pas eu de combat opposant votre troupe de coquins à la milice urbaine !" [...]
Voyant le ton monter, Falco mis une claque derrière la tête du Prévost et la lui baissa afin de continuer l'avancée jusqu'à l'extérieure, dehors il reconnu le visage de plusieurs autres nobles, ainsi que des personnes à la réputation plus douteuse dont il avait notamment envoyé des ordres d'expulsion.
S'adressant à la personne le tenant captif "Alors, c'est le moment des règlements de compte n'est-ce pas ?"
Falco. ne répondit pas, continuant à le trainer à l'extérieur jusqu'à un petit bâtiment sans fenêtre. On l'y enferma dedans, avec pour seul éclairage qu'une torche faiblarde.


Château Tourangeau, débarras extérieur.
Dimanche 17 avril, première nuit de captivité


"Une plume et du parchemin !" t-elles furent les seules demandes du Prévost envers les révoltés qui après moult insistances de la part du captif furent finalement exhaussées, l'encrier lui attirant en pleine face (la plume cela aurait été certainement trop doux), et le parchemin en lambeau tomba à même le sol.
Scoldt improvisa une table et un siège bancal en détruisant plusieurs caisses vides amassée au fil des années dans l'établit.
Pas de tristesse, pas de peur, seulement de la colère et de la rancœur envers la noblesse tourangelle ...
Alors qu'à l'extérieur il pouvait entendre les acclamations des assaillants ainsi que leurs cris de joies, Scoldt resta impassible, s’assaillit tant bien que mal sur sa chaise de fortune, s'armant de sa plume et commença à rédiger une lettre sur son parchemin de fortune à la seule lumière de la torche.
Le morceau de vélin devant être pris dans un des bureaux de la Prévosté, celui-ci possédait en haut à gauche le blason de la Touraine. "Parfait" se dit le Prévost déchu.


Citation:


Ceux-ci sont peut-être mes derniers mots, non pas en tant que Prévost de Touraine, mais en tant que simple créature du Seigneur sur cette Terre.
Fasse à cette horde de malfaisants ayant fait irruption tels des déments à mon bureau, l'avenir me reste encore incertains. Je suis aujourd'hui en enfermé tel un animal en cage, les assaillants m'ayant mis en captivité m'empêchant ainsi de prendre la fuite.
Je n'ai pas peur de la mort, je ne sais pas ce qui se passera demain matin.
Je n'entends ce soir que les cris de joies et de fête des assaillants suite à leur victoire. Je ne peut partager cette joie. Seul un sourire me vient aux lèvres, avec la pensée de les voir se diriger vers leur perte de par leurs actions irresponsables.

Si je peux m'échapper de cette prison misérable, je promet de quitter la Touraine et de ne revenir qu'avec suffisamment de force pour venger cet affront et ce déshonneur.
Ils avaient à choisir entre la guerre et le déshonneur ; ils ont choisi le déshonneur et ils auront la guerre.
Si cette lettre représente mes derniers mots écrits, alors que la personne qui me lira sache que je meurs innocent des crimes que l'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang qu'ils verseront ne retombera pas sur la Touraine.

Qu’Aristote veille sur la Touraine



Lundi 18 avril, A l'aube

Scoldt se réveilla péniblement après une courte nuit de sommeil par le bruit des dialogues et râles des assaillants de la veille.
Il entends des bruits de pas lourds se dirigeant vers la bâtisse, il se précipita vers le bureau afin de cacher la lettre dans une pliure de son mantel, celle-ci ne pouvant être découverte qu'à sa mort lorsqu'ils le fouilleront comme tout brigands qui se respecte. S'ils possèdent un minimum d'honneur, ils n'oseront pas toucher à la dernière parole d'un mort.
Amené jusqu'à la place commerçante au centre de la cité, entouré par les malfrats arborant fièrement leurs armoiries et leurs armes, ils montèrent sur une estrade donnant au milieu de la dite place.
Le Prévost voyait déjà ces dernières heures venues, mais la potence ne lui était pas consacré en ce jour. Seul un pilori lui était destiné, l'humiliant encore davantage.
Il entendit celui qui se disait être le meneur de l'attaque. En relevant la tête, il se rendit compte qu'il s'agit d'un des nobles ayant participé à l'incident qui eut lieu quelques semaines plus tôt à la réception d'investiture de la Duchesse. "On peut dire qu'ils sont rancuniers ces nobliaux ..." pensa Scoldt. "Mener tout un Duché à sa perte suite à un événement regrettable .. certains n'ont vraiment pas le sens des valeurs".
Scoldt écouta son discours d'explication, il n'avait que cela à faire de toute façon ...


Tours, place principale.
Lundi 18 avril, heure de pointe


Un discours rapide, net ..
Scoldt, toujours derrière attaché au pilori ne pu s'empêcher de rire avant de prendre la parole, sans une position tout à fait inconfortable
C'était donc pour ça ?! Un affront personnel fait à l'un d'entre vous ?! s'écrit Scoldt.
Hahaha c'est grotesque ! Quand on est à la recherche de volontaire ou de bonnes âmes pour tels ou tels tâches nous n'avons que très peu de volontaires, et encore moins parmi les nobles !
Alors que quand il s'agit de prendre les armes pour renverser le château, le Duché et ses institutions suite à la perte d'un titre d'un noble à cause de son arrogance, à là on en trouve du volontaire !
A combien êtes vous venu à Tours ? Une vingtaine ? Une trentaine ? Mon Dieu moi qui croyait que le Duché était presque mort, je me rend compte que c'était tout à fait le contraire ! Il est tellement dommage de voir que vous ne déployez votre énergie que lorsqu'il s'agit de prendre les armes, surtout contre votre propre suzeraine à qui la plupart d'entre vous avez jurer allégeance !
J'ai tellement honte de la noblesse tourangelle ! N'agissant que dans son intérêt et se moquant des conséquences.
Je présume qu'il est inutile de s'attendre de votre part à ce que les projets sur le point d'être réalisé par nous, conseillers fiers et fidèles à la Touraine, soient finalisés ?
Vous rendez vous compte également que vous mettez le Duché en position de faiblesse ? Des hordes de brigands, en plus de celles dont vous vous êtes entourées pour venir à l'assaut de votre château évidemment, sont arrivés en Touraine. Vous ne connaissez pas leurs noms ? Moi oui !
Et je compte bien garder ces informations ! Assumez maintenant vos prises de fonctions impies et illégitime à l'égard du peuple, puissiez vous mener le Duché à sa perte et votre honneur ainsi que votre conscience personnelle réduite à néant à cause de vos actes inconscient et ingrat !
Qu'Aristote pardonne vos actes impies et que Dieu ait pitié de cette Touraine dirigé par l'épée et le sang !



Edit : corrections de fautes (et ouii ^^' xP)

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