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[RP]Les 10 Petits Bretons

Ambre_
RP écrit à plusieurs mains, je cite dans un ordre quelconque les joueurs de Aalys, Meerclaw, Zumbale, Yella, Cyrielle, Alwyn, Izea, Darnahus, Biboplote, Maira_de_l'ancolie, Sowilo et moi même tous cachés sous des Pnj, une sorte de levée des masques se fera quand il ne restera qu'un seul survivant. Bon jeu à tous.


Quelques jours auparavant, à l'île de la mouette borgne.

Quelques hommes, tâtant meubles et babioles, fouinant dans les recoins d'un château pendant des heures inlassablement, se retrouvent pour certains bras chargés, pour d'autres bredouilles dans une pièce sombre, où seul le feu faisant crépiter une bûche en bois de chêne, éclaire d'ombres mouvantes et orangées, la face du héraut des armes tandis qu'il se résout lentement à tremper la plume dans l'encrier.
Petit geste vif débarrassant l'acier fin du surplus avant d'étaler avec des lettres larges sur quelques vélins des mots qu'il lisait en même temps à voix basse.





Mes salutations Sieur Untel/Dame Untelle

J'ai l'immense douleur de vous annoncer le décès de notre regretté Sieur Thomas Grettel dans des circonstances troubles.
Je vous prie de prendre connaissance de ce pli ainsi que la décision du défunt de vous léguer une partie de ses biens.
Pour cela, et afin de partager sa fortune, je vous invite à préparer vos bagages et vous libérer pour quelques jours sans annonce préalable de délai.
Vous serez évidemment invîtés du château, où une chambre vous attend d'ores et déjà.
Là bas moi même héraut, je vous rejoindrai afin d'éclaircir davantage les choses.

Bien à vous

Phillippe Tells, dict Le Breton
.


Le Breton dont la claire vision pénétrera sous les apparences la hideur de ces âmes qu'il a convié, souffrait énormément pour d'obscures raisons. La conversation prétentieusement banale avec ses gens qui ont évolué les biens, l’engourdissait telle qu’une drogue stupéfiante. Auditeur forcé, la seule impression qu’il éprouvât en cet échange d’idées rebattues, était une intolérable fatigue pénible comme un cauchemar. Les noms des convives, lui arrivant comme à travers un songe. Il avait un mauvais pressentiment.
Son regard au mystère indicible se détache des écrits et parcourt en silence la pièce.
La bûche craque dans l'âtre, un de ses hommes éternue, les bruits doux pourtant le poussent dans un élan à exécuter la volonté de Thomas :

les vélins cachetés à la cire se dispersèrent au pied de volatiles vers les quatre coins cardinaux, amenant d'étranges nouvelles vers une dizaine de personnes, si elles sont vivantes.



Quelques jours plus tard, Rendez vous des arrivées par barques et bateaux:

Dominant une ancienne et majestueuse forêt de chênes, le château découpait à l'aube naissante les lignes sveltes de ses tourelles médiévales, la légèreté de ses balcons, féerique temple à la beauté de vivre. On descendait vers les bois par une série de terrasses étagées d’où l’on pouvait confortablement se rassasier du cercle viride de l’horizon houlant comme la mer sous le vent d'un majestueux lever de soleil.

Et pourtant, malgré la beauté de l'instant, la pierre grise de la bâtisse était comme assombrie, comme si elle savait que le château allait recevoir bientôt des gens, affluant le jour même.
Au loin une meute de chiens abandonnés depuis la mort du châtelain aboie et grogne se disputant un butin.
Un majordome, vieux, élancé, était le seul habitant de la bâtisse, la démarche sûre et hautaine, la physionomie pleine de froideur, il s'avance vers le ponton où surgissent quelques bittes d'amarrage.

Debout raide, Jeoffroy attendait désormais les invités, le cil pointant l'horizon comme si lui même faisait partie intégrante du site.

_________________
--Guillemot_sanctechene


Une abbaye proche, quelque part dans la forêt. Un pigeon vole vers un batiment de pierre attenant a la chapelle. Se posant sur l'appui de fenetre, le volatile frappe de son bec le carreau, a coup sec. Un homme chauve lui ouvre en silence. La robe de bure peine a le proteger du froid encore mordant, et ses poils se hérissent. Le tissu claque une fois au vent puis le moine referme l'ouverture, puis,slalomant entre les différentes caisses de l'endroit, Guillemot, frère cellerier de l'abbaye, s'assoit a une table, chausse de fine lunettes, et pose ses yeux sur les quelques lignes portées par le message.

Attrapant un sac en toile de jute proche, il y glisse le message. S'approchant d'un bocal en verre rempli de sel, il le glisse également dans le sac, et sort du cellier verrouillant la porte avec soin. Ses pas l'amènent aux cuisines, remplies de son en tout genre, Du bruit des ustensiles a celui de l'eau qui bout. Il fait comprendre par quelques gestes au maitre des cuisines qu'il amène le sel demandé, qu'il sort et pose sur une table a sa droite. Sortant en vitesse des cuisine, il se dirige vers la bureau de l'abbé.

Arrivé a la porte, il frappe séchement, et le vieux maitre de la communauté lui ouvre la porte. Se saluant d'un signe de tête, Ils s'assirent face a face, et une conversation muette s'engagea, les mains des deux hommes s'agitaient rapidement, puis après quelques minutes il sortit la lettre et la montra a l'abbé. Après quelques instant de l'homme prit pour lire la lettre, Guillemot lui explique en quelques gestes rapide qu'il contait y aller, récupérer les biens et les vendres, pour ainsi rapporter l'argent a l'abbaye. L'abbé réfléchis une dizaine de secondes, puis regarda a nouveau le cellerier, et acquiesca. En quelques heures, tout fut prêt, et Guillemot, se mit a cheval vers le port ou il pourrait prendre la barque vers l'île ou le héraut du défunt l'attendrai, d'après le message.

Au port, le silence n'etant plus imposé par la règle de saint Benoit, il peut discuter de son transport vers l'île avec un marin, qui finit par le faire monter dans une petite barque. Le moine attrape les rames, et attend que l'homme se mettent a la barre pour commencer a faire avancer le frêle esquif. Ramant a tour de rôle, Les deux voyageurs finissent par arriver sans encombres, et le moine descend rapidement, un sac a son coté, contenant une autre bure que celle qu'il portait, pour pouvoir alterner entre les deux. Un chapelet, un micelle, quelques feuilles de parchemin et une bouteille d'encre venait completer ses effets. Il regarda devant lui le majordome a l'air sévère, puis se porta au dela, sur le chateau. Il l'avait déja vu, mais dénué de son activité il semblait plus calme a ses yeux, et pouvait meme ressembler a l'abbaye par certains aspects.

Il aimais cette ambiance, meme si d'aucun l'aurait trouvée lugubre. Il était habitué a la solitude et au silence, la plupart du temps, il était seul dans son cellier, a gratter son crâne chauve en réfléchissant rapidement a la meilleure façon de gérer les finances de l'abbaye. Le vieux cellerier sourit, satisfait d'etre enfin arrivé, la ou il pourrait récupérer ce que feu le propriétaire des lieux n'avait jamais voulu lui accorder. Le moine récita rapidement et silencieusement l'agnus dei pour excuser son péché de convoitise, et se retourna vers le majordome, attendant en silence, droit dans sa bure, que l'homme qui lui faisait fasse prenne la parole, tandis que la barque s'éloignait lentement.




--Youenn_de_kergoat


Douce politique qui occupait ses jours. La redondance, l'éternel sentiment de vivre toujours le même jour ne le quittait pas.
Mais qu'y pouvait-il ? Dépendant de son travail, ne vivant que pour ça. Et pour les femmes bien sur.

Cet heureux célibataire qui se complaisait de sa vie de riche libertin ne s'attendait en rien à ce qui allait suivre.
Un pigeon vint atterrir sur son bureau de bois fait en Italie, petite folie qui lui avait coûté une coquette somme, comme plusieurs fois par jour. Mais cette fois la missive ne concernait aucune transaction commerciale, aucune affaires concernant divers procès ni même autres réclamations dont il avait l'habitude.

Nouvelle encore plus sombre qui lui parvenait cette fois avec une pointe de surprise tout de même.
Fronçant ses sourcils brun, le bellâtre eut tôt fait de poser la missive non loin afin de terminer son travail avant d'y revenir.
Égoïste ? Beaucoup trop disait-on, et cela était chose courante, même envers quelqu'un qui fut un ami de longue date.

Le soleil s'était couché depuis quelques heures déjà sur la Bretagne. Les quelques rayons illuminant le ciel avaient laissés place à la nuit noire, voile sombre dans la voute céleste. Youenn n'avait pu poursuivre longtemps l'avancement de ses projets.
La chandelle n'était pas le mode opératoire le plus pratique, la Lumière vacillante fatiguant rapidement les yeux.
L'heure ne tarda pas où il reprit la lettre entre ses mains, préoccupé.

Gentil homme au fond ?
C'est avec un brin de conscience en cette heure tardive qu'il jeta sa cape sur ses épaules et fila dans la nuit percée par les premières lueurs du jour, laissant pour une fois son bureau.
C'est avec le pas sur qu'on lui connaissait qu'il alla au port et payait un navire de fortune. Le seul à vrai dire disponible à l'aurore.

Peu rassuré, un tantinet méfiant dans tout ce qui sortait de l'habitude, il arriva sans encombre sur la dite île. Fichtre qu'il n'aimait pas la mer. La terre ferme lui sied tellement plus, lui même terre à terre. Rajustant son mantel fait sur mesure, ne crachant pas sur les bonnes choses, il marcha vers le majordome déjà vu, stoïque comme à son habitude, comme s'il n'avait jamais connu les remous de la mer.
Echange de politesse bien que la situation ne s'y prête guère...


- Ah Philippe, quel plaisir de vous revoir !
- Tout le plaisir est pour moi Sire Kergoat.
- J'ai reçue votre lettre mais de quoi il en retourne ? Je parle de l'héritage bien sur.

Il n'eut que le silence seul pour réponse, décidément pas bien bavard, pour ne pas changer.
Un cureton se trouvais déjà là mais il ne l'avait remarqué. Il faut dire que sous sa bure foncée, il se confondait bien avec l'environnement.
Un sourcil s'arque, analysant rapidement la situation , avant de se décider à lui poser la question qui le taraude de manière directe mais ne perdant rien de sa voix suave.


- Je suis Youenn de Kergoat. Vous êtes là à quel sujet ?

Il le regarde, curieux comme le Breton qu'il était, le détaille discrètement pour se faire une idée de l'homme, en fin diplomate qu'il pouvait être. Une légère vague de soupçons l'envahissant. C'est qu'a force, il commençait à voir le mal partout.

--.nadel_douglas.


Quelques part, au coin du feu, on ombre est assise sur un fauteuil son ouvrage en main. Un dur labeur ? Non une simple broderie tout ce qu'il y a de plus banale et le silence environnant. Que demander de plus ?

Madame ?
Mademoiselle !!!


La réponse se fait vive et tranchante. Elle n'aime pas qu'on l'appelle madame et cela se fait sentir. Le serviteur se tait, il ne sait si il doit reprendre la parole ou pas. Devant l'air excédé de la maitresse de maison, il abdique et annonce le but de son intervention.

Vous avez du courrier mademoiselle !
Donne ça et fiche le camps !


C'est qu'il vient de la prendre a rebrousse poils là. Rapidement, le sceau de la missive saute et le contenu traverse lentement ses lèvres rosées, lisant a haute voix. La jeune femme est surprise mais cette réaction s'efface vite pour un sourire en coin. Voila ce qui va l'occuper quelques jours tiens.

Faite préparer mes affaire, je part en voyage. Le beau frère vient d'y passer !

Pas de surprise sur la façon de parler de la femme de la part des serviteurs ils y sont habitué depuis le temps. Ils regrettaient amèrement l'époque où messire Grettel était encore vivant mais que faire ? Rien si ce n'est de profiter des quelques vacances accordé par le départ de la maitresse.

C'est ainsi qu'eut lieu le voyage de cette femme pour regagner le fameux château où elle n'avait mit les pieds que quelques fois sans plus mais suffisamment pour y avoir vue deux trois chose de valeur qui feraient des merveilles dans son intérieur. Avant cela il fallut subir les cahot de la route pour le trajet effroyable en barque qui ne l'a fit pas accoster de la plus belle manière.


Voila pourquoi je n'aime pas venir ici ! Toute cette eau ça met ma coiffure dans un état !!

Elle s'était exclamer sans faire attention a qui se trouvait là. Relevant la tête, elle aperçut deux hommes. Un moine sans grande importance et un homme d'apparence assez fortunée et joli garçon. L'escapade prend une tournure intéressante tiens, si elle peut lier l'utile a l'agréable et divertissant, pourquoi pas. C'est ainsi qu'une femme d'environ 30 ans, blonde très claire, yeux noisettes, 55kg et 1.62m se retrouve dans la place. Ils sont 3 tant mieux moins de part a faire...
--Guillemot_sanctechene


A peine arrivé, le moine n'étais deja plus seul. Il fit volte face et son regard se posa sur l'homme qui l'interpellait.

- Je suis Youenn de Kergoat. Vous êtes là à quel sujet ?

Il détailla rapidement celui qui lui faisait face, et décida de ne pas tirer de conclusion hâtive, bien qu'il l'aurait volontiers classé dans les riches irrespectueux de tout ce qui n'est pas leurs affaires. Le chauve sourit légèremment.

Demat mon fils. Je me nomme Guillemot sanctechêne, et je suis ici pour affaires. Puis je vous retourner la qu...

Voila pourquoi je n'aime pas venir ici ! Toute cette eau ça met ma coiffure dans un état !!

Il tourna rapidement son regard vers la femme qui l'avait interrompu, agacé. La jaugeant rapidement, il garda un regard inquisiteur posé sur elle alors qu'il reprenait.

Je disais donc, puis je vous retourner la question mon fils ?

--Poline



Une auberge...des clients qui rient et qui boivent, des hommes qui essaient de l'attraper par la taille, elle n'aime pas ça et leur tape gentiment sur les mains, car il faut bien garder la clientèle et faire entrer l'argent dans la caisse.
Ses enfants l'aident, sa fille de 30 ans et son fils de 27 ans, enfin, son fils, il ne pense qu'aux femmes et à se battre, exactement comme son père, parti de la maison pour suivre une gueuse.

Un homme enveloppé dans une grande cape, pour se protéger du froid et de la pluie entre dans l'auberge, laissant le vent glacial pénétrer en tourbillons. Il s'approche d'elle et lui tend une enveloppe cachetée.

Poline attrape l'enveloppe en le regardant, et lui souriant car il faut avouer que c'est un bel homme...
Elle lui offre un verre pour le remercier et le réchauffer....Elle appelle sa fille et lui fait signe qu'elle va derrière, au calme pour lire la missive.
Ses yeux parcours la lettre, ayant du mal à croire que son passé revienne à la surface...
Elle soupire. enfournant la lettre dans la poche de son tablier et va voir sa fille et lui explique qu'elle doit partir quelques jours pour régler une affaire importante.

Elle monte à sa chambre, prépare une malle, un peu d'argent et prendra la calèche au petit matin pour se rendre à l'embarcadère.

La nuit se passe, peuplée de rêves, de souvenirs qu'elle avait enfouis au plus profond d'elle.
Dès l'aube, elle se lève, fait porter sa malle et attend la calèche.....
Le voyage se passe tranquillement, plusieurs heures avant d'y arriver enfin. Elle patiente, assise sur sa malle qu'arrive l'embarcation pour traverser....

Tout se passe sans soucis, de loin elle voit un homme à la silhouette longue attendre sur la parapet.
Elle débarque, se présente et le laisse prendre la malle....

Demat Messir, je suis Poline de Kermanach' j'ai reçu un courrier me demandant de me rendre icelieu....


Sans un mot, il lui fait signe de le suivre..... Ce qu'elle fait et découvre un endroit magnifique...
--Youenn_de_kergoat


- Je disais donc, puis je vous retourner la question mon fils ?

Comment répondre à cela lorsqu'une charmante blonde débarque. Il baisse les yeux sur elle, l'évaluant d'un coup d'oeil. Il faut dire qu'il s'y connaissait le bougre en donzelle et celle ci avait un minois des plus plaisants.

- Youenn de Kergoat, pour vous servir...

Servir...Le mot était faible. Pour ses yeux noisettes et ses courbes dont l'esquisse transperçait au travers des vêtements, il aurait fait son possible pour l'emmener au septième ciel. Mais c'était là une autre affaire...
Il lui prend délicatement la main pour lui faire un baise main, yeux azur relevés vers son visage, noblesse oblige même si il ne le fait pas à regrets, loin de là.
Mais la politesse l'oblige à répondre au cureton après cette agréable petite interruption.


- Pardonnez moi. A juger par nos arrivées proches et de la barque que je vois encore s'approcher, nous sommes tous ici pour la même raison.

Répondre sans répondre...c'était une partie de son travail. A croire que celui ci s'était encré sur sa nature.
Qu'allait penser le religieux de lui ? C'est que le beau brun ne se fichait pas le moins du monde de ce qu'on pouvait penser de lui. Aussi, un brin calculateur, il opta pour adopter un comportement plus posé et polie. Qui a dit que cela lui était impossible ? Les manières, il connaissait.

Voilà que la barque dont il avait vu l'arrivée venait d’amarrer sur le ponton de l'ile. Le majordome va prendre sa malle, menant à la perfection son travail, pour la mener à eux. C'est quand qu'ils rentraient ? Et combien de personnes restaient-il à venir ?
Youenn espérait que cela s'arrêterait là, se doutant bien qu'ils étaient tous concernés par l'héritage. Après tout, la lettre stipulait bien "une partie de ses biens" mais son ancien ami avait-il laissé autant de bien pour satisfaire tout le monde ?


- Demat Messir, je suis Poline de Kermanach' j'ai reçu un courrier me demandant de me rendre icelieu....

Il avait l'ouie fine, utile sens quand il fallait laisser traîner ses oreilles dans les complots contre lui, Vicomte. Quoi ? Il ne l'a pas signalé en se présentant ? C'est qu'il à la prétention matérielle, non verbale.
Et pour la énième fois, le voilà se présenter à la Dame.


- Je suis Youenn de Kergoat. Je crois que nous sommes tous ici suite à une invitation...

Il se répète ? Que nenni. Mais une chose était sure, il n'avait guère envie de se remémorer les jours qu'il avait passés icelieu, bien qu'en bonne compagnie...
Moins à son gout les femmes âgées, les préférant pulpeuse à souhait avec la peau ferme et douce, aussi, il en oublia presque intentionnellement de lui proposer ses services. Il n'en restait pas moins poli. Gentil homme, je le répète.


--.nadel_douglas.


Fichu traversée sur l'eau tiens. Voila qu'elle est obliger de batailler pour remettre une dernière mèche en place et voiiiilaaa travail parfait !
Citation:
- Youenn de Kergoat, pour vous servir...

Hum ?

Le regard noisette dévore celui qui vient de se présenter. Dévore est le mot juste en voila un messire plus qu'appétissant et plutôt bien fichu. Mazette finalement ce voyage semble devenir intéressant.

Me servir ? Mhhh oui, sur que j'devrais être capable de vous trouver une utilité pendant mon séjour !

Cacherait-elle un sous entendu ? Non bien sur il est largement exposé ce a quoi elle pense mais bon, les affaires avant tout la nuit tombera bien assez vite pour chercher a se divertir. Il commence a se faire frisquet ici et du monde continue a arriver. Combien vont-ils être a la fin ?

Nadel Douglas, enchantée pour l'instant mais peut être plus si affinité !

Elle sourit pendant qu'il lui fait un baise main. S'incline légèrement laissant deviner quelques courbes. Aucune bague a ses doigts. Célibataire ? Allez savoir il faut creuser pour le savoir. Elle en profite pour rajuster sa tenue l'eau ayant humidifier quelque peu sa tenu la rendant un peu plus moulante. Qu'importe on est pas a un rendez-vous mondain et elle pourrait toujours se changer plus tard.

Deux jeunes, un moine et une vieille a faire peur qu'est-ce que cela peu bien cacher ?
--Poline


Citation:
- Je suis Youenn de Kergoat. Je crois que nous sommes tous ici suite à une invitation...


Poline le regarde, elle n'aime point les hommes de cet acabit, toujours prêts à vous faire avaler des vertes et des pas mures. Il est habillé comme un nobliau, elle qui n'a que ses sabots aux pieds et sa houppelande sur le dos... Certes dans sa malle se cachent de beaux habits qu'elle ne met plus guère...

Elle fait quand même malgré elle une révérence à l'homme.

Enchantée Messir... Il me semble également que nous soyons là pour la même chose. elle jette un regard au moine sombre.
Demat Mon Père.... Puis elle regarde la femme, blondinette... Elle éprouve un léger malaise, cette femme ressemble étrangement à Agnès, sa fille, qui s'occupe de l'auberge en ce moment. elle a dû mal à ne pas la regarder et détailler ses traits.
Demat Dimzell, je suis Poline de Kermanach'
--.nadel_douglas.


Elle se retourne et laisse la vieille femme la dévisager. Elle fait cet effet là aux femmes a présent ? V'la autre chose. La salut d'un signe de tête par habitude non par respect. Elle se mélange pas au petit peuple, il lui avait fallut beaucoup d'effort pour sortie de la fange et elle n'y retournerait pas a tel point, qu'elle éviter ces gens là comme si d'un regard ils pouvaient la contaminé.


Demat, enchantée !


Ton neutre sans plus de fioriture. Enchantée elle l'est pas réellement c'est juste une banalité sans plus.
--Guillemot_sanctechene


Décidément, le vieux moines aimaient de moins en moins ce qui se passaient sous ses yeux... Il semblait que la crème de la crème de la frivolité et de la manipulation s'était réunie sous ses yeux. Il soupira, fatigué d'avance, priant pour que le séjour ne s'éternise pas trop, car sa patience ne lui permettrait de supporter tout ces richards bouffis d'orgueil bien longtemps... Néanmoins il s'astreint a la patience, peut être n'était réellement comme il le voyait, et puis il était de son devoir de leur accorder le pardon du ciel, et a son sens il risquait fort d'avoir du travail, ne serait ce qu'en voyant le regard que portait Messire de kergoat sur la blonde. Pensant cela il finit par remarquer la particule au nom du messire. Il devait se faire vieux pour ne pas avoir relevé plus tôt... Il avait donc un noble en face de lui, pas un simple commerçant qui a réussi. Voila qui expliquait de nombreuse chose... Et qui compliquait cette affaire... Car en effet ils étaient deja quatre sur ce ponton, et nul ne les conduisaient a l'intérieur, il devait donc y avoir d'autres arrivant, mais combien encore ? Tout ceci risquait fort de tourner a la magouille, il faudrait jouer fin si il voulait rapporter quelque chose a l'abbaye...

Sortant de ses réfléxions, il reprend la conversation ou il l'avait laissée.


A juger par nos arrivées proches et de la barque que je vois encore s'approcher, nous sommes tous ici pour la même raison.

Oui, vous avez sans doute raison...

Il sourit, tentant de paraitre sympathique, malgré son air acéré, fruit de la vie monastique stricte, et de ses longues heures de réfléxion a la gestion des finances de la communauté.Il abandonna la fausse sympathie, il n'était pas doué pour les jeux de l'hypocrisie, bien qu'il ai appris a la déceler chez les autres depuis longtemps. De meme il avait juste relevé le nom de la blonde, mais elle semblait se désintéresser completement de lui, aussi il ne s'interessa pas plus a elle.

Demat mon père...

Je suis guillemot sanctechêne, frère cellerier. Puis-je connaitre votre nom demoiselle ?

Autant qu'il sache qui ils étaient tous, puisqu'ils risquaient d'être amené a passer plusieurs jours ensemble, le temps que cette affaire sois résolue... Il regrettait deja le silence et le calme de son cellier.... Il avait deja fait matines et laudes, il faudrait bientot faire prime, il espera que tout cela ne s'éternisait pas trop... Bien sur n'étant plus a l'abbaye, il n'était plus astreint a la liturgie des heures, mais il préférait marquer le coup, sinon la reprise risquait d'être difficile... D'autant qu'il ne s'estimait toujours pas blanchi, même après tout ce temps... Il regarda furtivement autour de lui, prit de la folle peur qu'une des personnes présente ai pu surprendre ses pensées. Fermant les yeux et prenant quelques longues inspirations, il se rasséréna, et rouvrit les yeux sur les trois personnes présentes.

--Cunegonde11



Et puis ce fut le tour d’une vieille bonne femme de poser pied sur l’île.
L’Ile de la mouette borgne, une île emplit de mystère qui n’a pas fini de surprendre les hôtes…

Cunégonde Tells n’était point trop grande, ni point trop mince, ni point trop belle d’ailleurs mais aigrie et hautaine à souhait. Elle leva la tête fièrement comme si au fond elle était heureuse d’être ici ne se doutant nullement des évènements qui allaient découler de ce « voyage ». Comme tous les hôtes, elle avait reçu la fameuse missive annonçant le décès de son beau-fils quelques jours plutôt. Elle s’était donc empressée de faire préparer ses valises pour aller chercher les biens qui lui revenaient de droit.

Une brise glaciale frappa soudain son visage mais telle le roseau qui plie mais ne rompt pas elle continua de marcher en direction du somptueux château qui allait lui servir de demeure pour ces prochains jours. Un petit sourire apparaissait à la commissure de ses lèvres.

Arrivée à l’entrée du château, la vieille femme allait se présenter lorsqu’elle vit des silhouettes bouger à travers la fenêtre. Elle se raidissa et son sourire s’évanouit. Quelques secondes plus tard, elle reprenait ses esprits et se présenta dignement devant le garde.


Badaud ! Veuillez informer que Cunégonde Tells est arrivée !

A peine avait-elle terminée de parler qu’elle pénétra dans la demeure. Elle retira ses gants qu’elle tendit à sa suivante et poursuivit.

Faites monter mes bagages dans ma chambre et mettez du bois dans ma chambre !

Diable qu'il fait froid ici !

Puis elle tendit les bras afin qu’on lui retira son lourd mantel en peau d’animal. Guidée par les différentes voix qui résonnaient dans l’enceinte du château, Cunégonde s’avança dans le salon. Sa mine devint grave et elle détailla de haut en bas tous les membres présents.
--Poline


Un froid glacial s'introduisit dans la grande pièce, où attendaient les personnes invitées.... Poline, qui regardait par la fenêtre le gris du ciel se transformer en noir, se retourna vivement. Une douleur se fit ressentir au niveau de son bassin, elle laissa échapper une petite grimace de douleur qui espérait-elle ne serait visible de personne.
Des bougies avaient été allumées un peu partout dans la pièce, se qui rendait l'atmosphère encore plus tendue.

Elle resta un court instant à regarder vers la nouvelle arrivante et la salua d'un simple.. "Demat" et se retourna vers la fenêtre, regardant au loin la mer s'agiter et prendre la couleur du ciel..... Elle se demandait ce qu'elle pouvait bien faire ici au milieu de tous ces gens, nobliau, fille légère, moine et la nouvelle qui n'avait pas l'air mieux..... Elle soupira et demanda...

quelqu'un pourrait nous dire ce que nous attendons ? Le dîner va t'il bientôt être servi ? je commence à mourir de faim !!!
--Youenn_de_kergoat


- Me servir ? Mhhh oui, sur que j'devrais être capable de vous trouver une utilité pendant mon séjour !

Le bellâtre ne répondit rien mais n'en pensait pas moins, se contentant d'esquisser un de ses rares sourires malicieux à son intention. Le séjour promettait d'être intéressant et si il n'avait pas bon héritage, il pourrait toujours se consoler avec la blonde qui paraissait tout aussi envieuse que lui de passer un peu de bon temps.

Plus si affinité...Il n'en doutait pas. Au moins voilà quelqu'un avec qui il allait s'entendre.
Ce n'était pas comme le religieux, bien trop cartésien à son goût comme tout homme qui n'a jamais profité pleinement des plaisirs que la vie offre. Il avait de quoi être jaloux à ce niveau...

Sur de lui, du moins en apparence, Youenn salua la nouvelle venue et se présenta comme plus tôt, le visage de marbre. Il faut dire qu'il n'était pas des plus expressifs, barrière qu'il s'était forgée avec les années vécues. Entre politique et souffrance que pouvait-il faire de mieux que d'exceller dans la luxueuse débauche ?
Mais peut être s'il pouvait hériter du château...oui peut être pourrait-il se détacher de toute cette mascarade.


- quelqu'un pourrait nous dire ce que nous attendons ? Le dîner va t'il bientôt être servi ? je commence à mourir de faim !!!

Rapide coup d'oeil en direction du majordome qui repart en direction du ponton, alors que Youenn se tient droit près de la fenêtre.

- Je crois bien que nous ne sommes pas au complet encore

--.nadel_douglas.


Quitte a attendre autant le faire confortablement. Elle se souviens pas trop mal de l'intérieur du château même si elle n'y avait mis les pieds que rarement. Voila qui ferait du plus bel effet que de posséder cette battisse en plus de son hostel particulier, les écuries, nombre de serviteur et d'autres babiole dont elle ne se souvenait même plus.

Avisant un fauteuil non loin de la cheminé, elle décide d'y prendre place avec sa classe habituelle, en travers de se dernier faisant se poser ses jambes sur l'accoudoir. Celui-ci sous ses genoux maintenait ses jambes révélant légèrement ses chevilles.


Les repas on toujours été servit a heure fixe ici, si les choses n'ont pas changer ça ne devrait pas tarder.


N'ayant rien a faire d'autre sur le moment, elle matte effrontément le nobliaux poster près de la fenêtre avant de dévisager les autres tentant de déceler la moindre information.
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