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[RP ouvert] Les chemins de la liberté passent par les gêoles

Sadnezz
[RP ouvert à qui voudra jouer avec ma pantine, aucune trame, aucune contrainte imposée... Juste de la cohérence! Non je ne mord pas, si question, MPez moi. ]


[Nous n'enfermons rien d'autre en prison qu'une partie de nous-mêmes, comme d'autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants ou leurs chiens en disgrâce...*]

Dans les geôles béarnaises...


...Quand l'âme vagabonde d'une Corleone s'échappe au travers de sa prison de fer et de pierre. Il s'en était fallu de peu. Mais elle avait réussi à faire trainer sa cavale jusque dans le sud, au gré des routes et des échauffourées le corps ténu d'avoir trop fuit sans s'arrêter. La nourriture était passée après les foulées écumeuses de leurs montures exaltées, dérisoire substance qu'il ne faisait pas bon voler sous l'oeil aiguisé de la populace locale... Avalant des lieues et des plaines entières, sauvages, marche ou crève.. Mieux valait courir. Affamée, fatiguée, la vigilance avait inexorablement déserté l'état.. Garde baissée, porte entrouverte aux loups, la mine trop claire d'avoir emprunté les sentiers à l'ombre trop longtemps la Belladone s'était laissée rattraper par la loi.

Pas la première fois, pourtant... Mille fois ne sauraient lui faire regarder les pierres sombres d'une prison comme si la disgrâce lui était familière. Parfois rassurantes, pour ne serait-ce que quelques jours être préservée d'une folie extérieure certaine, prier dans le noir et dans la crasse, comme le plus humble et miséreux des pénitents... Souvent détestables, humiliantes et gangrénées d'âmes plus folles encore que la sienne, de geignements et de foutre, de grognements et de quintes contagieuses... Toujours marquantes, d'un fer rougeoyant sur le cul ou d'un corps profané, de regards aveugles qui n'ont plus depuis trop longtemps observé la lueur d'un astre.

Pour cette fois, ce serait les Gêoles, avec un grand G, car de celles-ci Corleone aurait tout le temps de compter les pierres. Les brins de pailles souillés. Les insectes y évoluant. Les condamnés s'y éteignant. Pour cette fois, on ne lui avait pas dit combien de temps elle y resterait, et c'était un signe éloquent de ce qu'il pouvait advenir quand on courrait trop. Le temps, notion bien inégale du prisonnier au juge. Voleuse avait-on dit. Pourtant, les quelques haches subtilisées n'avaient clairement pas su lui remplir le ventre. Refilées, avec les coffres, à qui les voulait bien dans sa joyeuse bande de bras cassés...

Sa main se crispa sur la fraicheur des chaines qui ceignaient sa taille. Elle ne la contemplait pas, pourtant bien consciente qu'elle pourrait prochainement être coupée d'un coup bref, dans une pogne de boucher maitrisant le hachoir. Comme on attache un veau devant son étable, ils avaient sans manière enchainé les pieds et la taille de la grise. Car dans c'est à l'ombre des geôles que l'ont se rend compte le mieux de ces reflets d'argents qui ont envahit sa crinière. Dans la toison, a défaut des poches... Et cette main flétrie sur les maillons de ses entraves n'ont jamais été plus usées qu'à l'infime interstice lumineux qui s'est immiscé dans une meurtrière.. Adossée ainsi, les pieds nus et portant les stigmates d'une lutte récente, Belladone écoutait. A bien la regarder ce jour, elle est une relique prisonnière d'un écrin sordide.

Les voleurs n'ont n'a pas de savoir-vivre
Les voleurs n'ont pas l'âge de raison
Les voleurs ont l'âge des casernes, l'âge des bagnes et des prisons, l'âge des églises et des pendus, l'âge des manchots et de leurs vieilles illusions.
Les voleurs savent écouter au travers des murs, les rumeurs qu'ils s'inventent pour échapper aux clameurs de leur enfer.

Que font-ils dehors, ses agneaux? Sans le loup pour les veiller, que font-ils eux, libres derrière la muraille? Ont-ils vu la lutte perdue d'avance contre les hommes en surnombre, et ces mains puissantes entourant la masse de ses cheveux? Ont-ils entendu les râles, de rage ou .. Qu'en sauraient-ils? Ces bruits de coups et le cuir sur sa peau, pour mieux maitriser l'animal fou, le battre, le mater. Certainement qu'ils n'étaient plus là, quand le bruit sourd de son corps a heurté les pierres des geôles , ce bruit.. Ce corps, usé, osseux.

Un oeil tuméfié s'ouvre pourtant, comme pour mieux écouter par delà sa cage ces bruits qui n'existent certainement pas mais qui attestent encore de la part de vie que renferme sa prison. Au fond, ce n'est que l'enveloppe. De la peau, quelques os , une enveloppe de chair qu'ils possèderont quelques jours, quelques.. Mois? Son esprit lui, était bien loin dejà...


* Guéno
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La tolérance n'existait PAS au M.A
Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
--Grand_duc
Paris, les toits, les tuiles ... Les oiseaux.
Un pas résonne sur le pavé. Enfin, résonne est un bien grand mot. Il effleure à peine le sol, signe qu'une personne rompue au jeu subtil de la traque en milieux urbain se déplace en ombre parmi les ombres. Les yeux nyctalopes scrutent et suivent cependant la vague silhouette, noire sur noir ... Même l'épée est enroulée d'un linge noire. Décidément, cela semble une proie des plus excitante pour le Grand-duc, perché sur une cheminée. Quoi de plus excitant que de traquer une cible rodée à la prudence, aux actions furtives, à n'être vue qu'au dernier moment ... Le tout dernier.

Suivant la masse un peu plus noire que le reste, l'oiseau vola de toit en toit au dessus de la rue des Rosiers, se laissant porter par le vent. Puis se posa au coin d'une masure. L'odeur puante de la Capitale lui emplissait les narines, la pierre sous lui lui semblait indestructible et immuable. Son regard se tourna vers la masse qui ralentissait le pas, qui baissait sa garde, subtilement, et qui glissais une clef dans une porte donnant sur une cour intérieur. Il entendit le cliquetis, mêlé aux arbres du jardin qui se balançaient au vent. Son vent. Il s'approcha et descendit au niveau de la dernière branche d'un des chênes et patienta, se laissant entourer par la nature autour de lui. Un rituel qu'il s'imposait, rendre hommage à la nature dès qu'il le pouvait, avant de porter atteinte à son plus grand ennemi. Voyant arriver la masse noire, il prit une longue respiration ... Et une fois en dessous de lui, il fondit. Ses chausses rembourrées touchèrent le sol avec un léger bruit, un reflet d'argent et un souffle surpris, une dague lui transperçant le dos jusqu'au coeur, et un corps posé doucement face contre terre. Pourtant, le corps fit un son qu'il ne connaissais que trop bien, mais qui ne cadrais pas avec la situation ... Un bruit de chair sur de la pierre.

[Béarn, geôles comtales]

Grand-Duc rouvrit les yeux en sortant de sa torpeur, allongé sur le semblant de paillasse posé sur des pierres inégales, grouillante de vermine. On s'y faisait à ces bêtes là, cela faisait de la compagnie. Seulement de la compagnie, il semblait finalement en avoir .. Se dit-il en entendant la lourde porte d'une geôle se refermant. Il restait calme le piaf, il savait se faire discret quand il le fallait. Mordre aussi si on lui donnait l'occasion.Et un oiseau de proie qui attaque ne mord pas ... il arrache. Toujours allongé, les mains derrière la nuque, il regardait le plafond. Ou plutôt il ne le regardait pas, ses yeux se perdant bien au delà, car il se concentrait sur les bruits provenant de la cellule nouvellement occupée. Des bruits de chaines, en nombre. Cela devait être quelqu'un de dangereux. Tant mieux, il ne côtoyait que ceux-là. Laissant le nouvel arrivant prendre ses aises durant la fin de la journée, il se leva finalement et bu un peu du fond d'eau qu'on lui fournissait pour le maintenir en vie, puis reposa le gobelet de terre cuite sur une marche, devant les barreaux. Qui sait, peut-être qu'un garde le remplirait en passant. Puis il se leva et s'étira, se rassit dos au mur séparant les cellules et parla doucement de sa voix d'alto, avec nonchalance comme à son habitude.


- Bienvenue dans les geôles, compagnon de misère.
Sadnezz
Bienvenue... Ironie quand tu nous tiens. L'oreille de l'italienne s'était dressée à la voix proche, trop proche. Les onyx se heurtèrent au mur sur sa gauche, comme pour lui chercher une fenêtre dissimulée. Une chose était claire, elle avait un voisin... Et qui ne manquait pas d'humour. Pourtant ses lèvres ne s'égayèrent pas à cette prise de contact doucement sarcastique.

L'évidence voulait qu'elle soit homme, enfermé dans sa prison avec ses pensées de mâles, ses ressentis masculins. Pourtant son corps de femme avait trouvé grâce aux élans violents des gardes, geôliers et autres sbires bêtement disciplinés du duché... Ils lui avaient appris la discipline, justement, à leur manière. Corleone en avait vu d'autres.

Lentement, elle se glissa le long de la paroi en grimaçant un peu... Ses mains sales vinrent toucher la pierre qui la séparait du prisonnier, comme des mains qui cherchent le contact chaud d'un corps.. Inconnu. Qui pouvait-il être, derrière cette muraille détestable? Les chaînes cessèrent de tinter lorsqu'elle laissa une épaule prendre appui, peut-être contre lui, derrière le roc.

Elle ferma de nouveaux les yeux, s'imaginant cet homme dans un fouillis cérébral indicible. Il prit mille visages, revêtit tant et tant de défroques. Soldat déserteur, voleur de poule, usurpateur de titre, escroc de la haute. Vieux et jeune à la fois, beau et laid de l'intérieur ou de surface... Homme lâche, homme de peu de foi, clerc déchu? Qu'importe, il était souffle de vie à portée de doigts et cela valait bien la peine de passer le temps à ses cotés.

Elle déglutit.

J'ai soif...


Soif de sortir, de repartir. Vite. soif d'illusion. Murmure audible, murmure tout de même.

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La tolérance n'existait PAS au M.A
Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
--Quenelle.


T’as pas pu t’en empêcher hein la gosse. L’a fallu que tu replonges.. Là, juste à portée de main, une nouvelle bourse, et toi, pauvre gourde après avoir été relâchée pour larcin, après avoir évité le pilori parce que t’es petite et que ton oncle est geôlier, voilà que tu r’mets ça.. Trop bête Quenelle.. Trop bête et c’est bien tant pis pour toi. Tu ne te débats plus entre les gardes qui te ramènent à la prison, tu connais le chemin, pour un peu, tu pourrais pousser la taquinerie jusqu’à leur indiquer les raccourcis pour aller plus vite. Finalement, ton incarcération, c’est un peu comme une visite de courtoisie à la famille, tu vas r’voir l’Oncle, et pis, sa belle-fille, la gironde qui cède ses faveurs à qui paye dans les geôles. Avec un peu de chance, tu vas retrouver ta cellule, la tienne, celle à laquelle tu t’es habituée et dans quelques semaines, l’Oncle aura des remords et virera discrètement ton nom de la liste des détenus, et puis, tu partiras, jamais trop loin, il est la seule famille qui t’reste. Et tu reviendras comme à chaque fois. Une visite de courtoisie comme quasiment tous les deux mois d’puis que ta mère a rendu son âme au Très-Haut ou au Sans-Nom.

Alors que les gardes laissent échapper des fanfaronnades salaces sur ta mère, tu voudrais leur rétorquer que finalement, ta mère n’a pas mérité qu’on la marque, qu’elle est allée au Paradis Solaire quand la vérole l’a emportée, parce qu’il faut bien qu’elle soit un ange pour avoir su contenter tous les bourgeois et les curetons qui se sont glissés entre ses cuisses, et eux, si elle est en Enfer Lunaire, alors, ils l’y rejoindront, parce qu’ils sont tout aussi fautifs qu’elle, mais tu te tais, parce que finalement, les geôles sans bastonnade préalable, c’est tout aussi bien hein. Les portes sont passées et toi, tu offres un sourire à l’Oncle qui soupire dépitée avant de griffonner ton nom sur le registre pour une énième fois encore, à sa bru, tu tires la langue, ce pauvre moignon dont on a coupé le bout par pure méchanceté dans ces geôles un jour qu’tu causais trop. Et direction, ta cellule, l’index est pointé vers elle, et on t’ôte les fers qu’on a pas jugé bon de serrer avec toi. Avec un air que ne renierait pas un dramaturge italien, tu frottes tes poignets avec emphase, cédant à la sempiternelle tradition du prisonnier qui montre ainsi à ses geôliers qu’il est prêt à retrouver sa liberté car la prison brise les chairs et les muscles. T’en as connu des types ici qu’avaient eu des escarres au fondement pour être restés trop longtemps avachis dans la paille humide, mais toi, ta paille est changée, et l’Oncle te fait grâce de la somme à verser pour s’voir servir une platée de gruau, t’façon, ça pue l’gruau.. Tu passes d’vant les autres cellules, te hausses sur la pointe des pieds au désespoir de l’Oncle qui n’en peut plus d’te voir considérer la prison comme un hôtel dont on veut connaître les habitants. L’un des habitants est r’connu, il était amené quand on t’faisait sortir la dernière fois, faut dire que t’as mis moins de temps à revenir cette fois.

Tu la gagnes ta cellule, esquisses une courbette pour le familier geôlier qui s’écarte en te tendant soupe et écuelle d’eau. Tu connais la suite, tu vas sagement aller dans ton coin et taper la causette avec le voisin de la cellule d’à côté. Sauf que la suite est différente, et le regard outré que tu jettes à l’Oncle lui arrache un sourire, c’est TA cellule ! Et il y a quelqu’un dedans, et quelqu’un de mal en point, la vache, l’est dur l’Oncle qui referme la porte à clé, un haussement d’épaules fataliste, c’est pas la première fois que tu partages Quenelle, un peu d’effort que diable, et la politesse la gosse, t’en fais quoi d’la politesse ?


Moi z’est Quenelle, faut croire que ze suis ta nouvelle voisine.. T’as fait quoi pour être izi ?

Dans ta tête, tu ne zozotes pas.. Dans ta tête, tu parles comme une grande dame, mais en vérité, ta vie est un foutu merdier.. Et le gruau, ça pue la vache, alors tu pousses le bol vers ta voisine avant de taper au mur en riant.

T’es pas ‘core parti toi ?

Une simple visite de courtoisie.
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Trann
Tout a commencé avec une pomme. Elle était jolie cette pomme, en tout cas, elle me plaisait drôlement ! J'avais la dalle aussi, et les poches percées, alors la pomme ça reste quand même le truc qui te remplit le bide à moindre frais.

Bien entendu, comme d'hab, j'étais raide. Pas un radis, pas une flèche, que dalle. Alors la pomme je l'ai prise.
Oh discrètement hein ! Je suis quand même un peu doué pour la diversion, mais faut croire que c'est pas mon jour de chance.

Puis il a fallu que j'ouvre ma grande gueule quand 3 gardes m'ont entouré pendant que je bouffais la pomme. Des fois faudrait vraiment que je la boucle...


Alors les filles, on ch'promène ?

Ils manquaient d'humour, je vous dis, c'est vraiment pas mon jour de chance... Et j'ai pas couru assez vite. Alors la présentement, tandis qu'ils m'embarquent pour les geôles locales, j'ai l'impression qu'on m'a greffé un melon sur la joue, que mes intestins font la farandole dans mon bide, et qu'en plus ces enfoirés m'ont cassé un doigt. Saleté de pommes...

Bon franchement, les geôles béarnaises valent pas le voyage, c'est comme toutes les geôles du royaume, ça pue, c'est mal fréquenté, mal éclairé. Alors tandis qu'ils me bennent dans la geôle, je me permets une dernière blague.


Le service est à r'voir, franchement l'accueil est déplorable.

BAM ! L'enorme coup à l'arrière de mon crâne me fait comprendre que ouais, les béarnais, ils sont pas jouasses. Je vois maintenant plein de petites étoiles tandis que je m'affale par terre. C'est alors que je me rends compte d'un truc... Ma main gauche est posée sur un truc mou, et un peu chaud... Ca ressemble à...
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Sadnezz
A une cuisse d'italienne.

Belladone se fanne à l'ombre des grandes pierres... Mais belladonne crève carrément quand on lui colle de la visite... C'est que d'être enchainée comme une caraque à son quai passe encore, mais casser sa sempiternelle solitude ...

Pire. Une mioche. Pour ceux qui l'auraient raté, elle déteste viscéralement les enfants. Et de s'imaginer un gniard au cul pendant ... Moults jours? C'est une peine de prison bien trop lourde pour le vol de quelques coffres et haches.

Lorsque le loquet métallique résonna dans l'ombre de leur insalubre pièce, elle ne put s'empêcher de jurer pour elle même.. De dépit. Non seulement elle a un nom de défection, mais en plus elle zozote. Ultime disgrâce donc: elle n'est pas muette. Dieu est parfois bien ingrat.

D'un oeil sombre, elle suivit la course cahotante du pot de gruau sur le sol jusqu'à portée de main. Hésitant quelques instants, elle le repoussa du bout d'un pied lié, dans les cliquetis usés de ses entraves de fer. Prend pas la charité, Corleone. Puis des bruits de pas s'annoncent dans le corridor humide...

Histoire de pas terminer aux oubliettes, elle se tint tranquille, écoutant la progression humaine et tentant de déterminer combien d'hommes arrivaient. Trois, peut-être quatre. La matinée avait été calme, mais les arrivées semblaient fleurir au soleil de la sexte.

Une tête blonde en escorte se pointa, et pour le coup elle jura lorsque ce fut encore leur trou miteux qui trouva grâce aux soldats. Un jeune homme. Sad détourna ses yeux vers un point imaginaire du plafond. Le Bearn était de ceux qui entassaient leurs prisonniers comme les fruits trop mûrs sur un étal de marché... Mais le Bearn a ses têtes...


Chiabrena..

Il Le poussèrent, jusqu'à elle. Le blond tomba a demi sur sa pauvre carcasse, écrasant d'une main voulue salvatrice l'une de ses cuisses. Elle feula. Les raclures rirent... Ils ne l'attachèrent pas. Tout comme la môme ne l'avait pas été. Peut-être parce que eux n'ont pas de signe compromettants dans les chairs, peut-être parce que leur séjour était plus court... Ou pure provocation. Soupir rageur accompagnant le bruit détestable de la fermeture d'une lourde porte à l'huis rouillé. Ses mains vinrent fourrager la paille encore sèche qui recouvrait partiellement la pièce, et elle tourna de nouveaux les yeux vers le nouveau qu'elle avait rejeté d'un mouvement brusque... Les gardes s'étaient éloignés.

J'sais bien que les mâles enfermés aiment écarter les cuisses des rares femelles qu'ils peuvent trouver dans leur trou mais t'y vas un peu vite en besogne l'avorton. Puis y'a des gosses par ici...


Froncements de sourcils... Sarcasme rangé.

Le temps allait être long.

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La tolérance n'existait PAS au M.A
Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Trann
Je n'ai pas le temps de tester le moelleux de la texture en question que je me fais violemment repousser. Ah visiblement c'était un appendice humain. Je m'ébroue un peu, avant de me frotter les yeux et de tenter de discerner ce qui peuple cette demeure trois étoiles.
Déjà une môme, ensuite, celle que j'ai tâté sans vraiment le faire exprès, une brune semblant de mauvais poil. En même temps, squatter les geôles béarnaises rendrait de mauvaise humeur n'importe qui...

Mais il en faut plus que cela pour me vexer, et après avoir trouvé un endroit pas trop crade pour m'installer, je réponds l'air de rien.


Désolé poulette, en général les donzelles je m'en sers pas d'oreiller pour amortir mes chutes. T'étais sur la trajectoire j'y peux rien !

Puis bon... j'ai connu plus confortable comme amortisseur...


Non mais puis quoi encore, comme si ma seule méthode de drague était de provoquer le syndrome de Stockholm chez mes victimes... Franchement...
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