[RP] Un soirée conte...

Sun avait enfin réussi à décider Mat à la laisser venir au conte.
C'est que son matou était semble-t-il jalou du conteur. Bon d'accord, elle n'y était pas complètement pour rien puisque sur les dires de Sonia concernant le conteur; Sun en avait rajouté des tonnes en disant à Mat qu'il fallait absolument qu'elle y aille pour voir ce sexe-symbole ambulant!

Bref, Mat avait grogné et Sun avait pas eu le coeur d'aller au conte sans qu'il en soit d'accord. Parce que c'est qu'elle y tenait quand même vachement beaucoup à son matou...

Mais la situation avait changée et Mat avait fait connaissance du conteur en même temps qu'elle et malgré les dires de Sonia...il contait bien certes, mais physiquement y'avait pas d'quoi casser des briques. C'est donc rassuré que Mat avait autorisé sun à venir et il devrait venir lui aussi normalement.

Elle ouvrit la porte avec un grincement difficilement évitable avant d'aller s'installer le plus discrètement possible à côté de sa soeur et de son beauf-yeux-bleus. Elle chuchota à l'oreille de chrys: j'ai raté beaucoup?
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Petit à petit , la communauté s’étoffait de nouveaux membres , qui arrivaient un peu de partout , comme de petits ruisseaux venant alimenter une rivière.
Cette fois, c’étaient Sunev et Matt qui venaient de s’installer aux côtés de Gargantua et Christyl , sans déranger pour autant l’assistance .
Le passeur d’histoires leur adressa un petit clin d’œil de remerciement , tout en continuant sa narration :


La belette le guettait du coin de l'œil, prête à lui sauter à la gorge.
Mais , toute à son observation , elle n’avait pas remarqué un aigle qui volait dans le ciel et qui lui , par contre , l’avait bien repérée , de son œil acéré.

Cela faisait pas mal de temps déjà qu'il décrivait silencieusement de larges cercles dans l’azur.
Et au moment même où la belette tournait vers le lapin ses dents meurtrières, l'aigle fondit sur la belette et l'emporta dans ses serres puissantes.
Puis il s'envola majestueusement vers le ciel dans le soleil couchant


Un « Oohh … » issu des gorges enfantines , la bouche en rond , mais aussi de celles de quelques adultes , accueillit ce premier coup de théâtre.
A cet instant précis, comme à chaque fois.
Immanquablement.

Dom s’arrêta , juste pour savourer ce moment où le récit surprend l’ auditoire , l’entraînant vers une nouvelle direction , complétement inattendue.


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Asclepiade entra pour écouter le conte. Il était fort en retard mais bon il aurait le plaisir d'écouter le sieur et de voir en même temps Sonia qui devait y être surement.

Bien sur il avait eu raison et il lui fit un sourire quand il croisa son regard puis il reporta son attention sur le conteur...
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Et le conteur continuait de dérouler le fil de son récit, un petit sourire de satisfaction à la commissure des lèvres.
Quelques murmures appuyés avaient fusé parmi l’assistance , certains subodorant la chute de l’histoire.

Pas les gosses , assûrément : les yeux et les oreilles rivés sur le visage du passeur d’histoires ,ils écoutaient religieusement l’homme à la capuche, presque tous la tête inclinée sur le côté , en un mimétisme étonnant et amusant.

Dom adorait conter pour les enfants , car ils étaient toujours un public bienveillant, avec une vraie capacité à s’extasier pour des mots simples , formant de belles histoires , les yeux pleins de petites étoiles.
Le grand brun aux yeux noisette reprit donc :

Le jeune lapin admira le vol puissant, l'allure noble de celui qui lui avait sauvé la vie.

«Je sais désormais qui sont mes amis ..
Ce sont ces grands oiseaux qui gouvernent le ciel.» »

Hélas, s'il avait su combien il ne faut pas juger les gens sur les apparences !
Cela lui aurait évité de servir plus tard de déjeuner à quelque jeune aiglon...

L’encapuché laissa l’assemblée digérer la morale de cette petite histoire, si simple, mais pourtant si universelle.
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Gasclin apprécia autant l'histoire que la manière dont elle était contée... Il applaudit le conteur et s'écria :

Bravo !... Bravo, messire... C'est tout à fait très bien !

Sonia vit Asclé et répondit à son sourire par un sourire.
Elle le regarda s'installer et écouta la fin du conte.

- J'en étais sûre, souffla t-elle.

, klymero ne put s’empêcher de commenter la fin de l'histoire

c'est juste qu il avait le choix entre 3 livre de barbaque et de l'autre un demi livre d os .. j'aurai pas hésite moi non plus.

j'aurai choisi le lapin d'une demi livre, la belette c est de la carne j'en ai déjà manger. en plus le lapin c'est facile a dépecé, tu coupe au niveau des pattes et apres tu chope la peau et tu déroule

il accompagnait ses parole de gestes , ne prêtant aucune attention au regard que lui lançait la majorité des personnes présentes .

bref ton aigle n a aucun gout culinaire, un petit rable de lapin en sauce hummmmmm

il se tut ..

Gothyra qui avait promis en taverne qu'il viendrait assister pendant un certain temps à la lecture de contes, finit par arriver avec non pas un peu de retard mais un énorme retard ! Il se dit que les gens ayant l'habitude de ses nombreux retards et arrivées à la dernière minute voir même à des arrivées postérieures aux événements, ils ne lui en voudraient certainement pas, connaissant donc l'énergumène.

Revêtu de sa cape noire la plus couvrante possible, cachant à merveille son corps ainsi que sa tête, ne laissant apparaître que ses yeux perçants, l'ancien recteur s'approcha de la veillée et s'assit le plus subrepticement possible aux côtés de certaines têtes connues telles que Della, Gargantua, Arambour, Asclepiade et d'autres un peu moins telles que Domdom et Sonia. Il jeta un coup d'oeil rapide autour de lui, et remarqua que personne ne l'avait encore remarqué, et écouta attentivement les paroles prononcées autour du feu central.
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au retour de taverne apres avoir entendue par le messir Dom, ce fameux conteur, Mandyne ce precipitat a cette soirée qui s'anoncerais reveuse.

arrivée au porte qu'elle entrouvie, Mandyne vit une belle assemblé de personne assise devant le conteur.
Elle rentrat doucement pour ne derranger personne et s'assi dans le font pour ecouter ....

La petite peste est à Dijon ! Les habitants ont pu s'en rendre compte, hein surtout ceux qui trainaient en taverne mais elle avait connu des jours meilleurs car elle avait passé la nuit en prison, la pauvre donc faut la comprendre, hein ! Ou au moins être plus ou moins compatissant ! En taverne, elle avait fais beaucoup de connaissance dont une personne qui s'appellait Domdom ! Elle ne le connaissait pas mais elle l'aimait bien la petiote. Sacré caractère !
Bref, en sortant de taverne, elle ramena ses fesses vers là où il lui avait indiqué !
Elle salua les personnes présentes d'un signe de tête, de peur de dérange puis s'installa tranquillement et surtout sagement.
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Comme tous les gosses présents autour du feu et du conteur , Valérien était resté sagement assis à écouter son père .
Il connaissait pourtant l’histoire du petit lapin par coeur , mais il prenait toujours un vrai plaisir à l’écouter , même si la fin lui tirait à chaque fois un petit sanglot et un murmure de compassion :

Pôvre ti lapin…

Valerien …On y va … il est tard … c’est l’heure de rentrer…

Le gosse avait reconnu la voix de Mary , sa nourrice, qui venait de derrière.
Il se retourna et lui répondit , l’air navré :

Oh Non…Pas dézà ...
Pour une fois que ze m’amuze dans cette ville.

Puis , se retournant à nouveau vers son père qui discutait avec Eva et d’autres adultes , le gamin eut d’un coup une idée :

Ze rentrerai avec Poppa et Eva , Mary ….
Tu veux bien ?
Dis , tu veux bien ?

Sans attendre la réponse de la nourrice , le gosse se leva , puis se dirigea en courant vers son père , s'abattit contre ses jambes et lui demanda avec de grands yeux éplorés :

Poppa…Eva…Mary et Alexandrine repartent…
Dites…ze peux rester avec vous ?
Sitiplé..
Dites oui...

A un silence ému avait succédé un certain brouhaha , comme un entracte que le conteur avait mis à profit pour caliner sa divine rousse et discuter un peu avec son auditoire.
De nouvelles personnes étaient arrivées , parmi lesquelles l'encapuché avait reconnu Gothyra , à qui Della avait réservé une place , mais aussi Mandyne et la petite Marine, adorable petite peste que le conteur avait rencontrée tout récemment.
C'est alors qu'un petit cyclone blond lui agrippa les genoux, presque à le faire tomber :

Le passeur d'histoires ébouriffa alors la tête de son fils , tout en répondant :

D'accord mon grand...
Mais tu restes à côté d'Evanaelle , d'accord ?
Je ne veux pas te voir galoper autour du feu

Petit sourire désolé en direction de sa compagne , qui le rassura d'un lumineux sourire en retour , comme quoi elle acceptait la mission de subir un petit monstre de sept ans , pendant que son père se livrait à sa passion.

Puis , revenant aux affaires , le grand brun aux yeux noisette éleva alors la voix , pour attirer à nouveau l'attention de l'assemblée :

Mesdames et messires...
Pour la prochaine histoire, je vous emmène dans une île peuplée de sentiments...
Laissez vous prendre par la main et rêver...

Il continua alors , de sa voix limpide et cristalline :


"Il était une fois, une île où vivaient différents sentiments : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler. Ils preparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.

Seul l'Amour resta.
L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
Quand l'ile fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide...."

Le silence s'était à nouveau invité dans cette petite clairière Bourguignonne : on n'entendait plus que le bruit du crépitement du feu et la voix envoûtante du conteur

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Un feu, un attroupement, une voix dans cette clairière et elle se faufile doucement, essayant de ne pas interrompre l'assemblée.
Elle dut invitée, peu importe quand, par qui, ou comment, mais au delà de l'obligation de tenir sa promesse, il y'avait le plaisir d'écouter les contes, il y'avait la curiosité d'une histoire et de sa morale.

Au pied de ce vieux chêne elle, s'assoit prête à s'imprégner de la voix.
L'odeur du bois qui brûle et celle plus herbacée des sous-bois éveillent ses narines..
De ses pieds la terre livre elle le parfum de son humus comme le parfum d'une odeur intime que la soirée nocturne a exalte.
Doux instant où elle ferme les yeux et écoute tout simplement.
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