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[RP fermé] Un petit bar en eaux troubles

Jehan_djahen
Ce rp est pour votre lecture. Seuls les joueurs dont les personnages ont une raison VALABLE de se trouver sur les terres d'Exat peuvent intervenir.





Je suis à la fois triste, et content... Triste parce que si on est venu me chercher au monastère, c'est parce papa et maman sont morts... Content, parce que je peux enfin voir le pays d'où je suis, et découvrir autre chose que les murs du couvent.

C'est donc un mélange des deux qui m'anime, et mon petit visage est plutôt fermé. Fièrement juché sur mon destrier, un poney d'à peine trois pieds de haut, je me tiens bien droit. Pas question de me laisser intimider par Arnaut, et pourtant...

Je le regarde, l'homme qui est venu me chercher. Il est grand, et tellement fort. On arrive enfin au bout du voyage, et je regarde alentours. Une crainte me saisis et je jette des regards vers les buissons, les talus, tout me fait peur. Ils vont vouloir me tuer aussi. Je déglutis, et reste droit. Mes yeux vont et viennent, et je me crispe un peu, voir beaucoup. Mais du haut de mes 5 ans et demi, je ne vais pas pleurer non ! D'ailleurs, ce ne sont pas des larmes qui coulent de mes yeux que j'essuie d'un revers de manche. Non, c'est juste que j'ai reçu un poussière... Et si je renifle, c'est juste parce que les plantes me donnent des allergies. C'est tout ! Je suis un grand garçon, et le premier qui dira le contraire, il goutera de mon épée !

Et oui, j'ai aussi une épée, bon, elle est en bois peinte, mais elle fait carrément illusion ! De loin... Et puis d'abord que si j'ai tout bien compris, tous mes ancêtres étaient des combattants ! Même que maman elle est allée faire la guerre avec papa ! Ouaish ! Alors je suis grand, fort, et je pleure pas.

Sniff... Non, je renifle, c'est tout ! J'ai du attraper un rhume.

N'empêche que j'ai peur, un peu... et que je jette des regards vers Arnaut.


Dites, Arnaut... Sommes-nous bientôt arrivés ?

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Ariana_anthea




[ En la forteresse d’Exat]



Il y a des semaines que les gens d’Exat l’attendaient, des semaines qu’elle avait pris en charge l’aménagement des appartements du jeune Baron.
On le savait en route, il n’était plus très loin…

Ce jour, il ne restait plus que quelques minimes choses à mettre en place. Aérer les lieux, vérifier que la jonchée au sol était fraiche, secouer une dernière fois les courtines du lit…Tout ce qu’on fait habituellement lorsqu’on aménage une pièce qui n’a pas servie depuis fort longtemps. Mais en ce lieu, Ariana avait voulu laisser autre chose, des choses que l’enfant pourrait toucher et regarder, des objets qui lui permettraient peut être de connaitre ses défunts parents, des sortes de reliques auraient dit certains, de simples souvenirs auraient dit la Dame de Castillon…

Lasse d’entendre les servantes caqueter et de les voir s’ébrouer en tout sens, elle était sortie du logis, avait traversé la cour puis avait rejoint le chemin de ronde. Là, le regard tourné vers les terres d’Exat, elle avait pensé à l’enfant, cet enfant qu’elle avait vu naître, qu’elle avait tenu dans ses bras, oh..fort peu de temps, il est vrai ,mais tout de même.
C’était il y a presque 6 ans…pour elle c’était hier, d’autant plus que d’ici peu ce serait son propre enfant qu’elle tiendrait dans ses bras. Elle soupira, se demandant comment était le jeune Baron…Timoré du fait d’avoir grandi en un couvent en n'ayant jamais connu ses parents ? Effronté de se savoir déjà Baron et héritier d’un lourd passé ? Perdu parce qu’il se voit retiré au seul monde qu’il n'a jamais connu jusque là….

Peut être un peu de tout cela, peut être rien de tout cela…C’est seulement en voyant l’enfant qu’elle le saurait, jusque là, tout n’est que supposition…

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Jehan_djahen


Je regarde autour de moi, et j'aperçois la forteresse, en haut de la côte. Encore une montagne à gravir, la dernière, et je serai enfin "chez moi", même si mes souvenirs sont lointains, pour ainsi dire inexistants. Je me tiens digne, comme on me l'a appris, et je suis Arnaut de près. Les gardes qui nous entourent sont plutôt gentils. Ils écartent les branches, et il y en a même un qui me propose sa gourde pour que je puisse boire un peu d'eau.

Il me tarde d'arriver à la forteresse, de descendre de mon merveilleux pur sang : un shetland, rappelons-le, pour ceux qui n'auraient pas suivi. Sourire aux lèvres, enfin ! J'aperçois même la porte.

Mélange de crainte et de joie. Qu'attendent-ils de moi tous ses grands ?

Au bout d'une bonne heure, nous mettons pied à terre, et je donne les rennes de ma monture à un des hommes. Je m'allongerais bien là, dans l'herbe tendre pour me reposer, mais apparemment, ce ne serait pas convenable. D'ailleurs, déjà, il me faut tenir mon rang.

Je m'incline, posant un pied en arrière, fléchissant les genoux, main sur le pommeau de la garde de ma magnifique épée ... de bois. Imiter les grands, c'est amusant ! Je regarde avec des grands yeux, j'observe, un peu perdu dans ce costume de "Baron d'Exat et de Portes". Je ne sais même pas quel est le rôle et la fonction d'un baron !

Du coup, je mordille ma lèvre inférieure, terrorisé, livide, du moins si ma carnation, que je tiens de Papé Djahen, me laissait passer pour un blanc.

J'ose un timide et fébrile :


Bonjòrn.

Le monde s'écroule, et ma voix tressaille. J'avale ma salive pour ne pas m'effondrer de constater la place que j'ai, j'aurai, ou suis supposé avoir. Pas le moment de flancher Jehan ! Je m'exhorte moi-même pour me comporter dignement, de faire ce qu'on attend de moi, alors que je ne rêve que d'une chose, aller me cacher derrière les braies d'Arnaut !

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Ariana_anthea




Ses pensées, qui l’ont emmenée bien loin, se voient ramenées à la réalité par quelque chose. Elle regarde mieux, et aperçoit dans le lointain une colonne de cavaliers. Oh, ce ne sont encore que des points sur l’horizon que l’on voit par moment sortir du couvert des arbres. Mais à les voir se déplacer, il ne fait aucun doute que se sont des hommes à cheval et non quelques habitants des terres de la Baronnie.

Serait ce enfin lui ? Prise d’un pressentiment, elle se tourne vers la cour intérieure et hèle un des gardes présent sur le chemin de ronde.


Soldat ! Faites prévenir qu’on vient nous visiter…Et qu’on en profite pour faire quérir les Maréchaux. Dites leur seulement que je les demande…

Elle reporte alors son attention sur les arrivants. Il ne sont pas encore là, mais le temps que leur prendra leur ascension pour atteindre la forteresse ne sera pas de trop pour trouver les Maréchaux, il en est ainsi, la vie en la citadelle ne s’est guère arrêtée avec la disparition de leurs malheureux Suzerains.

Elle aussi avait le temps, aussi regagna-t-elle prestement le logis, s’assura que les appartements étaient enfin prêts, en chassa avec vigueur les servantes qui semblaient prendre plus de temps que nécessaire alors que tout était en place, et regagna sa propre chambre afin de se changer. Les couleurs sombres et le voile entourant son visage et son cou telle une guimpe n’étaient pas ce qu’il y avait de plus gai pour accueillir un enfant. Aussi s’en débarrassa-t-elle pour une robe d’un vert sombre et retint ses cheveux dans une simple résille.


C’est ainsi qu’elle se présenta dans la cour à l’arrivée des voyageurs. Elle avait vu juste, c’était bien l’enfant…Elle avisa Arnaut, le salua d’un signe de tête puis regarda l’enfant Baron.
Il est sombre de peau, comme sa défunte mère, et semble intimidé. Lorsqu’il parle enfin, c’est un faible
« Bonjòrn » qui sort de sa bouche.

Alors, sentant que cet enfant elle l’aime déjà, elle s’approche, lui sourit et le salue d’une révérence aussi appuyée qu’elle le peut vu son état, en l’accueillant d’un

Adissiatz, Sènher Baron ! Soyez le bienvenu en vos terres d’Exat.
Je me nomme Ariana Anthea Del Casalièr, Dòna de Castilhon de Courry e de Conòsols, votre vassale…


Elle regarde toujours le sol, attendant un mot de son enfant Suzerain…

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Argueros
[ Une salle sombre dans la Forteresse ]

La pièce était éclairée par une simple bougie.
Il contemplait le plan du navire. Il avait passé des heures à peaufiner chaque tracés et courbes. La Bibliothèque d'Exat regorgeait de recueils incroyables. Beaucoup étaient dédiés à la médecine, mais Argueros avait trouvé quelques manuels très utiles sur la construction navale. Il les avait lu et relu un nombre de fois incalculable pour améliorer le futur navire qu'il commanderait... son rêve!!!
Il parcourait un manuscrit un peu abimé quand il fut interrompu par l'arrivée d'un garde envoyé par Ariana.


J'arrive dit-il au garde.

Le jeune Baron était là.
Souriant, il quitta la pièce après avoir souffler la flamme de la bougie.
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Etre homme est facile, être un homme est difficile.
Garnison EXAT
Jehan_djahen
Je la regarde, la dame qui vient et se présente. Elle porte une jolie robe, comme j'ai rarement vu ma mère en porter d'ailleurs. Tendant timidement ma main, je la fais se relever.

Ravi de vous rencontrer, Donà ...


Là, c'est le moment d'avoir un éclair de génie, genre j'ai tout retenu, et j'oublie pas les titres.


Donà Ariana.

Oui, bon, d'accord, c'est plutôt mal barré si je ne suis même pas capable de me souvenir du nom de la seigneurie de la Dame. Pour me faire pardonner, un baise-main, comme j'ai pu voir faire certains, effleurant la peau mais sans la toucher, puis un joli sourire où il manque des dents, vu que la petite souris les a volées ! Ah moins que ce ne soit la sorcière aux enfants lunaires ?


Je lève les yeux vers Arnaut, espérant n'avoir pas fait une bourde plus grosse que moi, puis sourit à la Dame, tout en me l'observant. Elle semble gentille. Mais ça me gêne qu'elle s'incline devant moi. Je ne suis pas si "grand", si ? Petit soupir discret, et mon ventre qui crie famine me rappelle que j'ai faim. Il faut dire que la dernière collation, c'était à Carcassonne, il y a près de trois ou quatre heures au moins ! Autant dire, une éternité. Bon, alors comment on demande à manger ? D'une part, il faut être poli, et tenir son rang, et puis quoi d'autre ? Ah oui, se comporter "noblement", même si je ne sais pas vraiment bien ce que cela veut dire pour le moment. J'apprendrai, il le faudra bien.


Hum, où se trouve la salle pour les collations ? Nous avons fait longue route.

Oh oui, elle a été longue, je suis fatigué, éreinté, j'ai mal aux jambes et aux bras à force de tenir le superbe destrier. En gros, j'ai faim, j'ai soif, et je veux dormir, on rajoute une dose de grosse émotion, de peur, et d'appréhension face à ce destin qui m'attend, et c'est bon, on a le tableau au complet, ou presque. L'histoire familiale, le passé de mes aïeux, et là, je pense que je n'ai rien oublié. Comment je me sens ? Petit, maladroit, et ne sachant pas trop ce que je veux pour le moment, à part trouver un trou, une cachette, m'y mettre pour ne plus en sortir ! Oui, ça, ce serait pas mal. Mais si je fais ça, papa et maman qui me regarde à côté du Très-Haut ne seront pas contents. Je dois me montrer dignes d'eux.

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Ariana_anthea
Comme le Sènher qu'il est déjà, il la fait se relever avec courtoisie.Voilà qui est bien, l'éducation ne lui fait point défaut et le courage non plus.
Car il en faut du courage pour arriver ici, dans cette forteresse qui semble si austère et peu accueillante quant on y vient pour la première fois et qui se révèle, en fait, un cocon où il fait si bon vivre.

Ariana a appris à l'aimer cet endroit, et elle ne doute pas que l'enfant s'y sentira vite chez lui, en sécurité tout d'abord, puis aimé et entouré par ses vassaux, bien sûr, mais aussi par tous les membres de la bannière, tous les habitants d'Exat, tout ce petit monde qui compose, en fait, une vraie famille.

Il la regarde, la détaille semblerait-il, puis finallement lui sourit. Elle en fait de même jusqu'à ce qu'un bruit incongru ne lui arrache un sourire plus grand encore...L'enfant a faim...

Alors avec le plus grand des sérieux contrastant avec sa toute petite voix, il lance un...


Hum, où se trouve la salle pour les collations ? Nous avons fait longue route

Cette fois, elle se retient de rire, et de façon la plus posée qui soit, finit par lui répondre...

Si vous me le permettez, Sènher Baron, je vais vous y mener.

Elle est prête à lui tendre la main afin qu'il la prenne, comme on conduit un enfant perdu vers l'inconnu, mais retient son geste au dernier moment. Cet enfant n'est pas un enfant comme les autres, il se devra d'apprendre à se protéger seul, à grandir seul d'une certaine façon...Elle en éprouve tristesse pour lui, mais, las, il en est ainsi.
Lui souriant, tout de même, afin de le rassurer, elle se permet de lui murmurer...


Il me semble que nous avons du pain tout juste cuit et sans doute encore chaud...Rajoutons du miel et du lait, et voilà une collation tout à fait acceptable...

Puis, ouvrant la marche, elle le conduit en direction du logis seigneurial.
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Jehan_djahen


J'aime bien son sourire, et ses yeux qui pétillent. Cela me change des têtes d'enterrement que j'ai vues jusqu'à présent.

Merce Donà Ariana.

Je suis la Dame qui m'a donné encore plus faim si c'était possible. Parler de pain tiède, de miel et d'un bol de lait, quand je suis affamé, c'est le plus sûr moyen pour que mon ventre grogne encore plus fort.

Ce qui ne tarde pas à arriver d'ailleurs. Je fais un sourire, en espérant que cela fera passer mon manque de courtoisie, et je regarde autour de moi. Sur les murs, des tableaux, un grand homme tout noir, avec une femme superbe, toute blanche à côté, enfin presque toute blanche, il n'y a que la vesture qui semble apporter une légère touche de couleur. Plus loin, d'autres tableaux, un garçon un peu plus vieux que moi, et plus foncé aussi, et enfin, le visage de maman !

Je m'arrête un instant, mes yeux ne quittent pas ce tableau : papa et maman. Comme ils sont beaux ! Devant eux, j'incline un peu la tête, et essuie mes yeux. Encore ce maudit rhume, qui me fait renifler en prime ! Je me fais un serment à moi-même, celui de les venger. Ils me manquent tellement !

Mais là, mon ventre fait encore des siennes, et je poursuis ma route, derrière Donà Ariana. Comme c'est grand ! Mais je vais me perdre moi ici! Je déglutis, et repère par les fenêtres les cimes des arbres. Bon celui-là, il ressemble à un oiseau, et celui-ci, à une tête de cheval.

Un faible murmure me parvient aux oreilles, j'entends qu'on chuchote dans mon dos. Les serviteurs de la forteresse me regarde passer, s'inclinent et parlent entre eux.

Enfin, nous arrivons et j'esquisse un timide sourire. Reniflant encore, je m'essuie le nez dans ma manche, attendant qu'on me dise où aller.



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Jack_daniel
L'occupation préférée de l'Alaisien était de s'entrainer mais il l'avait délaissé cette fois-ci pour faire un état des lieux du matériel militaire d'Exat. Il savait que le jeune baron allait bientôt arriver et ce serait une honte que Jack ne puisse pas lui fournir des chiffres justes et corrects comme le nombre de lance qu'ils avaient, le nombre d'épée, de hache, d'arc. L'état du matériel et d'autres... Ce qui inquiétait un peu le maitre d'arme c'était l'état des finances, ils ne pourraient pas faire de campagne toute suite, les fonds étant un peu dispersés.

C'est donc dans l'armurerie qu'il avait élu domicile, testant et analysant les stock pour une quelconque campagne. C'est penché sur le stock d'épée que un garde le surprit, il vit à sa tête que le jeune homme était arrivé.

Les quelques parchemins de comptes durent vite mis dans sa besace. Il se dépécha pour voir à quoi ressemblait le jeune homme.

Il croisa Argueros dans le couloir.


Capitani! Tu sais où se trouve l'enfant?

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--Arnaut_lo_tocasson




Exat, douces terres d'Exat. Abruptes et austères, elles forgeaient un peuple fier, des gens qui avaient appris à vivre avec leur univers, s'étaient pliés à ses règles sévères mais justes, celles là même qui avaient inspirées les lois en vigueur dans la baronnie...

Ici, tout avait un prix, qu'il soit d'écus ou de sueur. De tout temps, tous s'étaient soumis à cette règle simple : « Le respect du rôle assigné par Dieu est source d'une vie simple et heureuse » ; Les petites gens, les soldats et les seigneurs, tous œuvraient de concert pour la bonne marche des choses. Travaillant, combattant ou dirigeant, tous le faisaient avec sagesse sachant que l'erreur d'un pourrait être la perte de tous. En ces terres, nul ne vivait en parasite, à la différence du reste du Languedoc qui regorgeait de crapules en tout genre, du brigand attendant à l'orée du bois au noble abusant de son pouvoir pour flatter son égo et sa soif de domination...

Et ça, ça aiguisait les rancœurs de ceux qui étaient incapables de comprendre que la source de leurs déconvenues ne venaient pas des succès d'Exat, mais de leurs échecs nés de l'Hybris qui baignait leurs cœurs...


Les neiges s'étaient retirées et déjà les vertes forêts regorgeaient de vie. Comme tous les ans à cette époque de l'année, le vieil Arnaut sentait revenir sa vitalité, il oubliait peu à peu les heures sombres qui avaient émaillée sa longue vie. Et dire qu'il avait toujours pensé que ses premiers Maitres et leur descendance directe lui auraient survécu...Mais comme le printemps, l'espoir était revenu, en la personne du petit Jehan. Un brave petit dont le vieux soldat était fier. Sentiment qu'il essayait de dissimuler autant que possible, pour l'empêcher de s'attendrir et conserver toujours sa garde haute. L'ancien ne supporterait pas de perdre le dernier héritier de cette noble lignée...


Et tandis qu'ils suivaient l'Atax sur la route de Saint-Martin-Lys -accompagnés par quelques cavaliers qui les avaient rejoins aux frontières du domaine pour leur assurer une escorte digne de ce nom, franchissant un petit pont de pierre qui surplombait une petite rivière, l'enfant lui demanda une nouvelle fois s'ils seraient bientôt arrivés. Entre ça et les pauses-pipi dans les fourrés, le gamin ressemblait à n'importe quel autre petit de son age qu'on doit faire cheminer sur les routes...


« Bientôt mon jeune Maître, bientôt... Ne reconnaissez-vous pas le Rebenty ? Et là, sur le mont en face, cette tour de guet qui nous surplombe et dont votre grand-père avait ordonné la construction ? Il est vrai que vous étiez bien jeune lorsque vous êtes parti... »

Songeur, Arnaut ajouta mentalement à sa liste des choses à apprendre à Jehan, la géographie du fief. Il lui faudrait savoir toutes ces choses pour ne pas s'égarer et quitter le domaine par inadvertance, il serait alors trop facile à ses ennemis de le capturer sous prétexte d'une violation des frontières. D'ailleurs penser aux cours qu'il devrait donner à son retour de Paris, s'il ne tombait pas dans une embuscade en chemin, lui rappela la charmante jeune femme qu'il avait rencontrée -la fille de Donà Zagelle, qui était partie en voyage à la recherche d'ouvrages nécessaires à son travail de préceptrice. Il serait peut-être intéressant de la recontacter, histoire de voir s'ils pourraient partager leurs connaissances communes dans l'intérêt des enfants dont ils avaient la charge. Jehan en profiterait par la même occasion pour apprendre toutes ces choses que le vieil homme ignorait, comme la musique, la danse ou les règles de bienséance...

Mais l'heure avançait et le chemin défilant sous les sabots de leurs montures, ils arrivèrent en vue de la forteresse. Déjà, les maréchaux et personnes vivant ou travaillant au château se pressaient dans la cour pour accueillir le nouveau seigneur des lieux. Arnaut, fatigué du voyage et devant préparer ses affaires en vue de son prochain départ, salua distraitement les quelques personnes qui lui firent signe, confiant le gamin à des gens de confiance. Ici au moins, l'héritier ne risquait plus rien...
Argueros
Argueros remontait le couloir qui menait à la cour quand il tomba sur Jack.

Non , Jack ! Je viens d'être prévenu de son arrivée.
Il doit se trouver dans la cour, je suppose.
Ariana devait faire le nécessaire pour l'accueillir.


Les 2 hommes se dirigèrent vers la cour principale.
Argueros se surprit à poser sa main sur son ceinturon. Il avait laissé son épée sur la table où reposait ces précieux dessins.
Cela devrait attendre sa rencontre avec le jeune Baron pour aller la récupérer.

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Etre homme est facile, être un homme est difficile.
Garnison EXAT
Jehan_djahen


Enfin arrivé dans la salle, je me hisse sur la chaise et m'assoit. Hummmm l'odeur est agréable ! Du pain frais, chaud, du miel, du lait... Un vrai régal !

Je me lance à l'assaut de la montagne de pain, après avoir fait le signe de croix dessus, pour tenter de le rompre. Je tire, pousse, et fini par déclarer forfait pour le tendre à une personne qui est là.


S'il vous plait? Je n'arrive pas à le rompre.

Pendant ce temps, c'est le bol de bois empli de lait chaud qui fait l'objet de mon attaque. A grandes gorgées, j'abreuve ma soif, comme c'est bon !

L'attaque suivante est dirigée vers le pot de miel, qui subit un doigt inquisiteur pour y goûter, avant qu'une grosse cuiller de prélève une grosse partie pour tenter d'arriver dans ma bouche, à moins que ce ne soit le pain... Hésitation quand tu nous tiens. Pour patienter, une autre lampée de lait chaud, et un baillement étouffé.

Je me bâfre, et je suis fatigué. Vivement qu'on me dise où est ma chambre...



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Skip Lo Casalièr, incarné par Ariana_anthea
Dans le fond de sa cellule, penché sur un courrier, Skip sourit! Ce sera bientôt le temps de faire un peu plus acte de présence, même si le tout en lui semble encore bien présent et l'affaiblit quelque peu. On ne guérit pas facilement du mal qui vit en lui, mais il sent que les choses vont aller mieux...

Le courrier à la main il lève les yeux vers le filet de lumière qui entre par la meurtrière.


Ainsi donc, l'enfant approche de son destin...

Il prit un parchemin vierge et déboucha le pot d'encre.

Citation:


À la Maison d'Exat et de Portes
De Nous, Skip Lo Casalièr, Seigneur de Counozouls et de Castilhon de Courry, Maréchal et Médecin Chef d'Exat,


Bonjour!

Je me permets cette lettre commune pour signifier à tous mon plaisir et ma joie de savoir un Shaggash de retour en Exat! Mes premier mots vont donc au jeune Jehan-Djahen Shaggash de Rieucros.

Garçon, vous êtes bien jeune pour être Baron, mais en vous coule le sang d'un peuple fier, droit, juste et fort! Je ne doute pas un instant que vous saurez vous en montrer digne et capable! Je me permets de vous ouvrir mon coeur, jeune homme, car votre grand-père, un homme qui fut un ami et un guide pour moi, avait une place très importante dans mon coeur. Si nous n'avons pas toujours été d'accord lui et moi ce n'est que pour pouvoir mieux jauger les différentes solutions et ainsi arriver à de grands projets ! Puis j'ai vu votre mère grandir et devenir une femme! J'ai aussi vu votre père devenir un homme! Aussi, vous me pardonnerez de ne pas être présent ce jourd'hui pour vous faire l'hommage qui vous est dû!

Les mots suivants vont pour chacuns des membre d'Exat !

Mes amis, vous me manquez! Aussi, je vous annonce que bientôt je serai de retour parmis vous, ou du moins plus présent! S'il était possible de faire ouvrir une chambre pour moi à la forteresse d'Exat, je vais faire descendre de Counozouls mes affaires puis quitterai la pénombre du monastère pour venir fester le retour du Baron en ses terres !

J'aurai avec moi de quoi satisfaire nos bouches et nos panses !

Skip Lo Casalièr
S'escrimir ta la vivença !




N'ayant pas avec lui son sceau, il ne put cacheter convenablement sa lettre. Il espérait seulement que ces quelques mots n'effrayeraient pas le jeune baron, ni ne le choqueraient.

Il devait maintenant annoncer son départ aux moines et préparer ses maigres bagages, qu'il augmenterait assurément de quelques bons fromages, de vin et de pain ! La route ne devrait pas être très longue de toute façon et les chemin sont, semble-t-il, beaucoup plus praticables maintenant. Il n'a plus un instant à perdre !

D'autant que prochainement, un autre évènement viendrait le presser !!! Il devait être à Exat avant la fin du mois d'Avril !

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