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[ RP] Railly, Bréméan, le Louvre, choisissez donc!

Cevanne
[ Celui qui avait fait un choix]

S'il est une chose pour laquelle le renart est fort peu doué, c'est bien lorsqu'il fallait faire un choix.
Et quand il avait reçu la lettre de Della, le mince sourire avait disparu pour laisser place a une ride qui lui barrait le front.

Certes il aimait le calme de la campagne. Choisir Railly serait renouer avec la terre bourguignonne, la vigne, Della, cela obligerait Keridil a faire le déplacement certes...
Choisir Bremean c'était choisir une terre qu'il ne connaissait pas, des paysages a découvrir, mais cela serait arracher Della a la Bourgogne, du moins pour le renart.

Ne restait que le Louvre ou le couple semblait passer beaucoup de temps.


- Maitre êtes vous sur que vous voulez aller au Louvre ?

- Qu'as tu donc contre le Louvre ?
- Eh bien Maitre c'est loin d'etre calme, et tranquille... il y a tellement de monde...
- S'il plait a Della de m'y voir alors j'irai!
- Mais maitre...
- Suffit Maturin. On y va.


C'est sur cette piètre négociation perdue par le valet qu'il avait ecrit a Della pour lui signifier son choix et son arrivée prochaine. Ils avaient ensuite pris a route pour Paris.

Il est vrai que le renart était remis. Il se tenait droit, marchait seul, toussait moins et avait même repris un semblant de teint. Il ressemblait enfin au jeune homme qu'il était censé être. Il mangeait toujours aussi peu et toujours aussi mal, bannissant viande et graisse de ses repas, cependant il avait indéniablement meilleure allure que lorsqu'il avait vu Della la dernière fois et qu'elle tentait de le garder près d'elle.
Il pouvait survivre a Paris, il n'y avait pas de raison.

Et puis a Paris, il y avait la sainte Chapelle, Notre dame de Paris et tellement de choses qui pouvaient attirer l'attention du mélancolique.
Cela allait parfaitement avec le vent de changement qu'il faisait souffler sur sa vie, ses habitudes, ses choix aussi...

Dans la voiture, il pensait. A son expérience récente de la mort, au chemin vers lequel il devait conduire sa vie, peut être pourrait il en parler avec Della, peut être saurait elle le conseiller elle qui avait toujours su mener sa vie dans le droit chemin. Revoir sa cousine était pour lui un plaisir et pourquoi pas une forme de thérapie, d'apprentissage de la vie.

Quand ils pénétrèrent dans Paris, il sentit tout de suite la différence. Affublé d'un mouchoir sur le nez, le jeune renart luttait contre les relents miséreux des rues parisiennes, lui si sensible, et n'osait regarder a travers la fenêtre les parisiens grouiller comme la vermine.
Elle était belle la capitale...

Se fermant a ce monde, il était impatient d'arriver.
Enfin la voiture s'arrêta et Maturin vint ouvrir.
Le renart descendit pour se trouver dans une cour immense, grouillante, bruyante, moins puante que les rues.


- Comment va t'on trouver Della ?
- ...


La était toute la question.
L'aventure Louvresque débutait.

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Della
La veille, au Louvre.

Kéri Chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !?

Regardez, nous avons reçu une lettre de mon cher Séverin !!!
Il vient nous voir ici, au Louvre !

Della déboula dans l'immense chambre du couple, dans le magnifique appartement qu'ils occupaient depuis que Béatrice était Reyne, exhibant avec une joie presque enfantine, la lettre de son cousin.

Il faut savoir que Della avait pour Séverin, une tendresse particulière. Il était son double en masculin. Ou plutôt, il l'avait été.
Della s'était sortie de sa timidité, elle avait, bien malgré elle, du affronter le monde et sa dure réalité, elle avait du se battre pour les Renarts et si l'on pouvait penser aujourd'hui que la bataille avait été perdue de son côté, la guerre n'était pas achevée.
Séverin avait toujours été proche de Della et leur séparation, depuis son mariage, était une véritable épreuve pour la Blonde qui à l'instant, grimpait sur le lit pour y lire confortablement installée la lettre à haute voix.

    Bien chers Della et Kéridil,

    Bonjour.

    ...blablabla...

    ...blablabla...au Louvre, d'ici trois jours...blablabla...

    Le...avril 1459.
    Séverin de Volvent.

Et les yeux brillant de bonheur, elle ajouta :
Mais c'est...demain !
Kériiiiiiiii, c'est demain !!!
Oh, que je suis heureuse !



Le plus beau jour de sa vie.

Levée aux aurores, obligeant l'époux encore endormi à se lever aussi, Della était radieuse.
Le bonheur lui allait bien, à la Blonde.
Il lui fallait sa dose de bonheur à intervalles réguliers sinon la mauvaise humeur menaçait et quand la mauvaise humeur prenait place, il valait mieux se garer.
Mais là, la dose de bonheur serait décuplée car Séverin arrivait !

Elle avait fait préparer une collation digne d'un visiteur royal.
Il y aurait des fruits, des fromages, des biscuits, des oublies...mais pas de viande car Séverin n'en mangeait pas donc personne n'en mangerait.
Il y aurait aussi du bon vin de Bourgogne et de l'eau de fraise conservée au frais et à l'obscurité afin de garantir une parfaite conservation.
L'avantage d'être Grand Echanson, c'est que les cuisines n'avaient plus de secret pour elle. Pas plus que les cuistots et femmes de cuisines...de là à glisser la pièce dans la bonne main pour assurer l'ordonnance de sa commande...il n'y avait qu'un pas qu'elle avait franchi.

Un chat dans un groseillier devait être moins excité que ne l'était la Blonde cousine qui achevait de tresser ses longs cheveux blonds en une longue natte épaisse.


Kéri, pourriez-vous aller voir si mon cher Séverin est arrivé, s'il vous plait ?
J'irais bien mais j'ai encore deux ou trois choses à vérifier...

La demande fut assortie d'un sourire angélique et d'un battement de cils à faire damner un saint...Si Kéri refusait, c'est qu'il était un monstre !
C'est qu'elle avait encore à vérifier que la chambre de Séverin était fin prête, ainsi que celle de Maturin, sans qui Séverin ne se déplaçait jamais, la Blonde ayant prévu de garder au Louvre, quelques jours, son cousin préféré. Ils avaient tant de choses à se dire !


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Keridil
La veille, Kéri chéri avait bien sur accueilli la nouvelle avec satisfaction, parce que rappelons-le, le brun n'est pas étranger au débarquement du Mélancolique.
Même que c'est lui qui l'a invité pour faire plaisir à sa bien aimée. Qui osera dire qu'il n'en prend pas soin de sa Della hein ?

Le jour J venu, l'on assista à l'un des énièmes réveils du couple, qui bien souvent se caractérisait par un Keri endormi qui avait un mal fou à émerger, et une Della euphorique, pleine d'enthousiasme, qui sautait partout et surtout sur le lit.
Les bonds finissaient toujours par réveiller Bréméan qui mettait son humeur matinale de côté pour partir au boulot.
Là, c'était un tout petit peu différent, on recevait.
Pas une délégation étrangère, pas un Marquis, pas une Princesse, mais en fait c'était tout comme.

L'invité aurait droit aux égards de l'Echanson Royal, si c'était pas un honneur ça !
Keridil ne met pas autant de temps que sa blonde épouse pour se préparer. Il revêt un costume particulièrement raffiné, une ceinture sur laquelle sont brodées ses armes, et il s'en va déposer un doux baiser sur le front de la Volvent.
Ladite Volvent est une vraie gamine. Lunatique à souhait mais si mignonne. A tel point que le pauvre bougre ne peut pas lui refuser une requête aussi simple que celle qu'elle lui présente.
D'ailleurs, l'Amahir s'était vaguement demandé comment le Renard ferait pour être admis dans des appartements du Louvre, tout seul.

Un pas, deux pas, trois pas ... Dix-milles pas, on y est. Où ça me direz-vous ?
En fait, Séverin de Volvent aurait pu arriver par moult endroits. Des entrées au Louvre, il y en avait un petit paquet, mais dans le doute et pour faire simple, le jeune Seigneur s'était rendu dans la Cour se situant derrière le premier poste de garde.
En principe, on n'aurait pas fait de difficulté au blond.

Voilà. Notre Keridil est planté là, attendant tranquillement l'arrivée du cousin.

Il est tôt, et ça se bouscule au Louvre, il y a des gens partout partout, qui viennent des cuisines, qui y vont. D'autres qui passent avec des annonces à poster. Ah tiens ! Le courrier royal.
Et puis là, c'est un Duc pour une allégeance, enfin, ça en a l'air.
Eh oui, et dans tout ce monde aglutiné, il faut remarquer LA tête qui vous intéresse.

Bonne chance !

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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
--Maturin
[ Il faut trouver la cousine Della!]

Nous venions de débarquer au Louvre. Effervescente, grouillante, grandiose, et j'imaginais déjà le luxe que pouvait représenter l'intimité du palais de rois et reine.
J'en avais une excitation toute enfantine et alors que j'ouvrais au maitre j'étais en contemplation du faste parisien.

J'avais bien essayé de dissuader mon maitre de choisir le Louvre, Bréméan et Railly eurent été bien plus tranquilles et auraient correspondu a ses désirs de tranquillité. Mais il faut croire que mon maitre changeait a cela qu'il avait de moins en moins de mal a envisager d'entrer en contact avec les autres.
Bon la c'était Della, la personne la plus proche de lui avec Dame Oderay et moi il faut dire. Mais c'était déjà un début, cette volonté manifeste de changer ses habitudes, et de s'ouvrir un peu plus.
Cette escapade parisienne s'avérait prometteuse.

La question cruciale alors se posa.
Dans cette fourmilière géante, comment trouver Della...
Points de suspension.

C'est un moi béat qui scrutait mon maitre. Aucune idée du comment parcourir ce labyrinthe objectif - trouver Della !
Deja aviser un garde pourquoi pas ?


- Maitre restez dans la voiture je vais demander.
- Non.
- Non ?
- Non je ne resterai pas dans la voiture.


Surpris je regardais mon maitre, c'est qu'il faisait des caprices le bougre.

- Mais maitre il y a trop de monde, je risquerai de vous perdre!
- Alors va, je te suis.
- Mais...
- Tu me lasses Maturin! j'ai dit.


Je refrénais un soupir assorti d'une moue.
L'idée de revoir Della lui donnait des elles, suffisamment pour le rendre capricieux et détestable.
Cependant, un sourire me fendit le visage, mon maitre redevenait lui même, impérieux et fier, froid et hautain, et plus cette petite chose fragile que je tenais parfois par la main.
Aussi en bon valet je m'exécutais devançant mon maitre jusqu'au premier poste de garde jetant de furtifs coups d'œil pour vérifier que mon maitre suivait toujours.
Je ne sus pas trop comment m'adresser au garde. Familier ? comme a un égal ? Ou policé ? Les gardes du Louvre étaient peut être au dessus de simples valets ?
Optant le prudence je me lançais.


- Hola Messire. Mon maitre et moi arrivons ce jour, nous devons rencontrer Dame Della de Volvent d'Am...
- Della de la Mirandole...


Je me laissais interrompre par la voix indifférente et sèche du maitre qui regardais autour de lui nous ignorant presque.

- Oui bon... Dame Della de la Mirandôoole D'Amahir Euphor, Dame de Railly et de Bréméan. Savez vous ou nous pouvons la trouver ou bien à qui s'adresser ?

L'air absent du garde ma laissa un doute quand a ses facultés mentales.
Mais qu'a cela ne tienne, j'aurai peut etre une réponse, alors que je constatais avec agacement que mon maitre commençait a soupirer de dépit.
Que n'etait-il resté dans la voiture ? Misère.


Keridil
Bigre...y'avait donc tant de passants au Louvre ? On avait dit au brun que les entrées étaient soigneusement contrôlées, que le Palais Royal n'était pas un moulin, etc etc, et puis là bah...ça n'ar-rête pas !
Après cinq minutes à chercher des blonds, l'Amahir soupire et se dit que c'est peine perdue. Pas de bol pour lui, on n'inventera pas les hauts parleurs avant quelques années, et du coup, le petit Séverin ne retrouvera pas son cousin à l'accueil.
Affichant une moue, Bréméan se risque quand même à jeter un oeil sur le parvis. C'est qu'il est comme chez lui là, style il va accueillir quelqu'un, lui dire "bienvenue à la maison & co."
Mais non, pas plus de Séverin sur le parvis que d'encre dans un encrier vide.

Moment de doute.

Elle s'est peut-être trompée de jour Dedel.
Oui, ça doit être ça. Et du coup, Keri Keri remonte les millions de marches jusqu'à la chambre conjugale.
Della est toujours aux prises avec ses cheveux. Le souci, c'est qu'elle risque d'avoir une fausse joie en l'entendant rentrer.
Il avise son regard qui est probablement déçu, perplexe, inquisiteur ?


Ma mie, vous êtes sûr qu'il venait aujourd'hui ? Non parce que je ne l'ai vu ni dans la Cour, ni dans le Grand Hall d'Entrée. Rien, nada, niet. Pas de Séverin.

Haussement d'épaule pendant que quelques mètres en dessous, un garde à l'air bourru conseillait à un valet d'opter pour les appartements royaux. Boutade ou ignorance ? Allez savoir.
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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
Della
Han ! Mais me prenez-vous pour une cruche ?
Figurez-vous que je sais lire et tenez...
D'un geste vif, elle attrapa la lettre de son cousin, posée juste à côté de sa blanche main, sur la coiffeuse et la tendit, en pinçant les lèvres à Kéri...Regardez vous-même...aujourd'hui, c'est aujourd'hui !

Dans un profond soupir, la Blonde se décida à se lever, abandonnant brosse et peigne à leur triste solitude.

Je vais y aller, moi !
Sous-entendu que "elle", elle allait le trouver, son cousin, contrairement à "lui".
Je parie que vous lui avez marché sur les pieds sans le reconnaître !

Imaginez un peu, le pauvre Séverin, lui qui craint tellement la foule, il est là, tout seul, en bas, quelque part, à chercher son chemin...

Pour l'heure, le pauvre Kéri qui se ramasse la contrariété de son épouse, personne ne le plaint, lui.
Et l'épouse de reprendre, tout en fouillant l'armoire où elle avait pourtant sacre bleu de saperlipopette rangé ce foutu châle qu'elle veut jeter sur ses épaules :
Heureusement, Maturin est avec lui...sinon...sinon...le pauvre !
Sortant, ravie le fameux châle d'en dessous d'une pile de linge...Haha, le voilà !
Et de continuer sur le même air dramatique...Pourvu qu'il ne fasse pas de mauvaise rencontre...Ben oui, sait-on jamais que la Cour des Miracles se soit déplacée au Louvre pour venir ennuyer cousin Séverin, hein !
Avez-vous donné sa description aux gardes pour qu'il le guide jusqu'ici ?
La main sur la poignée de la porte, Della jeta un regard rempli d'espoir à Kéri...il y avait certainement pensé...

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Keridil
Bah en fait, elle était juste agacée, et les yeux du brun roulèrent dans leurs orbites.
Quelle idée que le mariage ? Ouais je sais, deux heures avant il trouvait ça bien. Mais il commençait à la connaître sa Della, et elle allait déblatérer pendant une demi-heure.
Si, si. Regardez-la. Elle cause, elle cause, et en plus elle fouine dans un placard pour trouver on sait pas trop quoi, et vas-y que ça bougonne.


Mais il est pas en sucre !

L'affirmation se perdit dans le dellesque flot de paroles, et l'Amahir rendit les armes avant de rire aux éclats en voyant le châle.

Vous comptez-quand même pas sortir avec ça ?

Non parce qu'on dirait franchement une mémère quoi. Je veux bien qu'on soit chez soi au Louvre, mais pas de là à sortir en pantoufles et robe de chambre. La demeure Bréméan & Railly s'arrêtait à la porte de leurs appartements, et encore...
Et puis alors qu'elle allait sortir, elle posa une embarrassante question.
Avait-il avisé les gardes ?
Bah des gardes y'en a beaucoup aussi hein, si on dit à l'un faut dire aux autres et puis on les reconnait pas tous non plus, faut dire.
Quelle solution alors ? Mentir ? Ouais, c'est encore le moins bête à faire hein.


Evidemment, pour qui me prenez-vous ? Une cruche ?

Et toc ! Mauvaise foi quand tu nous tiens.
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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
Della
Hum.
Question pertinente.
Kéri serait-il une cruche ?
Hélas non.
Heureusement plutôt, pour Della !

Et là, sous l'effet de l'évidence...sourire radieux...
Après la tempête, le ciel bleu.

La main lâcha la poignée et la jeune femme revint sur ses pas.

Oh, mon Kéri Chéri ! Mais comment ai-je pu douter un instant que vous n'aviez pas pensé à cette évidence ?
Pardonnez-moi, Trésor.

Sourire, battements de cils, caresse sur le visage, du bout des doigts...Visage qui frôle le sien, lèvres qui posent un baiser...Mais quel homme, ce Kéri ! Pense-t-elle...

Qu'est-ce que vous lui trouver à ce châle ? Vous ne l'aimez pas ? C'est pourtant celui que vous étiez prêt à arracher des mains de Aranelle pour me l'offrir...

Mais soit, s'il ne la trouve pas belle avec, alors, elle l'enlève et le remet au fond de l'armoire.
Attendons...une partie d'osselets, pour passer le temps ?
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Keridil
Han ! Imaginez la gêne du brun quand elle devient toute gentille toute douce.
Un homme sans scrupule s'en serait largement satisfait, mais lui, il a un pas la conscience tranquille du coup.
Sueurs froides.
Sourire crispé.


Mais oui, je vous pardonne, bien sur.

Tapotage de chevelure avec un air bien ahuri, et déviation bienvenue sur le châle.

Ah oui ? Il était mieux sur l'étal. Ça doit être la couleur qui ne vous sied pas au teint, que vous avez si frais.

Autant flagorner un peu hein.
Et puis voilà qu'elle reste. Mais non ! Faut pas ! C'est papotib !
Keri il a pas dit aux gardes où guider Séverin, et il comptait bien que la blonde allait quand même descendre.
Sueurs froides, le retour.
Voilà qu'il va baliser pour le blond, tout seul en bas, dans la foule, avec les méchants.


Ah euh...Vous ne descendez pas voir quand même ? Non parce que vous savez les gardes...on peut pas toujours leur faire confiance hein !

On va dire que c'est aux gardes qu'il faut pas accorder de crédit, ça fait mieux.
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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
Della
Mouais...petite moue de lèvres torturées par le doute et l'hésitation...Tiens voilà même le doigt qui vient grattouiller la joue...

Oui mais bon, nous sommes au Louvre quand même ! Je ne dis si nous étions au château de...de...de...d'une quelconque province au fin fond du Royaume, on pourrait douter des gardes mais ici...quand même...
Regard dubitatif qui se pose sur le brun.

Rhaaaaa, vous me faites douter à présent !
Petit claquement de langue contrarié.
Allons-y ensemble...Nous serons plus efficaces !

Petit passage rapide devant le miroir, remise en place de la traditionnelle mèche rebelle et lissage presque convulsif des plis de le robe et zou !

Vous venez, mon Prince ?
Sourire envoûtant...
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Keridil
Oh vous n'imaginez pas le poids qui s'enlève de la poitrine Keridilienne à la demande de sa tendre et adorable épouse.
On est passé près hein ? Vous trouvez pas ?
Le doute, il saura le retenir la prochaine fois qu'il voudra lui faire faire quelque chose contre son gré.


Mais oui ! Vous avez tout à fait raison, il faut y aller ensemble. Quoi qu'il en soit il faut y aller, moi j'ai pas confiance.

Bien sur que non, il a pas confiance.

Réponse au sourire envoutant par un regard enjôleur.

Je viens, je viens.

Un oeil sur la pièce avec un air "c'est bon on a tout pris ?" Et hop, en avant !
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Cevanne
[ Celui qui s'impatientait]

- ça commence a bien faire Maturin...
- Maitre je vous avais proposé de rester dans la voiture, puis je vous y raccompagner ?
- Suffit.


Ils étaient menés de poste de garde en postes de garde, puis il avaient été dirigés vers le guichet des entrées de la Mesnie pour ensuite se retrouver dans une cour a l'opposée de celle par laquelle ils étaient entrés alors il était hors de question qu'il refasse le chemin a l'envers juste pour le confort de sa voiture.

Mais le renart commençait a fatiguer, pire, a l'avoir mauvaise.
L'ai renfrogné et plus froid que jamais il rongeait son frein.
Certes le Louvre était une immense fourmilière mais tout de même, il devait être possible de trouver les dignitaires qui y logeaient.

Peut être aurait il mieux valu qu'il reste dans la voiture. Il n'aurait pas supporter la foule, l'agitation, le bruit.
Peut être aurait il mieux fait de choisir un des fiefs de campagne...

- Maitre voulez vous que je vous porte ?

Les yeux du mélancolique s'ouvrirent grand de Colère. Certes il avait été assez mal en point pour permettre a Maturin de l'aider physiquement de la a se faire porter en public, il y avait de quoi faire voir rouge au mélancolique dont le teint prenait légèrement de la couleur.

- Assez Maturin que je n'entende plus !

Impatient, a la limite de s'emporter le mélancolique décida qu'il était temps qu'il prenne les choses en main.
Il se planta donc lui même devant l'énième personne qu'on leur avait indiquée s'adressant a elle la langue claquant d'un ton froid et cinglant.


- Je suis Severin de Volvent, je desire que l'on m'annonce auprès de ma cousine, Dame Della D'Amahir Euphor immé...
- J'comprend bien messire mais vous devez vous adresser a...
- Je ne m'adresserai a personne d'autre! Je ne bougerai pas d'ici tant que je n'aurai pas été annoncé a qui de droit quitte a m'expliquer avec l'intendant, le chambellan appelez qui vous voudrez mais trouvez moi quelqu'un de compétent!!!


Sa dernière tirade s'évanouit dans une quinte de toux.
On avait dit qu'il était revigoré, pas complètement requinqué et la colère n'arrangeait rien à l'affaire. Il ne bougerait pas!

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Della
Sa main bien campée de celle de son époux, Della avançait droit devant, à la recherche du cousin égaré.

De temps en temps, elle se haussait sur les pointes des pieds, histoire de gagner quelque hauteur et mieux voir si par hasard, Séverin n'était pas dans le coin.

Ils passèrent de porte en porte, elle demandait à chaque porte si les gardes avaient pu croiser Séverin de Volvent décrit plus tôt par Kéridil.
Que le premier garde la regarde avec des points d'interrogation dans les yeux ne l'avait pas surprise. Tout le monde sait que les gardes ne sont pas toujours très futés.
Mais qu'au bout du troisième, elle voit encore les mêmes points d'interrogation lui parut un peu curieux...Et se tournant alors vers Kéri Chéri, elle posa cette question :


Dites donc, mon cher époux, êtes-vous certain d'avoir expliqué clairement à quoi ressemble Séverin ?
Jamais elle ne se serait doutée que l'Amahir l'eut roulée dans la farine.
Et pourtant...

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