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[RP] l'Heureux Tour - l'Armée du Salut pour vous servir

M.reginae
La main bien au chaud, la Sicaire voit un blondinet arriver. Geauvin..depuis le temps qu'elle le croise de ci de là, finalement elle n'a que très peu échangé avec lui. L'homme est habituellement réservé, plutôt taciturne même. Il est donc très plaisant de le voir ainsi s'approcher des excités habituels, se servant pour l'occasion une chopinette.

Hey.est ce normal que Grom fasse des mouvement de moulin à vent de ses bras?
Serais ce un code pour les éclaireurs ?


Reginae en recrache presque la lampée de bière qu'elle vient de boire, sous l'effet du fou rire naissant. Après un déglutition difficile, elle lui répond assez bruyamment

- non non..il s'agite pour compenser le manque d'alcool et la détresse charnelle...l'pov il est tout tendu.

Il paraîtrait même que le Grom ferait des rêves de femmes se battant nues, ou en nuisette, et même qu'elles lui feraient des gâteries pendant les nuits. Enfin, il paraitrait, c'est ce que lui a raconté la connaissance de la cousine de la lingère, qui elle même aurait entendu cette rumeur sur le marché Pontissalien.

- et sinon toi, tout va bien? tu as commencé les études il paraît. Félicitations.

Le sourire est franc, chaleureux, fraternel. La main elle, reste toujours au chaud.
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Servane
[Au campement]


Appréciant l'humour d'Ivori, Servane esquissa un sourire avant de partir à la recherche des fameuses toiles de bure. La charette, elle en avait de bonnes elle! Y'en avait partout des charettes!
Regardant à droite à gauche, elle fouilla le campement du regard à la recherche d'une cariole avec des toiles de bure dans l'entourgae immédiat.

Furetant elle s'arreta un instant devant le spectacle qu'offrait Serrallonga. Et ben il était pas rendu le bougre! Sa miséreuse tente s'évaderait au premier pet la nuit venue c'était certain! Elle faillit se porter à son secour, jugeant qu'un peu d'aide ne lui ferait pas de mal quand elle le vit se pencher sur des courriers avec un air préocupé.


Bah, apparement il a mieux à faire! Autant repasser plus tard... Bon ces toiles... où qu'elle les a fichu?!

Apercevant enfin l'objet du délit, elle s'empressa de ramasser les toiles pour les porter à la belle ibérique. Le tas était immense et elle voyait à peine devant elle mais elle avançait d'un pas décidé.

Bon sang, qu'est ce qu'elle a besoin d'ça?! Une bonne couverture faisait très bien l'affaire! C'est qu'ils aimaient leur petit confort apparement les républicains... pas un qui veut dormir à la belle étoile !

Pestant tout ce qu'elle savait, elle avanca du mieux qu'elle put et accelera le pas en voyant la rousse non loin. Accélération malencontrueuse... son pied buta sur je ne sais que obstacle mouvant et elle s'étalla de tout son long en envoyant valser son précieu fardeau dans une grande flaque de boue.

Aieeeeeee, mais... oh bon sang regardez moi ce bordel!!! Oh c'est pas vrai!

La chemise et les braies couvertes de boue, elle tenta de se relever rapidement mais le sol devenu glissant se déroba à nouveau sous ses pieds.

Dediou, c'est ma fête aujourd hui ou quoi?!!! s'écria t-elle en se retrouvant le cul à terre pour la deuxième fois. Et puis y'en a pas un pour venir vous filer un coup de main hein!!

Ah ca pour vous faire taper le cul par terre y'a du monde mais pour vous aider à le soulever y'a plus personne!!
Gromela t-elle en tentant une nouvelle manoeuvre pour se relever.

J' t'en ficherai moi des toiles de tente!! Regarde moi ce gachi! Comme si j'avais le temps de faire des lessives moi!!!

A quatre pattes dans la boue, la belle rousse ne trouvait plus la journée aussi idylique que quelques minutes auparavent...
Ivori
La rouquine écoutait d'une oreille distraite les stratégies militaires d'Aileron et de Grom... Si c'était bien lui, l'entendre beugler qu'boire c'était mal insinuait quelques doutes dans l'esprit d'la belle. Mais à l'voir s'exciter sur place, ça pouvait être que lui...

Ça allait parler d'son fameux lancer d'nains - c'est qu'elle y t'nait à son lancer hein ! - quand elle vit Servane les bras chargés d'toiles se vautrer comme une bouse dans une énorme flaque de boue. Ivori ne put réprimer un rire en la regardant tenter de se rel'ver... en vain.

La jeune Andalouse, s'esclaffant toujours en voyant l'état pitoyable de son amie, alla la r'joindre d'un pas pressé et s'accroupit à côté d'elle, piétinant les toiles de bure.


Maaaaa, guapita, fais pas cette tête... Un bain d'boue, y a pas mieux avec ce soleil.

Solidaire de la rousse qui s'était rétamée pour lui prêter main forte, Ivori trempa ses mains dans la boue et se l'étala sur le buste et les cuisses, puis toucha de l'index le bout du nez d'Servane, en souriant.
La douce Ibère se remit d'bout et, lui tendant une main qu'la belle agrippa, la releva, les pieds fermement enfoncés dans la terre ferme.


Bon, bah on s'fera un combat d'boue après ! Qu'est-ce t'en dis ? J'vais aller étaler les toiles au soleil pour qu'ça sèche. La boue, ça f'ra un style camouflage du plus bel effet... Pis après, on s'jette dans la boue et on s'improvise un 'tit combat à mains nues ?

La rouquine lui lança un regard de défi, un sourire espiègle dessiné sur les lèvres, puis ramassa les toiles qui n'avaient pas été complètement imbibées de boue.
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"Que Viva La República... Hasta la muerte..."

Fabulous
Le temps se suspendit durant un long silence qui ne plut guère à Fabulous. Alors personne ne voulait se battre, même pour s'amuser? Visiblement il devait être le seul à prendre du plaisir à le faire, se battre sans véritable motif devait être une lubie militaire qu'il avait acquis durant son passage à l'armée. Il rangea son épée, un peu humilié, il ne pensa pas que ses amis avaient peur non, mais plutôt qu'ils avaient autre chose à faire. Bon il était vrai que depuis qu'ils étaient arrivés il n'en avait pas foutu une.

Il grommela un certain temps puis se rendit à l'endroit où il avait déposé tout son barda. Quelques vêtements, quelques armes, quelques souvenirs et un peu d'équipement de première utilité, il voyageait léger. Il observa l'ensemble et quelque chose attira son regard. Une vieille boîte, ressemblant à un coffre, mais en tout petit. Il l'ouvrit et découvrit le scintillement des médailles qu'il avait reçu lors de sa carrière dans l'armée franc-comtoise. Un brin de nostalgie l'envahit, tout cela était loin mais lui rappelait tant de souvenirs, ses premiers pas chez les fantassins, son attrait pour l'archerie, puis sa montée dans la hiérarchie jusqu'au tant convoité poste de capitaine qu'il occupa par deux fois. Et tout au long de ce parcours il reçut des médailles qu'il avait conservé précieusement dans ce petit coffret. Il referma alors le coffret subitement et se dirigea vers un petit cours d'eau qui coulait non loin. Il jeta un dernier regard à cette boîte et la jeta au loin, celle-ci coula à pic et il n'attendit pas plus longtemps pour se retourner et se diriger vers le centre du campement. Le passé était oublié, mis de côté, si il voulait aller jusqu'au bout de ses idées, il ne devait plus penser au passé, d'autant plus qu'il se battrait certainement contre des gens qu'il avait côtoyé, d'anciens compagnons même peut-être.

Son visage resta fermé lorsqu'il alla proposer son aide pour terminer de monter le campement. Pendant ce temps, de nouvelles recrues affluaient chaque jour. Le moral était au beau fixe même si la situation semblait un peu bloquée. Alors qu'il plantait un piquet un peu rude et s'énervait quelque peu, un grand "SPLASH" le fit tourner la tête d'un seul coup. La vision de Servane chutant puis rechutant dans une flaque de boue ne pouvait que lui arracher un sourire. Il se dit qu'il ne pouvait pas la laisser comme ça et se leva donc pour aller lui donner un coup de main. Il relâcha donc son piquet, se leva et se dirigea vers Servane. Malheureusement ce piquet qu'il venait de laisser devait être vital à l'équilibre de la tente puisqu'elle s'écroula sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. Dans la panique bien sur il essaya bien de rattraper le coup mais le mal était fait et il était bon pour tout recommencer. Lui qui n'était pas d'humeur, il était servi! Il leva les yeux au ciel et mit ses mains sur sa tête comme si il allait s'arracher les cheveux.


-Mais c'est pas vrai!!! Allez j'arrête tout je crois que j'ai besoin de repos, les derniers jours ont été éprouvants...


Il se dirigea donc vers un arbre où il pourrait piquer un somme, laissant là la tente devenue plate, il ferait le nécessaire plus tard. Il croisa Ivori et Servane en train de grogner elle aussi sauf qu'en plus de ça elle portait une couche poisseuse de boue sur elle. Il lui fit un sourire provocateur et un clin d'œil et continua son chemin, direction le lieu de la sieste!
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"La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux."
Gromukus
- Bon... Tu as étudié leurs défenses ? Moi oui, et ils ont pas l'air terribles leurs remparts. Ils ont tremblé rien qu'en voyant trois culs nuls en face d'eux. Donc, pourquoi ne pas suivre l'idée d'Ivori ? Un lancer de nains, ça devrait suffire, non ?

Grom repondit à Aileron.

Les défenses ? Bien sûr que je les connais ! On a tenu la ville pendant des jours. Certains disent même qu'on l'a détruite. D'autres assurent que Greenwarrior, le préposé aux réparations, à tout cassé à la masse puis s'est barré ! Mouhaha ! Pour te dire que c'est du vrai gruyère helvète ici ! Comment crois tu que j'vais si souvent en taverne ?

Il s'interrompit un instant, pensant à cette histoire de lancer. Ils avaient bien deux guerriers de petite taille parmi eux, qui pourraient avec de l'élan voler jusqu'à Dole même. Mais les deux bougres étaient farouches, deux brigands faussements repentis qui étaient juste là par soif de sang et de meurtre. Ils étaient incontrôlables, une fois atterris ça serait pire.

Hmm... C'est une idée. Si on fait ça va y avoir du mort, Farfadet et Multipattes n'attendent que ça. Et ils tapent un peu au hasard ces cons.
Grom se marra. C'est vrai qu'ils étaient cons ces cons.
Mais t'as raison Aileron ! Le Dolois croit qu'il peut éviter la guerre. Prouvons lui qu'il a tort ! Lançons lui des nains !

Aileron n'avait plus trop l'air d'écouter, ses yeux étaient mi-révulsés, apparement Kama connaissait bien son sujet. C'est vers elle qu'il se tourna, elle qui venait juste de dire qu'il forniquait moins qu'un moine. C'était vrai bien sûr, mais pas une raison pour que toute la République soit au courant ! Il continua un brin pensif.

Kama, pourrais tu aller chercher notre ami au grelot s'il te plait ? Quand t'auras cinq minutes...

En effet la gueuse était bigrement occupée. Il avait un peu interrompu sa dicussion avec Geauvin, aucunement celle d'avec Aileron dont les rictus et petits bruits étaient à mourir de rire. Grom se tourna vers Geauvin et lui dit de passer à la MaiSoN, au mobilotte pour se réapprovisionner. Un guerrier affamé est un peu plus hargneux certes, mais si ça dure trop longtemps il est mort...
M.reginae
[au campement, là où ça picole]


A chaque fois c'est le même topo, Reginae se retrouve désignée pour aller dans la grotte où sont tapis les pires brigands des Royaumes.

Kama, pourrais tu aller chercher notre ami au grelot s'il te plait ? Quand t'auras cinq minutes...


bah voyons..allez récupérer le Farfa, cinglé parmis les cinglés, il en a d'autres des idées comme ça le Gromukus?

Mais Reginae, aussi appelée Kama, en franchissant le Gué du Lion de Juda, a choisi de devenir Sicaire. A ce titre, sa vie est désormais dévouée à la Vraie Foy, et à la République Réformée Universelle. Elle ne peut donc refuser cette mission hautement stratégique, qui peut s'avérer décisive pour l'avenir: attraper le nain ferue de découpe à la hache.

A regret, elle quitte Aileron, et le reste de la troupe ci-amassée, pour accomplir cet acte de bravoure. si si, on peut le dire, attaquer une armée Comtoise n'est rien à côté de courrir après Farfadet..elle sait de quoi elle parle, ayant déjà combattu avec le bougre, notamment lors de l'attaque de l'abbaye de Noirlac.

Baiser à Aileron, et au boulot...direction la grotte. Le Très Haut l"inspirera quant à la méthode à employer le moment venu.

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Francesco_sforza
Citation:

- Bonjour Francesco, je suis contente de te voir parmi nous. Peut être vas tu pouvoir te battre contre Pendarric ? plaisante elle.


Francesco souriat, Reginae savait placer les mots juste, quand il le fallait. Elle avait déjà cloué le bec de plusieurs opposants doctrinaux en CH, elle savait très bien manier le verbe.

Me battre contre pendarric...Il faudra que je transperce cette pourriture, il faut bien que je venge mon dénit de justice!

Il s'imagina en train de l'éventrer.


Celà me donnera l'occasion de...*Il hésita un bref instant* de goûter le sang humain également, si tenté que ce pendarric soit humain, ce dont je ne saurais parier...



Il se mis à rire un peu fort, ne sachant pas comment seront interprétées ses dernières paroles, puis salua à nouveau reginae, et se rendit dans une partie vide du campement afin de monter sa tente. Francesco avait, tout au long de sa vie, toujours fait scandale à cause de ses déclarations, parfois malheureuses et déplacées. Il s'attela à construire rapidement la tente, car il avait hâte de se replonger dans l'écriture de son prochain ouvrage...

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Directeur de l'AAP
Procureur à la Cour d'Appel Impériale
Religieux Réformé pugnace et un brin illuminé
Hallison
[Quelque part au abords des remparts]

Hally, à son arrivée à Pontarlier, avait délaissé sa compagne de voyage, ayant quelques affaires à régler.

Suivant son légendaire sens de l'orientation, elle avait du se perdre une bonne dizaine de fois. Fallait dire que les indications étaient plutôt succinctes, voir inexistantes.

Bref, après avoir fait elle ne savait plus combien fois le tour de la ville, elle avait finalement trouvé l'objet de sa première mission, et s'en retournait vers les remparts, espérant pouvoir se délaisser de la besace qu'elle transporter depuis Dole.

Elle continua ses déambulations à la recherche d'un visage connu, lorsqu'elle aperçut Denna., sa compagne de voyage

Elle s'approcha d'un pas leste, habituée qu'elle était aux longues marches à travers les campagnes, et la salua, tournant la tête pour suivre son regard


- Denna., bien le bonjour, jolis remparts, hein ?

- Dis moi, t'aurais pas croisé une certaine M.Reginae, j'ai quelque chose à lui remettre, et j'ai que trop tardé. D'après les indications qu'on m'a donné, elle a un besoin urgent du contenu de ma besace


Sentant peser le poids de son bagage, elle le laissa glisser au sol, et scruta les environs en attendant une réponse

Servane
[Au campement]

Sidérée , la jeune femme vit arriver Ivori hilare vers elle et se tartiner illico de boue sur le corps. Humm z'avaient de drôles d'amusements ces républicains décidément! Elle avait encore des choses à apprendre apparement...

Ne pouvant résister au comique de la situation, un sourire se dessina tout de même sur son visage. Faut avouer qu'elles devaient faire un joli tableau toutes les deux assises le cul par terre dans la fange! Couverte de boue, elle accepta de bonne grace l'aide de la belle rousse et finit par trouver un certain équilibre sur ses jambes, précaire certes mais l'essentiel était de rester sur ses pattes!


Bon, bah on s'fera un combat d'boue après ! Qu'est-ce t'en dis ? J'vais aller étaler les toiles au soleil pour qu'ça sèche. La boue, ça f'ra un style camouflage du plus bel effet... Pis après, on s'jette dans la boue et on s'improvise un 'tit combat à mains nues ?

A ces mots, Servane fit une moue dubitative. Un combat de boue? Qu'est ce que c'était encore que ces idées? Y'avait pas à dire, elle était pas encore complètement dans l'esprit du moment!
Réflechissant quelques secondes à la façon dont elle pourrait refuser sans vexer sa nouvelle amie, la jeune femme se lança hésitante.


Euh ben là tu vois, je crois que je vais surtout aller me laver et me changer tu sais... C'est pas que ça ne me tente pas mais euh...

Bon sang comment dire que se vautrer dans la boue avec une femme, ou quiquonque d'ailleurs, n'était pas vraiment dans ses habitudes?!La belle rousse était semble t-il liberée et bien dans sa peau mais Servane malgré ses nets progrés était encore très introvertie, ce genre de chose était tout sauf pour elle.

Euh on remet ça à un prochaine fois si tu veux mais euh... je crois que je vais plutôt réserver mes forces pour ce soir en fait... on sait jamais ce qui peut arriver...

Bon d'accord elle n'avait pas franchement fait preuve de beaucoup de courage ni de franchise sur ce coup là mais se retrouver trempée jusqu'aux os à se battre dans la boue entourée de tant de gens n'était vraiment pas son genre!

Déjà, vivre en communauté était pour la sauvageonne qu'elle était, un vrai défi de tous les jours alors se mettre en avant et avoir tous les yeux postés sur elle, fallait pas y compter de sitôt!

Préférant couper court à toute argumentation, elle acheva en souriant penaude.


Euh tu m'excuses encore pour les toiles hein... je euh... je t'aiderai à les mettre en place plus tard si tu veux... Mais là, je vais essayer de trouver un peu d'eau pour me débarbouiller avant...

Demi tour rapide, la jeune femme partit dans le camp à la recherche d'un endroit un peu à l'abris des regards où elle pourrait se laver et se changer en toute quiétude. Passant devant Fabulous et son regard guoguenard, elle lui tira la langue en souriant avant de le depasser.

Oh mais attends...

Revenant sur ses pas, Servane s'approcha du "juge" et s'accroupit auprès de lui en voyant que ses yeux étaient déjà clos. Essayant de ne aps trop le salir, elle lui donna un leger coup de coude.

Allez arrete de faire semblant de dormir, y'a trente secodnes tu te fichais de moi! Dis tu aurais pas une tente toi par hasard? J'aurais besoin d'un peu d'intimité pour me récurer si tu vois ce que je veux dire...
Ivori
[Au Campement]

La p'tite maladroite était en train de s'débiner ; Ivori voulait bien faire semblant de pas l'voir parce que la donzelle commençait à avoir les joues en feu, mais bon, elle se débinait bien, pas de doutes là-dessus !

Un peu déçue, la douce Ibère partit étendre les toiles au soleil. C'est alors qu'elle aperçut une nouvelle tête sur le campement. Une petite brune, ma foi bien charpentée, au regard farouche. Une donzelle comme la rouquine les aime. Pas d'chichis, pas d'pets d'traviole, et Ivori s'en réjouissait. Elle avait toujours eu du mal avec les grandes dames qui se soulagent aux latrines, avec le p'tit doigt en l'air !

Ayant terminé ses corvées d'linge et autres bouffonneries, la jeune Andalouse songeait à aller saluer la nouvelle venue quand une colombe toute blanche se posa... sur sa tête, s'agrippant à ses boucles rousses !


Maaaa, putada !, beugla-t-elle dans sa langue maternelle en essayant de virer l'oiseau d'malheur sans l'blesser. La colombe finit par aller se poser sur son avant-bras, docile. Trop docile... Elle portait bien évidemment un message, mais... Aucune connaissance de la rouquine n'envoyait ses lettres par colombe, c'était beaucoup trop raffiné pour eux.
Et ce détail, bien que futile et purement matériel, ne lui disait rien d'bon.

Les battements d'son coeur s'accélérant légèrement mais sûrement, Ivori détacha doucement le petit rouleau et, après que l'oiseau ait pris son envol vers le château, le déroula pour en découvrir le contenu. Rien d'bon... Comme elle l'avait pressenti.




Mi amor,

Je t'écris depuis la cellule dans laquelle on m'a jeté. Pour gagner ce droit, il a fallu que je batte mon gardien lors d'une mémorable partie de caillou-parchemin-couteau.

Hé oui, je me suis fait prendre comme un abruti au cours de notre ronde nocturne autour des remparts. Les Dolois sont trop pleutres pour faire sortir leur armée et nous affronter en terrain découvert, mais ils n'ont pas hésiter à envoyer leurs gardes se saisir d'un pauvre boiteux qui traînait à l'arrière...
[...]
S'ils pensent pouvoir nous dissuader ainsi d'agir, ils se fourrent le doigt dans l'œil jusqu'à l'omoplate!
Je sortirai bientôt, plus déterminé que jamais à enfin passer aux actes.

Il me tarde aussi de vérifier l'efficacité des bains de boue sur la douceur de ta peau. Depuis ma geôle, j'entends les gardiens s'extasier au sujet de la magnifique vue qu'ils ont sur notre campement... et ils ne tarissent pas d'appréciations à propos de deux rouquines dans une mare de boue. Va savoir pourquoi, mais j'ai pensé que tu ne devais pas y être totalement étrangère !

Tu leoncito, Lingus.


La rouquine froissa le parchemin avant de hurler d'une voix rageuse :
Hijos de puuuuta !!! Ils ont chopé Lingus, les enflures !! Et en sales pleutres !! J'vais m'les faire ! C'est décidé, j'vais m'les faire !!

Bouillonnant de colère, Sica dans une main et dague du Scorpion dans l'autre, l'Ibère commença à se diriger d'un pas lourd et déterminé vers les portes de la ville. En passant près de celui que l'on nommait Sforza et qui avait un peu plus tôt fait état de ses pulsions cannibales, Ivori s'adressa avec un ton sadique :
Vous, vous voulez goûter du Comtois ? J'vais vous en donner, moi, du Comtois !

La belle rousse allait passer les portes lorsqu'un malheureux en sortit comme une fleur, baluchon sur l'épaule. Dans un élan de colère, elle avança sa Sica et lui planta dans les entrailles.
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"Que Viva La República... Hasta la muerte..."

Imladris
Imladris n'avait pas une minute à lui. Il avait beaucoup d'affaires urgentes à traiter et il devait défendre la ville de Pontarlier. Il croisa des défenseurs de premier ordre comme les membres de la Prévoté. Il reconnut l'adjudant Monifred à qui il fit signe.

Le travail était long et assidu. Préparez les défenses, montez les barricades et surtout aiguisez leur épée. Cette fois-ci, il n'en laissera pas un seul s'en aller vivant. Il ricanna.

La vengeance montait en lui. Ils ont bafoués le sol comtois, ridiculisait les institutions comtoises, appauvrit la population... Ils ne méritaient que la mort si pas plus... Mais cela Déos jugerait ce qu'ils méritent de pire.

Il remonta sur les barricades et vit un tas de fous sanguinaires s'apprêter à perpétrer encore leur crime... A coté, de la bêtise de Pendarric derrière laquelle certains se cachent, leurs exactions étaient pire.

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Fabulous
Malgré ce qu'elle pouvait dire, Servane était bien parvenue à le réveiller. Il s'était endormi comme la souche de l'arbre sur laquelle il était appuyé, et ses ronflements n'étaient pas feints, la légère bave qui coulait le long de sa bouche l'attestait mieux qu'un sceau héraldique sur un parchemin. C'est donc la tête enfarinée et la bouche pâteuse qu'il ouvrit les yeux, croisant son regard avec celui de Servane. Il pesta.

-Rah on peut pas être tranquille cinq minutes dans ce taudis! Je rêvais déjà! J'imaginais des rivières de sang coulant le long des remparts de Pontarlier et l'étendard de l'armée du Salut flottant en haut de la plus haute tour de Pontarlier! Bon je sais mon excès de romantisme me perdra...qu'est-ce que tu veux?


Dans l'ordre, il bailla, se frotta les yeux, réajusta sa longue chevelure qui gênait sa vision, se racla la gorge et pour terminer but une petite lampée de la petite gourde qui pendait à sa ceinture. L'odeur seule aurait déjà réveillé un mort. Il toussa un coup pour faire passer le tout puis écouta attentivement Servane, reprenant un sourire de circonstance devant sa vieille amie. Une tente? Il venait d'essayer d'en monter une sans grand résultat. Bien sur il mentit en tout honnêteté (expression utilisée chez les arracheurs de dents).

-Une tente? Pas eu le temps...je suis arrivé j'ai déposé mon barda et je suis venu me reposer un peu. Non pas sans avoir admiré les prémices d'un combat de boue aguicheur. Je suis sur que j'allais rêver de ça d'ailleurs après mon premier rêve. Vois avec les autres ils doivent bien avoir de quoi t'aider...

Il croisa les bras sur son ventre et appuya sa tête de nouveau sur le tronc. Il ferma les yeux une première fois puis les rouvrit aussitôt et se leva d'un coup en s'emportant.

-Bon ça va, on va aller monter une tente j'ai compris!

Une demi-heure après une belle tente était montée, Fabulous y ajouta en touche finale une vieille chemise rouge arrangée, symbole républicain, telle un drapeau sur le sommet d'un des piquets principaux. Satisfait, il s'exprima.

-Voila une bien belle tente pour faire tes petites affaires. Pas le courage d'en monter une autre, on va devoir dormir ensemble ici...

Provocateur comme à son habitude, il aimait parfois mettre mal à l'aise Servane. Elle savait que le sujet des hommes était sensible. Riant et jetant un regard amusé à Servane, il se retourna brusquement lorsqu'il entendit les cris d'Ivori ainsi que ceux d'un homme.
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"La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux."
Servane
Grognements, baillements, grattages, rien ne lui fut épargné! Servane attendit pourtant patiement que son compagnon daigne enfin la regarder et lui répondre. Mon dieu que les hommes pouvaient être ronchons au reveil!!
Ah il était beau le fringuant juge, l'ancien capitaine à renifler et cracher sa mauvaise humeur! A se demander comment il avait fait pour faire craquer la plus belle bohémienne du royaume!

La jeune femme, bras fermement croisés sur la poitrine ne se permit pourtant aucun commentaire, se contentant de tapoter la terre du bout du pied avec une légère impatience. De toute façon elle ne partirait pas d'ici sans avoir eu ce qu'elle voulait! Et le juge le savait très bien. Elle hésitait toutefois sur la manière d'arriver d'arrriver à ses fins. Ferait-elle preuve d'autorité comme au temps où elle gérait les gardes de l'ODL ou utiliserait-elle du miel comme elle savait si bien faire...?

Elle n'eut pas le temps de s'apesantir davantage sur la question, l'homme semblait apparement avoir compris qu'elle resterait là jusqu'à ce qu'elle obtienne satisfaction.

Toujours aucun commentaire mais un sourire triomphant sur le visage, la belle rouquine aida de bonne grace à la construction de la tente. La boue commençait à serieusement secher et elle sentait sa peau se craqueler de minute en minute, un bon décrassage en règle s'imposait rapidement!


-Voila une bien belle tente pour faire tes petites affaires. Pas le courage d'en monter une autre, on va devoir dormir ensemble ici...

Diable! Le saligaud tenait là sa vengeance! Le regard outré, elle regarda son petit sourire satisfait. Ah voilà... il en avait mis du temps mais on y revenait!

Bien que leur relations aient toujours étaient cordiales, Servane se souvenait très bien de sa réflexion dans les géoles de Dole. Elle avait passé de nombreuses nuits à réfléchir sur le sens de ses paroles et surtout à tenter de se souvenir si oui ou non elle l'avait eu comme client.

Bah le bougre devait penser que parce qu'elle lui avait offert quelques menues faveurs contre écus trébuchants à l'époque, elle ne rechignerait pas à passer quelque moment avec lui. Et bien si cela était son intension, il serait rapidement décu! Non mais pour qui se prenait-il celui là?! Etait-il écrit putain sur son front?!

Poings crispés, rageuse, elle se tourna vers lui pour lui exprimer sa façon de penser quand elle vit que son regard était tourné vers autre chose. Et en plus, il se permettait de lui tourner le dos?!
Dans un hurlement de rage elle se rua sur lui, arrivant à les faire déséquilibrer l'un et l'autre.


Y'a plus écrit putain sur mon front!!! Si tu me ressorts cette sombre affaire encore une fois au visage , je te jure que je t'étrangle! Tu entends? Je t'étrangle!!
1legolas


SUR LES REMPARTS

Legolas, sergent de garnison de Pontarlier, regarder depuis la muraille ce campement de bandits. Des bandits, non pas forcément, plutôt des personnes ne partageant pas le même point de vue, mais se faisant quand même remarquer par des actes illégaux. Il était la, nombreux qui plus est, certain déjà en train de boire comme si il avait gagnée d'avance, d'autre faisant une sieste préférant ceci plutôt qu'un effort physique.

Il ne voyais pas réellement leurs visages, juste des formes par ci par la, il savait cependant que la plupart des traitres de Franche Conté s'y trouver, près a venir piller leurs villes comme si de rien n'était.
En effet, certain n'était pas la pour la république, mais juste pour pouvoir se venger de quelque personnes,cela ne faisait pas de doutes.

Legolas supporter de moins en moins les nobles, il aurait pus, il est vraie, devenir un excellent Républicain. Mais tous les nobles ne sont pas pareille heureusement, il en reste encore qui savent respecter les autres, ne les prenant pas pour de simples vas nu pied, mais comme des personnes ayant droit a autant de respect qu'eux même.

Il savait très bien comment allait finir tous sa, la plupart des nobles voulait la paix, mais comme le dit le proverbe, ''tu veut la paix, prépare la guerre''
L'homme savait donc ce qui lui rester a faire ses jours si, la situation n'ayant pas changer d'un pouce, il fallait envisager le pire.

_________________
vivre pour son pays et mourir pour le défendre



combattre avec courage,
et mourir avec honneur,
tel est ma loi.
Ivori
Les yeux exorbités, le malheureux poussa un cri, tandis que la rousse retira aussitôt sa lame dans un râle rageur, presque animal. Le voyageur porta immédiatement la main à son ventre tout en reculant, trébuchant sur une racine. Puis, l'air terrifié - faut bien l'admettre -, il se mit à ramper sur l'arrière-train en direction des remparts, en répétant, telle une litanie, d'une voix paniquée : "C'est des malades... C'est des malades..." avant de se relever tant bien que mal et de filer aussi vite qu'il put.

Ivori n'essaya pas de le rattraper, il n'en valait pas la peine et cet acte de barbarie l'avait ma foi plutôt détendue, lui procurant une sensation de bien-être incomparable. Elle essuya sa lame couverte de sang sur la manche de sa chemise et se retourna lorsqu'elle entendit Servane hurler
"Je vais t'étrangler !"
Décidément, c'était une fort belle journée au Campement. Et elle fut plus belle encore lorsque la rousse sanguinaire aperçut au loin le pas boiteux de son amor. Elle alla à sa rencontre, soulagée de voir qu'il était en meilleur état qu'à la sortie de son précédent séjour en geôle.

Je suis soulagée de voir que t'es sain et sauf... Foutus Comtois ! Ils ont payé leur audace ! Notre émissaire est à Dole en c'moment-même à c'que j'ai pu comprendre et, tant qu'ces pleutres ne nous écout'ront pas, d'aut' innocents subiront l'même sort.
La jeune Andalouse leva alors sa manche ensanglantée, un sourire sadique sur les lèvres.
Les armées comtoises ont toujours trouvé de misérables prétextes pour massacrer en toute impunité... Et maint'nant qu'elles se terrent comme des sales rats dans les latrines, plus rien n'peut nous arrêter...

Plus les mots sortaient d'sa bouche, plus ses yeux brillaient d'une lueur sauvage, tant et si bien qu'elle lorgna vers la tente avec un air malicieux.

Tout ça m'a mis en... appétit, dis donc... J'crois bien qu'j'vais aller installer les toiles pour fêter comme il se doit ton retour... Qué dices ? Vamos a luchar ?
Ivori adressa un sourire en coin, un sourire lourd en sous-entendus salaces, lubriques et autres ré-jouissances, avant de s'éloigner d'une démarche suggestive - soyons polis quand même !
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"Que Viva La República... Hasta la muerte..."

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