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[RP] Baptême d'un bonbon rose bien enrobé..

Breiz24
Elle avait évité l’affront à Milo. Elle irait au baptême, il garderait Gauvain, qui ferait semblant d’être malade. Et Elin ? Eh bien on n’allait pas la laisser près de son frère malade, ça serait louche. Et ça tombe fort bien. Les bébés, c’est rose. Et Yolanda Isabel de Josselinière avait des idées cheloues, genre faire porter du rose à tout le monde. Et de fait. La rouquine portait du rose. En la personne de sa fille, calée sur son bras et fermement accrochée à son cou. La robe de la rouquine ? Du violet et du vert, une robe made in ADJ of course. Breiz n’avait pas les moyens de ne porter que ça, mais tout ce qu’elle possédait était cousu main chez les Doigts d’Or. La plupart du temps par les siens, parfois par ceux de ses collègues et néanmoins amies. Comme ce jour là. Cette robe était la plus belle de sa collection – avec une de la mamie royale, mais celle là elle ne la montrait pas trop – et la plus riche aussi.

Rose donc, sur son bras tout du moins. C’est bien assez. Et tout le monde sait que Yoli adore les bébés. Et puis elle avait mis un ruban rose à ses cheveux. Sous sa coiffe. Et puis les perles aussi de sa robe. Zou ! Un coche aux armes de Dracy-les-Couches pour faire genre et direction Notre Dame. En route, on gare le coche (pas elle hein, le cocher, c’est son travail même !) et hop, une rouquine qui salue une blonde sur le parvis, laquelle blonde a visiblement aussi honteusement utilisé sa fille, et… nom de Dieu ! Un lutin rose !

Yolanda Isabel de Josselinière : créatrice de la Disney Parade du XVème siècle.

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Griotte
Avez-vous déjà vu une morveuse-brailleuse-grailleuse déguisée en femme ? Il se trouve que l'un de ces étranges spécimens était en train d'entamer une descente périlleuse du coche des Blanc-Combaz. La pauvrette s'agrippait à la poignée de la portière, comme si sa vie en dépendait. Le marchepieds lui semblait affreusement bas. Elle avait peur de s'emmêler les pattes dans un pan de sa robe (made by Breiz la Perfide) et de se vautrer en beauté sur le parvis de la cathédrale. Pour ne rien arranger à la situation, le voile qu'elle portait lui tombait sur les yeux lorsqu'elle se penchait en avant pour jauger la distance qui la séparait du plancher des vaches. Elle avait l'impression de se trouver à une hauteur vertigineuse. Au secours !

J'vais jamais y arriver...

Evidemment, il ne fallait pas compter sur son frère pour lui venir en aide ou lui tendre une main secourable. Il s'éloignait déjà en direction des marches menant au saint édifice. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille respira un grand coup et avança une poulaine rose en direction du marchepied. Et on lève un pan de la robe d'une main. On se cramponne à la portière de l'autre. Elle va se crouter ! Elle va se crouter ! Et noooon !

Dieu save Hector ! qui l'attrapa par les hanches et la déposa au sol comme on aurait pu le faire pour une gnome de trois piges. La bâtarde touchait à peine la terre ferme, qu'elle lui montra toute sa reconnaissance en lui balançant un coup de pied dans les mollets.


J'aurais pu descendre toute seule !

Et de faire volte face pour se diriger, tête haute, en direction de la cathédrale.
Calyce.
"C'est pour Yoyo" C'est ce que se répète la môme tel un mantra alors qu'elle enfile la toilette qui lui a été attribuée par une soit-disant amie. C'est pas la robe le soucis, elle est magnifique, c'est sa couleur qui pose problème. Calyce et le rose c'est comme Finam et Chlodewek : ils s'entendent pas. Y a qu'à voir la moue qu'elle fait en voyant son reflet dans le miroir... Gnépapotib. Le rose est rapidement remplacé par du vert qu'elle cache comme elle peut sous une cape noire. Ça c'est fait.

Silencieuse jusqu'à ce qu'elles arrivent devant la cathédrale. Trop absorbée par ce vert qu'elle ne devait pas laisser paraitre aux yeux d'une Trella qui l'aurait forcée à faire demi tour histoire qu'elle se change.

Parvis de Notre Dame, enfin. Sourire en coin, les paupières battent, le bras passe sous celui de la copine alors que la main libre soulève légèrement un pan de cape. Ce qui devait arriver arriva : Trella qui fait les gros yeux. La Dénéré lui pose rapidement la menotte sur la bouche avant qu'elle ne se mette à crier. Pas envie d'attirer l'attention.


Pshuut. J'ai du rose, là.

Qu'elle dit en brandissant un ruban de couleur Yolandasienne. Ruban qu'elle s'empresse de nouer autour du poignet.
Aux mirettes de se poser sur un autre petit truc rose et blond. C'est pas Yoyo, pas le même gabarit... C'est un petit gars faut croire.
La môme ne peut s'empêcher de laisser s'échapper un léger soupir empreint de compassion et de murmurer à sa comparse :


'core un qu'est pas né dans le bon corps. L'Très Haut devrait arrêter la piccole pendant qu'il crée.

C'est sur ce blasphème qu'elle disparait à l'intérieur de l'édifice, entrainée par une Trella qui pouffe.
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Viens chercher bonheur DTC
Camille.
Camille avait passé une après midi charmante avec une jeune cliente que sa majesté lui avait envoyé et avait pris beaucoup de plaisir à discuter du style et des enluminures pour son faire part de baptême. Si les domestiques semblaient parfois un peu inquiets du tourbillon de rose glouton qui lui servait de cliente, Camille elle avait apprécié son sens décidé du détail et cette autorité naturelle qui promettait avec le temps une femme de caractère.

A croire qu'elle n'avait point trop déplu non plus à la demoiselle car elle repartit avec sa commande de faire part et un carton pour elle même. Seule consigne : du rose pour la robe. Qu'à cela ne tienne, le sombre jais de sa chevelure et sa carnation diaphane lui permettait de porter à peu près toutes les couleurs et l'enlumineuse prit le temps de se confectionner une robe digne de son hotesse d'un rose anglais suffisamment sombre pour ne pas détonner avec l'ambre de son regard.




C'est donc ainsi parée, qu'elle pénétra dans la cathédrale à la recherche d'éventuels visages connus.
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Keridil
[Louvre, trouvons du rose]

DELLAAAAAAAAAAAAA !

Ca commence toujours comme ça une recherche de vêtement, quand c'est Keridil qui doit s'habiller.
Della d'Amahir-Euphor, en femme organisée, rangeait la garde robe par couleur. Du coup, l'époux s'était dit : chouette, on va vite trouver de quoi se parer.


C'était sans compter sur les exigences de la Josselinière. Du rose.

ON A DU ROSE ?

Bah non évidemment non ! On n'a pas de rose chez Bréméan & Railly corp.
Keri bougonne, et puis du coup il sort en trombe, il revient, il a deux tenues roses.
Me demandez pas à qui il les a chourées, il en a honte : il a trouvé le fou et la folle de la reine, et les a menacé du pilori.
Un moment plus tard, on a donc le couple de l'année, mais qui, au milieu d'autres couples de l'année, n'aura pas l'air si ridicule que ça, fin prêt à partir, froufrous et collerettes endimanchées sur le cou.


[Notre Dame Rose, & Oscar]

Quand elle me prend dans ses bras, qu'elle me parle tout bas, je vois la vie en roseuuuuh.
Dans leur carrosse, ils se cajolent, et puis ils finissent par arriver au lieu saint du baptême.


Chérie...regardez, y'a des bonshommes roses partout.

Voix inquiète bien sûr. Keri il est guindé, Keri se sent ridicule dans cette tenue, Keri préfère oublier qu'il est ainsi affubler et s'offusquer de la tenue d'autrui.

Et c'est plein d'enfants.

Le mot magique, en principe ça fait pleurer Della...et c'est pas le jour.
Dans quoi s'étaient-ils fourrés ? Foutue Fashion Week où la jeune boule rose s'était prise d'amitié pour le brun, foutue rencontre tavernière où ils s'étaient promis moult choses.
En parlant de promesse, et en descendant du coche.


Vous avez pensé au cadeau bien sur, mon amour.

C'est pas une question. Mais on espère très fort qu'elle y a pensé.
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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
Eilinn_melani
[Pigs in the wind]

Quelques temps plus tard, venue à pied, parce que le Louvre c'est pas très loin, qu'il fait beau, et que se trimballer dans un carrosse décoré de rubans roses à son insu était hors de question, Eilinn arriva devant Notre Dame.
Un soupir, visiblement elle avait été la moins hardie.

Eilinn regarda son baton de Premier Maitre d'Hôtel décoré d'un joli petit noeud rose. Elle l'agita un peu en direction de l'attroupement rose devant la cathédrale, en disant :


Abracadabra !

Rien ne se produisit.

Donc ceci est vraiment un cauchemar.

Eilinn gravit les marches menant à l'intérieur, espérant vraiment que les atrocités qu'elle verrait ce jour ne la traumatiserait pas ad vitam eternam.
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Della
Rose...rose...et encore rose !
A en être malade...
Della a horreur du rose !
Ca fait gamine.
Elle n'est plus une gamine !

Elle, elle était verte.
Puis, elle a viré au bleu par amour de sa Suzeraine.
Parfois, elle lui faisait quelques petites infidélités pour revenir au vert et parfois même lorgner vers le rouge.

Mais le rose...pouah !
Et le Prince Charmant en rose...beurkkk !!!

Pourtant, elle n'a rien dit quand ils se sont affublés de ces vêtements ridicules.
Elle n'a même pas tenté de se soustraire à l'abomination.
Elle a bien soupiré un peu, mais très discrètement devant son Prince Charmant rose bonbon.
Pourtant, dans sa tête, elle se disait qu'elle aurait préféré aller guerroyer avec les Teutoniques plutôt que de se vêtir de la sorte.

Mais bon...tout ça, elle le faisait pour Kéri Chéri...Oui oui, vous avez bien lu, par amour pour lui !
Elle est peut-être tombée sur le bonbon rose, la Railly.


Mais bien sûr, mon Ange, j'ai pensé au cadeau...Il est dans sa cage...il attend sagement.
Et zou, elle passe sa main dans la sienne, observant avec attention tous les bonbons roses déjà présents.
Ciel, on croit rêver...en rose.

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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.
Fallgor
Charles avais reçu une invitation de la part d'une gamine dont il avais apprécié - ou pas - la mission d'escorte. Il faut le dire, elle avais beau être mignone et tout, il lui avais mener la vie dure durant une bonne semaine de voyage à travers le royaume. Et encore, il comptais le traverser d'Ouest à Est dans une relative discretion, chose particulièrement malaisée avec une gamine toujours en rose, blonde, obèse et hyperactive.

Mais il faut bien dire qu'il s'était attaché. C'est ça la magie Yolanda.

Peut-être oui, mais certaines choses ne pourrais avoir lieu. Comme par exemple, qu'il porte du rose. C'était franchement, carrément, particulièrement, définitivement impossible, et plus d'adjectifs si affinité. Bon, c'était aussi et surtout parce que personne ne l'avais prévenu. Et ce n'était pas plus mal, car il aurais pu répondre un peu sêchement au pauvre messager. Bref, Charles était venu à Paris depuis Reims, malgré son état physique déplorable et son état mental presque aussi déplorable. Seul sur les routes, il avais eu l'occasion d'être seul avec lui-même. Et cela lui avais fait un bien fou, une flaque raffraichissante au milieu d'un désert de glace. Mais ce calme, en plus de l'avoir claquemurer dans ses pensées, l'avais soulagé. Qu'il est bon d'etouffer la douleur pour ne plus la ressentir ! Mauvais certes, mais ça il s'en fichais bien.

Après être passé à la Chapelle, direction le Louvre. He oui, il savais qui allais être officiellement la marraine de Yo' (comme ils doivent dire en Anjou), aussi il salua ses collègues et hop, direction les appartements de la Reyne. Il se mit en faction devant les portes et fit passer le mot à destination de la Reyne qu'il se tenais pret à l'escorter si le besoin s'en faisais sentir. Il précisa aussi qu'il avais été invité à la cérémonie, aussi si la Reyne n'avais besoin de ses services il irais directement à Notre-Dame. Il se remis en faction, habillé un peu moins cérémonieusement que durant les missions habituelles de la Garde Royale vu qu'il était aussi là en temps qu'invité, chemise blanche bouffante attachée aux poignets, brigantine de cuir, braies bordeaux et bottes de cuir. Et son épée à son flanc bien sûr, ainsi que sa cape blanche frappée de la croix de Saint-Jean. Une tenue d'été légère quoi. En attendant il laissa son regard porter sur le jardin des Tuilleries, la nature ayant repris ses belles couleurs.

Beauté simple et harmonieuse.

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Aimbaud
[Y'a comme une couleur qui domine...]

Quand Aimbaud de Josselinière déballa le cadeau que lui fit sa soeur, ce matin-là, il ne se doutait de rien. Il imaginait une de ces nouvelles créations en pâte à sel ou en velin-mâché, que sa soeur façonnait avec toute la délicatesse que permettent de petits doigts boudinés... Il imaginait un caillou très esthétique, ou peut-être un collier de grains de maïs, un pliage en parchemin... Il imaginait des choses inconséquentes, de petites choses sans gravité.

Le cadeau de Yolanda n'était pas une petite chose sans gravité.


AAaahhiiioOOOohh...OOoh. Oh la LAAa.... La la laaa... Que c'est...... c'est.... BÔôô.

Pleure, Aimbaud.

-«Tu vas le porter hein ? »

... Hii... ... oui. Bien sûuuhuhuhouhouhou ouuiiin... Bien sûr, disai-je, ma vie, ma caille en sucre de canne. Je le porterai... pour vous.

On appelle cela de l'amour.
Et c'est Ainsi qu'Aimbaud de Josselinière arriva au trot sur le parvis de Nostre-Dame, mit pied à terre et retira sa cape pour dévoiler aux yeux du monde, ce qui était sans doute la plus belle preuve d'amour qu'un frère puisse offrir à sa soeur.

Ça :



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Yolanda_isabel
L’auteur tient à mettre en garde les plus jeunes, ce post a été réalisé avec des animaux dressés, ne tentez pas de reproduire cela chez vous avec le chat de votre grande sœur, il risquerait de ne pas apprécier et de vous crever un œil ou les deux.

[Au Louvre, toujours dans les appartements de Papa-Pair]

-« Je t’ai eue ! »

Oui, elle l’a eue, et comment ! A plat ventre sur le sol, les bras boudinés glissés sous un fauteuil, et les mains arrimées aux pattes arrières du petit léopard, et elle tire l’Infante, elle tire le gros chat à elle, maintenant de son mieux, les pattes pour ne pas être griffée, et surtout ne pas risquer de voir la jolie robe ADJ finir en lambeaux.

-« Si vous abîmez ma robe, Ségur, je vous jure que nous serons en très mauvais termes, vous et moi, vilaine. Soyez sage un instant ! »

Et alors qu’elle passe avec difficulté, le gros ruban rose autour du large collier de cuir rehaussé d’argent qui entoure le cou de la pauvre bête, voilà que Juliette fait des siennes.

-« Juliette, c’est pour quéqu’un comme toi, puisque j’ai acheté pour toi ! Alors t’arrêtes et pis c’est tout. T’es jolie dedans ! Par contre, tu mets du rose ! Je veux du rose ! C’est mon jour ! »

On croirait qu’elle se marie, n’est-ce pas ? Un regard à la pauvre Ségur ornée d’un joli nœud qui s’attache à essayer de le détacher de fait. Prête ? Le macaron de la peur ? Non, plus de macarons, rupture de stock, elles ont oublié trop accaparées par les derniers préparatifs, offrir la tenue à Aimbaud, faire venir la sienne. Alors dans une coupelle, elle récupère quelques pâtes de fruits, une ceinture d’une de ses vieilles robes ADJ en guise de laisse pour Ségur, une pâte de fruit suçotée tendue au petit félin pour l’appâter, et l’animal récupéré à bras. Elles sont prêtes, oui, oui.

Et c’est Ainsi qu’alors que son frère fait son entrée sur le parvis de Notre-Dame, que l’Infante, elle, sort des appartements paternels, un petit léopard dans les bras, une camériste vêtue de bleu comme sa petite maîtresse sur les talons. Direction, les appartements de Marraine où elle retrouve Charles. Les filles ca boude ! Tout le temps ca boude ! « J'ai bien envie de bouder là ! Oh là là je sais pas ce que j'ai mais je bouderais bien pour rien ! Comment je pourrais bien lui montrer que je boude ? Pour bien l'énerver ! »

Un froncement de nez, un !


-« T’as pas de rose.. Je te déteste. »

Ca commence.. Ils vont lui gâcher sa journée, si, si ! Alors pour bien montrer qu’elle boude, elle gobe une pâte de fruit, avant que d’en tendre une deuxième à Ségur gigotant dans ses bras, et pas loin de déchirer en se tortillant les jolis voiles sur les côtés de la robe, alors le goûter fini, le petit félin est déposé et la petite main potelée vient à l’encontre de l’huis des appartements royaux.

Et tout ça, sans un regard, sans un mot au garde royal. Les silences des fois, ça veut dire beaucoup mais des fois non..


[Ce post est sponsorisé par Florence Foresti.]
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« RP rime-t-il encore avec rencontres & spontanéité ?»
Fallgor
Un moment de repos, enfin ! Où il n'avais rien à penser, rien à faire, rien à dire ... Il se contentait d'observer la cour du palais royal, les mouvements des chevaux ... Bref, la vie, mais pas la sienne. Mais un prédateur n'était pas loin, qui roulais presque sur le parquet des couloirs du Louvre. Musique à suspence ultra cadencée, les tambours et tout. Et bim, la phrase qui tue.

Charles avais bien sûr reconnu la voix. Et c'est sans se retourner qu'il lui rétorqua d'un ton léger, mais tout de même sec.


- Désolé, si j'avais su que tu voulais que je te courtise, je t'en aurais peut-être apporté une douzaine. Mais ce n'est pas vraiment de bon ton le jour de ton baptème n'est-ce pas ? Phrase à laquelle il se retourna pour la regarder aller vers les portes des appartements royaux sans lui accorder plus d'attention. Tu sais je suis venu de Reims pour te faire plaisir, et ce contre les avis médicaux. Mais si tu ne souhaite pas ma présence, je peux tout autant reprendre la route.

He oui, aujourd'hui elle n'était pas l'objet d'une mission, et il n'avais aucunement envie de se faire souffler par une gamine obèse de son âge. Charles était curieux de voir la réaction de Yolanda à quelqu'un qui lui tenais tête, qui plus est quelqu'un qu'elle n'avais en l'occasion de cotoyer que quelques fois. Oui, ça l'amuserais presque en fait ! Aussi, il se retourna vers la fenetre, plus pour l'effet qu'autre chose. He oui, présenter son dos était particulièrement grossier devant la Reyne. Oui mais voila, Yolanda ne l'était pas, alors il le fit volontier, les mains croisées dans le dos, le cuir de sa main gauche encore rugueux.

Et il souriait.

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Attia.
[Tres loin de Paris dans la cambrousse Rouergate]

La Gitane et le blond étaient sur les chemins.
Comme ça, besoin de se retrouver tous les deux un peu loin de ce monde dans lequel la decouvrait le blond.
Apres la fatigue de la semaine de la mode, cela avait été un soulagement pour la gitane de pouvoir faire de vraies longues nuits blottie confortablement contre le blond.
Certes les commandes il y en avait encore, de tres importantes memes puisque royales, mais cela n'empechait pas la gitane de profiter un peu de la vie et d'un appétit qui revenait peu a peu.

Elle eut cependant un pincement au coeur et une pointe de regret lorsqu'elle reçut le petit carton d'invitation avec un paraphe de la main de sa Yoland'amour qui la faisait toujours frissoner d'un elan de bonheur.
Comment pouvait elle etre si loin et manquer LE jour du bapteme ?
Elle avait pourtant confectionné robes et tenues pour le bonbon rose et son entourage, mais cela n'avait pas suffi a la faire rester dans son sillage.

C'est donc avec une grosse pensée, une pointe de tristesse mais avec toute son affection qu'elle redigea la missive qui elle l'esperait parviendrait rapidement a l'infante.


Citation:
A
Sa gracieuseté Yolanda Isabel de Josselinière

Bonjour.
J'ai bien reçu votre adorable carton d'invitation pour votre baptême.
Ne vous fachez pas mon ange, mais je ne pourrais etre la avec vous en ce jour si important. Je suis en voyage pour le royaume de Castille ou je dois livrer la robe de sa majesté Elena Ruth, vous comprendrez par la ma chère que je ne vous abandonne que pour une bonne cause.
Vous ne verrez meme pas que je ne suis pas la, comment le remarqueriez vous ? Vous avez pour vous la plus grande et la meilleure des marraines.
Je souhaite que ce jour soit a la hauteur de vos espérances et j'aurai le plaisir de vous revoir tres bientot.
Recevez mes félicitations et mes baisers les plus tendres.

Votre Attia.

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Juliette
[aux sévices d'un tyran en culotte rose]

Citation:
-« Juliette, c’est pour quéqu’un comme toi, puisque j’ai acheté pour toi ! Alors t’arrêtes et pis c’est tout. T’es jolie dedans ! Par contre, tu mets du rose ! Je veux du rose ! C’est mon jour ! »

t'as compris juliette hein? tu la ramène pas! en même temps elle s'en doutait un peu...et là pas le choix juliette va devoir prendre sur elle!
dernier regard dans le miroir, et oui elle est jolie, très jolie même, mais bon quand on est chaste et timide on s'en passerait bien.
du rose? ben voyons! déjà c'est pas juliette qui a choisie cette tenue! et c'est pas ça faute si elle est pas rose! sale petite peste! méchante va! Grrrrrrrrr! une envie de lui dire direct? de lui tordre le coup? juliette en serait bien incapable mais c'est pas l'envie qui lui manque! mais elle a assez prit pour aujourd'hui et n'as pas envie de se faire une fois de plus rouspéter par la naine tyrannique.
elle regarde autour d'elle, du rose ça manque pas, elle trouve un gros nœud de cette chatoyante couleur, qu'elle accroche derrière ça robe, un bon point ça masque ses petites fesses! juliette n'est certes pas bien grasse, pour le moment, mais cette robe est quand même bien prêt du corps.
dernière chose et non des moindre le cierge emballé quel tiendra derrière yoli comme prévue.
pour le moment tout va bien personne ne la voit, mais déjà bonbon grognard roule vers la porte, juliette son paquet en main ne peut que la suivre, si yoli trace comme une fusée avec ce type de tenue la servante n'en a pas l'habitude et peine à tenir la distance

Citation:
-« T’as pas de rose.. Je te déteste. »

en plus la peste obèse est de mauvais poil et c'est pas le moment de ce faire remarquer, juliette suit comme elle peut, tout en faisant attention de ne pas ce ramasser ou autre. quoi qu'il en soit elle tient serré contre elle le gros cierge emballé, ce qui pour elle permet de masquer l'essentiel!
ne se retournant pas sur les quelques personnes croisées, elle suit oui elle sert aussi, c'est son rôle elle le tient mais mon dieu une telle tenue ça franchement c'est vraiment pas pour elle, enfin selon juliette...

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Ayena
[Au Louvre / Appartements Royaux]




Ayena était de bonne humeur ce jour. Certes, ce n'était pas un fait assez rare pour être notifié, mais comprenez que ce sentiment était motivé (pour une fois) : la Reyne en personne lui avait demandé de l'accompagner au baptême de sa filleule. Chouette !

Levée aux aurores, avant même Sa majesté, pour pouvoir s'habiller rapidement selon la circonstance, c'est à dire avec une touche de rose, Ayena avait la mine réjouit. D'ailleurs, dès qu'elle entra dans les appartements royaux, elle vit qu'il en était de même pour Sa Royale Figure. Une révérence, et patati patata (c'est à dire plein de petites choses qui ne vous intéressent pas).
La tenue étalée sur le lit, donc, tenue offerte par la filleule à sa marraine, Béatrice semblait dubitative. Enfin, Ayena ne put s'en empêcher et pouffa de rire, contre toutes les lois de la bienséance.

- Pardonnez moi Votre Majesté.

Elle se reprit.

- Je suis bien d'accord avec vous. Seulement, quand il faut, il faut...

Elle attendit un instant un éventuel soupir et entreprit alors d'habiller la Reyne.

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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Tiss_
En retard, pour changer… mais cette fois elle avait une bonne excuse la double V, le rose… Elle voulait faire plaisir à Yoyo et du coup la tenue rose fallait la trouver, chose normalement très facile lorsque l’on a une vassale aux doigts d’or… normalement. Mais c’est sans compter sur le fait que la vassale en question – Calyce parce qu’il faut bien balancer – refuse de confectionner une tenue digne de ce nom à sa suzeraine, et ce sous le fallacieux prétexte que la demoiselle n’aime pas le rose.

Fort heureusement, l’angevine à un atout dans sa manche et pas des moindres puisqu’il s’agit de sa belle fille Estrella – là faut quand même avouer qu’en Anjou on assure niveau couture – sauf que… pas moyen de mettre la main sur l’étoile.
Dépitée la V² avait donc du se débrouiller seule, d’où son retard… Finalement en farfouillant dans les malles emportées à Paris, elle avait fini par mettre la main sur une tenue que Calyce lui avait confectionnée quelques mois plus tôt. Bon elle s’en sortait pas si mal !

Tout le long du chemin, fort heureusement bien court, depuis les appartements dans lesquelles elle résidait le temps du séjour Parisien, jusqu'à Notre Dame, l’angevine avait dû se retenir pour ne pas taper dans la bonbonnière remplie de sucreries, roses elles aussi, qu’elle avait apporté pour Yolanda.
Si elle avait su comment allait finir la pauvre bonbonnière pour sûr elle ne se serait pas retenue.
Un choc… la main lâche la boite qu’elle serre pourtant si fort et qui au sol s’écrase sans que la Vicomtesse ne pose un seul œil dessus, tant elle est captivée par Aimbaud.

Yolanda on l’aime ou l’adore mais pour sûr personne ne pouvait lui refuser quoi que se soit, son frère en était la preuve vivante. Après quelques longues minutes d’intenses réflexions, finalement Tiss se décide à entrer dans la cathédrale, non sans passer devant Aimbaud et de le saluer d’un :


Jolies Gambettes…


Et de filer rejoindre Kilia à l’intérieur de l’édifice non sans avoir au préalable envoyé sa dame de compagnie arpenter les rues de Paris à la recherche d’un nouveau cadeau pour la demoiselle d’honneur de la journée.

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