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[RP] Saint Plet fait du tourisme = le tribunal

Saltarius
Cela faisait longtemps que Saltarius, dit Saint Plet, ou SAlt le Simple avait envie de visiter le sud du royaume.
Il avait entendu les voyageurs vanter, le soleil, le charme des bourgades, l'accent savoureux et les vins du Sud. Après une visite des caves de Bourgogne et une étude approfondie des vins de Loire, Salt se dit qu'il ferait bien l'expérience de ce curieux pays où même la langue chantait mieux.

Depuis qu'il était érudit, il mangeait et buvait à sa faim, il s'instruisait parfois et n'oubliait jamais de s'instruire. aussi s'était-il mis en route, espérant ramener quelques souvenirs à partager avec ses amis.
Après avoir croisé quelques brebis galeuses et des hérétiques, il était tout perplexe

- Par la barbe d'Ari et les chemises de SAinte quenouille, vous vous rendez compte, Bécassine ? Il y en a ici qui ne croient pas aux saints
- hé oui mon pauvre ami, tu vois tout est possible ....
- Et leur fromage de brebis ... c'est pas trop ça.... du mal à digérer, les vaches, c'est mieux, c'est plus gras, meilleur pour la santé...
- ben mon pauvre vieux, tu t'es vu ? Tu enfles comme une outre
- ouais et j'ai du mal à pisser, terrible, faut des heures...
- tu devrais prendre des eaux
- de l'EAU ? ça va pas la tête, ça fait pourrir l'intérieur..
- si, si je t'assure...
- nan veux pas
- alors souffre, mortel
- nan...
- va à Lourdes et bois à la source, tout ira mieux, foi de Sainte Bécassine


Ah oui, faut dire que Saint Plet n'est pas idiot, il parle aux saints et à sainte Bécassine - le -Très-Haut -la-garde-saine-et-gaillarde. D'où son surnom.
Là des étrangers, c'est fou ce qu'il y en a quand on n'est pas chez soi !!! - le voient gesticuler et parler tout haut.Un fou ? Non ! un Saint Homme !

Bref, l'homme faisait du tourisme, se gavait, sirotait et se promenait.

_________________
Saltarius
-RRRRRRRfffffffffffffffffffRRRRRRRRRRRRRFFFFFFFFFFFFFFFFFf

Sainte Sieste avait pris Saltarius par surprise.
- Ploc
Salt le Simple sursautea : une nauséabonde, gluante, grisâtre chiure lui dégringola dans le fond du gosier ouvert comme une tombe fraîchement creusée.
- Purée de Foutrebleu de Mauvaise Graisse de Raclure de Feuillée du bordel de Sainte Vérole quel est le criminel de mes deux qui veut me faire boire de l'eau ?
- RRRRRrrouuuuuuu

Le pigeon fonctionnaire local le contemplait d'un oeil torve.
- Toi mon gaillard, tu vas finir en Vole - au- vent !
Saltarius prit le bientôt couic -pigeon-égorgé, puis trouve sa bague marquée au sceau du comté
- mouais, un officiel

Citation:
Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.

- Vlà aut'chose
Salt rota, se gratta la panse, se leva. Il avisa un quidam qui passait par là
- Dites, mon brave , le tribunal, c'est où ?
L'homme eut l'air effrayé et lui désigna une bâtisse sombre , puis il s'enfuit comme si le Sans Nom le poursuivait.

Saltarius entra, se présenta et fut conduit devant le juge.
Il eut la surprise de croiser quelqu'un de bien connu :
El vix, el magnifico ! Le trouvait tout le temps sur sa route celui-là...

Saltarius se dirigea vers la table ou gisaient les vélins contenant la plainte et les témoignages de ce crime de trouble à l'ordre public dont on l'accusait. Il était curieux.
A part causer avec sa sainte et s'interrompre tous les quarts d'heure pour pisser dans la douleur, c'était quoi qu'on lui reprochait ?
Arrosage intempestifs des plate-bandes ?
Fourmi dans les jambes ticides ?
Esprit tordu et pensée libre ?
Erudition viticole appuyée ?
Amour des mauvais chanteurs ?
Insoumission prostatique ?
Sainteté incongrue ?
Jet d'os de pigeons ?
Port de dessous de braies ???
Ah oui cela peut-être : devaient trouver cela indécent les bigots locaux, il avait montré ses dessous en essayant d'arriver à temps lors d'une de ses crises.

_________________
Elvix
Encore une convocation au tribunal. La dernière fois, c'était en Bourgogne, lorsqu'il avait rendu visite à son mécène. Le blond s'était pointé à son procès en étant persuadé que la Juge souhaitait louer ses services, mais il n'en était rien. On l'avait accusé de se promener dans le duché sans laisser-passer. La chiffe molle avait été reconnu coupable de trahison. L'Illustre Elvix, un traitre ! Sa réputation en prenait un coup, mais c'était à en mourir de rire, pour qui connaissait un tant soit peu le barde aussi courageux qu'une poule mouillée. Le rôle d'un traitre ne cadrait pas du tout avec sa gueule d'enfariné.

Oui, le ménestrel avait inauguré son casier judiciaire en Bourgogne, mais il était quand même parvenu à faire chanter la Juge, qui lui avait énoncé son verdict en poussant la chansonnette. Même qu'elle avait clos le procès en lui demandant si elle pouvait l'embaucher afin qu'il aille chanter ses louanges sur la place publique, dans l'espoir que le blondinet parvienne à attirer l'attention d'un éventuel prétendant. Elvix avait gagné à sa cause une nouvelle groupie... qu'il avait envoyé paitre en laissant sa demande sans réponse. Un traitre, non mais !

Ce coup si, le barde espérait bien ne pas ternir d'avantage sa notoriété. Sa première expérience des tribunaux ne lui ayant pas servi de leçon, il était persuadé qu'on le convoquait pour louer ses services. Hé oui ! Il est un peu écervelé sur les bords.


Arrheeum ! Heeeum...

Raclements de gorge. Grincement de mandoline. Des braillements suraigus déchirèrent soudain le calme régnant dans le tribunal.

Laaaaaï Laaaï Laaaaa Laaaaaïïï Liiiiiiiiiiii ! Iiiiiiiaaaah ! Aaaaaahoooo Eeeeeuh Iiiiiiii Uuuuuu !

Le blond s'échauffait la voix en attendant le début des procès. Son regard croisant celui du Simplet, il lui fit un clin d'oeil d'un air de vouloir dire "T'inquiète, je gère !". Avec un peu de chance, ses braillements feraient fuir la Juge !
Saltarius
Saint Plet aimait les cours de justice, en Anjou, un de ses passe-temps favoris était de suivre les procès et les délibérations, notamment les plaidoiries de son amie maître Linon. Mais en général, on n'y passait pas des années....
Les témoins comparaissaient, les accusés et les procureurs déposaient, les juges jugeaient...Hop !Hop !
Parfois, même, c'était comique.

Ici, Saltarius s'ennuyait ferme.
Il n'y avait même personne pour faire taire Elvix le magnifique.
Quel dommage, quelle belle occasion manquée de se divertir en assassinant l'art contemporain !
Le Simple n'avait rien d'un criminel, mais il aimait assassiner l'art, cela donnait à son ami le Génial Elvix, l'occasion de se faire plaindre et même de lui acheter quelques potions de son invention.

Ici, rien, le néant, niente...
La procureur s'est fendue d'une lettre de convocation, la juge d'un avertissement à ne pas déserter la cour de justice sous peine d'aggravation de la peine.
Mais Sal et Elvix arpentaient les couloirs et rien ne venaient.
Enfin , une petite personne hâtive vint et tint ce discours bizarre :


Citation:
Moi Fionalli, procureur du Béarn en ce jour du 1er mai 1459,
Au nom du traité de coopération judiciaire liant le Béarn au comté d�Armagnac et Comminges,
S�ouvre le procès de messire Saltarius, actuellement en territoire béarnais, pour brigandage en Armagnac et Comminges sur la personne de Selena... d'Alaric, connue sous le nom de Selena� le 26 Avril 1459.

Accusé : Saltarius
Motifs : Trouble à l�ordre public

Voici l�acte d�accusation de la procure d�Armagnac,

Puisqu'elle était nommée procureur pour quelques jours suite à un drame, elle se devait de faire honneur à sa fonction. Aussi, elle n'avait pas pu lancer les procès elle-même, puisque les prévenus n'étaient plus sur leurs terres. D'où sa présence. Logique.

Elle se laissa guider par des gardes, des valets, pour enfin arriver au bon lieu, et posa ses parchemins sur une table de travail en attendant que l'on envoie mander le procureur béarnais. [/i]

Le coutumier d�Armagnac et Comminges dans sa sixième partie traitant des usages pénaux, dispose « Toute atteinte à l'intégrité physique ou morale des personnes, ainsi que tout agissement ayant pour conséquence de nuire au bon fonctionnement de la communauté, pourra être considéré comme trouble à l'ordre public (brigandage�). »

Courrier de la victime,
[spoiler][quote="Séléna..."]Expéditeur : Selena... d'Alaric
Date d'envoi : 26/04/1459 - 21:11:16
Titre : Re: Brigandage
Bonsoir,

En effet je me suis fait détroussée sous les yeux de l'armée aux portes de Saint Bertrand....
Paradoxal comme situation n'est il pas.....

Bref voila ce que j'ai pu voir mais je crains fort que l'on ne puisse grand chose contre ces malfaisants qui se cachent surement au plus profonds de nos forets.

26-04-2011 04:05 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Cerdanne de Elvix de Saltarius et de Elwenn .

et le plus savoureux:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "La Furie de Armahac e de Comenge" dirigée par Greg.

Voila....J'ai déjà écrit ce que j'en pensais à Messire Greg, vous savez bien que je ne sais point retenir ma méchante langue^^

Bonne soirée à vous, je continue mon circuit, j'espère que les brigands ne suivent pas le même que moi^^

Séléna d'Alaric


Puis elle fit passer un document sentant fort le roussi et qu'il aurait, lui Saltarius volontiers fait renifler aux limiers de l'Inquisition tant il puait la sorcellerie - que Bécassine le Très Haut soit- sur elle lui pardonne -

Citation:
Brigandage le 26 Avril 1459.

Lieu : entre Saint Bertrand et saint Liziers

Montant dérobé : Non encore déterminé, le principal étant sous mandat municipal

Preuve du délit (dérouler le parchemin)

Victime : Dame Selena...

Suspects:
http://nsa25.casimages.com/img/2011/04/28//11042804484928129.png
http://nsa26.casimages.com/img/2011/04/28//110428044749467752.png
http://nsa25.casimages.com/img/2011/04/30//11043007422358336.png
http://nsa26.casimages.com/img/2011/04/28//110428045001890460.png

Très peu de pertes matérielles - j'attends de connaître le détail - le principal était sous mandat-coffre.


Gnê ? des chiffres, des lettres et des écritures bizarres et une dame qui se disait s'appeler Selena qui affirmait l'avoir rencontré, lui Saltarius, et avoir été rackettée après avoir salué toute une armée... Vraiment il ne comprenait rien à rien le pauvre.

Bécassine - SAINTE BECASSSINE - arriva dans son champ de vision, car Saltarius le Saint était un visionnaire, un voyant et aussi- à l'occasion un auditionnant - il entendait sa sainte, comme il là voyait...là...au milieu des gens : ( même qu'il aurait préféré ne pas avoir le son parce que sa voix, elle était criarde à la bonne sainte )

- tu as raison mon beau, c'est de la sorcellerie, je vois Aristote arriver à toute allure, il est suivi par Petrus le portier....ils ont de la fumée qui leur sort par les trous de nez
- aîe, aîe
- ne crains rien, je suis avec toi, réponds je t'aiderai, pour une fois les autres verront ce qu'ils ne doivent pas voir


Salt salua le semblant de tribunal qui ne ressemblait pas à un vrai tribunal tant les acteurs semblaient , comment dire ? - absents !


Il s'adressa à la Juge :

- Votre honneur, je voudrais bien avoir rencontré dame Séléna sur la route ce jour-là mais ce n'est pas possible. Il se trouve que ce jour lointain-là je devais me trouver ailleurs. En effet, je voyage depuis de longs mois.

- Attention mon beau, tu vas produire une copie du Grand Livre du Très Haut, privilège que je réserve à mon champion
- et à mes amis ?
-ET à tes amis...Voici : le Grand livre de ta vie est ouvert

S'adressant au tribunal au milieu de tous ces apartés avec sa sainte Saltarius annonça avec un grand sourire :
- Dame juge, Sainte Bécassine m'a autorisé à ouvrir le Grand livre de ma vie et je vous montre ce qu'il y est consigné pour les dates ù je suis sensé avoir agressé cette dame.Remarquez que vous bénéficiez là d'un privilège fort rare et ceci pour contrer votre manoeuvre emprunte de sorcellerie caractérisée :

Il claqua des doigts et tout le monde vit ceci :


Si vous lisez attentivement, vous y verrez que j'étais alors au marché. La mémoire me revient :

Voyez-vous quand les armées croisées sont venues faire du tourisme en Anjou, j'avais assisté à l'excommunication massive d'Angevins de mes amis par le Monseigneur Clodeweck, lequel Monseigneur fut soudain pris par un flux de ventre violent qui l'obligea à sortir de l'église pour se soulager ; je le suivis, ayant moi aussi à soulager ma vessie douloureuse.

Je vis alors le prêtre baisser son froc et montrer un magnifique dessous en peau de bête soyeuse et tachetée. Je lui demandai ce que c'était, il me répondit : "mon bon, c'est un dessous de braies, c'est ma nouvelle coquetterie , celui-ci je l'aime beaucoup, il est en léopard."

JE dois confesser que jamais je n'avais vu cela....Aussi quand j'ai vu cette pièce de vêtement sur le marché d'Agen au milieu des pruneaux, mon sang ne fit qu'un tour et ma bourse aussi. Je possède donc maintenant moi aussi des dessous, ils sont moins raffinés, mais je suis moins riche qu'un Prince de l'Eglise.Enfin j'aurai bien chaud cet hiver, mes coucougnettes ne se refroidiront pas et j'espère que mes mictions seront plus aisées et confortables.

Vous comprendrez donc, Madame le Juge, que je ne puis répondre de cette accusation sans fondement, mal renseignée, mal étayée et sans aucune preuve d'une vilénie que j'étais dans l'impossibilité de faire.


Sur ce, il alla s'assoir et attendit patiemment qu'on veuille bien lui répondre.
_________________
Elvix
Le brailleur de chansonnette s'était tu durant l'intervention de Saltarius. Il observait la scène en se demandant où tout cela allait bien pouvoir les mener. Ce procès était des plus étranges. Les représentants de la Justice n'étaient pas vraiment de vrais représentants, mais des pâles copies d'une Juge et d'une Procureur qui se trouvaient à des lieues de là. En toute logique, les accusés n'étaient peut-être pas de vrais accusés. Tout ceci n'était surement que chimère. Une immense pièce de théâtre dont le rôle principal était tenu par Elvix le Faboulous, évidemment !

Décidant de jouer le jeu, le ménestrel endossa son rôle avec un plaisir évident et s'avança face à l'auditoire, fier comme un coq.


Lé bonjourn ! Yé souis l'Illoustre Elvix Presse-Lait. Lé bardé lé plous talentoueux dé tous les temps.

Le blond se pencha en une profonde révérence. Sa mandoline racla le sol. Se redressant, il s'adressa à la fausse Juge avec entrain :

Vous aussi vous avez bésoin dé môôôaaa pour mettré oune peu dé yoie et dé gaité dans votré tribounal ? Moyennant quelqués écous, yé veux bien chanter les louangés dé la Youstice et dé la droitouré, ou bien faire oune sorté dé mousiqua d'introductionne lorsqué vous entrez dans les tribounal. Ca fait oune effet grandiosé ! Yé peux aussi transformer vos verdicts en ôdés pour les rendré oune pétit peu moins tristounes, ou bien yé peux accompagner les argoumentaires dé accousés sour oune air dramatiqué, ou bien...

Et de se rendre compte qu'on ne l'avait pas convoqué pour faire appel à son illustre talent, mais parce qu'on l'accusait d'avoir troublé son public. Qu'est-ce-que c'est encore que cette histoire ?

Si, si, yé sais qué mon poublic est souvent troublé par la pouissancé des sentimanetés conténous dans les ôdés dé mon crou, mais tout dé mémé, yé n'ai yamais ou bésoin dé voler mes groupies pour provoquer des réactionnes parmi la foule ! Et pouis dé touté fassonne, ça né peux pas étré môôôaaa. Cé your là y'étais très occoupé. Y'ai oune emploi dou temps encore plous chargé qué céloui dé la Reine !

Sortant son carnet de bord, il commença à fouiller dans ses notes.

Lé 26 vous dités ? Ah eeeeuh... Héhé! *air gêné*
Cé your là y'ai passé la yournée ligoté à oune arbré avéc oune bandeau sour la bouché. C'est Elwenn qui voulait m'empêcher d'exercer mon Art. Sans douté qu'elle est yalousé dé mon talent !

Ténez, régardez ! Voici mes notés.




Comment voulez vous qué y'attaqué oune personné, alors qué yé souis môôôâaaa mêmé attaché à oune tronc d'arbré ? C'est youste immossiblé ! Elwenn pourra vous confirmer qué yé n'étais pas en état dé bouyer ! Yé souis innocanneté ! C'est oune mal entendou !

Et de retourner s'asseoir à coté du Simplet, pour attendre la suite de cette pièce de théâtre, pleine de suspence.
--Fredo_la_maraude


Il y avait du beau monde dans ce tribunal. Fredo venait de temps en temps respirer l'air des cours de justice, il avait remarqué que bien souvent, les prévenus, englués dans leurs peurs ne veillaient pas sur leur bien...Il leur vidait les poches en ricanant
- Voler un voleur, où est le mal ?

Ces procès-ci changeaient: les individus inquiétés n'étaient pas très inquiets, on aurait dit qu'ils étaient au spectacle. Et puis, des envoyés de la Comminge faisaient grand bruit pour montrer au petit peuple que les justices s'entendaient à merveille pour coincer le pauvre peuple des "méchants" troubleurs de l'ordre public, détrousseurs de haridelles et gratte-cailloux qui parfois suaient des écus.

voici qu'un crieur crait d'une voix éraillée en lisant son parchemin :

Citation:
Nous, Isabelle de Bourgeon, Procureur d'Armagnac & Comminges. Rendons conformément dans l'affaire opposant l'autorité publique de notre province aux prévenus cités ce qui suit comme réquisitoire. Conjointement établi en respect des souverainetés des couronnes sur la justice.

-D'une peine de 3 jours de prisons
-Du remboursement de la totalité des biens volés.
-D'une indemnité de 35 écus pour préjudice subit par la victime de la part de chaque prévenu.
-D'un amende de 15 écus à la prévôté d'Armagnac & des Comminges, à remboursé auprès d'elle dans un délais laissé à la bienveillance du Siège des deux provinces.

Il est constaté pour la procure de l'entrave de l'article I.3 et I.5 du codex, couvert de l'arrogance des prévenus.

Fait le X Mai 1459, à Auch


Dans le procès du SAintVoyant.- faisait un peu peur çui-là à montrer son GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRand Livre de Vie -
Lequel voyant se gratta la tête et se pencha vers son voisin en riant. Tendant l'oreille le Fredo l'entendit lui chuchoter:

- Sont marrants à Auch, savent pas parler comme tout le monde ? Ca veut dire quoi : couvert de l'arrogance des prévenus...chuis pas arrogant, chuis Simple !

Et de se remettre à rire avec l'autre-là, le chanteur blond qu'était pas Simple mais l' Illoustrrrrrre Elvix-Presse-lait....

Fredo, petit racleur de monnaie du Béarn avait entendu parler des miaulements de l'Illoustre, parait que les chats s'ensauvaient mais que les filles se pendaient à son cou. Lui non plus ne pouvait pas être arrogant puisqu'il était Illoustrrrrrrrre, se dit La Maraude, plein d'admiration pour ces voyageurs qui semblaient rire de ce qui effraie tant les gibiers-de-potence.

Vlà-ty-pas que le crieur se remit à crier exactement le même réquisitoire que pour l'autre.... La proc de Comminges devait manquer de personnel .
Les deux comparses, maintenant se curaient les ongles, ils dirent qu'ils n'avaient rien à ajouter ...

Manquait plus que le verdict.
On verrait cela un autre jour.
Fredo sortit du prétoire, par Aristote, il en avait oublié de visiter les poches des prévenus, mais il fila doux, le capitaine des gardes le suivait d'un sale oeil.
--Guillaume_demesdeux


- grmlmlmlml sont pas là pour rigoler, les deux rigolos, non mais des fois...

Guillaume n'avait jamais vu ça, des prévenus qui rigolent.
Il se dirigea vers eux et leur assena un grand coup de bâton dans le dos à chacun.

- Aïeuuuuuuuu
- Taisez-vous, bande de criminels, un peu d'respect pour la justice, mécréants

Le Simplet aux grands yeux se leva, de toute sa stature se mesura à lui et le regarda ....euh méchamment.
- Ouais... bon zetes dans un tribunal ici, pas à la taverne des Joyeux Bovins...Zavisez pas d'avoir à me revoir là
- gnêêê ? Par le Vit de SAint Bertouillle et les couilles de Saint Aquavit, tu m'as fait mal, le planqué.J'aime pas d'avoir mal
- T'as qu'à te taire Imbécile
- CHUIS PAS UN NAIN BECILE CHUIS SIMPLE

C'est qu'il avait l'air pas content et que tous comptes faits, l'avait l'air costaud aussi. Le blondinet couinait comme un lapin qu'on dépiaute avant de l'avoir tué, mais l'autre là, le Saint il avait l'air redoutable. Comme tous les gardiens de la paix, Guillaume Demesdeux, gardait la paix, surtout quand c'était pas dangereux.

- Calme-toi, Simplet,et fais pas d'histoire, j'te rappelle juste que c't' un tribunal ici et que t'es un criminel prévenu, alors ... tu la boucles ou j'te boucle.
- Chuis pas prév'nu, pas criminel, chuis Simple et en vacances et va te faire mettre par tous les couillus de Comminges et d'ESpagne...

Le costaud lui piqua son bâton, le leva et s'apprêta à le rosser quand la porte s'ouvrit avec fracas.
- Messieurs, le Tribunal

Guillaume profita de son inattention pour se cacher derrière un pilier.
Le Juge de Bearn entra, faisant le noble dans son grand manteau et son bonnet carré.Guillaume était toujours ému de la prestance des juges :
Aru arriva dans la salle avec une lettre en main :

Citation:
Moi Aru Juge du Béarn en accord avec la coopération judiciaire liant le Béarn au comté d'Armagnac et Comminges je vais vous lire le courrier reçut de la parts de Antoine Saintjust, Juge Sublissime de la Comtesse d'Armagnac et des Comminges

Aru toussa un bon coup

Citation:
De moi, l'Omnipotent et divin Juge d'Armagnac et des Comminges, à vous Juge du Béarn,

Ayant pris connaissance des minutes du procès du dénommé Saltarius, surnommé SaintPlet, je vous remets par la présente le résultat de mes réflexions.

Attendu qu'un doute raisonnable persiste quant à la culpabilité du prévenu... suite à la présentation de ce qu'il nomme LA GRANDE LIVRE DE SA VIE attestant, à même valeur que celui de la présumée victime, d'une autre activité au moment des faits et qu'aucune autre preuve à charge ne fût présentée par l'accusation.

Je requiers l'acquittement pour l'accusé.

Fait à Auch le quatorzième jour de Mai de l'an mil quatre cent cinquante-neuf,
Antoine Saintjust, Juge Sublissime de la Comtesse d'Armagnac et des Comminges. **


Le Guillaume ne revenait pas et faut s'attendre à ce qu'il ne revienne pas avant longtemps. Le fou là, le Saint Plet, il n'aurait pas le loisir de le foutre en geôle et de lui flanquer la branlée qu'il mérite ?.... Il était RE-LA-XE.
- Aux abris, se dit-il, sinon c'est moi qui vais trinquer.

Le gardien de l'ordre et de la paix courut se mettre au vert un petit temps, le temps que tous ces estranjeros disparaissent,

- qu'ils aillent dans les entrailles du Sans Nom et qu'ils y restent !
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