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Info:
Retrouvailles entre Galeazzo et Amellinia. Galeazzo retrouve la brune chez lui pour la fin de son voyage...

[RP] Un nouveau départ

Galeazzo
Merci de me contacter avant toute intervention. Le RP sera privé en premier lieu mais sait on jamais, plus tard... Bonne lecture!




[6 Mai 1459 au matin]

Le jeune homme l'avait contacté, il y a maintenant près de 10 jours. Il ne savait pas pourquoi il l'avait fait exactement, bien sûr il savait qu'elle n'était pas bien mais cela faisait déjà un moment, alors pourquoi lui écrire à ce moment là? Il s'était sentit prêt certainement. Depuis ce jour où elle l'avait quitter pour un autre, il avait eu le temps. Il lui en a voulu peut être quelques minutes avant de ce rendre compte qu'il était le seul fautif. Elle réclamait une attention particulière et, en quelque sorte, il la lui avait promise ; mais le jeune homme avait un autre amour dans sa vie... La soule. 

C'est d'ailleurs sur un terrain de soule qu'il l'avait rencontré la première fois. Le coup de foudre, impossible de l'oublier, il en était même tombé dans les pommes en se retrouvant seul sur le terrain avec elle la première fois. Mais plus tard, la soule avait pris trop de place. Elle avait tenté d'imposer des limites, il n'avait pas compris que ce n'était pas un jeu. 

Cette rupture correspondait avec l'annonce de la fermeture de Varennes. A cette époque, Galeazzo pensait alors repartir de zéro, seul, sans attache avec seulement sa soule... La reprise du championnat lui avait procurer des sensations, des vibrations comme jamais auparavant au cours d'un match. En fait cela faisait 6 mois qu'il n'avait pas soulé et la belle brune avait du supporter ce manque. Galeazzo avait aussi pris les rennes de la Soule Royale entre temps, il s'était assagit. On disait qu'il ne parlait plus de soule, certains s'inquiétaient même, mais il n'avait jamais été aussi bien!

Il avait croisé d'autres femmes depuis, il avait repris goût à cette autre passion qu'était de faire la cour. Mais rien de sérieux, son cœur était pris. Il y pensait moins mais se tenait au courant, sans la déranger... Puis il y a eu la folle de tonnerre, une demoiselle qu'il avait croisé sur les terrains de soule auparavant et qui par hasard passait par Varennes. La passion commune pour le sport et la boisson les avaient rapprochés comme deux frères et sœurs qui n'arrêtaient pas de se chamailler. Elle disait à qui voulait bien qu'il serait son futur mari, bien qu'elle était déjà prise, mais c'était plus pour avoir accès à la cave de la taverne et au stade sans restriction que pour le blond. Le jeune maire avait du refuser ses avances par principe d'abord mais la première excuse qui est sortie naturellement c'est celle de son cœur.

Citation:
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils font
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils savent
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils disent
Je ne me suis jamais préoccupé des jeux auxquels ils jouent
Mais je sais...


C'est apparu comme une révélation, il n'avait jamais cessé de l'aimer depuis que son regard avait croisé la belle. Il était heureux de le redécouvrir, il se rendait compte du chemin parcouru... Mais elle... Elle ne semblait pas heureuse pour le moment, cloîtré dans une chambre alors que la mer qu'elle désirait tant voir était à quelques pas... Il ne pouvait pas être heureux sans qu'elle ne le soit, c'était évidant! Le décolore l'avait contacter, il y a dix jours... Il lui avait remonter le moral, mis tout en œuvre pour quelle décide de revenir en Champagne, près de ses proches, plutôt que de se morfondre seule dans sa chambre... Il l'avait guidée tout au long de sa route et finalement elle arrivait aujourd'hui en Champagne.

Galeazzo était soulagé, la mission était remplie. Elle semblait plus rayonnante qu'à son départ, elle n'avait plus qu'à décider où elle irait récupérer Galeazzo ne doutait pas qu'elle vienne jusqu'à lui, ne serait ce que pour le remercier, le temps d'une journée... Mais pour ça, il fallait que cette journée soit parfaite! Ce n'était plus le moment de rêvasser, le soleil brillait déjà bien haut dans le ciel et il avait un repas à préparer, des huiles pour la détendre a récupérer plus... La surprise!

Le dernier point était déjà prêt, très simple en fait, mais c'est justement ça qui lui plaira. Il alla sur le marché pour faire ses emplettes : légumes, fruits, lait, pain, farine et même une brioche au sucre dont elle raffolait. Sa cousine lui avait envoyé un jambon depuis ses terres natales, il n'y avait rien de meilleur! Il avait récolté son maïs la veille et des œufs ce matin grâce aux quelques poules qui traînaient dans l'enclos de ses moutons. C'est à ce moment là qu'il avait engagé un jeune homme pour qu'il abatte le plus gros de ses moutons. 

Galea rentra donc chez lui, à l'aurez du bois, avec toutes ses denrées. Il redescendrai au village pour récupérer les fioles d'huile apaisante et guérisseuse. Avec le voyage, elle a du s'en faire des bobos et ses muscles devaient être tendus... Il commença à préparer le repas pour n'avoir quasiment rien à faire quand elle arrivera... Si ce n'est s'occuper d'elle évidement!
 
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Galeazzo


[7 mai 1459, Chez Galeazzo]

Le jeune homme avait passé sa journée en cuisine. La belle devait arriver dans la journée, il ne devait donc pas chômer. Après préparer un bon gigot à partir de la dépouille de son mouton et de quelques légumes, il se mit a confectionner un bonne tarte avec la farine, le lait, les œufs et quelques fruits. Sa chaume lui permettait de posséder un petit four où il fit cuire le dessert. Pendant ce temps il prépara l'entrée en découpant le jambon en tranches fines et l'accompagna avec une petite salade de maïs. Il garda la brioche pour plus tard, en la fourrant dans un balluchon.

Tout était prêt... il ne restait plus qu'à attendre celle pour qui tout cela avait été préparé. Le soleil brillait, presque au sommet de sa course, elle ne devait plus être très loin maintenant. Il avait hâte de la revoir et de la serrer dans ses bras.

Citation:
Si proche peu importe la distance
Ça ne pourrait guère être plus près du cœur
Croyons éternellement en ce que nous sommes
Et rien d'autre n'a d'importance


Galea décida d'aller prendre un bon bain avant qu'elle n'arrive afin que tout soit parfait.
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Amellinia
[L’histoire sans fin… ou le retour d’une brune]

Quelque part dans une auberge Normande, mauvaise journée, mauvaise soirée, mauvaise dispute….. Porte qui claque, baluchon préparé hâtivement et décision prise, elle rentre !
Si elle n’avait pas voulu se rendre à l’évidence plus tôt c’était plus par peur qu’autre chose. Mais ce soir là, des mots en trop, une colère qui devient presque de la rage et la seule certitude qu’elle peut encore avoir, c’est qu’elle ne restera pas une journée de plus. Elle l’aurait nié encore quelques jours avant, mais oui, elle n’était pas heureuse, plus heureuse, son parrain lui manquait, la Baronne au grand cœur lui manquait, son amie sa brune à elle lui manquait. Et lui…

Hasard, clin d’œil ou coup de pouce du destin ? C’est précisément ce soir là que la première hirondelle la trouve sur la plage, les yeux perdus par delà les vagues.

Seul sourire de cette journée.

Aussi étrange que cela puisse paraitre, il prend de ses nouvelles, s’inquiète même, comme… s’il savait déjà que quelque chose ne va pas et veille sur elle à distance, elle le comprendrait en chemin.

Dix jours de marche, dix jours à réfléchir, dix jours à avoir constamment le nez en l’air pour surveiller l’arrivée de ses porte-bonheurs.

Il avait tenu bon le blondinet, chaque jour, plusieurs fois par jour même, il l’avait accompagné de ses mots qu’elle avait lu et relu. Sans rien lui demander d’autre que de ne pas faire de bêtise, de ne pas se perdre volontairement en route comme elle avait envisagé de faire.

Rapidement, Amell avait bien pu ressentir que quelque chose avait changé, c’était un Galea nouveau qu’elle prenait plaisir à re-découvrir dans chaque déclic.

Et là, alors que le soleil est au plus haut dans le ciel, qu’elle vient de mettre une tannée aux deux brigands de pacotille qui voulait lui barrer la route, elle est là, aux portes de Varennes… Plus que quelque pas encore à faire pour tenir la promesse qu’elle lui a faite : venir le voir chez lui.

Son cœur bât à tout rompre dans sa poitrine.
Elle a bien du se l’avouer à elle-même –oui parce que c’est pas parce qu’elle a voyagé seule qu’elle n’a pas parlé, et puis il n’existe rien de mieux, si on ne veut pas être contrarié que de se parler à soi même ! – si elle tremble autant, ce n’est pas à cause de l’attaque à laquelle elle vient d’échapper, mais bel et bien parce qu’elle va le revoir et ne sait pas comment se comporter.
La première seconde, le premier regard, le premier geste qu’il fera, décidera de la suite à donner à son voyage. Peut être reprendra t-il demain ou après demain, Varennes restant une escale sur son retour. Peut être posera t-elle ses bagages…

Quand les cloches de l’église sonnent, le dernier déclic résonne en elle, il est plus que temps d’aller au devant de sa peur et de franchir les quelques mètres de la place pour frapper à la porte de cette maison qu’elle connait bien.


Galea .... Il y a quelqu'un ?
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Galeazzo


Le jeune homme se rhabillait tranquillement, pas qu'il était coquet mais un tisserand se devait bien d'être présentable en tout instant, il était un peu la vitrine permanente de son travail. Il finissait de boutonner sa chemise quand il l'entendit entrer chez lui. Son cœur se mît à battre à tout rompre dans sa poitrine, comme paniqué, il cherchait un repère pour le rassurer, reprendre confiance. Se précipiter? Prendre le temps? Trop tard, il était parti. Se cognant à gauche à droite, il retenait les jurons, heureusement, pas de boucan, juste quelques bruits sourds.

L'homme descendit au rez de chaussé, il la vit radieuse, un sourire se dessina sur ses lèvres. Plongeant le regard dans le sien, il s'approche d'elle jusqu'à la prendre par la taille. Sans décrocher un mots, son visage s'approche du sien. Ses lèvres viennent baiser le coin des siennes pour l'accueillir. Il la serre ensuite dans ses bras avant de murmurer


Enfin te voilà ...


Le blond inspire profondemment pour retenir une larme de bonheur avant de desserrer son étreinte. Ses yeux bleux restent accrochés aux siens pendant qu'il défait sa cape et son col pour la mettre à l'aise.

tu as fait bonne route belle brune?


Il la contourne en posant une main sur sa taille, fermant la porte au passage, il accroche ses affaires sur un crochet en bois prévu à cet effet. Finissant de la contourner, sa main vient se placer en bas de son dos la poussant légèrement pour l'inviter à avancer. Son corps à côté du sien, l'autre main vient effleurer son bras pour prendre la sienne, comme pour la guider. La première main vient prendre la place de la seconde, il passe devant et la fait suivre jusqu'à une chaise.

Assieds toi, tu dois être épuisée. Je t'ai préparé un bon repas, rien que pour toi

Sur ces derniers mots, il libère sa main lentement profitant de sa douceur et va vers la cuisine. Il espérait ne pas avoir laisser trop transparaitre tout l'amour qu'il portait encore à celle qui l'avait quitté quelques mois auparavant. Jusqu'ici ça n'avait été qu'une faible sensation, mais maintenant c'était une certitude : il en était fou! Ses yeux, ses lèvres, ses joues, son cou, sa chevelure brune, ses épaules denudées, sa poitrine, ses hanches, ses cuisses qu'il avait effleuré, caressé ou juste admiré, tout cela confirmait les désirs qu'il éprouvait à son égard. Il devait se reprendre quelques peu, ne pas précipiter les choses, il ne voulait pas la perdre une seconde fois

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Amellinia
Patiente la brune ?! Oui bien sûr, dans une autre vie elle a du l’être. Mais là, elle est bien trop fébrile pour se contenter d’attendre dehors.
La porte s’ouvre doucement quand elle y frappe quelques coups, et Amell prend ça pour un encouragement à entrer, un signe de plus lui confirmant qu’elle a sans doute bien fait d’écouter le blondinet.

Comme si c’était encore possible, la boule d’émotion dans sa gorge grandit quand elle pose à nouveau son regard sur l’intérieur de la maisonnette. Les souvenirs affluent et les images de son précédent séjour à Varennes lui reviennent en tête, laissant apparaitre un large sourire sur ses lèvres.

Du bruit, des pas dans les escaliers vers lequel elle se tourne et le voilà, il arrive.

Faire demi-tour ? Paniquer et s’enfuir ? Rester et accepter que peut-être, il ne voit plus en elle qu’une amie…

Il est de toute manière trop tard pour réagir, même si elle l’avait vraiment voulu, il est là à s’approcher d’elle, les yeux rivés aux siens. Alors qu’elle est complètement incapable de faire le moindre mouvement, il fait encore quelques pas pour venir la prendre par la taille.

Ses mains sur ses hanches, ses lèvres si proches des siennes dans une bise accueillante, son souffle sur sa peau … Autant de raisons pour que son cœur s’affole un peu plus.

Aussi bas que les premiers mots entendus, elle parvient à prononcer du bout des lèvres


Je suis revenue…

Revenue de ce voyage insensé, revenue en Champagne, revenue dans sa vie si par bonheur…

L’étreinte prend fin et elle doit lutter de toutes ses forces pour ne pas le retenir, prendre la main, qu’il pose sur ses épaules pour lui retirer sa cape, dans la sienne…. Plus tard, peut-être…


Le voyage était long, mais bénéfique. J’ai pu…. Réfléchir, presque tranquillement.

Il ne laisse que peu de répit à son trouble grandissant, promenant sa main sur sa hanche, avant de trouver sa place au bas de son dos.

Effet stimulant garanti, presque étonnée la brunette sent ses jambes bouger et ses pieds avancer vers la chaise devant eux.

A peine est-elle assise qu’il lâche sa main pour s’en aller vers la cuisine, la laissant pleine de doutes.

Elle sait pourquoi elle était partie voilà quelques mois, tout simplement parce qu’elle n’avait plus eu l’impression d’exister pour lui. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Se montre t-il simplement affectueux, comme on peut l’être avec une amie ? Ce sourire qu’il lui a adressé est seulement amical ? Cet éclat dans son regard, la douceur de ses gestes, le blondinet les accorde ainsi à n’importe qui ?
A-t-elle seulement une petite chance de pouvoir le reconquérir ?
Elle qui n’avait, depuis toute petite, imaginé son prince charmant que brun, se rendait compte que cet homme là était bien mieux qu’un illusoire comte de fée.
Il lui aura fallu la séparation et ce qui en a suivit pour comprendre à quel point il était important pour elle. A quel point tout simplement, elle l’aime, encore aujourd’hui.

Penchant la tête sur le coté pour essayer de l’apercevoir, elle s’apprête à le lui dire ….


Galea, je…. Je peux t’aider pour quelque chose ?

Et oui, elle s’est dégonflée la demoiselle…
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Galeazzo


Non! Interdit! Toi, tu te reposes et tu dégustes. Je t'ai préparé un repas de reine, tout est prêt de toute manière.

Galea revint, sourire aux lèvres, avec la salade de maïs et le jambon coupé en fines tranches en l'annonçant comme un serveur royal


Jambon du Royaume des deux Siciles et sa salade de maïs! Bon appétit!


Il posa la première assiette devant elle et l'autre à côté avant de s'assoir juste à côté d'elle, leurs cuisses se frôlant. Sa main vient de nouveau se poser au bas de son dos alors que ses lèvres déposent un doux baiser sur sa joue avant de lui chuchotter


Je suis heureux de te revoir...


Ils commencèrent à manger puis le blond alla chercher les légumes qui mijotaient sur le feu et le gigot. En découpant le gigot debout en face d'elle, il ne pût s'empêcher de plonger son regard dans le decolté de la belle avant de revenir rapidement à sa viande, rose comme ses joues. Son coeur battait de plus en plus fort à chaque nouveau regard posé sur elle. Il aurait voulu prendre le temps de respirer un bon coup pour se détendre mais ne voulait pas interloquer la belle. Ne pas précipiter les choses, il n'avait jamais cesser de l'aimer évidement mais elle, elle n'était pas venu jusqu'ici pour entendre qu'il avait besoin d'elle pour vivre pleinement. L'ambiance s'était crispée d'un coup ... 

Il la servit avant de revenir s'assoir près d'elle en la chatouillant, glissant ses doigts agilement sur sa peau douce, espérant décontracter l'ambiance pesante.


Aller détends toi et apprécie cette bonne viande!


Le jeune homme n'avait pas grand chose à dire pendant ce repas : comment s'est passé la route? Il connaissait déjà la réponse ; combien de temps restes-tu à Varennes? Non, surtout pas! Autant l'inviter à dormir ici. Comment allait-il tourner ça? Comment la reconquérir?

Il se surpris à regarder une assiette vide avant de réagir

Euh... Je ... Je vais chercher le dessert!


Galea se lève et débarasse rapidement, résistant cette fois à tomber dans le gouffre de la belle. Il essaye tant bien que mal de ne pas tout renverser en cuisine encore tout embrouillé par ses questions. Puis, depuis la cuisine où il essaye de ne pas se bruler les doigts avec le four, il trouve enfin quelque chose à dire. Il faut croire que la présence de la belle à ses côtés lui fait perdre la tête!


Au fait, à quoi as tu ... Réfléchis?


Ayant réussit à ne pas se bruler, il revient avec la tarte aux pommes en écoutant sa réponse avant de déguster le dessert ensemble.


Alors ce repas melle? Tu as repris des forces?


L'homme ramène la vaiselle à la cuisine, il la fera plus tard. Pour le moment, il y a plus urgent : la surprise de la brune. Il revient et pose sur la table un petit balluchon pas bien lourd.


Je propose aux jolies demoiselles qui le souhaite une petite ballade pour découvrir les coins cachés de Varennes au bras de l'unique guide du coin...
 

Fait mine de chercher autour de lui...


Ah bah c'est moi! Une chance pour toi! J'ai l'impression que l'on sera seul... Juste nous deux... Pour cette excursion.


Il s'était approché d'elle sur ces derniers mots, plongeant son regard dans le sien, effleurant presque son visage du sien. Il reste un moment à explorer son regard, heureux, avant de lui sourire et de poser un nouveau baiser au coin de ses lèvres, furtivement. Puis, il la contourne, se dirigeant vers la porte, il tient le balluchon Dune main tandis qu'il lui présente l'autre. Captant toujours son regard de ses yeux bleus, il lui sourit


On y va?

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Amellinia
Interdit ! Il en a de bonnes lui, elle a perdu l’habitude la brunette que l’on s’occupe d’elle et surtout qu’elle se laisse faire.
Elle allait d’ailleurs le lui faire remarquer quand elle le voit revenir déjà, tout sourire, les mains pleines.

Comment fait-il ? En un regard, un sourire, un frôlement du bout des doigts, il lui fait perdre toute sa concentration et elle doit forcer le mécanisme pour que ses lèvres se referment sur un sourire heureux et que s’efface cet air béat qui ne doit pas spécialement la mettre en valeur.

Le repas commence, la salade, le jambon qu’il lui fait découvrir, agréable et savoureux, à l’image de son hôte.
Encore des frôlements, des murmures et le trouble augmente de quelques degrés, mais comme il le lui a demandé, elle arrive à se détendre.

Le temps que la tarte refroidisse un peu, elle se livre, enfin.


J’ai réfléchis… A la tournure que ma vie a prise ces dernières semaines. A ce voyage dans lequel je me suis lancée pour de mauvaises raisons. A la fuite en avant, qui me semble inutile aujourd’hui…
A ceux qui m’ont manqué. A ce qui m’a manqué … Même la soule, incroyable non ?!?


Elle lui sourit, avant de lui lancer un clin d’œil malicieux, tout en frôlant son pied du sien sous la table, presque naturellement.

A mes envies, au temps qui passe, trop vite quelques fois et aux changements que je vais devoir mettre en œuvre.
Et à toi… Beaucoup à toi… A nous, avant… A nous encore, peut-être…


Et hop, bien vite, une bouchée délicieuse pour retenir la confession qui commençait. Ne pas aller trop vite, ne pas lui faire peur, ne pas l’obliger non plus…

Repoussant son assiette désormais vide, elle se passe la main sur le ventre en riant.


Je suis gavée ! Tu sais, j’ai pris le temps de manger sur la route, tous les jours ! Je n’étais pas affamée en arrivant. C'était délicieux, mais il ne fallait pas te donner tant de mal. Merci Galea !

Pour commencer le travail de digestion bien utile, la brune se lève pendant qu’il fait les aller et retour en cuisine pour débarrasser les vestiges de ce repas de reine.

Une ballade en tête à tête pour découvrir cette ville si chère à ton cœur … Avec plaisir ! Messire l’unique guide, je suis toute à vous…

Sourire qui se veut charmeur en ne quittant pas les prunelles bleues du regard. La main qui prend la sienne offerte, les doigts qui se nouent à leurs jumeaux. La tête qui se tourne à peine quand les lèvres de Galea déposent un nouveau baiser au coin des siennes …

Elle est bien, heureuse, détendue et surtout bien décidée à ne pas laisser passer la chance qu’elle aperçoit peut-être au bout du tunnel.


Emmène-moi… Où tu voudras.
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Galeazzo


Main dans la main, il l'emmène sur le chemin qui descend au lavoir. Ils passent devant le moulin avant de s'aventurer dans un bosquet en remontant le cours d'eau. Le jeune blond, trop heureux, s’aperçoit à peine qu'il avance un peu vite pour la demoiselle qu'il tire à lui un peu plus à chaque pas. Cependant, il fait attention de ralentir devant une branche trop basse ou une racine mal enfoncée dans le sol. Il lui parle de tout les petits détails qui font que la vie dans ce bosquet semble très agréable. Un instant il s'arrête, lui laissant ainsi le temps de reprendre son souffle, levant les yeux vers le soleil qui commence à baisser. Sans crier gare, il repart de plus belle en l'entraînant avec lui.

Vite! Dépêche toi, on va tout rater!

Il commence à trottiner en la tirant puis ralentit avant de s'engouffrer dans un buissons en l'invitant à bien baisser sa tête, sans lâcher sa main. A peine quelques mètres plus loin, il se redresse et la laisse passer devant lui pour admirer le spectacle. Une horde de cerfs et de biches accompagnés de leurs faons venaient se désaltérer au bord d'un lac profitant des dernières lueurs du jour. Le jeune homme se posta derrière la brune et l’enlaça dans ses bras tout naturellement, sans quitter le spectacle des yeux. Ses mains caressaient ses épaules et sa joue vint se coller à la sienne, comme si jamais rien ne les avaient séparé.

Citation:

La confiance que je cherche et trouve en toi
Est chaque jour quelque chose de nouveau pour nous
Nous ouvrant l'esprit à un point de vue différent
Et rien d'autre n'a d'importance


Il ne sut pas qui fut, d'elle ou lui, le plus surpris ; toujours est-il qu'ils bougèrent et que les animaux sauvages s'enfuirent sans demander leurs restes. Le blond lâcha prise et repris sa main pour l'emmener plus loin dans le bosquet. Ils gravirent une petite colline en remontant toujours le petit ruisseau jusqu'à arriver à la source. La pente se faisait de plus en plus raide mais il fallait accélérer. Galeazzo porta la belle en passant un bras sous ses genoux pendant que l'autre soutenait son dos. Il arrivèrent juste à temps en haut de la colline qui surplombait le lac qu'ils venaient de quitter. On distinguait en son centre une petite île et quelques oiseaux. Amellinia repris pied-à-terre et ils restèrent face à face, la tête tourné vers l'astre du jour qui s’éteignait dans les pins rougis. Les mains du jeune tisserand vinrent se poser sur sa taille en la rapprochant de lui petit à petit, il se trouvèrent nez à nez, front contre front, les yeux dans les yeux puis leurs lèvres s'embrasèrent alors qu'une bourrasque de vent vint soulever la chevelure de la brune pendant que le soleil se couchait.

Citation:

Je ne m'étais jamais ouvert de cette façon
La vie est nôtre, nous la vivons comme bon nous semble
Tous ces mots que je ne fais pas que dire
Et rien d'autre n'a d'importance


Enfin... ils se retrouvaient. Ils n'avaient pas dit un mot et pourtant ils s'étaient compris, serait-ce ça l'amour?


Les citation sont tirés de la chanson Nothing Else Matters du groupe Metallica

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