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[Rp] La chute d'un tyran

--Gobet
La ruelle était vide et silencieuse.. les bourrasques de vent s’engouffraient en faisant vibrer les volets des différentes battisses.. Tout était si calme et bruyant à la fois, et seule une ombre était adossé contre la porte du 2 place Saint Bertrand. Une ombre fuyante, sombre et guétante qui se contentait d'attendre. Impassible au vent elle fixait la porte arrière de la mairie muretaine sans bouger d'un cil. Sa mission était clair, il était temps d'en finir.

Ce fut alors à ce moment même qu'un homme de grande taille sortit par la fameuse porte, il tenait en ses mains une pile de papier. Il était brun, à la musculature développé, la cape flottante sur le sol et ces fameuses couleurs l’habillés. Il prit sur sa droite et marcha d'un pas décidé, longeant l'église en direction de la caserne. A ce moment précis l'ombre quitta le palier de la battisse et suivit a grande vitesse le brun. Il se rapprochait plus encore de celui ci à chaque pas et se retrouvait déjà à quatre mètres derrière lui prêt à agir..

C'est alors que l'homme suivit s'arrêta net et releva légèrement la tête comme figé, conscient qu'il n'aurait meilleur moment, Gobet se jeta sur sa proie et lui enfonça son poignard entre les omoplates à 11 reprises. L'homme ne se débattit pas, lâcha ses papiers au sol avant de s'écrouler à genoux. Gobet contempla son travail deux longues secondes avant de partir en courant d'où il venait, sa mission était accomplie, ils seraient satisfaits...
Juliendetolosa
En ce beau dimanche après midi, le commissaire au commerce était venue voir si tout allait bien à la mairie de Muret, il avait passé une bonne journée avec les siens et quitta la mairie en direction de la caserne muretaine. Il se décida à gagner du temps en passant par la porte arrière de la mairie et prit à droite. Tout semblait si calme et le jeune homme souriait de béatitude, appréciant ce soleil qui se faisait estival et caressait son visage d'une infini douceur. Il pensa alors qu'il devrait aller au lac cette semaine, histoire de se détendre et de profiter des beaux jours. Et c'est à ce moment là que par instinct il sentit cette présence dans son dos, il s'arrêta alors net sur lui même et comprit qu'il ne se trompait pas, il leva les yeux droit face à lui et fixa une jolie battisse qui était droit devant. Une seconde avant que le premier coup ne s'abatte sur lui, il ne put que comprendre que s'était déjà finit et il esquissa un sourire amusé, sourire qui se déchira lorsque la lame s’enfonça sans manière dans son dos, ses yeux s'écarquillèrent et il partit dans ses songes, le temps devenu si lent il se revit à son premier mandat de maire de muret. Il revit son arrivée à la mairie, ses idées de l'époque, et tous ces gens, tous ces amis qui lui avait fait confiance et l'avaient suivit, tous ces amis qu'il aimait.. Ainsi de suite les souvenirs de ces différents mandats se succédèrent à chaque pénétration de la lame, et arrivé la onzième, il se laissa tomber sur ses genoux, toujours perdus dans ses pensées il revivait tous ces moments, toutes ces femmes.. Il avait tout eut pour être heureux et savait bien qu'il avait abusé bien des fois, mais il les avait toutes aimées et espérait du fond du cœur, que jamais elles n'en douterait.. Tant de plaisir dans cette vie, tant de joie, c'était ce dont il avait toujours rêvé, pouvoir être heureux et sourire jusqu'à la fin, pouvoir dire à la mort, qu'il n'a pas peur d'elle, car jamais elle ne pourrait être aussi heureuse qu'il le fut dans sa vie.. Toutes ces pensées l’accompagnées alors qu'il rampait sur le sol, il repensait à Muret, à tout ce que cette ville lui avait offert.. Et au plaisir fou d'avoir été le tyran de la belle ville. Il était temps qu'elle vive de ses propres ailes, que son bébé s'envole, et il savait qu'il pourrait être fier de sa ville jusqu'à la fin des temps..
Se trainant difficilement il finit par poser sa main contre le mur de la mairie et prononça ses derniers mots, les derniers mots d'un mort qui s'écroula face contre terre, et embrassa la terre pour laquelle il avait donné sa vie..


Que t'aimi Mureth.. e que t'aimarei totjorn..

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Hadelize
Hadelize se promène comme à son habitude dans les rues de Muret. Elle aime les petites ruelles qui sont plus fraîches par ce beau temps quand elle aperçoit un homme à terre.

Elle n'a pas peur la blonde mais par instinct, sort son épée et regarde autour d'elle, personne.
Elle s'approche à pas lents vers la victime et en lâche l'épée
Mais c'est Juju, son Juju,
Elle se penche vers lui, il lui semble sentir un reste de souffle

Elle hurle


A L'AIDEUUUUUUU
UN MEDICASTRE VITEUUUUUUU
A L'AIDE

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Detarnos
Le Lieutenant Deta sort alors du poste de Police, le bâtiment est adossé à la Mairie, s'apprétant à rejoindre Roqui qu'il avait apreçu en taverne son attention est attirée, par des cris sur l'arrière de la bâtisse, il voit aussi un homme partir en courant avec un objet brillant dans la main droite.

Se précipitant alors près à poursuivre l'homme qui semble s'enfuir, il arrive à la hauteur de Lize qui quémande du secours, elle est penchée sur un homme blessé gisant dans une flaque de sang, renonçant alors à poursuivre le fuyard il se penche sur le corps

"nonnnnnnnnnnnnnn mais mais c'est Julien"

se jettant à genou sur le sol, il se penche sur le corps de son ami, qui gît le visage contre la terre, le retourne délicatement et voit ses grands yeux figés qui semblent le fixer

"Julien, Julien mais réponds moi nom de dia c'est moi Deta"

Voyant le sang couler à la commisures des lèvres, le porte parole comprend vite que la blessure est grave, il se met alors de sa puissante voix à appeller

"au secours au secours, mais venez nous aider Julien est blessé "

Dans l'attente d'une hypothétique aide, il prend soin de mettre Julien sur le coté et de compresser cette vilaine plaie entre les épaules, puis lui dégraffe son col pour lui permettre de respirer

"Julien fais pas le con réponds moi bon sang, rassures toi nous allons te sortir de cette mauvaise passe"

Il entend alors qu'ont vient derrière lui, peu être du secours?...
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Detarnos Porte Parole du conseil Comtal d'Armagnac et Comminges
Roquijuju
[i]Roqui était en taverne les fenêtres grandes ouvertes et regardais dehors , il but sa choppe et reparta pour sa ronde habituelle . Il entendi^t une voix crier à l'aide . Il reconnu son Lieutenant et se mit a courir vers l'endroit ou la voix se faisait de plus en plus forte

Deta ? Ou es tu ?

Puis il vit enfin au fond de la ruelle derrière les bureaux de la mairie Deta , Lize et une masse par terre :

Mais c'est Julien !!! Non ! Non ! Ne nous laisse pas !!

Il se pencha auprès de lui en essayant d'executer quelques gestes pour essayer de voir si il respirer encore et d'etre utile aux autres
Elaia10
Elaia entend des cris dans la rue.
Elle se précipite vers le bruit derrière la mairie.
"Det, que se passe t il?"
Det s’agite dans tout les sens et indique le sol.
"Juju!!!il saigne"
Elaia se penche et dans la semi pénombre, distingue un corps recroquevillé au sol.
"Juju, mon dieu que s'est il passé? "
Elaia voit du sang et un couteau qui dépasse du dos de Juju.
Elle s'approche de son ami et l'entend raler .
"Mon dieu il est vivant!!!!"
" On va le transporter dedans , ici on n'y voit rien"
Pedroroy
Pedroroy en taverne avec des amis entend des cris qu'il reconnait !! il sort et se précipite en direction de la mairie ............

Arrivé aux abords il aperçoit un homme au sol Detarnos et son amie Hadelize à ses coté ..........


qu'arrive t-il Lize ??????????? mais c'est Juju au sol ........... que se passe t'il ???

Pedroroy se penche au coté de Juju , lui prend la main et lui souffle

ON EST LA JUJU !!!!! on va s'occuper de toi .........

il assiste Detarnos en qualité de médicastre pour porter secours à Julien et l'aide à lui maintenir la vie tout en espérant qu'il n'ai pas trop perdu de sang ..........
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Veronnea
Apres cette dure journée de labeur Veronne, qui était enfermé dans son bureau toute la journée a l'abri des cris des marchands de la place principale, décida de sortir de sa mairie. A peine la porte entre ouverte, du sang rouge vif ruisselait entre les dalles de la rue. Il leva les yeux, là il vit ses amis entourant un individus, il s'approcha puis vis le visage de son grand ami.

JULIEN !!!!!! mais quesqu il c'est passé ??? Alllez ouvre tes yeux !!!! fait pas le con parle nous !!!!!
Pedroroy
Pedro penché sur son ami Juju en l’assistant, déchire sa chemise pour éponger son sang et comprimer les plaies afin qu'il ne perde plus de sang ......
il se retourne ensuite vers ses amis et s’exclame .................


AÏ T'IL QUEL QU'UN QUI POURRAIT M'APPORTER DE L'EAU ET DES LINGES BLANC !!!!!!!!
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Detarnos
se relevant précipitament Deta se met alors à courir vers l'auberge la plus proche, entre comme une tornade, prend des mains le torchon de la tavernière et décroche les linges à secher devant le feu, puis ce saisit d'un broc d'eau fraiche et d'une bassine, ramenant le tout en un éclair de temps


"Voilà Pedro, dis moi ce que je peux faire pour t'aider, mais il faut le sauver"
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Detarnos Porte Parole du conseil Comtal d'Armagnac et Comminges
Precio
A force de se promener discrètement dans ces rues qu'elle commence à connaitre mais qu'elle découvre encore sans se faire voir, la jeune femme qui panse ses propres blessures de manière stoïque assiste, immobile à la scène. Au début elle ne prête pas garde à la silhouette qui se profile à quelques mètres devant elle mais c'est en voyant un homme tomber qu'il lui semble le reconnaitre. Un homme qu'elle n'a fait que croiser, avec lequel elle a certes maintes fois discuté mais elle ne le connait pas plus que ça la breto-armagnacaise. Et c'est sidérée qu'elle le voit tomber au sol et déjà du monde est autour de lui.
Du coin où elle se trouve, cachée derrière un muret, elle observe sans se faire voir. Elle a tout juste le temps de reconnaitre son ami Detarnos avant que de voir la silhouette furtive s'éloigner. Apparemment un médicastre est là inutile donc pour elle de proposer ses services de maitre-herboriste.
Une main sur son front brulant, sans même prendre le temps de réfléchir, l'autre main posée nonchalamment sur le pommeau de son épée, la brune emboîte le pas à l'assassin qui se met d'ailleurs à courir. C'est au pas de course mais d'un pas feutré qu'elle le prend en filature. Elle n'est peut-être pas au mieux de sa forme mais elle a encore une conscience qui lui dicte de voir au moins où l'homme se rend. Avec un peu de chance elle pourra par la suite aller prévenir son ami dont elle a perçu l'hésitation avant qu'il ne s'occupe du blessé.

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Ninne
Ninne concentrée sur son ouvrage qui lui donnait tant de peine, un habit destinée à une amie chère qu'elle ne pouvait laisser confectionner par ces travailleuses, releva son nez en entendant à la fois des pas précipités, des voix confondues, tout ceci était indescriptible de là ou elle se trouvait.

Elle posa son tissu précautieusement et sortie de son atelier.
Les voix se faisaient plus fortes, des cris, une femme passa devant elle en courant, un groupe de personnes était là plus loin, elle sourit dabord se demandait ce qui méritait un tel attroupement plus devint plus inquiète en lisant quelques traits de visages.

Elle se dirigea lentement vers eux, puis découvrit des visages de plus en plus livides, elle remarquà alors une masse à terre, elle s'approche encore arriva à distinguer ce qu'elle pensait être un corps ..... s'avança encore ....et reconnu les vêtements si souvent touché par elle, ses jambes devienrent alors immobiles, comme plantées dans le sol, incapable de répondre à l'envie que lui dictait son esprit, courir...mais vers où ?.....elle resta là ....figée.... le regard bloqué sur ce coprs inerte secoué par ces gens qu'elle ne regardait même pas....espérant puis n'espérant plus..... juste savoir ..... sa bouche s'entrouvrie mais aucun son ne sortit ....

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Lanceloup
Lanceloup comme à son habitude priait, et était reclus en sa modeste bâtisse qui lui servait aussi d'atelier de confection, même si celui-ci ne fonctionnait plus guère.

Et soudain, il lui semblait entendre des cris de plus en plus nombreux, à quelques mètres derrière chez lui.
Il avait un mauvais pressentiment. Il s'arrêta ainsi en pleine prière et courut comme il pouvait dans sa longue robe jusqu'au lieu des cris.

Arrivé sur place, le père vit comme un écran, formé de ses fidèles, et même encore plus de ses amis. Chacun avait le visage blanc comme la craie, et ces derniers avaient comme le souffle coupé. Il s'avança pour découvrir la scène, un homme semblait gésir au sol, et plus il s'avançait, plus il reconnaissait l'homme.
Il eut à son tour, le visage livide, ne savant trop quoi faire, en voyant ainsi un de ses plus anciens amis: Julien. Lui qui avait tant fait pour Muret, et tous ses villageois, assassiné... Lanceloup n'avait encore jamais connu la perte d'un ami comme ça , si près de lui et dans la douleur. Cela lui fendait le cœur...

Avec une larme à l’œil, il s'approcha et s'agenouilla à ses côtés, et prit sa main droite. Il déposa alors une croix, et tenant toujours sa main, il se mit à prier pour lui.

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Curé de Muret Engagez-vous qui disaient...
Hino
Hino avait eu vent de cette histoire, tout le village semblait arrêté, tous retenaient leur souffle, mais la jeune femme ne voulait pas y croire.

Non...Pas Julien, qui aurait pu bien faire ça, c'est impossible !

Elle revenait des champs, interpellée par les villageois, elle retournait vers le village, le pas se faisant de plus en plus pressant au fur a mesure qu'elle se rapprochait de la mairie.
elle courait presque quand, au détour d'une ruelle, elle vit la scène et se senti parcourue d'un frisson glacial. Des gens courraient et criaient, d'autre restaient sans bruit et inerte, le temps semblait s’être suspendu.
Hino ne pouvait pas poser les yeux sur Julien, elle ne savait quoi faire, tant de personne s'affairaient déjà autour de lui pour essayer de le sauver.
La jeune femme serra ses mains, ne pouvant sortir un mot, et se sentant prise d'une grande angoisse et peur.
Hino se mit a prier, tout ne pouvait pas s’arrêter là, Julien ne pouvais pas mourir, elle implorait Dieu de toute ces force pour qu'il survive.

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Pedroroy
Pedro se voit arriver à grand pas son ami Delta avec ce qui l'avait réclamé !!

Bon mon ami Delta !! aide moi à lui nettoyer les plaies en surface pour le panser ensuite avec les linges propre que tu vient d’apporter!!!!!!

Delà, Il se retourne vers Lize et Roquijuju en leur faisant un signe de s'approcher ...

Voila mes amis !!! on va devoir le transporter à l'intérieur de la mairie mais sans trop le remuer heinn !!! donc appeler les autres femmes pour nous aider ......... car il va falloir peu-être aussi le déshabiller ..........
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