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[Héraulderie] La Savoie pour les nuls...

Grandgousier
- Merci de ne pas poster ici - De nombreux paragraphes vont suivre, décrivant les fiefs de Savoie. Je serais ravi de discuter de cela avec vous, mais sur un autre topic, que vous créerez pour l'occasion.


°0O0° PRÉAMBULE °0Oo°



Depuis qu'il avait été nommé Hérault de Savoie par le ban - l'assemblée des nobles savoyards - une idée trottait dans la caboche de Grandgousier. Même s'ils en étaient les utilisateurs quasi-exclusifs, l'art héraldique ne devait pas être réservé aux nobles, et il fallait y initier le bon peuple des montagnes, afin que chaque sujet savoyard puisse reconnaître ses seigneurs, à la seule vue de leurs armes.

Et puis ce serait surtout l'occasion d'inculquer quelques leçons d'histoire et de géographie à ses concitoyens, qui dans leur majorité connaissaient mal leur terre de Savoie, au point de quelquefois prononcer paroles qui le faisaient bondir d'étonnement.

C'était enfin, et surtout, l'opportunité de parler d'un sujet qui lui tenait à coeur: la beauté, la richesse et la diversité des Pays de Savoie. LES pays de Savoie, car au dernier congrès de l'Hérauderie savoyarde (dont il était l'unique participant), on avait décidé de diviser le Duché de Savoie en vingt-et-deux provinces, ou Duchés, avec chacun à leur tête un ancien Duc de Savoie ou l'un de ses descendants.

Le chevalier vert commença donc par afficher une gigantesque carte, sur laquelle étaient délimitées ces provinces, et montrées leurs couleurs.



--> A suivre: La Savoie Ducale
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LA SAVOIE DUCALE



A tout seigneur, tout honneur. Nous commencerons par la Savoie Ducale, puisque c'est le Duché personnel du duc de Savoie en exercice, qu'il devra transmettre à son successeur à chaque nouvelle éléction. La Savoie Ducale, ou Savoie-Propre est ainsi nommée en raison de la présence de Chambéry sur ses terres, capitale du duché depuis 1295. On y distingue la Combe de Savoie avec Montmélian, le val du Bourget avec Chambéry et Aix, l'Avant-pays savoyard avec Yenne et l'Albanais avec Rumilly.

Chambéry, ville franche (IG) et capitale du duché de Savoie, est sise en Savoie ducale.

Les Feudataires de Savoie Ducale sont à ce jour:

Arakiriman, baronne de Montmélian, dont dépend Izidore, seigneur de Cruet

Lilou, baronne d'Yenne, dont dépend le seigneur d'Ameysin

Jehanne, baronne de Chignin, dont dépend le seigneur d'Apremont

Maewinda, baronne de La Ravoire, dont dépend le seigneur de Cognin

Ninoupitch, baron de Miolans, dont dépend Leonorio, seigneur d'Aiguebelle

Chandin, baron d'Aix-les-Bains, dont dépend le seigneur de La Biolle

Pierre, baron de Challes, dont dépend le seigneur de Sonnaz

Rumilly, commanderie de l'Ordre du Lac d'Amour

Les Echelles, commanderie de l'Ordre des Lames

Hauteville, commanderie de l'Ordre de Santiago

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LE DUCHE DES BAUGES



S'il semble un bastion dominant les cités de Chambéry, Aix-les-Bains, Annecy ou Conflans, s'il reflète ses sommets dans les eaux pures des deux plus grands lacs de Savoie, le duché des Bauges est d'abord un territoire de moyenne montagne où, depuis des siècles, la population s'accroche à sa terre. Loin d'être enfermés dans leur citadelle, les Baujus ont toujours été des sortes de marins savoyards tentés de traverser vers d'autres horizons, de descendre vers les vallées, préoccupés de vendre leurs produits et leurs savoir-faire.

Le Duché des Bauges a pour suzeraine la duchesse Azalée, qui tient pour vassaux directs

Pather, seigneur de Saint-Ours.
le seigneur de Mouxy.
le seigneur de La Compôte.

Les Feudataires du duché des Bauges sont à ce jour:

Pather, baron de Bellecombe, dont dépend le seigneur de Lescheraines

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LE DUCHE DU BEAUFORTAIN



Depuis Conflans dans la vallée de l'Isère jusqu'aux alpages dominant Beaufort, cette belle transition entre plaine et montagne ménage le suspens. Et lorsque, après le dernier virage, la vallée s'ouvre, on se sent en terrain connu, avec un agréable sentiment de quiétude. Dans ce duché, le paysage fait ressortir des souvenirs enfouis. Devant soi, on découvre tout à coup la montagne de ses rêves… Tout y est : la crête des sommets enneigés dessinant l'horizon, les prés d'un vert intense où paissent les troupeaux, le petit village serré autour de son clocher, accroché à la pente et, partout, les chalets de bois, habitat traditionnel, disséminés sur les flancs de la montagne. Ces domaines d'altitude bien exploités. Les alpagistes y conduisent leurs troupeaux chaque été. Car la flore des alpages donne les laits les plus riches et les plus parfumés. C'est là que le Beaufort acquiert toute sa saveur.

Le Duché du Beaufortain n'a pas de duc actuellement, mais tient pour vassaux directs

le seigneur de Sainte Hélène.
le seigneur de Bonvillard.
le seigneur de Saint Paul.

Les Feudataires du duché du Beaufortain sont à ce jour:

Loucy, baronne de Conflans, dont dépend le seigneur de Gilly

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LE DUCHE DE TARENTAISE



La position géostratégique de la Tarentaise est celle de passage entre la péninsule italienne et le Nord de l'Europe, notamment pour le pèlerinage entre Vienne et Milan, devenant un territoire important pour la Maison de Savoie au sein des États de Savoie. Vers 427, Saint Jacques d'Assyrie est le premier évêque de Tarentaise. Son successeur Marcel édifie la cathédrale de la ville de Moustiers. À partir du IXe siècle siècle, le diocèse de Moustiers alors rattaché à Vienne devient le siège d'une province ecclésiastique en l'an 800 dont l'archevêque a juridiction sur les évèques d’Aoste et de Sion. En l'an 996, l'archevêque de Moûtiers prend le titre de comte, c'est-à-dire qu'il obtient le pouvoir temporel sur l'ensemble de la vallée. De nos jours, ces pouvoirs sont de nouveau divisés entre le duché de Tarentaise (temporel) et l'archevêché de Tarentaise (spirituel).

Le suzerain du Duché de Tarentaise est le Duc Général, qui tient pour vassaux directs

le seigneur de Basses Tignes.
le seigneur de Pralognan.
le seigneur de Saint Martin de Belleville.

Les Feudataires du duché de Tarentaise sont à ce jour:

Pardalis, vicomte de Villette, dont dépend Pygaer, seigneur de Montgirod
Jeanine, baronne de Bourg-Saint-Maurice, dont dépend Dolmance, seigneur de Séez
Tophie, baronne de Moustiers, dont dépend le seigneur de Salins

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LE DUCHE DE MAURIENNE



Lors du passage de Charlemagne en "Savoie", celui-ci divise le territoire en comtés, dont celui de Maurienne. Ce dernier est donné, avec le Traité de Verdun (843), à Lothaire jusqu'à son incorporation au nouveau royaume de Burgondie septentrionale. Vers 1003, un seigneur du nom d’Humbert, surnommé Blanches-mains (affiliée à la puissante famille comtale d’Arles, marquis de Provence et parent de nombreux haut dignitaire du clergé), apparaît. Seigneur de fiefs en Genevois, en Tarentaise, en Val d’Aoste (1034), dans le Viennois et la vallée du Rhône, il obtient le titre de comte (sans précisions) puis celui de comte en Maurienne en 1043. Sa descendance obtient en 1143 le titre de "Comte de Savoie" qui sera une dynastie - la Maison de Savoie était née. Bien que la capitale soit transférée à Chambéry en 1232, la cité de Saint-Jean-de-Maurienne maintient le statut de capitale provinciale avec le siège de l'évêché.

Le suzerain du Duché de Maurienne est le Duc Cthulhu, qui tient pour vassaux directs

le seigneur de Saint Rémy.
le seigneur de Saint Sorlin.
le seigneur d'Avrieux.

Les Feudataires du duché de Maurienne sont à ce jour:

Allthesame, baronne de Saint Michel, dont dépend le seigneur de Valmeynier

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LE DUCHE DU GENEVOIS



La province du Genevois est une province qui succède au pagus Genevensis, le comté de Genève, lors du règne d'Amédée III de Genève. Ce dernier appartient à la seconde Maison de Genève établit avec Gérold Ier de Genève vers 1032. Cette nouvelle famille comtale reçoit l'hommage de soixante-dix familles seigneuriales de la région. Le pouvoir des comtes de Genève s'étend alors au lac du Bourget, à Faverges, aux vallées des Aravis, sur le plateau des Bornes, dans le pays de Vaud jusqu'à l'Aar. La famille comtale possède aussi des seigneuries dans le Grésivaudan. La cité possède deux châteaux, symbolisant l'un le pouvoir temporel (comte) à Bourg-de-Four, et l'autre spirituel (évêque) château de l'Île. Une véritable rivalité s'installe entre la maison de Genève et les évêques. Les deux autorités s'opposent principalement sur les droits féodaux, la nomination des évêques, lorsque le comte bat monnaie. En 1124, le comte quitte Genève, ne gardant qu'une résidence, au profit du pouvoir de l'évêque, Humbert de Grammont, pour La Roche, avant de s'intaller à Annecy-le-Neuf (Annecy), au bord du lac. Le comté de Genève passe à la mort du comte Robert (1394) à la famille de Thoire-Villars (Humbert en 1394, puis Odon en 1400). Odon vend pour "45 000 écus d'or" le comté à Amédée VIII de Savoie. Le comté est d'abord donné en apanage à la branche cadette de la Maison de Savoie, les Nemours, avant d'être affecté en fief de retraite à la duchesse Evalea.

Annecy, ville franche (IG), est sise en Genevois.

Le suzerain du Duché du Genevois est la Duchesse Evalea, qui tient pour vassaux directs

Aurisdelaastoor, dame de Thônes.
Neottie, dame de Saint Julien.
le seigneur de Sallenôves.

Les Feudataires du duché du Genevois sont à ce jour:

Azalée, vicomtesse de Cernex, dont dépendent Pardalis,seigneur de Viry et Zefloz, seigneur de La Motte
Cell, vicomte de Menthon Saint Bernard, dont dépend le seigneur de Talloires

Seynod, commanderie de l'Ordre des Chevaliers Francs
Thorens, commanderie de l'Ordre Teutonique

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LE DUCHE DU FAUCIGNY



Par leurs savantes alliances et leur tempérament réaliste, les sires de Faucigny sont parvenus à établir un pouvoir solide sur une vaste région englobant les vallées de l'Arve et du Giffre, les secteurs de Megève, Flumet et Beaufort-sur-Doron. Les premiers dynastes eussent rêvé d'un destin plus prestigieux. De leur maison mère, faisant face au Salève, les sires de Faucigny devaient avoir des vues sur Genève. Les comtes de Genevois, qui leur faisaient face, partageaient la même aspiration : s'emparer de la ville, remporter le pouvoir politique sur toute la Savoie du Nord et bénéficier de l'extraordinaire potentiel économique de la ville. Mais le temps était au réalisme politique. Contrairement à leurs illustres voisins les Comtes de Savoie, les Faucigny ne pouvaient aucunement prétendre à une position de portiers de Alpes : au sommet des vallées de l'Arve et du Giffre, les montagnes altières ne sont frontalières qu'avec le Valais. Ici, point de col stratégique permettant le passage des marchandises venues d'Italie. Les cols frontaliers, au parcours des plus rébarbatifs, n'étaient ouverts qu'à des déssertes locales, transhumances, menus échanges alimentaires, etc. A la disparition d'Aimon II et de Pierre de Savoie (1252, 1263), le Faucigny est devenu un objet de convoitises et de tensions. A deux reprises, des femmes ont hérité du pouvoir régalien : Agnès (1252-1268) puis Béatrix (1268-1304) ont régné avec le titre de Dame de Faucigny. Hélas leurs affaires successorales se sont mal passées : la Maison de Savoie a commencé à revendiquer un partie de la terre de Faucigny, et la dynastie a été confrontée à la disparition prématurée de son héritier, Jean de Faucigny en 1282. Béatrix, sa mère, resta aux affaires jusqu'en 1304. Ensuite, pendant presque un demi-siècle, le destin du Faucigny s'est plus ou moins confondu avec celui du Dauphiné, à cette exception notoire qu'il constituait une enclave en terre savoyarde. Dès lors, la seigneurie, couramment désignée sous le titre de "baronnie", est devenue un véritable guépier, voué en permanence aux chevauchées, intimidations et autres coups de mains. Cédée au roi de France en 1348, la terre de Faucigny est devenue une enclave française en terre de Savoie. Il fallut attendre le traité de Paris, en 1355, pour qu'un échange de territorial ait lieu et que le Faucigny soit intégré définitivement à l'état savoyard ou elle devint un siècle plus tard un duché de retraite.

Le suzerain du Duché du Faucigny est le Duc Leonorio, qui tient pour vassaux directs

Hico, seigneur de Marignier.
Ninoupitch, seigneur de Sallanches.
le seigneur de Reignier.

Les Feudataires du duché du Faucigny sont à ce jour:

Louza, baronne de Saint Jeoire, dont dépend le seigneur de Marcellaz
Maitremars, seigneur banneret de La Frasse

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LE DUCHE DU CHABLAIS



Le Chablais a son origine de part et d'autre du Rhône, au «sommet» du Léman. Il avait pour capitale [[Saint-Maurice (Valais)|Saint-Maurice D'Agaune] et regroupait 30 communes. Au XIe siècle, il devient une possession de la Maison de Savoie. Amédée III incorporera à ce territoire dit du «Vieux Chablais» la région de Thonon à Douvaine. Par opposition, cette dernière prendra le nom de « Nouveau Chablais ». Les princes de la Maison de Savoie séjournaient sur les lieux réclamant leur présence, notamment au Château de Chillon, dans le pays de Vaud, et au Château de Ripaille, près de Thonon.Le comte Amédée III de Savoie qui du fait que la Maison de Savoie avait, depuis l'empereur Conrad le Salique, un droit de gouvernement sur le Chablais, prit prétexte d'une mauvaise administration du lieutenant impérial pour s'emparer des provinces du Chablais, puis de la vallée d'Aoste, et s'octroyer le titre de « duc de Chablais ». En 1128, il agrandit son domaine en ajoutant à son gouvernement — ce qu'on appelait le « Vieux Chablais » — la région s'étendant de l'Arve jusqu'à la Dranse d'Abondance, formant ainsi le « Nouveau Chablais », dont Saint-Maurice d'Agaune devint la capitale.

Le suzerain du Duché du Chablais est la Duchesse Arakiriman, qui tient pour vassaux directs

Auralie, dame de Bons.
Dufric, seigneur de Feternes.
le seigneur de Saint Paul.

Les Feudataires du duché du Chablais sont à ce jour:

Neottie, vicomtesse de Thonon, dont dépendent LordArcadius, seigneur de Lyaud et le seigneur de Corzent
Niac, baronne d'Abondance, dont dépend le seigneur de Châtel
Samo, seigneur d'Excenevex (vassal de Savoie)

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LE VICOMTE DE GEX



Dans un contexte local de concurrence, Amédée, un cadet de la famille des comtes de Genève, conquit les terres de la rive droite du Léman et érigea une baronnie indépendante. Au XIII° siècle, la seigneurie de Gex s'étendait du pont de Bargen sur l'Aar (canton de Berne) à Chatillon en Michaille. Elle comprenait une dizaine de châteaux : Gex, Divonne, La Bâtie, Horimont (Gex), Flies, Pouilly, St Jean de Gonville, Pougny, Ecorans, Pierre, la Cluse de Gex (Collonges), répartis sur la frontière et sur le chemin du pied du Jura. L'indépendance du Pays de Gex se maintint dans un contexte de guerres sporadiques pour le contrôle des débouchés des cols alpins. A la mort d'Amédée II de Gex, sa fille aînée Léonète hérita de la baronnie et dut épouser Simon de Joinville, beau-frère de Pierre de Savoie. A la mort de celui-ci dont la fille Béatrice de Faucigny avait épousé Guige Dauphin de Viennois, les Joinville se trouvèrent dans un inextricable jeu d'alliances. Leur choix définitif du camp delphinal aboutit, en 1355, à la conquête de la baronnie de Gex par Amédée de Savoie. Cette annexion garantit près de deux siècles de paix et l'évolution du pays (hormis les particularités locales) fut à l'image de la Savoie.

Gex est un vicomté, son suzerain est donc vassal de Savoie et comme tel compté dans la liste des feudataires.

Les Feudataires du vicomté de Gex sont à ce jour:

CMdT, vicomte de Gex, dont dépendent les seigneurs de Ferney et de Versonnex

Crozet, Commanderie de l'Ordre du Temple

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LE DUCHE DU BUGEY



A partir du IXe siècle, le Bugey entre successivement dans le second royaume de Bourgogne et le Saint Empire. La féodalité, déjà bien constituée, va se renforcer et au XIIe siècle, profitant de l'anarchie, seigneurs laïcs et ecclésiastiques prennent leur indépendance ; ainsi dans le Bas Bugey, les évêques de Belley possèdent-ils maints territoires et villages ; plus au Nord, les Sires de Thoires apparus vers 1086 sur les bords de l'Ain, fondent une dynastie qui durera près de quatre siècle; en étendant leur fief sur une grande partie du Haut Bugey ils s'opposent violemment aux prieurs de l'Abbaye de Nantua fondée au VIIe siècle. En 1077, le comte Amédée II de Maurienne avait reçu de l'empereur du Saint Empire, Henri IV, la confirmation de ses droits sur la seigneurie du Bugey. La maison de Savoie va habilement étendre sa domination et acquérir la puissance qu'on lui connaît. Après dix siècles de dévastation, le Bugey, annexé au comté de Savoie, jouit enfin d'un repos inaccoutumé sous le règne de princes modérés et bienveillants. Au XIIe siècle, le peuplement du territoire bugiste s'accélère et la densité de population devient forte. De nombreux prieurés sont créés, ainsi que de nombreux monastères, comme l'abbaye de St Sulpice (1130), les Chartreuses de Portes (1115), Arvières (1132), Pierre Châtel (1383)… Constitué autour de l'évêché de Belley, le Bugey s'étend au fur et à mesure des conquêtes de la Maison de Savoie, à tous les pays situés entre le Rhône et l'Ain, y compris le Valromey, la Michaille et la terre de Nantua. Plus au Nord, une page de l'histoire médiévale se tourne en 1402 : sous la pression du duc de Bourgogne Philippe Le Hardy qui revendique la suzeraineté sur le comté de Montréal et fait envahir la vallée d'Oyonnax, le dernier Sire de Thoire-Villars sans descendance se résigne à se séparer de ses terres du bugey : il les vend au duc de Savoie.

Belley, ville franche (IG), est sise en Bugey.

Le suzerain du duché du Bugey est la Duchesse Aurea, qui tient pour vassaux directs:

Evann, seigneur du Valromey
le seigneur de Hauteville
le seigneur de Saint Rambert

Les Feudataires du duché du Bugey sont à ce jour:

Arakiriman, baronne de Culoz, dont dépend le seigneur Pierre de Châtel
Allthesame, dame d'Escrivieux (Vassale de Savoie)

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LE DUCHE DE BRESSE



C’est lorsque le Comte de Savoie qui n’avait de cesse d’opérer la jonction entre la plaine et le Bugey troque des enclaves de la Bresse Chalonnaise contre le Revermont, regroupant ainsi ses possessions, qu'il devient le nouvel antagoniste des Dauphins. En 1286, le conflit est latent à la suite du refus du nouveau Dauphin de faire hommage au Comte de Savoie pour sa seigneurie de Coligny. La querelle s’envenime, et les enclaves de part et d’autre multiplient les contestations. Un premier compromis a lieu à Bourg, mais il échoue. En 1289, un traité est enfin signé à Tournus par lequel Robert de Bourgogne renonce au Revermont en échanges des enclaves qu’Amédée V possédait dans la Bresse chalonnaise (Cuisery, Sagi, Savigny). La maison de Savoie regroupant ainsi ses possessions dans la région. Mais le nouveau dauphin du viennois refuse de faire hommage au comte de Savoie pour sa seigneurie de Coligny. Les combats s’engagent un peu partout car le dauphinois a contracté une alliance avec les Comtes de Genève et les sires de Thoire-Villars, tandis que les Savoyards ont l’appui du duc de Bourgogne et des sires de Beaujeu. La lutte trouve son terme par la médiation de Philippe VI de Valois, roi de France, en 1334. Après quinze années troublées, une longue période de relative stabilité s’ouvrait sous domination savoyarde. La Bresse allait être savoyarde pour plus de trois siècles.

Bourg, ville franche (IG), est sise en Bresse.

Le suzerain du duché de Bresse est le Duc Leg-l'Ancien, qui tient pour vassaux directs:

Chiwi, seigneur de Jassans
Louis1er, seigneur de Tossiat
le seigneur de Chalamont

Les Feudataires du duché de Bresse sont à ce jour:

Cell, vicomte de Bâgé, dont dépendent Ravenfouks, seigneur de La Musse et Mélisende, dame de Pont de Veyle

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LE DUCHE DU BEUIL



Beuil connut le tournant d'une histoire fondée sur l'affirmation de soi au moment du règne de Guillaume Rostang (1285-1315), homme brutal et belliqueux, lorsque celui-ci décida de remettre en vigueur le droit de cuissage. Une révolte de ses sujets s'ensuivit aussitôt et il mourut sous les coups de hache. Afin d'empêcher toute répression, les habitants de Beuil demandèrent la protection du puissant Andarro de Grimaldi, l'oncle de René de Grimaldi, alors seigneur de Monaco. Andarro de Grimaldi accepta et se maria avec Astruge Balb, la fille de Guillaume Rostang, qui régna de 1315 à 1333. C'est ainsi que les Grimaldis prirent le titre de seigneurs de Beuil, titre qu'ils gardèrent jusqu'à ce que le Duc de Savoie annexe Beuil au Comté de Nice. Le 2 Août 1388, Jean de Grimaldi, dont le règne fut le plus long (1368-1445) rejoignit d'autres seigneurs pour signer l'Acte de Dédition, par lequel Nice prêtait allégeance au Duc de Savoie. Ce faisant, les Grimaldis de Beuil mettaient leurs fiefs et propriétés diverses sous la protection du Comté de Nice, donc du Duc de Savoie.

Le Duché de Beuil n'a pas de duc actuellement, mais tient pour vassaux directs

le seigneur d'Entraunes
le seigneur de Rimplas
le seigneur de Thiéry

Les Feudataires du duché de Beuil sont à ce jour:

Aucun feudataire.

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LE DUCHE DE NICE



En 1380, la comtesse Jeanne Ire de Provence (1348-1382) — mieux connue sous le nom de la reine Jeanne — sans enfants, adopte Louis d'Anjou, le frère du roi de France Charles V. Le cousin de Louis, le duc Charles de Duras (ou Durazzo), mène alors l'Union d'Aix, le parti provençal anti-angevin, et assassine Jeanne, entraînant une guerre de succession qui se terminera par la victoire du parti d'Anjou. Prenant avantage des troubles, le comte de Savoie Amédée VII le Rouge, qui souhaite avoir un accès vers la mer, négocie avec Jean Grimaldi de Beuil, gouverneur de Nice et de la Provence orientale.Pour sa part, le comte de Savoie voit dans la réalisation d'une dédition de Nice à la Savoie l'occasion d'élargir ses terres. Sous l'influence de Jean Grimaldi, qui commande la garnison de Nice, les Niçois se soumettent et accueillent leur nouveau seigneur selon les traditions provençales. L'accord est scellé à Saint-Pons en (1388), suivant lequel la ville et sa viguerie, la cité de Puget-Théniers et les vallées de la Tinée et de la Vésubie constituent les Terres Neuves de Provence incorporées à la Savoie. Elles sont rejointes par la vallée de l'Ubaye.La Savoie était à l'époque un État puissant, doté d'une importante force armée, prospère et bien administré, contrairement à la Provence. Avec l'accord des populations, l'armée savoyarde s'installe alors dans ces terres neuves et Nice en devient la capitale sous l'autorité civile et militaire d'un gouverneur savoyard. Les grands féodaux, à l'exception de quelques familles : les Grimaldi, les Berre, les Lascaris, émigrent sur la rive droite du Var, de façon à rester provençaux. Quoique située sur la rive droite, Gattières sera aussi arrachée à la Provence à la même époque. Amédée VII lance la création d'une nouvelle noblesse (qui se développera surtout au XVIIe et XVIIIe siècles) et Jean Grimaldi reçoit une vingtaine de fiefs en reconnaissance de son action.

Le Duché de Nice n'a pas de duc actuellement, mais tient pour vassaux directs

le seigneur de Breil
le seigneur de Peillon
le seigneur d'Utelle

Les Feudataires du duché de Nice sont à ce jour:

Aucun feudataire.

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LE DUCHE D'AOSTE



La Vallée d'Aoste fait partie de l'Empire carolingien puis du royaume de Boson V de Provence en 879 et enfin du royaume de Bourgogne en 904 avant de devenir, en 1032, un comté d'Humbert Ier de Savoie. Compte tenu des caractéristiques naturelles de la région, la noblesse féodale a longtemps un poids prépondérant dans l'histoire politique et sociale et les nombreux forts et châteaux sont les centres de la vie politique, économique et culturelle en plus de leur fonction militaire. La principale famille féodale, la Maison de Challant d'ou sont issus les vicomtes d'Aoste dès le début du XIe siècle, renonce à ce titre en 1295 au profit de la Maison de Savoie. Dès lors, le sort de la Vallée d'Aoste est lié à la maison de Savoie qui, en 1302, transforme le fief en duché et lui accorde une large autonomie. En réalité, le comte de Savoie n’exerçait que des droits féodaux au Val-d’Aoste, sans qu’il y eut une vraie souveraineté effective. À partir de 1191, le comte de Savoie, Thomas Ier, accorda aux Valdôtains la Charte des franchises qui leur reconnaissait une grande autonomie et un gouvernement particulier grâce à l’Assemblée des trois états (clergé, noblesse et représentants des châtellenies); cette autonomie dura près de sept siècles. La Charte stipulait, entre autres, que de nouveaux impôts ne pourraient être prélevés sans le consentement des citoyens valdôtains. Lorsqu’en 1430 le duc de Savoie, Amédée VIII, voulut introduire en Vallée d’Aoste les Statuta Sabaudiae (Statuts de Savoie), il se heurta au refus des Valdôtains de se soumettre aux statuts communs en raison du droit coutumier dont ils se prévalaient.

Le Duché d'Aoste a pour suzerain le duc Thenestohs, qui tient pour vassaux directs

Chandin, seigneur de Pont-Saint-Martin.
Tosca, dame de Fontainemore.
le seigneur de Challand.

Les Feudataires du duché d'Aoste sont à ce jour:

Lisyane, baronne de Courmayeur, dont dépend le seigneur de Morgex

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