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Information and comments (20)
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Info:
Venez en Bourgogne... vous y trouverez du repos... (éternel)

[RP] La mort vous va si bien…

Scath_la_grande
[Rp ouvert sous conditions d’y avoir une raison d’y être… cohérence de mise… Pj et pnj de soldat bienvenue mais seuls ceux qui ont porté un coup Ig peuvent frapper ma poupette…]

[Oui… ben… non… tant qu’à avoir un accessoire de mode, j’aimerais bien un nouveau corsage… parce que la mort… ouais bof !]


Borgnon du six au sept mai 1459, il est exactement trois heures cinquante du mat’.
La nuit est encore épaisse même si l’on ressent son voile s’amenuiser un peu sous la course du temps.
Les étoiles fièrement pendues au ciel, observent, moqueuses, l’équipée qui avance avec précaution.
Le son étouffé des sabots écrasant l’herbe tendre n’entache en rien le calme et la sérénité qui ouate la campagne bourguignonne drapée de son obscurité.
Au loin, les premières lueurs du bourg de Nevers tanguent comme des spectres incertains, et dans l’ombre, un sourire s’esquisse, invisible rictus qui barre une face de musteile.
Le repos se trouve tout proche… enfin…

Trois heures cinquante-huit et trois quart…
A un détour… des flambeaux crucifient la rétine de la Grande.
Les fauves ré-apprivoisent la lumière dansante du feu, l’œil s’estropie à enchâsser les silhouettes qui l’interpellent bien vivement.
Enfin des formes se dessinent, carcasses rutilantes de gens en armes... oriflamme d’une régulière de Bourgogne qui se laisse entrapercevoir sous les vacillements des torches… c’est qu’ils étaient chatouilleux ces derniers temps par ici…
La roukmoute ne craint rien, ‘fin c’est ce qu’elle se dit, elle a la légalité pour elle –ou presque- et c’est donc la morgue toujours vissée à son museau qu’elle avance sa monture –sponsorisée par Dariusz qu’en avait marre de l’entendre râler- jusqu’au troufion de base…


Laisse-nous passer griveton ! Nous avons une autorisation !

Le ton peu aimable de la rousse tranche l’air paisible qui régnait jusqu’à présent. Question diplomatie, y a de sérieux progrès à faire.
Le bougre demande à voir, c’est ça le fonctionnariat, ça pinaille au moindre détail.
Soupir dédaigneux belettique, et sous le regard inquisiteur du planton, la rousse fouille dans son bissac, elle n’a même pas le temps d’ébaucher un mouvement qu’elle entend un gus brailler dans la masse informe.


J’te reconnais toi ! T’étais à G’nève ! T'es une hérétique !!!!
Niet, mon nez n'est pas rétique !
C’est une hérétique, j’vous dis !!!!
Niet je suis la vicomt…
C’est une hérétiqueuuuuuuuuuuuuuu !!!!


Se penchant avec un sourire conciliant vers le soldat un peu pris de surprise.

Nan mais il confond avec ma soeur jumelle qui...
C'est une hérétiiiiiiiiiiiique !!!!
Bordel mais t’peux pas fermer ta gueule !
Aboie la mustélidé irritée.

Et mer
de !
Une aiguille d’incertitude se plante dans le cœur de la Belette, ça s’agite sévère dans son poitrail.
C’est ça l’inconvénient d’être si parfaitement sublime, on marque les esprits et là ça la dessert complètement.
Silence…
Si pesant qu’il semble bouffer la nuit et ses occupants.




Borgnon du six au sept mai 1459, il est exactement quatre heures cinq du mat’.
Après l’absence totale de son vient la rumeur… qui enfle dans les rangs, insecte malfaisant qui bourdonne aux esgourdes de le rouquine.
Elle macère une réplique cinglante, la dextre se portant vers la garde de son épée, la course de son geste est stoppée nette par le corps tiède de sa progéniture.
Ciguë !!!
Scath l’en avait presque oubliée… qu’après avoir chouiné depuis leur départ à s’en rendre insupportable –c’est génétique- la rousse génitrice avait accepté de mauvaise grâce sa présence dans son giron.
Et pour la première fois naît la peur… violente, de perdre la chair de sa chair.
Une voix nette s’élève, un ordre est lancé, le chef de l’armée très certainement.


Sus à l’ennemi !!!!
Allez sucer ailleurs et faites-moi pas chi…


La phrase n’a pas le temps de s’achever dans la gorge de la rouquine qu’on la bouscule et on la jette à terre, entraînant dans sa déchéance un petit corps auréolé de roux, celui d’une enfant de moins de trois ans.
Derrière elle, Scath peut entendre qu’on défourre les armes, Gasclin et Dariusz ont compris que l'heure n'est plus aux négociations ni aux conciliations mais à sauver sa couenne.

De l’extrait tiré du Grand Livre de l’Existence de la Belette on pourra lire :


Citation:
07-05-1459 04:05 : Bmos vous a porté un coup d'épée. Raté… c’est Ciguë qu’a tout pris.
07-05-1459 04:05 : Locktam vous a porté un coup d'épée au flan gauche. Aïeuuuu ça fait mal !
07-05-1459 04:05 : Angedemone vous a porté un coup d'épée à la gorge. Bobo !
07-05-1459 04:05 : Monnaliza vous a porté un coup d'épée sur la caboche. Vous êtes mort au combat. Ça c’est con !
07-05-1459 04:05 : Votre arme a valdingué dans le décor. Zut…
07-05-1459 04:05 : Votre bouclier a été bousillé. Normal après le passage d’une armée.
07-05-1459 04:05 : Vous avez été ratatiné par l'armée "Loups de Bourgogne" dirigée par Guillaumedeux.

_________________

"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Guillaumedeux
guillaumedeux , la pluie dans les yeux retira son épée du poitrail du manant qui gisait a terre. La faim et la fatigue avait mis les nerfs a rudes epreuves.

quel foutoire , on y voit que dalle ...qu'est ce qu'ils foutait dans mon dispositif....fouille les poches ...une medaille gravée ..

il aperçu le sergent Bmos , monna, la lance de reconnaissance ....
pas de blessé ??? décidément l'entrainement a payé .


- qu'est ce qui disait ??? avant ???

bon , le mien se nomme dariusz, bien habillé , mantel gris , col ,un parchemin écrit en langue inconnu....c'est quand même bizarre??

lieutenant monnaliza , faite fouiller les corps !!et embarquez les .
messire garwael vous ferez le constat .

trouvez moi qui il sont ??
_________________
L'archer malin, trait de la justice.
Dariusz
[La mort vous va si bien

Quiétude à l'ombre de la nuit.
Des volutes de lumière apparaissant ci et là sous nos regards émerveillés par la beauté des étoiles.
Soupire d'aise et de fatigue sans lassitude. La parade commençait à peine et devait ébranler bien des sols avant d'arriver à destination.

Trois heures quarante-cinq.
Les chevaux réclamaient la tambouille et l'eau. La marche semblait les fatiguer, mais étant trop noble pour nous le faire comprendre, ils continuent à aller de l'avant, peinant au demeurant.
Regard lancé sur l'animal offert -prêté- à la Grande. Il n'avait point à supporter un poids énorme, mais elle n'était pas du genre tendre.
Comment allait-il retrouver l'équidé?
Il espérait que ce ne soit pas en rase-pâquerettes à servir de couche pour se maintenir au chaud durant les nuits fraîches voire mortelle. Quoiqu'en France il n'y a pas de risque de ce côté là.

Trois heures cinquante-cinq.
Personne ne parlait. Un silence total si ce n'est le son des sabots qui s'enfonçaient dans la terre.
Rien au devant.
Les minutes défilèrent sous l'égide d'un hibou au cri véhément.
Les feuilles gambadèrent accompagnés d'un léger vent frais.
La chaleur de la journée s'en allait cordialement dans un souffle magnifiquement bon du doux Eole.

Trois heures cinquante-huit.
Une lumière.
La Grande se cambre.
Béatitude effacé des visages.
Des hommes arrivèrent à notre hauteur, des hommes et des heaumes.
A cet instant, l'on pouvait effectivement voir la splendeur d'une diplomatie rudement bien menée! Scath s'avance, puis ordonne.
Il aurait fallu reculer et suivre les ordres.
Les soldats étaient bien nombreux, et le ton monta.

"-Laisse-nous passer griveton ! Nous avons une autorisation !"

-Euh... ce qu'elle veut dire c'est que nous ai...


-J’te reconnais toi ! T’étais à G’nève ! T'es une hérétique !!!!

-Niet, mon nez n'est pas rétique !

-Non, mais... elle est étrang...

-C’est une hérétique, j’vous dis !!!!

-Niet je suis la vicomt…

-C'est la vicomt...


-C’est une hérétiqueuuuuuuuuuuuuuu !!!!

-Je vois que tout le monde m'écoute... je suis un hiboux!


-Nan mais il confond avec ma soeur jumelle qui...

-Et en plus, je mange des rats....

-C'est une hérétiiiiiiiiiiiique !!!!

-Bordel mais t’peux pas fermer ta gueule !

-Et défection...


Quatre heures passées.
En effet, nous étions dans la défection. Il n'est jamais bon de courroucer un garde armée avec ses gens derrière.
Surtout lorsque l'on est peu nombreux. Oui, trois comme une bonne grosse dizaine de badauds putrides et déconcertants... de quoi faire mal au cul.
Les lames décapitèrent l'air et trouvèrent fourreaux dans le coeur des autres.
Le rouge et le noir se mêlèrent en parfaite harmonie. En premier lieu, contre la meneuse.
Puis contre les deux hommes en arrière.
A peine eurent-ils pu sortir leur lame qu'ils se retrouvèrent encerclés.
Dariusz lança quelques coups à droite, à gauche, certains croisèrent le fer d'un autre, mais le nombre eut raison et de son cheval, il tomba à terre.
Le flanc touché, un mauvais coup sur le crâne, le dos en compote par faute d'être tombé sur le bouclier qui céda sous le poid de l'homme... bref, il ne pouvait plus bouger et n'était même plus conscient.
Certainement allait-il lui aussi rencontrer Momo et autre ange de la mort qui ont des I-pads.



Citation:
07-05-2011 04:05 : Votre arme a été détruite. Une arme si belle, si forte, si bien conçue! Avec de l'or et des pierres précieuses! Sacrilège!

07-05-2011 04:05 : Garwael vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat. Hey! ça suffit là! C'est quoi cet acharnement? Bordel! C'est bon, je suis déjà mort deux lignes plus bas!

07-05-2011 04:05 : Locktam vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat. Ouai, bon on est jamais sûr de la mort de quelqu'un, il faut mieux s'assurer

07-05-2011 04:05 : Guillaumedeux vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat. Si jeune, c'est une honte.

07-05-2011 04:05 : Guillaumedeux vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé au flanc. Allez-vous pouvoir encore procréer?

07-05-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Loups de Bourgogne" dirigée par Guillaumedeux.
Boudalapeste
Boudalapeste était de garde cette nuit-là, elle vit un groupe de trois personnes s'approcher elle vint aussitôt prévenir Guillaumedeux ....

-ils n'ont pas l'air bourguignon...

Quand soudain éclata :


J’te reconnais toi ! T’étais à G’nève ! T'es une hérétique !!!!
Niet, mon nez n'est pas rétique !
C’est une hérétique, j’vous dis !!!!
Niet je suis la vicomt…
C’est une hérétiqueuuuuuuuuuuuuuu !!!!

Là la panique surgit, nous tous, tirant notre épée nous les encerclâmes ...

Je réussis même par mégarde à tuer un jeune homme, bottes bleues, aux cheveux bruns venant d'Embrun : Gasclin
--_cigue_


Bercée par les battement de coeur d'une mère qu'avait accepté de la prendre avec elle. Petit sourire niais, yeux clos et la menotte qui triture une mèche de cheveux maternelles. Ciguë est au pays des rêves. Là où des centaines de papillons se posent sur les blancs bras potelés de l'enfant et qui se laissent docilement arracher les ailes, tout comme les coccinelles ou encore ces mignons escargots qui clamsent pas dès qu'on a le malheur de vouloir les sortir de leurs coquilles...

J’te reconnais toi ! T’étais à G’nève ! T'es une hérétique !!!!


Ou comment arracher violemment une fillette de sa douce contrée chimérique
La gamine baille en se frottant les yeux. Yeux qu'elle lève sur la grande rousse. Il veut quoi le m'sir ?


Tic ?

Ça crie plus fort et les menottes s'agrippent fort aux frusques de maman-belette. C'est un jeu ? Faut répéter fort tout ce qui se dit ? D'accord.

Nez tic bo'deeeeeeeeeel su...

Il est trop nul ce jeu ! C'est pas parce qu'elle a pas tout bien répété qu'il faut la faire tomber, la taper, lui faire mal. Oui, la petit rouquine a mal. S'il fallait qu'elle donne une note à sa douleur ce serait un 9/10. C'est dire qu'elle douille. C'est pire que quand elle s'écorche le genoux ou quand la porte claque sur ses petits doigts... Non, là c'est tellement insupportable qu'elle en ferme les mirettes.

Môman bobo au dos...
Gasclin
Rien compris à rien à cette histoire !

On avait un laisser passer signé du Duc et il a fallu qu'on tombe sur des sbires un peu trop zélés !... Quand le guignon se met de la partie il s'en faut de pas grand chose pour qu'un baladin amoureux se transforme en dommage collatéral !

Belette !?... Ciguë ?!...


Hé ben, à peine le temps d'entendre crier, d'essayer de parer quelques coups d'épées d'une soldatesque en panique, et me voilà mort... Il m'a semblé que c'était une femme qui m'a donné le dernier coup mortel...

Toujours pensé que l'une d'elle me briserait le cœur et trancherait dans le vif, mais je n'avais pas imaginé les choses de cette manière là...

Bon j'ai eu la vie que je voulais, et même courte, elle en valait la peine...

Belette... Ciguë... Je ne sais pas où je m'en vais, mais vous allez me manquer...
Guillaumedeux
les soldats ramenaient les depouilles.
L'odeur du sang et de la sueur du combat , stagnait de maniere malsaine . Le petit matin arrivait , la lueur du jour découvrant le carnage....

un bout de parchemin taché de brun avait été retrouvé , pratiquement illisible...

"Madame ............ temps trouble ......auto...bien à vous ........haut vous garde......SIAS...CO..AZ"


Guillaumedeux eu soudain une montée de chaleur

- BO..l UN LAISSEZ PASSEZ DU DUC!!!

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L'archer malin, trait de la justice.
Felina
[Au matin du 16 mai, campagne aux alentours de Dijon.]

Le soleil se lève à peine sur la campagne bourguignone. Le sang a coulé, encore.

Au bord d'un champ, sur l'herbe encore humide de la rosée du matin, une mare de liquide carminé, poisseux ... et au milieu trois corps étendus.
Sont-ils vivants? Sont-ils morts ?

Seul le Très Haut a à cette heure la réponse. Leur sort est entre Ses mains.

Un homme de forte stature est étendu sur le flanc, armes détruites. Sa main valide serrée dans la sienne, une femme, aux longs cheveux bruns, gît sur le ventre, le visage recouvert de sang.

Pardon Karyl, nous serons en retard.
Maman avait promis de venir te chercher.
Maman a menti.
Maman est si désolée.

Près d'eux, sous la charette, une fillette, dont la robe n'est plus seulement tachée de rouge que parce la Félina la surnommait la "Petite Rouge", est recroquevillée sur elle même. Sur son visage blanc comme un linge, les larmes de terreur ne coulent plus. Petite Princesse innocente fauchée par la bêtise humaine.

Pardon Eusaias. Pardon Cassian.
Je vous avais promis de veiller sur elle.
J'ai échouée.
Je n'ai pas été assez forte.
Je mérite votre colère.
Faites qu'elle vive !

Cette nuit, en effet, sur ces trois voyageurs, munis de laissers passers en bon et du forme, une armée bourguignone vient de déverser sa colère. "Les Loups de Bourgogne" ont fait leur pitance.

Ici gisent leurs trois victimes du jour :

Félina Rastignac, invitée du Balbuzard et de Marie Alice Alterac.
Doko, son compagnon, prêt à mourir pour la défendre. Le voilà exaucé.
Alycianne de Blanc-Combaz, fille cadette du Duc du même nom.

Voyez le résultat, quand la Bourgogne tue ses enfants ...


Citation:
16-05-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
16-05-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
16-05-2011 04:05 : Reinedessables vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
16-05-2011 04:05 : Guillaumedeux vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
16-05-2011 04:05 : Lonufiel vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
16-05-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Loups de Bourgogne" dirigée par Guillaumedeux.

_________________

A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Karyl
[Sémur, le soir de l’attaque]

Tandis que la petite troupe faisait route vers un funeste destin, à quelques lieux de là, une frêle silhouette aux épis blonds profitait quant à elle pleinement de cette fin de journée. Libre de toute autorité, le mioche avait largement profité de sa liberté pour remplir ses journées de longues parties de pêche, de chasse, de tavernes et de copains jusqu’à pas d’heure. Tout simplement heureux de vadrouiller de-ci delà, le bonhomme s’était amusé comme jamais. Pas étonnant alors qu’il n’avait aucune envie de dormir ce soir là, d’autant que Félina et Doko n’arrivant pas avant plusieurs jours, ça lui laissait largement le temps d’une petite escapade sur les routes avec baile tout en revenant bien assez tôt pour que sa mère n’en sache rien et de partir ensuite avec elle en Berry rejoindre le colosse ni vu ni connu...

Mais avant tout cela, il lui restait à faire une mission de la plus haute importance. Plume et vélin en main, le marmot s’assit alors à son pupitre. Et c’est à la lueur d’une bougie qu’il se mit à écrire à sa mère. Une simple lettre pour lui dire que malgré tout elle lui manquait et pour résoudre un problème que, dans sa tête de gamin, seule sa maman pouvait solutionner, c'est qu'on ne plaisante pas avec ce sujet là!



Maman,

Je t’écris de la lettre très importante alors il faut que tu reviens vite me chercher parce que ici je suis tout seul alors je m’ennui et en plus il faut que tu m’aides sur les filles parce que c’est dure et compliqué je trouve. Et comme moi je suis du garçon et ben je sais pas trop faire alors je t’écris parce que toi tu sais.

J’ai pas fait de la bêtise hein, mais hier quand je suis allé dans la taverne la nuit et ben j’ai vu que belle (c’est de la fille mais pas trop trop nulle je trouve) elle essayait de faire de la petite sœur et je crois qu’elle a pas tout compris. Alors je t’écris la lettre pour que tu viens lui expliquer comment tu fais parce que toi tu fais bien même si j’ai toujours pas de petite sœur.
Moi j’ai regardé comment elle fait mais que un peu parce que elle a essayé de faire de l’entrainement avec de la fille. Je crois elle sait pas que c’est avec le garçon qu’il faut faire. Alors moi tout à l’heure je lui ai expliqué et je lui ai dit que c’est que le garçon qui peut mettre le bébé dans le vendre de la fille mais que c’est pas trop facile alors que c’est pour ça qu’il faut essayer pleins de fois et qu’il faut faire beaucoup d’entrainement. Je lui ai dit aussi que il faut pas qu’elle a peur même si ça fait mal (parce que dès fois je sais que on cri) alors il faut que tu la rassure sinon elle va avoir la trouille. Moi je lui ai dit que je peux pas être le garçon parce que je suis trop petit même si je sais faire, alors il faut que elle trouve un autre.

Elle a dit que elle a un peu compris maintenant comment on fait mais elle veut bien que tu lui explique. Comme toi tu fais beaucoup l’entrainement la nuit avec doko, tu as l’expérience alors je crois tu peux lui apprendre et lui montrer bien. Moi j’ai dit que tu voudras bien lui montrer parce que si elle continue avec la fille et ben elle aura jamais du bébé et elle va être très triste je crois.

En plus, elle aussi elle s’est trompée en disant que elle voulait être une fille parce que elle fait la mercenaire et que maintenant elle veut être du chevalier, alors que c’est du truc de garçon. Je crois que c’est pour ca qu’elle s’est trompé avec la fille et je pense que elle croit qu’elle est un garçon.

Dis maman, tu crois tu vas pourvoir l’aider a plus se tromper ? Parce que moi je trouve elle a quand même besoin de beaucoup de l’aide et je crois que elle va pas arriver toute seule. Faudra pas que tu lui dit hein mais je crois elle est un peu nian nian et en plus il faut que tu lui dit de plus se tromper comme ça elle aura le bébé plus vite et c’est mieux parce il faut que tu lui dis que c’est pas très bien de faire de l’entrainement tout le temps parce que après moi je peux pas rester discuter avec elle et c’est nul !

Bon, je crois que j’ai tout dis le important. Moi je vais très bien, je fais beaucoup de la pêche et de la magie et je gagne bien les sous.

A vite maman

Karyl

Ps : moi j’ai pas besoin d’aide parce que je suis de l’homme et que je sais faire.
Ps 2 : Il faut que tu lui dit que il faut qu’elle fait de la fille et après si elle veut du garçon.
Ps 3 : Je crois il faut tu rentre vite en plus parce que c’est pas très bien je trouve que tu gardes doko que pour toi parce que on peut plus faire la pêche et les trucs de garçons et je suis sure que il a envie de faire avec moi !
Ps 4 : Moi je reste bien sagement à Sémur, je t’attends ….


Sacré bambin...
S’il avait su le bonhomme que ce problème n’en était pas un, surement aurait-il dit à sa mère autre chose que ces derniers mots. Voilà pourtant qui lui tenait à coeur, il fallait aider baile, il lui fallait une petite soeur!

_________________
un simple gamin des rues...
Doko

L'attaque fut aussi rapide qu'imprévue.
Se croire protéger par un fichu bout de papier, c'était bien là belle sottise que le mercenaire avait payé chèrement.
Il eu à peine le temps de dégainer son épée qu'on l'attaqua déjà sur son flanc.
Très vite débordé et pensant à protéger la Féline qui était elle aussi en mauvaise situation, Doko fît l'erreur de baisser sa garde un court instant.
Erreur fatale car il fut touché par un des soudards qui l'attaquait.
Voulant contre attaquer dans un geste désespéré, il fût aussitôt pourfendu par deux autre soldats.
Son épée fut brisée comme sa vie, il tombât raide mort par terre.
Regardant un dernière fois la femme qu'il n'avait sut protéger, il se maudît de sa faiblesse avant de perdre connaissance.

L'aube rouge se levait déjà sur le macabre spectacle.


Citation:

16-05-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
16-05-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
16-05-2011 04:05 : Angedemone vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
16-05-2011 04:05 : Angedemone vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
16-05-2011 04:05 : Garwael vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
16-05-2011 04:05 : Angedemone vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
16-05-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Loups de Bourgogne" dirigée par Guillaumedeux.

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Bestia sumus, ut non bestia simus (Nous sommes des bêtes, de peur de devenir des bêtes)
Alycianne
Elle vit, encore.
Quelques bulles de sang qui gonflent puis éclatent au coin de ses lèvres le témoignent.

Blub, blub, qu'elles font, les bulles.

Sous le coup porté, elle s'est envolée de sa monture, petite fleur légère dans un feu d'artifice écarlate, pour chuter lourdement au sol. Sous elle, son avant-bras forme un angle désagréable. La douleur lui a fait perdre conscience. Il vaut mieux, Petite Rouge....

Blub, blub.

La mort lui va si bien, à la belle enfant. Toujours elle fut là, à roder autour d'elle, à l'embrasser soudainement, danser avec elle cette valse déroutante et enivrante. Et à cette gamine, ce petit rien de rien en rouge, de garder pied, de se dresser contre ces désastres, et d'aimer la vie, simplement, peut-être même sottement. Mais personne ne saurait le lui reprocher.

Blub, blub.

Elle se voit bien s'éteindre en Bourgogne, la fillette.
La cérémonie dans la petite église, son enterrement dans le cimetière de la même ville. On serait triste, surement : elle est aimée. On s'en remettrait, assurément : les sourires existeraient toujours.
La Bourgogne l'a vue grandir, l'a vue murir, et elle n'a jamais vu endroit plus adéquat pour y fermer les yeux à jamais.


Blub, blub.

Le Rouge lui va si bien, à la gamine.
Et contraste celui de ses lèvres avec son teint blafard, le tout sur un fond de tissu pourpre et de sang.
On nous l'a changée, notre 'Cianne.
Elle n'est plus mignonne.
Elle est belle.


Blub, blub.

Et terrifiante.

_________________
Eusaias
Citation:
Mon cher Papa,

Je vais à Sémur, et puis après je partiré avec Yolanda et Cassian dans le sud. Il y a de le troupe encore pour nous protéger, et tu connais Yolanda il y aura donc à manger, pas d'inquiétude à se faire pour nous.
Mais j'ai un peu peur de Cassian, il ne fait que m'embêter et me rendre triste en ces moments.
Alors j'aimeré que tu me dise très clairement :
Est-ce que je pourrai épouser Karyl quand je sera grande ?

Parce que tout le monde me dit que non, alors que quand on était petit on nous disait oui avec des sourire. J'ai l'impression qu'on m'a pris pour de la cruche ! Et j'aime pas trop.

Si vous voulez venir avec nous dans le Sud, je serais très très très contente, sinon c'est pas grave, je vous envoirai plein de lettres pour que ca fait de la présence comme si on était avec vous en Bourgogne.
Je vous embrasse.

Alycianne.




La lettre était tenue fermement entre son pouce et son index, un visage rieur était affiché sur le visage du Balbuzard bien las de sa fin de mandat. Les lettres d’Alycianne avaient toujours sur le bourguignon les mêmes effets : Bouffée d’air frais et gaieté retrouvée. Il plia soigneusement la lettre et la confia à un valet.

Porte là à Digoine en mon cabinet, classe là avec les autres et prends en soin.

Il avait pris pour habitude de ranger soigneusement chacune des lettres de sa fille et quand l’humeur n’était pas au beau fixe, c’est à son pupitre, au-dessus de ces courriers enfantins qu’il venait se ressourcer. Le Ban de Digoine avait été terminé et les lances de soldats réguliers retournaient sur son fief, alors qu’il gardait avec lui : Hans van Trotha un jeu page de 9 ans, venu d’Alsace, Hector l’écorcheur et les deux cranequiniers répondant aux noms de Guillaume et Adalbert.

Eusaias avait estimé qu’il méritait un repos bien mérité et les derniers courriers avaient été faits, notamment pour Digoine. Le regard alors échappé par l’ouverture de la tente fixait son cheval : « la vieille carne allait il supporter un autre voyage ? »

Bien sûr ! Se répondit-il. Hector fait préparer les chevaux nous rejoignons mademoiselle notre fille et ses amis. Fais-moi penser à tirer les oreilles de Cassian et d’avoir une conversation avec Karyl. Et comme un vieux réflexe de politicien il compléta sa phrase par : J’ai dit !

Ce fut sur ces mots que le camp fut levé et que la petite troupe partit pour le Dijonnais rattraper la fillette. Les sabots martelaient le sol, suivi de près par les tintements des ferrailles qui couvraient leurs corps. Juste au-dessus de leur tête, flottait et claquait au vent l’oriflamme sanglant frappé d’un corbeau. Le soleil pointait son nez et faisait reluire le sentier Bourguignon et ce fut d’un œil intéressé que le Balbuzard vit les drapeaux bourguignons être dressés. Visiblement une escarmouche avait eu lieu et quelques corps reposaient au sol. Le sourire narquois de l’homme qui se voulait un prédateur s’effaça peu à peu alors que le nez aquilin se tendit de l’avant. Le Balbuzard avait toujours eu une bonne vue et ce fut celle là qui lui permit de distinguer Alycianne étendue au sol.

La main se porta machinalement à l’épée et la terrible reitschwert fut libérée de son fourreau.

Ad gloriam Scintillae ! Hardis ! Tuez… Tuez les tous !

Epée tendue vers l’avant la colère animant son bras il mena la charge contre les troupes de Bourgognes, les troupes qu’il avait accompagnées et soutenues durant tant d’années. D’un large mouvement du bras il détacha la tête d’un porte étendard bourguignon, qui sous la surprise resta figé, droit comme un I, son étendard en main. Il fondit sur le valet d’arme le plus proche d’Alycianne et victoria s’apprêtait à renouveler son forfait lorsque le manche d’une hache de guerre eu raison de son visage. Hector venait de rentrer dans la danse macabre, mais contre toute attente sa cible était le Balbuzard et il venait de le désarçonner.

Saisissez-le ! Ordonna-t-il. Chose que firent les deux morvandiaux qui plaquèrent le balbuzard au sol.

Imbécile, vous croyez que j’allais vous laisser tout foutre en l’air sur un coup de colère ? Vous ne savez pas qui et ni pourquoi et vous alliez attaquer un Ost de Bourgogne ? Ils seront tous suspendus par le cou à des arbres si vous le souhaitez, mais par le biais de la justice de votre suzerain ou c’est bien vous qui placerez votre tête sur le billot.

Elle respire encore ! Le jeune Hans penché sur d’Alycianne, touchait d’un index le visage de la benjamine Blanc Combaz. Sans doute attiré par le sang il était allé examiner de près la jeune fille et avait pu ainsi distinguer le faible souffle.

Vérifiez les deux autres et lâchez le Baron. Tranchant le puissant écorcheur à l’attention des jumeaux.

Eusaias encore sonné se releva tant bien que mal et tomba à genoux auprès d’Alycianne. Avec délicatesse il attira le petit corps ensanglanté contre lui.


Reste avec papa Alycianne. Je suis là… je suis enfin là ma fille. On va te soigner, reste avec papa… Reste avec papa je t’en supplie…

Relevant la tête vers le petit Hans : Va me chercher des linges, prélèves des du crin sur mon cheval fait vite ! Puis aux soldats hagards : Attelez la charrette ! Faites vite ! Hector, sal*pard, fais charger les corps nom de dieu ! A Dijon ! A Dijon et au plus vite !

Reste avec papa Alycianne !
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Felina
[Comme un sentiment de déjà vu.]



Noir.

Flash, Doko, près d’elle, épée à la main.
Noir
Flash. Des chevaux, des cris, l’acier qui s’entrechoque.

Noir.
Flash. La Petite Rouge, qui s’envole. Un ange … Si belle.

Rouge.
Flash … Si mal à la tête. Si froid …

Noir.

Flash.


Do ... ko …

Noir.

Blanc … Laissez moi crever, laissez moi les rejoindre !
Flash. Cette voix au loin. Lui ? Impossible.


Vous … Pardon …

Flash. On la soulève. Lâchez moi ! Pas les geôles ! J’n’y retournerai pas !
Rouge. Elle suffoque. Du sang. Elle en crache. Larmes carmines.

Noir.

Flash. On les déplace. Fuir … Non … Impossible.
Noir. Dormir , oublier.


Karyl …
Maman est si fatiguée.
Maman a si mal.
Maman est si désolée.

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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Breiz24
Dijon.
Aristote qu’elle hait cette ville.
Et pourtant, elle s’y trouve.
Il lui fallait une bonne raison. Une raison rouge, rouge sang, avec des cheveux noirs et un amour immodéré pour sa confiture de fraises. Une raison aussi blonde que sa fiancée était rouge, et dont elle n’avait aucune nouvelles depuis le courrier qu’elle avait envoyé à Baile.

Pourquoi elle ?
Parce qu’elle les connait, déjà. Et parce qu’elle était taulière de taverne. Dans ces cas là on est toujours au courant de tout avant tout le monde. Surtout quand en plus on vit dans la même ville que certains conseillers ducaux qui aiment à boire des cou… des tisanes.
Elle avait donc appris, le lendemain de l’attaque, la nouvelle. Et la rumeur étant ce qu’elle était, c'est-à-dire une rumeur, c’est ceci qui lui parvint : Une bande de malandrins a roué de coups et laissée pour morte la fille de l’ex duc ainsi que son escorte, et le paternel en question, incapable de dire comment allait sa fille puisqu’il n’avait pas encore été la voir, râlait au Conseil et réclamait vengeance.

Elle avait donc fait ce que son sens aigu du devoir – et un instinct maternel un peu trop débordant – lui imposaient : prévenir les frères et sœurs d’Alycianne, prévenir Karyl via Baile, parce qu’elle ne savait pas si le garçonnet savait lire et qu’après avoir écrit trois courriers pour annoncer les faits à une fratrie, elle était bien contente de laisser Baile se démerder avec la manière de prévenir le petit en douceur.
Les coursiers étant en route, elle avait réuni sa maisnie, rempli des malles, et mis le convoi en route. Entre temps un coursier, qui avait crevé son cheval sous lui, lui était revenu.

Dijon. Aristote qu’elle hait cette ville.
Deux jours.
Deux jours qu’elle y était, déjà.
Deux jours passés à attendre.
Elle avait promis à Griotte des nouvelles de sa puinée.
Pour l’instant, elle n’avait pas encore pu se rendre à son chevet. Elle ne savait pas où elle était.
Elle ne savait pas non plus où étaient la Rastignac et l’homme qui les accompagnaient.
Ce n’était pas faute de se renseigner pourtant.
La rouquine, bien qu’impulsive, n’était pas totalement dénue de sens commun. Elle savait bien qu’aucune bande organisée de brigands n’était présente sur le sol bourguignon, et que ce n’était pas trois ou quatre détrousseurs, même bien coordonnés, qui pourraient venir à bout de deux mercenaires Zoko.
Etait-ce pour cela que la rumeur du massacre avait été tuée dans l’œuf avant de se répandre ? Car personne, personne ne semblait capable de lui répondre.

Dijon. Aristote qu’elle hait cette ville.
Deux jours.
Deux jours qu’elle arpente le marché, le verger, la sortie de la mine, les tavernes.
Pour l’instant, personne ne sait…

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Guillaumedeux
Eusaias effondré ne pouvait que constater le carnage .
La fillette respirait encore faiblement .
On la chargea donc rapidement pour la conduire au château .

la griffe métallique de sctach la grande avait semé le trouble.....

les frontières fermées , bon nombre d'étrangers s'étaient installés en bourgogne sans autorisation .
Ceux qui savaient que les armées les traqueraient sans relâche s'étaient empressé de demandé des laissez passez.

- Que diable leur a t il pris de prendre la route aussi loin de dijon..
Fallait il une bonne raison a cela .


guillaumedeux , devant le duc était consterné de la situation . inutile de se confondre en excuse , le résultat était sans appel..
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L'archer malin, trait de la justice.
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