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[RP] L'agence du tourisme rennaise

Arzhel
Si tôt parti de taverne la veille, le prélat était rentré à sa demeure des hauteurs rennaises. Il avait soupé pour se remplir la pense et se donner des forces pour le travail qui l’attendait.

Sorti de table, il potassait un vieux plan de Rennes sur lequel on apercevait encore des petites ruelles, et des places que les cartographes d’aujourd’hui se sont empressés de ne plus faire apparaitre sur les cartes de la ville. Orf… Il ne faut pas leur en valoir, tout cela s’inscrit dans la volonté politique d’assainir l’image de la capitale en tentant d’en faire une ville de vertu. Ceci étant, les vieux loups savent ce qu’il en est. Ils savent par exemple que la débauche, la perversité et le vice sévissent encore à certains endroits et que les filles de joie sont aussi accessibles que l’est la baguette de Fernand au marché… Enfin euh… Non ,non ! Pas la baguette en dessous de la ceinture… rooo… quel lecteur pervers vous êtes. J’aurais du dire la miche de Fernand... Euh quoi que… Ce n’est pas mieux à y réfléchir. Bon, bon, alors disons plutôt que les filles de joie sont aussi accessibles que les carottes de la maraichère Régine… Mwé pas mieux non plus. On n’est pas rendu avec des lecteurs comme vous, si la moindre phrase vous évoque la débauche…

Après avoir étudié la carte avec Yael, qui lui, avait l’avantage de ne pas être presbyte – rooo je vous vois déjà vous faire des idées -, Arzhel maitrisait parfaitement les petites rues pavées et les recoins du quartier qui l’intéressait.

Le lendemain, il avait rendez-vous Rue de la Bourre avec ses visiteurs du jour. Il avait pour l’occasion sollicité les services d’Omerta la Sensuelle, - pas pour ce que vous pensez bande de cochon, et non, pas « bande » dans le sens que vous croyez, rolalala je vais ramer avec ce RP je le sens – afin de l’aider dans la gestion de la visite. Le prélat la connaissait bien, il l’avait aidé à maintes reprises en lui offrant de quoi manger et avait fait son possible pour la tirer du monde de la prostitution, sans succès.

Omerta était déjà là quand il arriva, les visiteurs eux n’arriveraient que dans une dizaine de minutes.


Ah ! Omerta ! Comment vas-tu ?

C’va bien , mon père. Et vous ?

Ca va très bien, je te remercie. Et ton chat ?

Mort.

Ah ! J’en suis heureux.

Vous dites ?

Oui oui, crois moi, c’est bien ! Il ne te filera plus son herpès comme ça.

'Vous qui le dites. Devriez voir les clients, ‘sont crades comme pas possible, pire que mon cousin Bébert ! C’est vous dire. Dites ! Je vous rappelle que vous m’avez promis 157,80 écus pour me rembourser les dix clients de la journée que je perds.

Oui, ne t’inquiète pas tu les auras.
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Mai
Marie était bien évidemment dans les bons coup, et une ballade dans les bas fond en compagnie de trois hommes, vous comprendrez qu'elle n'ai pas refuser. C'est donc de bonne humeur - malgré les nausées matinales - qu'elle s'était levé ce matin là. Les affaires courantes réglées -évacuation de l'amant de la veille, courrier des banques, rapport grand ducal - expédiée, la blonde lavée et parfumée se planta devant ses armoires (oui quand on vit chez un Comte, on vit dans le luxe tant qu'a faire - Et se posa cette terrible question.

On s'habille comment quand on va aux puttes*?

Bonne question, tiens. Faut pas oublier que dans le lot des trois hommes avec qui elle sortait il y avait le beau florentin de l'AAP. Et que la blonde se devait de lui faire honneur. Il lui fallait donc la tenue parfaite. Et il fallait la choisir dans les dix robes que son angelot lui avait dégoté, vu qu'il serait là lui aussi. Elle commença donc a fouiller dans sa penderie. La couleur de la robe comme critère principale. Blanc. Symbole de virginité... ptet pas nécessaire quand on va au bordel. Et puis l'état de pureté de Marie ne trompais plus personne depuis bien longtemps. Bleu. Comme ses yeux, sa couleur préférée. Se qu'elle portait tout le temps... Trop banal, option écarté. Et c'est la que le choix se fit de lui même une robe rouge. De se rouge profond comme le sang. La parure idéale. Une robe taille empire qui masquerai les rondeurs de sa maternité en soulignant les formes généreuse de sa poitrine. Elle serait la plus belle.

Le soir venue, c'est une demoiselle souriante et apprêtée, qui traversa la capitale les cheveux aux vents. Elle avait hâte de retrouvée la joyeuse bande pour une visite des quartier chaud. Quelques sifflets se firent entendre sur son passage. Elle ne releva pas. Elle n’entendait même plus ce genre de chose. Alors qu'elle passait pour la troisième fois devant la même auberge crasseuse la banquière se résolut à sortir de sa rêverie pour demander son chemin.


Rue de la bourre s'il vous plait, messire.
Monte à l'étage, je vais te montrer ma jolie !
Rah ! Charmant... Maï lève les yeux au ciel, agacée.
Par là ma dimzelle. Lui indique une vieille femme du haut d'un balcon.
Trugarez Et la donzelle de filer à vive allure.

Elle n'aime pas faire attendre un homme, alors trois ! Vous imaginez.
C'est apres quelques minutes seulement qu'elle deboule le pas léger dans ladite rue,
et aperçoit son angelot en pleine négociation avec une autochtone.


Arzhel !!! Et votre vœux de chasteté alors ???

* Ou comment faires des fautes d'orthographe pour arnaquer le correcteur automatique de gros mots! Gniark, je suis terrible.
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Nicolas.df
Nicolas avait fini par quitter la Normandie et par prendre la route de Breizh, vous savez, ce grand duché. Tout à son enthousiasme et à la pénurie apparente de douaniers, il avait passé la frontière sans s'en rendre compte, et était arrivé à Rennes en un rien de temps. A peine débarqué dans la capitale bretonne, il avait expérimenté la riche vie tavernière locale, et respiré son parfum de luxure relativement inédit. Pour un peu, il se serait cru de retour à Florence la décadente. En une heure ou deux, il avait déjà reçu l'aimable proposition d'un comte archevêque de lui faire visiter le quartier des bordels, proposition qu'il avait acceptée, se disant que c'était une façon comme une autre de faire le tourisme.

A l'heure et au lieu dit, donc, l'Italien retrouva le noble prélat et la belle directrice de la banque, dans une robe rouge que peu de résidentes de l'allée auraient reniées. Décidément, cette Marie de Kermorial semblait être un sacré morceau... il la salua en premier d'une révérence, avant de se tourner vers le Gentil Organisateur.


Mademoiselle de Kermorial, votre grandeur monseigneuriale... me voilà.

Il ne s'avisa qu'à ce moment de la présence d'une troisième larronne, du genre à... eh bien, du genre à travailler dans les environs. Diplomate, il ajouta après une légère inclinaison de la tête :

Maîtresse.
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Indisponible pour le moment, désolé !
--_omerta_
Maitresse ?

* L’est louche c’lui là * se dit-elle. D’habitude, ils viennent tirer leur coup et non pas faire des courbettes. Enfin ils font des courbettes quand il s’agit de …. Enfin hmmm… évitons les détails.

C’est ben la première fois qu’un mâle me nomme de c’te façon. Z’êtes malade ? D’habitude c’est plutôt « ma jolie », « ma cochonne », « la gueuse », « m’demoiselle t’sais que t’es bonne », « gros lolo vient là », enfin bon… Je ne vais pas tous vous les faire se serait plus long qu’de visiter l’quartier.

Se tournant vers le prélat.

Par quoi qu’on commence M’seigneur ? La maison close de Maestro Perverso de la testicoulas ?

Le prélat acquiesça.

Tient d’ailleurs M’seigneur, ‘saviez qu’son fils avait déménagé à Naples ? Il a monté sa propre entreprise ! La Camo-quelque-chose qu’ca s’appelle. ‘Sont spécialisés dans le traitements des détritus locaux.
Mai
Une voix dans son dos. Un accent italien.

Mademoiselle de Kermorial.

Un sourire. Une révérence. L'homme à des manières que peu de bretons ont à l'égard de Marie.
C'est sans doute, pour cela que celle qui a promis "les sentiments, moi! Jamais!!" se sent proche du florentin.
Ces deux là sont fait du même bois. De malheur amoureux et d'une fierté sauvage.
Ils sont ce genre de personnes qui ne se laisse pas facilement touché sous leur carapace.
Et les complots machiavéliques visant à les laisser seul en taverne n'y changeront rien.
Il va repartir un jour.

Son regard d'azur voyage jusqu'à lui alors qu'il écoute leur guide énoncé ses sobriquets préférés.
Sans qu'il la voit - du moins c'est se qu'elle croit - la banquière le détaille allègrement,
scrutant le moindre détail de sa tenue et de son maintien. Il l'attire, mais ça, elle ne l'avouera jamais.
Tout comme lui elle a une image à tenir en publique.

Maï passe son bras autour de celui d'Arzhel,
( qui semblait bavez sur les fesses d'Omerta mais je vous ai rien dit, ein! )
à défaut de glisser ses doigts dans la paume du florentin...


Bon! On commence par quoi ?
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Nicolas.df
Heu... si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais m'en tenir à maîtresse.

Non, l'Italien ne renonçait pas à importer les bonnes manières dans la fruste terre de Breizh. Et il appellerait maîtresse qui il voulait. Même si dans le fond, la... maquerelle ? N'avait pas tort. Nicolas répugnait déjà à la fréquentation des bordels de luxe, dans lesquels il n'avait mis les pieds qu'une fois et n'espérait pas recommencer de sitôt ; mais alors une rue entière de prostituées bas de gamme, cela devenait presque au-dessus de ses forces. A la vérité si Marie n'avait pas été de l'expédition, il aurait probablement gentiment décliné l'invitation.

Enfin, elle était là. Et en robe rouge, je vous prie. Surtout, ne pas la regarder... pas tant qu'elle pouvait le voir en tout cas. Et il avait comme l'impression qu'elle l'observait ! Elle finit par donner le signal du départ, avec une impatience correspondant davantage à ce qu'il avait entendu à son sujet. Galamment, il lui offrit son... ha. Elle s'était déjà accrochée à Arzhel, la journée commençait mal. Le borgne n'était pas souvent boudé au profit d'un prélat ayant fait voeu de chasteté ! Il tâcha de masquer sa déception en attendant que leur Gentil Organisateur les guide pour la visite qu'il avait en tête. Et puisque c'était comme ça, il se mettrait en queue du groupe pour pouvoir admirer le balancement des hanches de la belle imprévisible.

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Indisponible pour le moment, désolé !
--Omerta.
Soit! Maîtresse si cela vous convient.

La catin détailla le Borgne des pieds à la tête d'un regard hostile.
Si il pensait que l'appeler ainsi ferait qu'elle deviendrai sienne, il se gourait.
Pas de ça, dans son monde de relations tarifées. Le charme n'y changeait rien.

Alors que l'Omerta se demanda un instant ou le prélat avait trouvé ses touristes.
Le coquelicot blond lança le départ de la visite. La catin silencieuse pose ses yeux verts sur elle.
Que faisait donc là, au milieux d'un bordel alors que tout dans ses manières et ses minauderies transpirait le luxe.
La précieuse avait gôut d'aventure a n'en point douté. L'Omerta décida qu'elle ne l'aimait pas.
Les riches qui viennent étaler leur bonheurs et leur richesses devant les filles de rues, c'est moche. Ca pue.


Et bien allons y.

A ces mots le coquelicot jeta son dévolu sur le prélat. Son payeur.
Voyant le danger se pointer. Omerta se saisit de second bras du prélat et darda un regard mauvais sur la nobliote.
Si elle pensait que la catin allait lui laisser tourner la tête du curé pour qu'il ne la paye pas, c’était raté.
On ne berne pas une fille de joie.


Commençons par descendre la rue de la Bourre, vers la place du SansFond.

Mai
La jolie blonde n'avait pas vu le bras du florentin se tendre pour l'accueillir.
Pas plus qu'elle n'avait vu le voile de déception se peindre sur le visage de Nicolas.
Au bras du Comte de Longéron, Marie, telle une gamine le matin de Noël, était donc aux anges.
Aux anges de pouvoir visiter Rennes. Aux anges d'être en si bonne compagnie.


Commençons par descendre la rue de la Bourre, vers la place du SansFond.

Alors que la visite allait commencé la catin se saisit de l'autre bras du Comte,
et lança à la blonde un regard significatif du genre "lâche le tout de suite petite enflure".
Enfin du moins c'est comme ça que Marie reçu ce regard terrible sur elle.
Arzhel ne se rendant compte de rien, Marie resta silencieuse et abandonna le Comte, un peu secouée par l'attitude de la putte.

Quelques pas en arrière, elle retrouva l'italien et lui sourit, marchant doucement à ses côtés.

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