Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Astiquez moi ce pont, moussaillons !!... enfin... svp

Togukawa_kadokawa
L'homme était à la proue du navire, les cheveux au vents, les narines s'emplissant de l'air iodé. Il s'était résolu à partir, après avoir attendu des semaines durant la moindre nouvelle sur ce qu'il devait faire. Quel dommage d'avoir un navire, même avec un nom si hideux, et de le voir mouiller au port sans cesse. Un navire était fait pour aller sur les mers, pas pour attendre au port.

Cela faisait plusieurs jours qu'il y pensait, cela faisait plusieurs jours que petit à petit il amassait des denrées au cas où. Il avait parlé de ces projets à son épouse et sa fille, qui lui avait fait promettre de ne pas les laisser à Kiyosu.
Il avait profité de la demande d'un navire qui désirait accoster mais que la présence de l'Akiron gênait pour prendre le large pour se décider, voyant en cet événement un signe des kamis. Bravant sa peur de l'inconnu, bravant sa peur de ne pas connaître parfaitement le maniement marin, il s'était décidé à lever l'ancre pour parcourir les mers, et découvrir des contrées lointaines .... mais pas trop.

Des bruits de pas, il reconnaît la démarche rapide de sa fille Emiko. Il se retourne, sourire aux lèvres et s'accroupit pour arriver à sa hauteur.


Profite ma fille, peu nombreuses sont les enfants qui connaissent pareille aventure ! Regarde aux larges, cet horizon plat. Seules les étendues salées te permettent d'avoir un tel horizon. Rien ne vient troubler ton regard.
Et regarde derrière ! On aperçoit encore Oda. Voit comme elle semble petite par rapport au reste. Prends conscience ainsi de notre petitesse par rapport à l'empire, à la nature même !


Il termine sa phrase en mettant ses 2 mains sur les épaules de sa fille et en lui lançant un regard plein de bienveillance, comme si ce voyage transformait l'humeur taciturne de l'homme en une amabilité qu'il ne montrait que si peu souvent.

Mais où est donc ta mère ? J'espère qu'elle ne souffre pas du mal de mer, parce que le voyage risque d'être long pour elle dans ce cas !

Il regarde au loin, un peu inquiet. Combien de temps va réellement durer ce voyage !? A-t-il vraiment prévu assez de vivres ? Vont-ils éviter les mauvaises rencontres ? Puis son regard parcourt la mer derrière eux. Combien de temps pour que l'on s'aperçoive qu'il ne rentre pas ? Et quelle réaction ?
Il hausse les épaules ; vu qu'il n'a eu aucune directive depuis plusieurs semaines, il en vient presque à se demander si le conseil se rappelle l'existence de l'Akiron.

Son regard retombe sur sa fille. A-t-il eu raison de prendre le risque de l'emmener ? Le regard d'Emiko, plein de confiance, le rassure. Cette expérience la fera grandir, c'est sûr, et elle deviendra donc une vraie Tokugawa, digne héritière de leur sang, de leurs valeurs.

Il attrape la jeune fille et la hisse sur ses épaules en riant, s'approchant de la proue du navire, juste à la pointe.


Ecarte les bras ma fille, emplis toi de tout ce que l'air t'envoie ! Observe l'océan tout autour. Ne te sens tu pas la reine du monde ainsi perchée ? *


*Toute ressemblance avec un film à succès est totalement fortuite, vu que je ne l'ai jamais vu, ce film

_________________
Ashikaga_ailisha
    Il est connut de tous que dans chaque histoire il y a des imprévus. Ici il y en avait deux, Ai' était le premier, le second suivrait, & pas n'importe quels imprévus.

    Dans cette histoire là la nippone noble de son état avait fuit le domaine, en cloque de seulement quelques semaines, pour suivre un cousin au huitième degrès également paternel du machin gros comme un namagashi qui la prenait pour une tente.
    Fichtre !


    « Chût Couvercle ! Je suis occupée à trouver un plan là tu vois ! »

    Dans cette histoire, Ai' était accompagnée de son singe nommé couvercle. Dans cette histoire la donzelle avait été mise au courant par les rumeurs que l'illustre chef du clan des fleurs du crépuscule s'en allait vers d'autres contrées à bord d'un bateau.
    Sans trop réfléchir, pour se ménager un peu, si en plus de manger pour deux elle devait réfléchir pour deux elle était foutue, elle avait décidé de prendre son Rach', son opium, toutes ses herbes & champignons et de monter à bord de l'Akiron sans que personne ne soit au courant, même pas l'illustre chef du clan des fleurs crépusculaires - sinon ce serait trop simple !


    « Je pense qu'on a une chance de s'en tirer. Faut jusque que personne nous remarque ! » -Ou pas.

    Elle était planquée dans la cale du bateau. Moi, narratrice de mon état, je lui donne pas cinq minutes pour craquer.

    Les yeux essaient de percer le mystère de la lumière quasiment absente. La nausée monte. Je vous raconte pas le bordel, ce sont les premiers mois les plus compliqués.
    Le cousin au huitième degrés serait donc loin, sa cousine dragonnique de Seii' aussi (comment ça l'adjectif dragonnique n'existe pas?), sa nièce aussi, pour le petit Bonus.
    Ainsi, en partant loin d'Oda, fuyant encore elle aurait l'occasion de s'évader un temps de la dur vie où elle s'était installée.
    -Ou pas.
    Son plan était parfait! -Ou pas.

_________________
Atsue
- Ahhh !

Pif, paf, badaboum, pouf.
Quel était donc ce bruit si mélodieux ? Pour le savoir, un petit retour en arrière s'impose.

[Sur la terre ferme, dans les appartements de la perfection incarnée*]
*Atsue, pour ceux qui n'ont pas encore compris.

Comme à son habitude, Atsue était allongée sur une pile de coussins aux couleurs et à la taille variées. Une tasse de thé fumante à portée de main et Mariko, sa domestique, à l'extrémité de la pièce. Le silence s'était installé entre les deux jeunes femmes. L'une regardait d'un air tantôt lascif, tantôt rêveur, le paysage qui s'offrait à elle par le paravent entrouvert. La seconde, assise sur ses genoux, menaçait dangereusement de s'endormir. De temps à autres, le léger bruit d'une tasse que l'on porte délicatement à ses lèvres puis que l'on repose soigneusement venait briser durant quelques secondes l'incroyable quiétude.
Évidemment, cela ne dura pas longtemps.

- Mariko.

La jeune endormie redressa instinctivement la tête avant de retenir un long bâillement puis de regarder avec des yeux encore pleins de sommeil son aimée maîtresse. Puisque celle-ci lui tournait le dos, elle en profita pour s'étirer discrètement.

- Hai', Atsue-sama ?
- Je m'ennuie. Dit-elle pour changer.

Toujours les mêmes paroles. Toujours la même et inlassable rengaine. Et donc en soi, rien d'étonnant. Là où Atsue fit preuve d'originalité, c'est qu'elle ne resta pas, comme à son habitude, vautrée sur son moelleux matelas. Au lieu de ça, elle se releva promptement, d'un air décidé.


- Sortons. Je veux aller me promener.
- Mais... Mais... Atsue-sama... Nous ne pouvons pas y aller, vous avez une leçon de shamisen d'ici peu de temps. Ne vous inquiétez-pas, cela vous divertira.
- Il n'est pas question de divertissement, il est question de prendre l'air.
- Le temps est beau, peut-être le professeur voudra-t-il bien aller faire cours dehors et...

Atsue leva impérieusement sa main pour faire signe à Mariko de se taire.

- Reste-là, tu accueilleras le professeur. Quant à moi, je vais aux jardins. Je serai de retour pour ma leçon.

Si tôt dit, si tôt fait. Atsue se glissa au dehors et entama sa promenade. La journée était belle malgré la fraîche brise qui faisait mélodieusement danser les feuilles. *Que de calme ! Que de beauté ! Que de sérénité ! Que de... hein ? Quoi ? Mais qu'est-ce qu'elle fait là ?*

Atsue se cacha derrière un arbre, ne laissant dépasser que son museau afin de pouvoir observer la scène qui se déroulait sous ses yeux. Devant elle : son odieuse tante (ou Ailisha, pour ceux qui n'avait pas encore réussi à retenir les complexes liens de parenté de la famille Ashikaga), accompagnée de son stupide singe infesté de puces.
En soi, cela n'avait rien d'étonnant. Ai' avait en effet bien le droit de promener son animal de compagnie. Cependant, il y avait là quelque chose d'étrange : la tante usait avec une médiocrité sans pareille de la technique d'Atsue : "Je me cache derrière un arbre pour que personne ne me voie". Mais de qui se cachait-elle ? Et où allait-elle ?
Tant pis pour la leçon de shamisen, l'occasion de se divertir et d'avoir la possibilité de découvrir des choses compromettantes sur Ai' était trop belle.


[Les minutes passent, la filature est lancée]

*Mais où est-elle donc passée ? Elle a disparu ! Littéralement disparue !*

Atsue sortit de l'ombre. Elle n'était pas très fière d'elle : pour suivre sa tante, elle avait en effet du sortir des quartiers qui lui étaient assignés et ce, sans protection. Si Ashikaga-sama l'apprenait, ça en était fini d'elle.
Une voix suraiguë se fit entendre. L'odeur du primate (Je parle de Couvercle, pas de Ai'...) souillait encore l'air.


*C'est par là !*

Devant elle se dressait fièrement l'Akiron, grand navire au nom médiocrement écailleux. Qu'est-ce que sa tante faisait là ? Pourquoi montait-elle sur le navire ? Pourquoi faisait-elle tout pour éviter qu'on la remarque ? Cela n'était pourtant pas dans ses habitudes...

Inspire.
Expire.
Se calmer, ne pas stresser.
Atsue la suivit à bord du navire, y montant avec difficultés (croyez-moi, c'est une difficile entreprise lorsque l'on souhaite rester discret).
L'ouverture de la cale. Ailisha avait du passer par là.


- Ahhh !

Pif, paf, badaboum, pouf.
Atsue venait de rater l'échelle de corde et d'arriver sèchement à l'étage du dessous après avoir tenté de se rattraper à ce qu'elle pouvait.
Pour la discrétion, c'était raté.

_________________

"Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours." [A.Rimbaud]
Ashikaga_ailisha
    C'est marrant la clandestinité. C'est calme. Excitant. Elle le notait. La clandestinité enceinte était bon pour son problème d'ennuis & d'éloignement du père du foetus.
    Les yeux se ferment tranquillement. Même si il fait partiellement noir. Ai' va dormir, elle réfléchira ensuite à quoi faire pour se sortir de ce pétrin.
    Elle ne va pas rester tout le trajet ici!
    Elle va avoir faim ici.


    « Ahhh ! »

    Ai' se redresse. Regarde Couvercle.
    Non, son singe n'est pas une tafiolle, il ne crit pas comme une fille.
    Encore moins comme sa nièce.


    « Kuso ! » Elle se frotte les yeux, sa main, par réflexe vient protéger son ventre « Qui est là ? »

    La question est sotte. Elle sait que c'est Atsue. Cela l'agace, l'angoisse. Elle veut seulement du temps pour cacher ce ventre qu'on ne peut distinguer pourtant, elle angoisse comme ses enfants qui volent leurs premiers namagashi en cachette et qui on peur que leur père les prennent sur le fait deux jours après. Oh doux souvenirs.

    Ai' se fiche du pourquoi elle l'a suivit. Elle veut seulement la jeter par dessus bord. On n'a pas le droit de faire peur à une femme enceinte.

_________________
Neko_girl
Elle avait dormi pendant la plus grande partie du voyage, insensible à l'excitation du départ hâtif, petit animal pâle et souffreteux lové dans des métrages infinis de soie brodée où elle s'adonnait aux rêveries secrètes des enfants de son âge.
On ne lui avait rien dit à propos de ce voyage et la fillette était habituée à ne pas poser de question. A vrai dire, à l'âge de huit ans elle était une enfant d'une rare discrétion et rares étaient ceux qui avaient entendu le son de sa voix. Plus rares encore ceux qui se souvenaient l'avoir vu sourire. La fragile enfant posait sur le monde qui l'entourait un regard insondable, immense dans sa figure de porcelaine, peut-être un brin perplexe mais jamais aucun mot ne franchissait ses lèvres sur les conclusion qu'elle pouvait tirer.
Ainsi était la fille du Tokugawa-sama et de sa douce épouse.

Solitaire, personne n'était venu la réveiller, on préférait toujours la laisser se reposer. C'était mieux pour sa santé paraît-il, du repos, beaucoup de repos pour ses membres déjà si fins.
C'était peut-être une brise de vent marin qui était venu chatouiller son museau paresseux, en tout cas dans un doux bruit de froufrou soyeux la petite se retourna sur les dos, les yeux bien ouverts. Une étroite fenêtre aux barreaux de bois vernis laissait passer un rai de lumière, révélant une nuée de petites poussières dorées dans leur ronde malicieuse. Emiko les regarda un instant traverser le rayon, surgissant puis disparaissant tour à tour, avant qu'un frisson ne la parcoure toute entière. S'ensuivit une séance d'étirements laborieuse à la manière d'un chaton.

Après un petit tour sur elle-même pour attraper le bout de son obi détaché, la petite fille remonta les quelques marches qui menaient au pont, doucement, parce que c'était là un exercice déjà périlleux pour elle.
La brusque clarté la fit cligner des yeux. L'air tiède s'amusa à chatouiller sa peau ensommeillée. Sensations familières, sauf cette curieuse odeur... Pour la première fois depuis leur départ elle se demanda ce qui se passait pour qu'ils se retrouvent sur un... une... chose pareille.

Une silhouette droit devant elle, de dos elle ne distingue pas le visage mais, oh... ce dos massif et rassurant, ces bras à l'étreinte rare et puissante, ces cheveux d'une rare beauté dont elle avait hérité...
Le pas de la fillette se presse, se précipite à présent, ses petits bras tendus vers son père. Toujours pas de sourire mais l'émotion dans son regard lui raconte tout, à lui.
Et il s'accroupit, et il lui parle, mais elle n'entend ni ne voit rien tant elle est transportée. Lorsqu'il l'enlève sur ses épaules elle sourit de ravissement sans que personne ne le voit, et son cœur se met à battre fort, si fort !

Kadokawa l'homme rude, le chef de famille intransigeant, le juge implacable, le père si peu démonstratif, fait battre le cœur de sa fille si fort et si rapidement lorsqu'il se tient près d'elle que les médecins la croient atteinte d'une grave maladie qui lui interdit toute activité physique.

Même une simple promenade peut la foudroyer, qu'ils disent, alors on lui a interdit de courir, et elle obéit docilement, pour faire plaisir à ses parents.

Même un rire trop fort peut l'emporter loin d'eux, qu'ils affirment, alors elle ne rit pas et perd l'habitude de parler. Pour rester auprès d'eux car évidemment elle les aime tendrement.

Et pourtant face aux vagues fendues mollement par la proue du bateau, à cause des mèches de cheveux qui lui chatouillent le cou, à cause de son père si proche d'elle à cet instant, Emiko oublie un peu tous ces interdits et lâche les épaules malgré le vide bouillonnant juste sous eux. Un premier petit cri de frayeur se transforme vite en un rire clair et ravi, un rire un peu rauque parce qu'il sort d'une gorge qui n'a pas l'habitude de ça, mais un rire franc et heureux, celui d'une toute petite fille.


Otou-san...

Comme si ce rire l'avait déjà fatiguée, la mini Tokugawa se calme vite et s'accroche à son père de peur de tomber.
Mais sur ses lèvres délicatement ourlées, le sourire persiste...

_________________
*cherche un porteur pour Neko-chan, gros bras et autres brutes bienvenues*
Neko_girl
[quelques jours plus tard - port d'Usuki]

Elle n'avait pas posé un seul pied à terre depuis leur arrivée. A peine avait-elle aperçu la côte que la petite poupée s'était mise à détester cette ville. Non que le littoral ne manquait d'attraits avec ses criques de pierres recouvertes d'algues et de coquillages, où ça et là perçait une plage de sable fin.
Pourtant elle passait ses journées dans sa cabine, douillettement bercée par le roulis du bateau amarré. Congédiant sèchement chaque serviteur qui se proposait de la distraire elle n'acceptait que la présence de Rika, sa fidèle nourrice qui s'ingéniait à lui tirer un rare sourire.

Mais aujourd'hui, la jeune Tokugawa paraissait moins maussade que ces derniers jours -ce qui n'était pas peu dire-. Elle avait même accepté qu'une des servantes accorde son shamisen et égaye la pièce tendue de soieries. Roulée en boule elle avait posé la tête sur les genoux de Rika qui lui caressait tendrement les cheveux, de la manière dont on pouvait câliner un chaton fatigué.


Tu sais obâ-chan, finalement j'aime bien ce voyage.

La patiente nourrice ne répondit rien et l'encouragea de manière muette à poursuivre sa confidence. La fillette parlait peu, mais lorsqu’elle s'ouvrait un peu il ne fallait surtout pas la brusquer. L'apprivoiser, toujours, et la laisser maîtresse de tout.

Il m'a souri... pourvu que ça dure le plus longtemps possible...

Evidemment qu'elle avait compris depuis longtemps, Rika. Ce n'était pas à elle que le changement d'attitude du chef de famille aurait pu échapper et l'incidence que cela avait sur sa protégée adorée.
Elle ne répondit rien et l'enfant continua de rêvasser tandis que le bateau s'apprêtait à partir.
A côté, le shamisen continuait d'égrener ses notes doucement modulées.

_________________
*cherche un porteur pour Neko-chan, gros bras et autres brutes bienvenues*
Oshisume
Le jour du départ était là, c'était ce jour où devait se décider le jeune homme. Il est vrai qu'il n'avait jamais eu un seul espoir comme celui-ci. Quitter Otomo, ce daimyo où c'est le "tous pour un et un pour tous", surtout la partie du "un pour tous" qui règne à ses yeux. Après avoir réuni le peu de ses biens, acquis par sa propre sueur, surtout le katana qu'il portait. Oshisume se rendit au port, il avait décidé d'accepter l'éducation du Tokugawa. Mais avant cela, il s'arrêta pour remercier les Kamis pour cette offre d'une nouvelle vie.

Arrivé sur le port, notre Oshi rechercha des yeux le navire ne possédant pas les couleurs d'Otomo. Celle-ci il les voyait partout, quant à celle d'Oda, se remarquait plus aisément au milieu des autres. Il s'avança, un sourire illuminant son visage, vers ce navire aux couleurs d'une nouvelle vie. Il se doutait bien qu'il ne pourrait monter comme ça, il demanda donc à un membre de l'équipage de l'annoncer auprès de Tokugawa-sama. L'homme le fit monté sur le pont et attendre que son capitaine face son apparition. Il avait oublié qu'il ne s'était pas présenté à l'homme qu'il avait croisé, il espérait que celui-ci vienne voir qui était cet Oshisume. Durant l'attente, il en profitait pour dire au revoir à ce Daimyo, celui qui l'avait vu grandir, mal agir et bien d'autres, d'un simple regard sur l'horizon. Un horizon qui est aussi petit que les chances de tomber sur un tel homme lui proposant son éducation, le nouvel horizon était aussi vaste que l'océan, Oda était-il a sa porter ?
Togukawa_kadokawa
L'heure était au départ, il était temps à présent de penser à retourner en Oda. Non pas que l'homme était pressé de retourner en ce kuni, mais il se devait d'y être présent, pour montrer au sien la voix à suivre. Les Tokugawa étaient Oda, donc ils se devaient d'y oeuvrer le plus possible. Et puis Otomo et son absence de clan dominant lui donnait froid dans le dos. Il ne pouvait rester en ce kuni en pleine déchéance, ce kuni qui était une insulte à ce qu'il était, à tout ce que les Tokugawa étaient, à tout ce en quoi les Tokugawa croyaient.

Les préparatifs allaient bon train, et déjà bien des amarres avaient été supprimées. Dans une heure au plus ils seraient de nouveau sur les mers, ballotés par les courants et les vents. Rien que cette idée ravivait la joie dans le coeur de l'homme. Passant auprès de sa cabine, il passe la tête dans l'embrasure de la porte pour observe Emiko.


Tout va bien Emiko-chan ? Nous allons bientôt repartir, donc prépare toi et ne t'inquiète pas si tu sens le bateau bouger.

Ah oui, au fait, nous avons un nouveau passager, taches d'être gentille avec cet homme que je sens plein d'avenir !


Rassuré par le regard de sa fille, lançant un regard empli d'ordre à la nourrice, il retourne surveiller les préparatifs. C'est qu'il ne veut pas que l'Akiron soit endommagé par les manoeuvres qu'il sait délicate dans les ports.

Tokugawa-sama, un homme demande le droit de voyager à nos côtés.


Kadokawa regarde le serviteur, front à terre, intrigué.

Un homme dis-tu ? Qui peut donc vouloir partager notre navire ? Quel est son nom ?

Oshimuse-san, Tokugawa-sama.


L'homme réfléchit, cherche dans sa mémoire, mais rien ne le conduit à ce nom.

Et bien amène moi à lui, et reste auprès de moi, peut-être aurais-je besoin de ton aide pour le passer par dessus bord s'il résiste !

Tout en suivant le serviteur il se demande qui peut bien vouloir s'incruster au sein d'un équipage, au risque de sa santé. Quel esprit peut être assez déviant pour se risquer à provoquer la colère d'un Tokugawa ?
Lorsqu'il voit l'homme, il en vient presque à éclater de rire de sa méprise. Il avait complètement oublié cet énergumène qu'il avait décidé d'aider à gagner l'honneur de porter un katana.


Ainsi Oshimuse-san est ton nom ? Si tu suis mes enseignements et que tu t'en montres digne, bientôt tu pourras y accoler notre nom. Je suis heureux de voir que ta raison est entière et que ton coeur à su comprendre quelle chance tu avais de recevoir pareille invitation.
Si tu es ici c'est que tu es prêt aux sacrifices que ton enseignement demandera. Et celui que je vais te donner ici même te sauvera la vie.

Normalement tu n'as pas le droit de porter le katana vu que tu es ignare des règles du Bushido, donc à l'avenir tu feras en sorte de ne pas te présenter devant moi avec ta lame sur toi. Et si tu t'obstines à vouloir la porter, en mon absence, n'oublie surtout pas les 3 choses suivantes : la première, c'est de ne jamais porter ton arme avec la lame vers les cieux ; cela est signe de défi pour les Bushis que tu croiseras. Donc veille à ce que ta lame regarde toujours le sol. La seconde est de ne jamais mettra ta garde en avant, cela est irrespectueux, cela montre à celui que tu croises que tu le considères trop maladroit pour pouvoir s'emparer de ta propre arme. Et la dernière est de veiller à ne jamais frapper le fourreau du katana d'un Bushi. C'est une insulte qui ne peut se laver que dans le sang.

Si déjà tu suis ces 3 conseils, ta vie en sera allongée, crois-moi.


Il désigne du menton le serviteur.

Suis-le, il te montrera ou poser tes effets. Ensuite nous trouverons bien une tâche à te donner.

[edit après concertation avec LJD Emiko pour coller au mieux au RP de son personnage.]
_________________
Oshisume
Oshisume se tourna vers Tokugawa-sama lorsque celui-ci s'adressait à sa personne. "Oshimuse" il avait dit ? Celui-ci avait du mal comprendre son nom, ou alors son serviteur n'avait rien comprit, Oshi n'eut pas le temps de corriger cette erreur.

Il écoutait attentivement ses premières leçons. Oshisume prit la parole lorsque son Sempei lui conseilla de suivre le serviteur.


- Arigato !Je ne porterais plus mon katana tant que vous ne m'en aurais pas jugé digne.

Dit-il en retirant celui-ci de son Obi pour le mettre avec ses autres effets.

- Je garderais néanmoins en tête votre enseignement concernant le port du katana. Oshi hésita à dire la suite, puis se lança quant même. Je ne suis pas Oshimuse, mais mon nom est Oshisume. Vous pouvez m'appeler Oshi Sempei-Tokugawa.

Termina Oshi en s'inclinant comme il se doit, avant de suivre le serviteur jusqu’à, ce qui serait, sa couche durant le voyage.

Notre Oshisume était tout excité en son intérieur, il ne voulait montrer cette joie qui l’envahissait
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)