[RP] La chambre d'Ange

La soirée s'éternisait et Ange lorgnait vers la table de temps en temps ... toujours en conciliabule ! quelle pouvait bien être cette affaire qui les retenaient si longtemps. Elle avait l'habitude de s'occuper de ses fesses Ange, mais la curiosité la tenaillait, ainsi qu'une certaine chaleur dans les reins quand elle regardait le marin. Elle avait parfois pour habitude de remonter au centre ville dans la soirée, à la recherche des bourgeois qui s'encanaillaient dans l'anonymat de la nuit ... mais ce soir ... cette nuit elle resterait ici ... pour le plaisir !

Elle plongea son joli nez dans sa deuxième chope ... pas question d'être ivre ! Si soirée excitante il devait y avoir, elle tenait à garder les idées claires ! c'était pas tous les jours que ça lui arrivait d'avoir envie de s'envoyer en l'air !

Elle ne se retourna pas quand un bras enserra sa taille et qu'une bouche lui souffla à l'oreille les mots qu'elle voulait entendre depuis un long moment, mais sa bouche se détendit d'un sourire et sa tête tourna juste pour le regarder, les yeux à demi fermés, le contemplant entre ses cils .... j'espère que tu es en forme aussi mon joli .... et que tu as de l'endurance !

Elle posa sa chope ..... se mit debout en le frôlant de très près, passa un bras sous le sien et l'entraina ... viens marin, je vais te montrer le paradis d'Ange ....

(Dans la chambre d'Ange)

Elle l'avait devancé dans l'escalier, ondulant à chaque marche, avait ouvert en grand la porte de sa chambre, et s'y était adossée pour le laisser découvrir l'endroit ... ici n'est pas le paradis ... c'est à peine un peu mieux qu'un taudis, mais c'est propre, j'y veille ... le paradis est ailleurs ! ... dit elle d'une voix enrouée en refermant la porte.

Sans dire un mot de plus, elle alluma un chandelier, défit sa robe qu'elle fit tomber lentement à ses pieds et chuchota .... alors tu veux le visiter ?

Il la suivit dans sa chambre. Elle ondulait nonchalamment devant lui, lui donnant un avant-goût de ses charmes.
L'escalier exultait des odeurs fétides de pisse et de rat crevé, le tout rendu irrespirable par la chaleur qui y régnait. Rien, à part le joli cul de la blonde, ne prêtait à l'érotisme. C'est pour cela qu'il concentra toute son attention sur ce dernier, jusqu'à ce qu'ils atteignent la chambre de celle qui gagnait sa vie en vendant son corps.
Changement de décor olfactif une fois la porte de la chambre passée. Les femmes ont cela de merveilleux qu'elles sont capables de changer le moindre taudis en quelque chose de très présentable et la catin, toute catin qu'elle fut, ne dérogeait pas à la règle.
Certes ça n'était pas le grand luxe, mais l'endroit semblait tout à fait propre et confortable. Et surtout il était équipé du nec plus ultra en matière de confort : un lit et un baquet. Le rêve de tout marin.

Son regard se reporta sur la blonde, adossée de manière lascive au mur. Elle transpirait l'érotisme. Elle ne tarda pas à allumer une chandelle. Ambiance.
Puis de faire tomber nonchalamment sa robe, de manière très professionnelle, sous l'œil averti du marin, qui n'en perdait pas une miette.

.... alors tu veux le visiter ? chuchota-t-elle à son attention.

Bien sûr qu'il avait envie. Ça faisait même des semaines qu'il avait envie, au point que l'idée même de toucher une femme devenait presque obsessionnelle. Mais d'abord il avait une dernière chose à régler. Il sortit une petite bourse de sa besace et la déposa sur une petite table.

Pour le service...se contenta-t-il de dire.

Puis il s'approcha de la jeune femme. Certains clients rudoyaient les prostituées, faisant d'elles de simples objets sexuels, n'hésitant pas à les battre pour assouvir leurs pulsions les plus primaires. Le marin n'était pas de ceux-là.
Défloré qu'il fût par l'une d'elles, il avait pour ces femmes aux mille amants le plus profond respect. Il avait presque autant besoin de tendresse que de sexe.
Il passa donc ses bras autour de la taille de la jeune femme et l'attira contre lui. A sentir le corps dénudé de la blonde contre lui sa fréquence cardiaque augmenta sensiblement. Il n'était évidemment pas insensible aux charmes de la belle. Il posa ses lèvres sur les siennes tout en la soulevant de terre et se dirigea vers la couche...