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Récit de voyage d'un réformé.

[RP] Retour aux sources...

Morgann
[Nuit du 23 Novembre 1458 – Quelque part entre en Savoie]
(RP ouvert)

Voilà 8 jours que notre groupe avançait sans relâche depuis le Limousin. Il n'y avait eu jusque là aucun soucis majeur. A la Veille de cette 23ème nuit de novembre à Mâcon,
nous eûmes vent toutefois, était ce une rumeur, que la Savoie était en état d'alerte, et qu'y entrer malgré nos laissez-passer n'était pas chose sans risque.
Réunis dans la taverne municipale, nous primes donc la décision de ne point attendre le lendemain matin pour prendre la route.

Ah oui, je me présente, je me nomme Adam, Adam de la Halle. Mon épouse, Bubu la Rousse et moi venons du Limousin. Nous nous rendons à Chambéry, accompagnant Messire Molière,
mon beau frère, et son épouse qui avaient à faire en cette cité. C'était notre route. Le chemin vers notre destination finale. L'Helvétie, terre natale de ma chère et tendre.

Nous avancions depuis maintenant plusieurs heures dans la campagne Savoyarde, déjà au cœur d'un hiver naissant, et nos corps fatigués sur nos montures lasses étaient ballotés sans résistance au gré de leurs pas. Tout semblait tranquille et silencieux. Pourtant, depuis quelques temps, il me semblait que derrière nous, régulièrement 2 ombres apparaissaient au sommet de chacune des premières crêtes Alpines que nous avions franchies. S'agissait il de brigands suivant nos traces ? De simples voyageurs ? Mes compagnons de route ne semblaient pas les avoir perçues.

Alors que je me retournais tout en avançant pour en savoir plus, une branche en travers de la route vint me déséquilibrer. La chute fut peu violente mais ma tête heurta une pierre lisse qui me sonna quelque peu.Je me remis sur mes pieds et repris monture rapidement afin de ne pas perdre le groupe. De cet épisode, je ne garderais sans doute qu'une légère douleur et quelques gouttes de sang, que le froid cristallisa immédiatement. Je ne revis plus cette nuit là, ce qui avait attiré mon attention.

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Morgann
[Quelque part entre Bourg et Belley – Savoie]

Nous avions croisé la journée suivante, de nombreuses petites troupes d'hommes en arme qui semblaient concentrer leur voyage vers la ville de Chambéry. Ce que nous avions entendu n'était donc pas que rumeur. Tous ces mouvements de troupes ne pouvaient être anodins, et révélaient une situation des plus tendues. Nous n'en savions pas plus. Plusieurs fois contrôlés, nos documents officiels nous ouvraient le chemin sans plus de questions, sans plus que quelques fouilles. Simplement quelques regards amusés. Au soir de la nuit suivante, nous arrêtâmes notre progression afin d'y installer notre campement de fortune. Chambéry n'était plus qu'à quelques heures, et décision commune fut prise de ne pas y arriver de nuit, mais au grand jour pour éviter tout soucis,

Ne laissant rien paraître aux autres, j'avalais rapidement quelques bouts de viande sans y prendre goût, et me couchais rapidement près du feu qui illuminait la nuit. Ma tête me faisait mal. Cette chute pourtant ne m'était pas parue si terrible, mais une douleur régulière et lancinante, comme une masse que l'on cogne, me rappelait à son bon souvenir, Depuis quelques mois, mes nuits étaient parfois parsemées de cauchemars que j'oubliais bien vite dès le matin. Et pourtant cette nuit là, des images se firent plus nettes et plus détaillées.

Pourtant de mon passé, je ne garde pas de souvenir. Paraît il laissé pour mort sur un champs de bataille de je ne sais quelle contrée lointaine en Orient, aux pieds d'une citadelle aux noires murailles, je fus recueillis et redonné à la vie par un noble chevalier nommé Thibault de la Halle. Soigné, adopté par cette riche famille du Bourdonnais, j'avais laissé ce passé qui fut le mien entre les corps déchirés d'une armée, s'écrasant contre les pierres de murs étrangers qui finirent, paraît il, par céder.

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Morgann
[Chambéry - Savoie]

Chambéry fut donc la première ville Savoyarde que nous traversâmes, et dans laquelle nous allions rester quelques jours. Enfin, quelques jours...2 en l'occurrence, mon épouse étant tellement impatiente d'arriver à destination et de retrouver enfin sa terre natale. Je n'ai bien sur pas la même sensation, bien que je puisse la comprendre, moi même n'ayant pas souvenir de l'endroit où je suis né. Je me rappelle tout juste le champs de bataille où je ne suis pas mort, c'est déjà beaucoup.

Plus les heures avancent, et plus la tension qui habite aussi la Savoie se fait sentir. Bubu m'avait expliqué un peu l'histoire de l'Helvétie, la réforme, les Lions de judas au moment où par la force des choses elle s'était exilée, elle et son époux. Les nouvelles que nous apprenions ici sur l'état de la Confédération n'était pas flatteur pour elle. La Savoie était sur ses gardes, et faisait plus que l'être. Nous fûmes assez peiné de voir jusqu'où cela pouvait aller, que ce soit dans les mots, mais aussi dans les actes. La chasse aux Réformés était permanente. La chasse aux Helvètes également, puisque un Helvète est forcement réformé pour un Savoyard n'est ce pas ? Un réformé, ou un Lion de Judas. Toujours est il qu'un bon Helvète est un Helvète chez lui. Alors vue notre destination et nos motivations, nous nous faisions assez petits pour ne pas attirer l'attention. Nous nous efforcions d'être toujours en règle, sans faire de bruit. Nous étions simplement là à regarder et écouter.

D'autres inquiétudes nous parvenaient sur les difficultés d'entrer en Helvétie par la ville d'Annecy. La route était visiblement barrée, et un aller et retour dans la ville frontalière pu nous permettre de palper encore plus cette tension. Annecy, 2 armées y étaient en Garnison, tournées vers le Nord prêtes à en découdre. Annecy, ou la répression se faisait encore plus forte, puisque manu-militari cette fois, nous vîmes quelques réformés malmenés, et emmenés sous bonne garde, pieds et poings liés.
Nous nous demandions si un jour nous pourrions traverser, la situation semblant s'envenimer d'heure en heure. Encore une nuit à passer en Savoie. Et cette tête qui me fait toujours mal....

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Morgann
[Annecy – Nuit du 1er au 2 décembre 1458]

Vers la fin de l'après midi dans une taverne de la ville frontalière, mon épouse s'était prise d'amitié avec une femme, dont l'ami ou l'époux je ne me souviens, avait été arrête quelques jours auparavant par la prévôté. Dame Frimoden, épouse d'un certain Medso, réformé Helvète, arrêté puis relâché pour avoir voulu affirmer sa foi, nous proposa de passer la frontière en leur compagnie. Ce soir était notre dernier soirée en Savoie. Elle fut tranquille malgré l'inquiétude qui nous habitait. Dame Frimoden avait eu des garanties des forces Helvètes que nous ne serions pas taillés en pièce avant même où nous aurions posé le pied sur leur sol. Nous nous couchâmes tôt, notre voyage commencé maintenant depuis plusieurs semaines chaques jours sans relâche, parfois marchant de nuit, nous pesait vraiment. Mais celui ci touchait maintenant à sa fin.
Après qu'elle ne me prouva encore, avec une telle ferveur son amour, le sommeil nous gagna...



Mon corps me pesait et je le sentais se liquéfier sous le poids du métal frappé de plein fouet par la chaleur du soleil. Voilà plusieurs jours que les forces turques tentaient de percer nos lignes. Quant à nous, voilà plusieurs mois que notre siège, nos bombardements incessants, nos charges répétées et semblant inutiles, commençaient à porter leurs fruits. La ville assiégée était au bords de l'asphyxie, la famine et la maladie devant la ronger de l'intérieur. Alors l'unique solution de l'ennemi était maintenant de se rendre, ou d'espérer la victoire dans ce combat final, dans cet ultime assaut.
En cas de défaite, la ville cette fois ne tiendrait plus. Nous étions en plein milieu de journée, et la cavalerie dont je faisais partie était prête à la charge. Face à la plaine, retenant les chevaux haletants et hennissants, nous gardions le sang froid des Chevaliers sures de leur sainte quête. Chassez l'infidèle de cette ville, qui au loin semblait disparaître dans une épaisse fumée noire, résultat de nos bombardes et autres machines de guerre, lanceuses de projectiles. Dès lors que le signal retentit, l'imposante masse d'acier s'ébranla dans un mouvement unique, et d'un seul bloc commença sa charge, lente et lourde d'abord, plus rapide ensuite, jusqu'au point d'impact prévu qu'elle enfonça sans difficulté. Durant des heures, nous piétinâmes l'infanterie ennemie. Durant des heures, mon bras tailla en pièce les corps qui se présentaient. Durant des heures, les âmes de nos ennemis gémisserent aux portes de l'enfer. Durant des heures, moi homme de paix, je fus une bête sanguinaire assoiffée de sang, drapé d' une noble cause. Durant des heures, jusqu'à la flèche qui par mon flanc transperça mon coeur.....

Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.......

J'ouvris les yeux dans ce cri de frayeur. Malgré mon corps fiévreux et transpirant, ma respiration rapide et mon coeur qui sonnait, tel le tocsin, en moi, je repris mes esprits assez vite. La chambre était tranquille. Ce cauchemar avait eu l'air si proche de la réalité cette fois. Était il possible que cet homme, ce fut moi ?
Sur notre couche défaite, elle se redressa bien vite à mes cotés me demandant si j'allais bien....

Le jour se lève mon coeur. Partons !
La route sera longue. Nous serons en Helvetie ce soir....
fut ma seule réponse.

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Morgann
[Aux abords de Genève – Helvétie]

Le voyage se passa finalement sans encombre. Les troupes Savoyardes nous laissèrent passer, bien trop heureuses de se débarrasser d'un réformé. Ce fut finalement notre meilleure immunité pour passer les difficultés d'un coté comme de l'autre. Nous traversâmes la frontière en début de matinée et après quelques heures de marche, au détour du dernier sommet que nous avions gravit, ils m'apparurent...En contre-bas, étalés de tout leur long, ils serpentaient dans la vallée autour des habitations, encerclant multitudes de quartiers. Ils semblaient si petits d'ici, mais paraissaient pourtant si massifs et imposants, protecteurs et rassurants. Une étrange impression m'envahit à ce moment, et je ne su l'expliquer. Une impression de mal être, une impression de déjà vu. Et ce cauchemar la nuit dernière, ces murailles vues dans mes rêves, était ce.....pourtant non, cette nuit, mes murailles étaient bercées par les vents de sable et la poussière. J'étendais mon regard et compris en voyant la campagne environnante, qu'il ne pouvait s'agir des mêmes.

Genève mon coeur... me lança t' elle en me regardant et en pointant l'horizon du doigt.

Je lui souris en réponse, gêné. Puis nous entreprîmes notre descente vers la ville, que nous atteindrions d'ici une petite paire d'heures. Nous étions enfin arrivés à destination.

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Morgann
[1er jours à Genève]

Deux jours. C'est ce qu'il fallu à Bubu pour trouver une échoppe à vendre où elle pourrait faire son pain. Deux jours pour reprendre également une taverne qui fut rebaptisée, fournie de tout ce qu'il faut pour démarrer. Deux jours, c'est le temps qu'il fallu pour prendre la décision de s'installer ici. Deux jours pour nous trouver un petit nid douillet en ville, le temps de pouvoir trouver une propriété un peu en dehors de la cité. Un petit nid douillet où passer nos 1eres nuits...



Morgann, gardez vous à droite...!!!

Avant que le 1er assaillant ne pose le pied sur le rempart, l'homme sans heaume et vêtu d'une simple tunique de cuir léger aux couleurs de la Confédération, l'épée à la main, lui tranchait le gorge d'un coup précis qui ne lui laissa aucune chance. Du pied, il repoussa l'échelle posée entre 2 créneaux, et des cris se firent entendre. On ne discerna que des ces cris de désespoirs d'hommes qui tombent vers une mort certaine, des cris déchirants et qui pourtant ne s'entendirent pas dans le vacarme de cet assaut nocturne.

Erblin....Envoie moi des hommes en renfort ici, les tours d'assaut approchent...!!!

Entre 2 nuages de flèches meurtrières qui s'abattaient sur les murs, les boulets projetés vers l'intérieur de la ville, enflammé ou pas, quelques poignées d'hommes tentaient de repousser ces assaillants sanguinaires. En contre bas, les hommes drapés de blanc et barrés d'une croix rouge aux couleurs des saintes armées tentaient l'impossible pour que cet assaut soit le dernier, mais depuis plusieurs jours la ville tenait bon.

Vous 3 ! Aidez moi ! Cette charrette pleine de purin... Colorons ces hommes qui veulent prendre nos terres et notre liberté. Montrons leur qui nous sommes, Helvètes ! Montrons leur que leur plus belle erreur est d'être venus ici en terrain conquis, en croyant nous soumettre !
Nous sommes Helvètes ! Peuple libre et indépendant...


Morgann, gardez vous à gauche...!!!
Morgann...
Morgann...Morgann...
Aorine
Quelque lieu avant Sion

Aorine et Hugue continuairemnt de marcher d'un bon pas
Plus ils s'approchaient de l'Helvetie plus leur pas ce faisaient rapide
Aorine ce rejouissait de revoir tout son petit monde
D'habord Lausanne quelque jours puis Genève
Elle pensait meme dans sa petite tete revenir vivre ici...
Mais bon, là... elle avait vraiment besoin de voir si tout c'était calmé
Selon Magenoir... c'était le cas...
Alors pourquoi pas, c'était la terre qui l'avait acceuillie il y a quelques année, elle la savoyarde...
Aorine
Sion

Arrivée sans problème à Sion, j'en revient pas de ce voyage, peut-être est-ce Hugue qui me porte chance... allez savoir
Enfin aprés cette longue marche rien de tel qu'un bon thé chaud en Taverne
Je n'y retouve pas grand monde que je connait
Metalpak et au large apparement...
Enfin on fera peut-être de chouette rencontre dans la journée...
Ce soir... on continue sur Lausanne...
Aorine
Lausanne

Je me rend directement chez Helene
Je suis contente de voir que sa gargotte et toujours là
J'espère que je là verrais
En allant chercher une embauche à la mairie, j'ai jeter un oeil sur la liste des habitants et visiteurs de la ville
Je suis heureuse de voir que beaucoup de monde sont present
Nous resterons quelque jours ici
Bubu.la.rousse
Un coin de rêve.
Un coin de "pas de pays"
Mais un coin où toutes les réserves interdites et reflouées sont en nous et...
Je le commence:

Les blondasses qui se la pêtent parce qu'elles sont blondes et pas forcément p'tit cul^^
Les blondasses qui font intello et qui n'ont rien dans la tête...
Mais le pire....
Cest les fausses blondes! Des brunes qui se morfondent par vos préférences...
Cela résume tout...Vive les rousses!


Hyronie....
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