[RP] Un moment d'évasion

Semi-allongé sur un genre de divan novateur, Théophraste roupillait à moitié en écoutant les "on dit", les "ragots", les dernières rumeurs sur la catin du coin qui acceptait de se faire troncher contre un peu de savon, etc, etc ... sans vraiment trop y prêter attention. Son oeil interrogateur dirigeait son inquisiteur regard vers cet étrange énergumène qui narrait les prouesses d'une certaine Charlotte capable - je cite - de "vous sucer le méat mieux qu'une nobliote parisienne éduquée à ça depuis ses 6 ans". Ça lui semblait intéressant et pour sur qu'il irait dès que possible faire un tour chez Charlotte un jour ou l'autre mais pour l'instant, il était tout simplement fatigué d'écouter toujours les même histoires sur les Charlotte, les Julie, les Camille, les Francine, les Agnès, les Marie et que sais-je encore. La moindre des distractions possible ne pouvait échapper à son regard, qui bien que tourné vers le narrateur d'histoire lubrique, embrasait toute la salle. Ainsi, dès qu'une femme vint rompre la monotone masculinité de son environnement, il ne put la louper. Comme tous les jeunes de son âge, un regard suffit à connaitre tout ce qu'il y avait à connaitre sur ses formes. Une belle taille, des fesses qui se devinaient sous une longue cape comme étant plutôt ferme mais aussi quelques peu usées par le temps. La femme avait de l'âge. Pour ce qui était de la poitrine, il a devinait bien fournie. Surement qu'elle avait déjà enfanté. "Un Cougar ?" Tant mieux. Pour ce qui est du reste de sa silhouette, soyons franc : Il n'avait que peu d'intérêt pour son visage et encore moins pour le reste de son corps tant que ces chicots n'étaient pas totalement pourris (et même dans ce cas là, tant qu'elle ne souriait pas pendant l'acte, tout était envisageable).

Mais cette distraction oculaire n'était que cela, il ne se faisait aucune fausse idée, son jeune âge n'attirait que peu, et si la femme avait déjà enfanté, il était sur - du moins si celle-ci était aristotélicienne - qu'il n'avait pas la moindre chance avec elle, puisqu'elle paraissait noblement vêtue, et donc qu'elle n'était pas une de ces femmes qu'on pouvait acheter à coup de boissons ou d'écus sonnants. Ainsi, il la quitta bien vite du regard pour rejoindre en pensée cette douce Charlotte, Aphrodite des bas-fonds bourguignons. Mais eyh ! On ne fait pas une histoire d'un jeune homme qui se branle sur une femme plus âgée! Et oui, il faut bien qu'il se passe un truc ! Et là j'avoue j'ai du mal à trouver le truc, donc ça va être un peu minable, j'vous préviens ... Car le p'tit truc, l'élément déclencheur de toute la suite de notre histoire que j'ai mis tant de mal à introduire - contrairement à mon personnage principal qui lui n'a encore introduit personne, ici du moins (mouahaha j'ui drôle); bref, l'élément déclencheur fut une petite mèche de cheveux roux qui dépassait de la capuche qui couvrait la tête de la femme. Des rousses, il en avait pas vu beaucoup le Théo, et dès lors il fut obligé - comme tous les jeunes de son âge - de faire l'analogie avec les rousses qu'il avait croisé (en gros de se demander "Elle elle était bonne ou moins bonne ?" ou "Finalement, les rousses c'est toutes des grosses bombasses ... ou "elles sentent juste fort de la **** ?"). Dès lors, il commença à se rendre compte que cette rousse là ressemblait fort, dans sa silhouette à une autre rousse connue. Profitant de cette occasion pour partir en quête d'aventure et pour quitter l'ivrogne qui commençait à réellement devenir crade avec sa charlotte - on frôlait la scatophilie; il se mit en tête de filer la rousse (et non de l'enfiler, j'vous prie ...).

Elle sort de la taverne ... il court pour vite sortir et la rattraper.
Elle marche vers la forêt avoisinante ... il la suit.
Elle quitte les sentiers battus pour s'enfoncer dans la nuit noire... Un peu inquiet, là il se demande si ça vaut vraiment le coup de suivre cette femme-là car soit c'était une fille quelconque et il aurait fait ça pour rien, soit c'était bien la bretonne et dans ce cas-là mieux valait ne pas la suivre dans ses délires de folles car il paraissait que ses aieux couraient nus les soirs de pleines lunes dans les fôrets en brandissant des têtes de taureaux et en cherchant à enc*ler des vaches. Enfin, il parait...

Mais parfois la vie ne vous laisse pas le temps de réfléchir, il l'avait laissé à peine quelques minutes que déjà il entendit plusieurs cris déchirant la nuit. Là, il fut pris de deux envies contradictoires : Soit la laisser dans sa défection - ça lui apprendra ! - soit venir à son secours et au passage s'expliquer de son étrange présence dans ce coin paumé ... mais faire une Bonne Action qui lui vaudra surement une place de choix au Paradis.


Hésitant quelques secondes, il finit par courir à la rencontre des cris : l'enfer c'est bien mais ça pique les fesses, et en plus il parait que les catins sont gratuites là-haut (j'vous dis pas les économies !).


Ainsi, sur base d'il parait, le voilà qui vient à la rencontre de la rousse en courant :

Madame ? Madame ? Vous allez bien Madame ? sont les seuls mots qu'il trouve à dire en venant à sa rescousse, lui tendant sa main pour l'aider à se relever quand il arrive à sa hauteur après avoir descendu prudemment la pente qu'elle a descendu sur les fesses.
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[ Au petit matin à l'auberge ]


Une princesse ça aime dormir, tout le monde le sait, et Enora ne dérogeais pas à la lettre. Soudain, elle entendit la voix de Cyprien crier :

Aaaaaaaaaa moaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

Elle soupire dans son lit se demandant ce qu'il a encore fait comme bêtises parce que Cyprien il arrive a en faire plus qu'elle des bêtises alors qu'elle n'a que 6 ans.
Se levant, elle va voir sa nounou et la réveille :

Amy! Amy !! Faut n'aller voir y a Cyprien qui crie, il a encore du faire une betise ou il s'est coincé quelque part. Tu viens ?
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[ Tourne en rond autours de la table ]

Diantre !

Il tourne en rond Cyprien, il tourne en rond, ses pieds vont bientôt finir par laisser une marque sur le sol, mais il s'en moque. Catastrophe, réfléchis Cyprien ! Beugler n'était sans aucune doute pas une bonne idée, tirer tout le monde du lit pour qu'ils soient tous de mauvaise humeur et te prennent pour un fou et tu n'obtiendras rien. Et puis tu te fais peut être des idées.. Cesse de penser Cyprien, cesse de penser, tu penses n'importe quoi et çà n'arrange rien à ton cas.

Par tous les Saints du ciel Cyprien pourquoi criez-vous comme ça ?

Il sursaute le brave homme, il est surpris, se retourne d'un mouvement et voyant la jeune demoiselle et sa nourrice s'incline en angle droit pour les saluer. Son dos craque franchement, il camoufle une grimace sur son faciès de vieux bonhomme et tente vainement de se relever . Aussi d'une manière des plus naturelle qui soit pour ce brave homme, c'est à dire balais bien enfoncé dans le troufignon, il reste ainsi, bien penché en avant.

Damoiselle Enora.. Damoiselle Amy, bien le bonjour , je suis à vous dans un instant

Demi tour droite, une main posée sur la table, l'homme tente de se redresser mais ce n'est pas suffisant. Il pose alors la deuxième main à côté de la première et de toutes ses forces appuie sur ses bras quand un crac se fait entendre suivi d'un autre bruit, et d'une odeur désagréable emplissant la pièce. Il est honteux Cyprien, ne sait ou regarder, lorgne ses pieds, sous la table, l'air de rien, regarde les deux jeunes filles avec un teint tenant plus du pivoine que du blaffard et tousse

Je suis confus , mesdemoiselles, bigre, veuillez pardonner mon indélicatesse , ce dos .. ce dos est .. je suis un vieil homme voyez vous et ..

Tu t'enfonces Cyprien, tu t'enfonces ! Ferme donc ce qui te sert de garde manger et improvise pour une fois ! Il tousse, tousse , ne crache pas mais renifle fortement, puis se dégoute, foutre dieu quelle horreur, il manque de vômir, récupère sa nausée rapidement et se reprend. Après tout il est Cyprien, le seul ! Le vrai ! L'unique ! Qu'on se le dise ! Rien à voir .. m'enfin ...

Mesdemoiselles, je .. je .. crains que la Marquise ne soit pas rentrée cette nuit et ce n'est point bon signe ! D'où mon .. emportement, je vous prie de m'en excuser.

[ dans une autre chambre de cette même auberge]

Aaaaaaaaaa moaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

Ce cri étrange venait de tirer brusquement du sommeil une blondinette.
Le genre de chose qui la contrariait énormément. Surtout qu’elle était dans la phase où le sommeil devenait léger juste avant le réveil, où l’esprit était à mi-chemin entre les rêves et la réalité, se souvenait délicieusement de tout ces délires et guidait les pensées vers ce qui avait tendance à lui être fondamentalement essentiel… les yeux d’un pirate et… hum !
Elle se réveilla donc, comment faire autrement ?
Ne pris pas le temps de s’habiller mais s’enveloppa dans un châle par-dessus sa chemise de nuit et couru dans le couloir espérant comprendre la signification de cet appel au secours.
Depuis quelques semaines elle avait cependant réussi des prouesses notre lyly. Une grande partie de son cerveau divaguait comme peut être il ne l’avait jamais fait mais l’autre partie et c’était fort heureux, survivait à ce séisme et continuait à analyser diverses situations, certes moins importantes…comme le destin d’un duché ou d’un comté par exemple… Ce même morcellement cérébral encore indemne lui indiqua qu’il devait s’agir de la voix de Cyprien et lui souffla quelques débuts d’hypothèses
Cyprien… restons logique… le majordome… son coin favori…la cuisine
Je m’y rends
Et pourquoi crie t’il ?
En général il s’agit d’une tactique de repli face à une tante courroucée
Mhhh pourtant elle avait cru percevoir de l’angoisse dans cette clameur matinale.
Cyprien était si habitué aux humeurs de la Marquise qu’elle le croyait capable de simuler sa terreur quand elle le poursuivait avec ses cuillères. Là le cri se teintait de panique et de consternation.

Pressant le pas elle arriva dans la cuisine, étonnée d’y trouver déjà la petite princesse et sa nourrice.

Mais, Cyprien d'où qu'elle est partie Maman ???? L'est partie avec Lyly ?
L'est pas avec Louis ? T'es sure qu'elle a disparue ???


Regard consterné devant les propos de son adorable petite cousine

Elle chercha cependant à la rassurer tout en jetant un regard interrogateur à Dame Amarante et Cyprien.

Ta maman serait partie ma puce ?
Pas avec moi en tout cas tu vois.
Allons ne t’inquiète pas trop. Je vais prévenir tout le monde et je te promets qu’on va la retrouver. Elle a du avoir besoin d’une marche nocturne pour trouver le sommeil … Tu sais parfois les mamans font aussi des bêtises.
Petit clin d'oeil
Reste avec Amarante, j’organise des recherches.
Et vous Cyprien réveillez donc mes cousins et plus vite que ça !

La voix s’était fait plus dure au point de faire sursauter le vieil homme. Elle s’en voulait la blondinette et se cherchait un bouc émissaire.
N’était elle pas responsable de la sécurité de la Marquise ?
Dieu sait où sa volcanique tante pouvait bien se trouver et si elle était encore en vie. Elle n’avait jamais eu le caractère à ne se faire que des amis.

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Mais, Cyprien d'où qu'elle est partie Maman ???? L'est partie avec Lyly ?
L'est pas avec Louis ? T'es sure qu'elle a disparue ???

Il secoue la tête Cyprien

Que de questions demoiselles auxquelles je ne puis répondre !

Entre sa demoiselle Lyly, le majordome sourit , la salue, évite cependant l'angle droit, le dos coincé une fois ça suffit , il l'écoute, bien sagement pourtant agité à l'intérieur, mais reste droit, digne et fier, menton haut, c'est Cyprien!

Et vous Cyprien réveillez donc mes cousins et plus vite que ça !

Au garde à vous, Cyprien se fait encore plus raide qu'à son habitude et fonce littéralement vers la porte pour obéir à la jeune Bleizhmorgan, mais sa course est de très courte durée, trois pas à vrai dire. Bang, arrêté net , il n'ose bouger d'un cil, pas même un battement de paupière, panique à bord, Cyprien claque des genoux, angoisse total , il va mûûûûriiiirrrrrr ... contaminé par la Fleur de Savoie et par une dague sous sa gorge. Le temps de réaliser, il ouvre grand les yeux, ouvre grand la bouche et dans la panique , aucun son ne sort de sa bouche, il va mûûûûriiirrrrrr !!! Rahhh Cyprien cesse de penser et articule !

Vi .. Vi .. Moooonnn... mooonsiiiiiiiieuuuuuur !

Et ca claquette, même des chicots, trouve la parade Cyprien, trouve la parade ! Il tend alors son bras tout raide vers la droite et hurle

PAR LAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Son palpitant s'affole, prêt à tout rompre dans sa poitrine, mais c'est qu'il va le mordre le Vicomte, l'assommer à coup de balais, lui salir ses bottes ! Infamie totale ! Ne pas lui changer ses drap Ahaaahhh! vengeance ultime ! Il renifle fortement, se rend compte qu'il chiale comme une gamine quand lui vient la lueur au dessus de son chapeau

Je ssss ssss sais ! La fofofofofofooforêt ! Tou .. toute sssss .. seule ! Il ne pppppp peut en être autrrrrrrement Viviviviviivi Vicomte

Il ose un léger coup d'oeil vers le bas Cyprien, et grimace , si il sort vivant de cette cuisine, il pourra bien aller changer de braies.

He ben il s'en passait des choses dans cette taverne. Apparement Maman n’était pas avec Lyly ni avec Louis.

Louis il avait mit une épée sous le menton de Cyprien, devant les yeux emerveillés de la princesse, elle est jolie cette épée , pensa-t-elle et pis petite parfaite pour Nora.

Sa mère était partie en fôret.

Ben elle est partie à la chasse à la grenouille... On peut y aller nossi Amy ?
Nora adore les grenouilles !!!!

Puis s'approchant de Louis.

Dis Louis, tu peux lacher Cyprien, il est bête mais l'est gentil. Tu donneras à moi nossi une jolie mini épée pour Nora ?


Puis de nouveau vers Amarante.

Faut s'habiller ??? On peut aller à la chasse à la grenouille comme ça ??

Ben façon ils seraient tous sales en rentrant alors autant salir la chemise de nuit qu'une zolie robe. Voilà ce qu'elle pense la princesse.
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Tout à fait réveillé à présent...
Le Cyprien frôlait la crise cardiaque, Enora en bonne petite fille s'imaginait déjà courir le batracien, la nourrice gardait sang froid et idées claires...
On range les outils, petite tape amicale sur l'épaule du Majordome et on avise...
-Lylly...Je vous suggère de rassembler les troupes...on part à la chasse à la Marquise...
Regard vers Amarante
-Vous devriez emmener notre Princesse au marché de la ville...
Il lui tendit une pesante aumônière.
A Enora
-Amarante va te conduire en un endroit magique...
Le propre des nourrices c'est de savoir improviser n'est ce pas ?
-Tiens Princesse, il est temps que nostre Princesse sache se faire... respecter au cas ou une grenouille se fasse crapaud...
Le Vicomte lui tendit dague et fourreau magnifiquement ouvragé.
-Avanti...Lylly...
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Ah, mais non on va vous accompagner... Le temps de...

Aelyia jette un regard à Amarante
Un regard qu’elle essaie de rendre le plus persuasif possible.. . Elle a un message à faire passer sans effrayer la princesse

Avec les yeux, elle suggère que cela sera pourrait être dangereux et déplaisant pour un enfant de participer à cette recherche. Qu’il faut préserver cette petite fille quoiqu’il arrive, que la sortir trop vite de l’enfance pourrait être un traumatisme.

Retour en arrière…. Loin, tres loin, dans la brume, elle à huit ans.

Dans le manoir du Marquis gisait un garde couvert de sang et de flèches.
Il accompagnait sa mère partie sur les chemins.
Son parrain hurlait des ordres… la même fureur dans ces yeux que dans ceux de Louis aujourd’hui.
Elle avait saisit quelques mots

Je veux ses brigands morts ou vifs, une prime de 100 écus par tête.

Je veux savoir ce qui est arrivé à ma cousine

Elle avait beaucoup perdue cette nuit là… perdue à jamais sa candeur d’enfant.
Elle s’était fait dure pour parler aux gardes

C’est de ma mère dont il s’agit…ne l’oublier pas… je veux … oui JE VEUX venir avec vous.

Evel an aerouant, tan d'an enebour ha, gwarez d'hon mignoned
Tel un dragon, le feu pour nos ennemis, la protection pour nos amis

Le cri du clan dans la nuit noire

La lueur des flambeaux, le froid qui la transperçait alors qu’elle chevauchait derrière le maître dragon. Et au bout … le néant

Non tout n’allait pas recommencer… petite fille, si jolie et tendre princesse, ta maman est vivante….même si nous devons la retrouver en enfer, elle est vivante

Lylly...Je vous suggère de rassembler les troupes...on part à la chasse à la Marquise...

Il avait retrouvé son calme, sa maîtrise, le Vicomte… elle le connaissait peu encore mais se doutait que quoiqu’il se passe sa fougue était vite contrôlée par sa virtuosité à gérer toutes choses

Il se tourna vers Amarante

Vous devriez emmener notre Princesse au marché de la ville...


Un regard pour le remercier d’avoir compris la préciosité de l’enfance

Avanti...Lylly...

Un autre qui se durcit répondant à sa demande… il faut sonner l’alarme, rassembler le plus de monde possible et ne pas traîner surtout. Parfois quelques minutes de retard détruisent à jamais les rêves.

La jeune femme prend conscience de sa tenue… en chemise et pieds nus…elle rougit un peu

Oui je cours… m’habiller et je sors de leurs lits cousins et pirate
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Elle suivit Amarante jusqu'à leur chambre, où elle commença à s'habiller.


Allons nous faire une beauté pour accueillir votre maman ... Que diriez-vous de lui trouver un petit cadeau ?

Oh viii... euh un cadeau... quelque chose d'aussi joli que l'épée de Louis.

Puis finissant de s'habiller, elle regarda Amarante d'un oeil genre je suis prête mais ce n’était pas vraiment ça.

Elle n'avait pas mis de bas dans ses chausses, ses cheveux n’était pas coiffés et sa robe point attaché à l'arrière.
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Que font deux inconnus, pas si inconnus que cela, quand il se croisent dans l'endroit le plus improbable qui soit, dans une ville qu'ils ne connaissent pas etc etc ?
Ben ils papotent pardi !
Sauf que .. à cloche pied il était délicat d'avancer dans les racines, en pleine nuit et de bavarder en même temps, mais tout ceci n'était que détail sans vraiment d'importance.

Quand l'aube pointa le bout de son nez, la rouquine n'était encore qu'a mi chemin de celui parcouru la veille en à peine deux heures, et fatiguée, elle trainait encore plus.
La lueur du jour commençant à éclairer ses pas, la donzelle eut une sorte .. d'apparition.
Large sourire aux lèvres, sans rien ajouter de plus a son accompagnateur improvisé et improbable, ses mimines s'amusèrent a récolter tout au long du sentier retrouvé quelques trésors dixit elle même.
Elle pouvait être pire qu'une môme cette marquise par moments ...

Enfin au bout d'un trèèèès looonnng moment, la ville était en vue, mais totalement lasse , la Bleizhmorgan posa ses fesses au sol, dos contre un arbre et son précieux trésor sur les genoux et ....
Groumpf
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Elle avait pris le chemin de sa chambre et enfilé tres rapidement de quoi sortir en tenue plus décente… enfin du moins elle essayait… se battait avec les derniers boutons de sa chemise tout en courant réveiller ceux qui avait étrangement résisté à l'appel immensément sonore de Cyprien… se demandait même si certains n’étaient pas un peu sourds pour réussir l’exploit d’ignorer une telle clameur.

Quelle chambre choisir… c’est que chaque réveil serait différent

Elle s ‘apprêtait à hurler avec bonheur aux oreilles d’Erwann, sans se gêner puisque la situation l’imposait, c’était une urgence après tout … la douceur de leur relation familiale était bien souvent ponctué de milles taquineries qui agrémentait leur lien de cousinage.

Elle pensait s’attarder plus longuement dans la dernière chambre et procéder … différemment.. il y a des endroits où la douceur est de mise…

Pour l’instant elle ouvrit la porte de l’autre Stotebecker… celui qu’elle connaissait encore peu… bien qu’une nuit en taverne et un solide mal de tête le lendemain les ai définitivement liés comme frère et sœur de …dégustation éthylique.

Ben alors lyly... tu t'es trompé de cousin... la chambre de Rahan c'est la porte d'en face...

Ils étaient bien de la même famille ces deux là, le même humour !!!

Faut dire qu’il devait être un peu surpris par cette intrusion étonnante et rapide.

Non non ne t’inquiète surtout pas Bioby…

Petit rire

je ne compte en aucun cas abuser de ta faiblesse en ce début du jour et… je ne fais pas ce genre d’erreur , je pense connaître où se trouve la chambre de humm.… Je ne m’attarde pas… Habille toi vite… c’est grave…. La Marquise a disparue.
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Toujours assise contre son arbre, la rouquine se goinfrait de mûres sans la moindre once de culpabilité et sans même penser qu'on pouvait bien se demander ou elle était passée.
Pas l'habitude de rendre des comptes la donzelles ein, alors bon .. on pouvait bien s'arracher les cheveux qu'elle n'y entendrais encore rien.
Enfin ce n'était pas encore comme si cela l'arrangeait d'être plantée le derrière au sol, adossée a un arbre, avec une cheville tellement enflée qu'oser penser pouvoir la poser au sol pour faire quelque pas était déjà douloureux.
A défaut d'autre chose, vu qu'elle s'ennuyait comme jamais, elle s'occupa en faisant quelques vocalises sans pour autant se passer de ses presque préférées friandises.

DAAAAAAAaaaaaaans un petit théatr', daaaanns un petit théAtr' , dans un petiiiiiiit théat', tit théatr' tit théatr'
Et de gober une mûre
Tchoin tchoin !
Déglutition rapide
Y'aaaaaaaaaaaaaaaaaaavait un macchabée ! Y'avait un macchabée, y'avait un macchabée, macchabée, macchabée
Et hop une autre friandise
Tchoin tchoin !
Goinfre attitude mode on, elle poussa dans son bec une bonne poignée de ces fruits avant de reprendre
Aaaaahh ch'qu'on ch'emmarde ichi, aaahhh ch'qu'on ch'emmarde ichiiiii, Aaacchh'qu'on ch'emmarde ichi, marde ichi marde ichi , tchoiiinnnnn tchoinnnnn!!!
Main poussée sur la bouche, c'était pas très frais quand même les vocalises la bouche pleine ..
Et la rouquine de déglutir a nouveau rapidement afin d'envoyer ces tits machins dans son estomac
Et suuuuur soooonn doooooooooss , un astiiiicoooooottttt, avait gravé cessss quelques moooots
" Z'aimeuuhh la saliveuuuh, la sueur des piiiiéééééééds, le zus des zoreilleuuhhh , tout c'qui coule du nezzzzzz "
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[Dans cette même auberge, chambre du cousin]

Erwann était allongé tout habillé sur son lit, les jambes croisées, relisant pour la énième fois la lettre qu'il avait reçu hier. Il se plaignait de ne pas avoir des nouvelles de son Seigneur, pour le coup, il aurait espéré ne pas en recevoir du tout. Davor renonçait à ses titres. Tous. Son comté, sa baronnie, même sa seigneurie le liant à Faooeit.
Une partie d'Erwann était maintenant orpheline. Quand il retournerait sur ses terres... cela n'aurait quasiment aucun sens. Il grimaça et jeta le lettre par terre par dépit et se renfrogna.
Il entendit alors Cyprien hurler et haussa un sourcil sans bouger. Il n'avait pas envie de se lever pour voir ce qui se passait. Déjà qu'il était coincé ici, que cette garce de Sophie Garion était sortie de prison par la grâce du Très-Haut et que maintenant Davor avait renoncé à ses titres, il n'allait pas bouger pour si peu !

Néanmoins, il tendit l'oreille et entendit d'autres éclats de voix et des bruits de pas. Il reconnut même la voix mélodieuse de Louis qui compta à voix haute. Peut-être étaient-ils en train de faire un ramponneau ? Lyly jouait surement avec eux. Il ferma les yeux avant de sursauter quand quelqu'un se mit à tambouriner à sa porte avec insistance. Il grogna et se força à se lever.

'Peuvent pas me laisser tranquille là... je fais déjà suffisamment d'efforts pour rester avec eux... et dire que cet hypocrite et menteur de Pano doit nous rejoindre...

Il ouvrit la porte à la volée, de mauvaise humeur

QUOI ?! Qu'ess que vous...
Lyly ?

Il fronça les sourcils en voyant sa petite cousine d'amour

Tu as l'air soucieuse... tu n'arrives pas à porter ton armure ?
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Elle avait la main sur la poignée de la porte, à attendre la pitchoune quand elle entendit du remue ménage dans le couloir ... Curieuse de voir ce qu'il se passait, elle ouvrit la porte et se posta dans l'encadrement ... Elle vit alors une Lyly qui rameutait tout le monde et cela la fit sourire ... Elle n'était pas habituée à autant vacarme le matin, mais la raison en valait la peine ...

Elle posa une main sur son ventre en se disant qu'avec eux, elle ne risquait plus de se faire attaquer ... Bon elle serait restée avec le moustachu, cela ne serait pas arrivé aussi, mais elle ne serait pas là si elle n'avait fait sa tête mule non plus, à vouloir partir ... Une chose était sûre, elle ne regrettait pas son choix ... Et pour que cela continue dans le meilleur des mondes, il fallait retrouver sa bienfaitrice ...

Elle jeta une oeillade au-dessus de son épaule pour voir ce que faisait Enora et elle sourit en voyant la petite. Dans quelque temps, pas tout de suite bien sûr, elle aurait un petit compagnon de jeu ...

Elle regarda de nouveau le couloir où l'agitation se faisait plus intense ... Elle vit passer des hommes qu'elle ne connaissait pas, des soldats certainement ... Ils étaient entourés d'hommes et femmes d'armes et cela l'impressionnait quand même ... Même quand elle s'était essayée à l'Ost, elle n'avait vu qu'une grande caserne vide ... Ce qui l'avait décidé à ne pas y rester ... Et puis, elle n'était pas faite pour cela ...

Il ne faisait aucun doute qu'ils allaient retrouver la Marquise et en bonne santé ... Elle se tourna de nouveau vers Enora et lui sourit ...

On peut y aller Damoiselle Enora ?
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Ancien atelier, créations de Bannières : Nouvel atelier du Fil d'or

Amarante avait fini de l'habiller correctement et lui avait fait une jolie tresse pour ses cheveux.

La princesse se demandait si elle était jolie comme ça.

Puis elle lui dit qu'il fallait laisser la mini épée là.
Pendant une fraction de seconde, elle eu envie de dire non et de l'emmener, mais Louis serait fâché si elle l'a perdait et elle n'avait pas de quoi l'a mettre sur elle de toute façon, a contre coeur néanmoins elle alla la ranger sous son oreiller.

Elle s'avança vers Amarante et lui dit :

On peut partir on trouvera à manger la bas non ?
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Once upon a time,
You threw the bums a dime in your prime, didn't you?
People'd call, say, "Beware doll, you're bound to fall"
You thought they were all kiddin' you
You used to laugh about
Everybody that was hangin' out
Now you don't talk so loud
Now you don't seem so proud
About having to be scrounging for your next meal.

How does it feel ?
How does it feel ?
To be without a home !
Like a complete unknown !

LIKE A ROLLING STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONE !!!!!!


Oui, c'est comme ça que je commence mon récit moi, j'écris une fois tous les 32 du mois, alors c'est moi décide et si vous êtes pas content alors changez de narrateur parce que le récit suivant est un appart ésans réel intérêt qui ne vous intéressera surement pas, mais à mon âge vous savez, on ne suit pas très bien les autres joueurs du coup, calmons un peu les écrits fougeux de ces auteurs en herbe dont la plume dépasse de cent fois la mienne MAIS qui eux n'écrivent pas sous l'impulsion de substances vertes...

Mais reprenons donc bien plus tôt. Lorsque le jeune enfant rencontra la folle en puissance.
défection non pas si tôt, quand même. Non, remontons à une autre rencontre, à la rencontre du péton de la donzelle avec la paire de boules royales, subsumés sous son sceptre divin.

Là, le vide. Le black out. Le trou noir. Aucun souvenir jusqu'à ce qu'il ne réveille aux côtés de la bonne femme qui l'avait mis dans cet état et qui commençait à s'impatienter ... Et oui, il fallait dire pour la défense du jeune Théo que la bonne femme avait un sacré coup de pied, et qu'à son âge, les testicules sont des organes qui demandent beaucoup d'énergie, des organes qui sont très fragiles puisque ces magnifiques bijoux de famille viennent de se mettre sur "On" pour générer une armada de petits et vaillants soldats qui serviront à prendre d'assaut la forteresse que sera surement l’utérus de la pauvre bonne femme qu'il épousera. Ainsi, le jeune homme s'éveillait après être misérablement tombé dans les pommes, après avoir "fait une syncope" à cause de la folle.

Son esprit tournant bien vite dans sa caboche, il comprit assez vite que si ce genre de choses venait à s'ébruiter sa légitimité en tant que futur roi tout puissant de Saumur viendrait à être remise en cause. Il entendait d'ici les cris d'une foule en colère "Il s'est fait assomé par une bonne femme d'un coup d'pied comment pourrait-il être roi, c'ui là ?!".

Non ! Non ! Il se devait de trouver quelque chose, quelque chose qui la ferait taire à jamais. L'amitié ne suffirait pas ici - si tant est qu'il y ait une quelconque amitié - car il sait comment sont les amis : dès que ça boit un coup de trop ça balance à toute la foule vos histoires les plus noires juste pour montrer à quel point ils sont bons fabulateurs, en rajoutant des choses par ci par là et en vous regardant avec des "Ein, tu t'rappelles ... C'té marrant quand même ! Au final, tu vois, on en rigole". Moué ... correction, tu en rigoles. Et tu rigoles sacrément. Non, il fallait quelque chose pour lui faire fermer sa bouche définitivement.

Le regard perdu vers la gauche, la tête inclininé d'un petit 30° sur la gauche, il réfléchit. Leyah, Leyah, Leyah, que savait-il sur elle. Bon c'té une folle, ça c'est sur mais tout le monde le savait. Elle est bretonne, mais ça aussi c'est du lourd mais que tout le monde sait déjà. Elle est ... Elle est ... Elle est .... MAIS QUE BONDIOU DE BONDIOU J'ai trouvé ! Cette coquine était fille d'hérétiques qui croyaient carrément pas à l'aristotélisme, qui pensaient que le soleil était en fait un pet de vache sacrée qui avait mangé trop de sauce épicée la veille et qui s'était cristallisé tellement le pet était violent et que la lune était en fait rien d'autre que l'trou du c*** de cette même vache sacrée qui aurait tentée une expérience sodomite (parce que ein, les hérétiques de bretagne, ce sont tous des alcooliques sodomites !) et qui se serait fait remplir la rondelle de sauce blanche ! Mais qu'il était là son levier ! Son moyen de pression ! Quand on s'est maqué avec le Grand Gourou de la Secte du Teutonisme qui a juré de n'offrir sa rondelle qu'Aristote le Grand et éventuellement à Christos, être fille d'hérétiques sodomites alcooliques ça la fout pas bien !

D'un bond, il se releva, et s'approcha de Leyah, tout d'abord innocemment pour lui dire :

Bonjour, vous ! d'un air tout enjoué avant d'ajouter, Pardonnez moi, il est possible que j'ai fait un petit somme mais ...

Et, alors qu'elle allait le corriger pour lui dire que non il était juste tomber dans les vapes, il lui sauta dessus pour l'agripper au col :

"Oui, la postérité retiendra ma version : On s'est retrouvé, on s'est fait la bise, et puis j'ai fait un p'tit somme ! Si vous osez raconter un jour que vous m'avez ... *hum* ... enfin que de fatigue, je suis tombé dans les pommes, j'raconte à tout le monde que votre papa il courrait dans la forêt de brocéliande, les braies au niveau des chevilles en hurlant je ne sais quelle formule gaellique !"
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