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[RP] Baptêmes de fin d'Avril

Navigius
Sujet pour les baptêmes d'Annabelle1, de .Jim., de Delfius et de Charles de Raveline



Le Soleil se levait doucement sur la ville d'Angers, encore engourdie dans la froideur matinale et les rues encore ensommeillées par l'absence de circulation. Les hommes et les femmes de la mine étaient partis depuis quelques minutes, une longue file de mineurs en haillons défilait sous l'escarpement sur lequel se tenait la Cathédrale d'Angers, en direction de leur quart de travail dans les entrailles de la terre Angevine. Petit à petit, la ville s'éveillait, réchauffée par les rayons naissants d'un Soleil radieux. Ce serait, assurément, une belle journée.

Les quelques passants qui défilaient devant la Cathédrale cette journée furent salués par l'Évêque d'Angers, celui qui disait-on, ne dort jamais, puisque la lueur des chandelles pointait hors de sa chambre chaque nuitée jusqu'à très tard. C'était l'un des avantages de l'âge, c'est à dire le besoin de beaucoup moins de sommeil. Au coeur de ses paroissiens, l'angevin était heureux, discutant avec quiconque et s'enquérant de la santé de plusieurs.

Alors que le temps passa et que la journée réclama son dû sur la ville endormie, l'ecclésiaste fit ouvrir les grandes portes de la cathédrale. Tout y était prêt pour une série de baptême, trois ou quatre si sa mémoire était exacte. Il fit un léger signe au petit Henri d'aller dans le campanule est pour faire sonner les cloches, si bien qu'un instant plus tard, le garçonnet virevoltait dans les airs sous la puissance massive des instruments qui appelaient de leur mélodie solennelle les fidèles à la messe.

Devant l'entrée, l'ecclésiaste se tenait, prêt à saluer tous et chacun qui entreraient...

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Temary
La Cathédrale d’Angers. Sacrée bâtisse ! Toujours aussi impressionnée par ce genre de bâtiment Temary la regarde de loin quelques instants, écoutant les cloches appeler les fidèles puis elle s’en approche, assez prêt pour voir son Prêtre à l’entrée. Se demandant ce qu’il s’y passe aujourd’hui la jeune femme se renseigne auprès d’un passant.

Excusez-moi Mdame, sauriez-vous me dire ce qu’il se passe à la Cathédrale en ce jour ? lui dit-elle en montrant du doigt le bâtiment en question.

Des baptêmes Madame, plusieurs aujourd’hui, c’est le nouveau prêtre qui s’en charge il me semble.


La remerciant chaudement Temary dirige de nouveau son regard vers l’entrée, en plein dilemme. Elle n’est pas invitée et ne connait personne, elle ne veut donc pas s’incruster dans une cérémonie qui n’est pas sienne mais tout de même voilà maintenant plus de 3 jours qu’elle attend que celui à qui elle est venu rendre visite daigne pointer le bout de sa mitre en taverne de Saumur. De plus elle se refuse toujours à entrer dans quelque bâtisse religieuse que ce soit, toujours trop en colère après le Tout Puissant pour ne serait-ce que poser une botte sur une des marches. Un poil rancunière cette donzelle !

Une nouvelle fois elle se doit de ruser, d’autant qu’elle ne veut pas déranger les cérémonies prévues, sachant à quel point un baptême est un grand jour, ni même entraver la journée de son ami. Un regard aux alentours lui donne une idée. Un gamin portant un seau d’eau se trouve non loin, Temary lui demande un service qu’il accepte en échange d’une dizaine de pièces. Elle lui remet un parchemin et lui demande de le donner à son ami, le Prêtre devant l’entrée de la Cathédrale tandis qu’elle se tient non loin de là, assez proche pour être vue mais trop loin pour être appelée sans brailler. S’il relève les yeux vers elle il la verra le saluer de la main, souriante, avant de filer et de le laisser à ses occupations.


Parchemin a écrit:
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Mon Père
Ainsi dont c’est ici que je vous trouve après 3 jours d’intenses recherches à Saumur.
Pourquoi dont n’ai-je pas commencé par ici ?
Je vous sais très occupé aujourd’hui, je vous laisse à vos tâches mais sachez que je vous attends à Saumur et que je vais boire toute la bière du village en attendant que vous arriviez, oui, oui, toute ! Si je suis complètement cuitée se sera de votre faute. Comment ça c’est petit ?!
Je vous souhaite une bonne journée et à plus tard.
Amicalement.
Temary
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Navigius


L'italien reçu une parchemin d'un petit garçonnet. Il en fit lecture rapide, un sourire se dessinant sur son visage. Il regarda autour de lui, ne trouvant point celle qui avait écrit le papier. Il griffonna une réponse à l'Endos du parchemin et chargea le garçon de le ramener à la demoiselle, en échange de quelques légumes.

Parchemin a écrit:
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Chère amie,

Je suis heureux de vous savoir arrivée à Saumur. J'espère que votre voyage fut bon. Cluche est-il avec vous? Il y a plusieurs baptêmes aujourd'hui, venez donc aux cérémonies, nous pourrons discuter et vous verrez la beauté des gens d'Anjou.

Amicalement,
Mgr Navigius
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Temary
Le regardant de loin Temary le voit lire puis écrire. Curieuse comme pas deux elle attend avec impatience le retour du gamin qui ne se fait pas attendre, bien heureux de sa journée. Elle le laisse retourner à ses occupations et s’empresse de lire les quelques mots. Elle ne peut s’empêcher de sourire mais se trouve bien vite gênée. Venir aux cérémonies … Entrer dans la Cathédrale … aie, aie, aie c’est beaucoup lui demander. Elle qui est fâchée depuis presque un an après le Tout-Puissant se voit proposer d’entrer de nouveau dans sa demeure.

Gardant le morceau de parchemin en main elle fixe son regard sur l’entrée. Comment entrer dans la demeure que quelqu’un que l’on maudit depuis si longtemps ? Oh bien sur elle serait ravie de pouvoir discuter avec son vieil ami, surtout depuis tout ce temps, découvrir aussi les habitants mais pourquoi faut-il que ce soit dans une cathédrale ? Ne serait-ce pas inconvenant d’y aller tout en sachant qu’elle ne croit plus en la bienveillance du propriétaire ? Non pas qu’elle l’ait renié complètement mais elle le trouve bien trop injuste dans ses choix. A maintes reprises il lui a enlevé ami et famille sans pour autant que l’âge avancé en fut la cause. Plus le temps passe et plus ses amis et ses êtres chers le rejoignent, réduisant de plus en plus son monde déjà petit. Elle l’a toujours admis, comme lui a dit son Prêtre rien n’est éternel mais quand le Très-Haut lui a retiré son homme peu de temps avant le mariage ce fût la goutte d’eau de trop, et encore ce ne fût rien à côté du jour où elle a appris la mort de son Prêtre. Fausse information il est vrai mais le mal est fait, sa confiance n’est plus.

Figée, bloquée par la simple question entrer ou ne pas entrer Temary laisse filer le temps sans elle. Après de longues minutes elle fait le choix de laisser les futurs baptisés faire leur entrée, après tout c’est leur journée. Elle laissera les amis et la famille en faire de même et se glissera dans le fond de la bâtisse une fois tout le monde en place, du moins … si elle trouve le courage d’entrer d’ici là. Sa décision prise la jeune femme s’en va dans les rues, visiter ce nouveau village, se changer les idées et voir s’il y a de bonnes affaires au marché.

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Annabelle1
Annabelle n'avait pas beaucoup dormi cette nuit là ; la journée qui s'annonçait allait être une des plus importantes de sa vie , elle allait ce jour rejoindre la grande famille aristotélicienne .

Elle s'était levée à l'aube , était descendue au bord de la rivière , là elle s'était lavée soigneusement , l'eau fraiche l'avait aidée à chasser la fatigue qui se lisait sur son visage .

Puis une fois séchée elle s'était aspergée d'une eau faite d'essence de chèvrefeuille ,le parfum en était frais et capiteux. Elle gardait cette fiole pour les grandes occasions et aujourd'hui elle s'était aspergée de la lotion en souriant .

Une fois rafraichie et séchée elle était retournée réveiller son bien aimé en le couvrant de baisers, puis elle l'avait laissé afin de finir de se préparer soigneusement ; une robe lui avait été offerte , elle allait la porter pour la première fois .

Elle l'admirait avant de la passer , puis elle l'avait enfilée en se disant que c'était trop beau pour elle , la raison n'était pas de mise par cette belle journée ensoleillée aussi ne réfléchit elle pas très longtemps sur ce problème .

Jim et elle avaient convenu de se rejoindre sur le parvis de la cathédrale , elle était arrivée avant lui , souriant aux uns et aux autres , cherchant des yeux le père Navigius qui allait officier ce baptême .

Un peu mal à l'aise dans sa jolie robe , espérant à chaque seconde voir débouler son rouquin d'amour , Annabelle s'était un peu trop pressée , mais elle aimait arriver à l'heure et aujourd'hui plus que tout autre jour .



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.jim.
Le rouquin avait été réveillé par les doux baisers de sa princesse mais le voyage depuis Thouars l'avait épuisé, aussi resta-t-il au lit jusqu'à une heure tardive avant de prendre la direction du bain.

Sa compagne l'y avait précédé et l'eau embaumait encore de sa douce odeur de jasmin.

Il se purifia autant qu'il le put puis passa le magnifique costume que lui avait cousu un ami tailleur.



Il s'admira un moment dans le miroir et se rendit à l'Eglise pour apercevoir la plus belle créature qu'il ne lui fut jamais donné de contempler.

Rougissant d'émotion, il ne trouvait pas ses mots aussi s'agenouilla-t-il devant cette déesse pour lui prêter allégeance pour la vie.


Ma chérie... tu es... divine...

Il se releva lentement pour lui donner son bras et l'emmener à l'autel qui verrait leur baptême, prélude à un sacrement encore plus précieux.
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Annabelle1
Enfin il arrivait ... Elle était toute émue , Jim était magnifique dans son habit blanc .

Lorsqu'il s'était agenouillé devant elle, elle avait posé sa main sur son épaule , puis lui avait murmuré
: Jim ...Tu es ...à tomber !

Il s'était relevé et elle avançait au bras de l'homme qu'elle aimait par dessus tout ... Ils pénétraient dans la cathédrale pensant au jour prochain où ils allaient unir leurs vies .



Ils gagnèrent leurs place et attendirent ceux qui devaient être baptisés en même temps qu'eux

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Delfius
Delfius arriva essoufflé. Il frotta ses vetements pour enlever la poussiere qui s'y etait accumulée durant sa course.
Il reprit son souffle et entra , la tête haute dans l'edifice religieux.
Il salua l'évèque qui preparait le bapteme, et son regard fut détourné vers Jim et Annabelle.


Mes amis, quels costumes! Je n'ose imaginer ce que vous porterez pour le mariage. Vous êtes tous les deux resplendissants
Charlesdecastelroy


Charles arriva à la cathédrale pour son baptême. Il s'était fait habillé par Sebastian, il n'en avait plus l'habitude de se battre avec un domestique pour savoir ce qu'il devrait mettre... Charles voulait absolument mettre sa tenue bleue et marron avec le couteau, tandis que Sebastian lui disait qu'il fallait mettre la tenue entièrement blanche qu'il avait. Mais ô comment cette tenue lui faisait horreur, cela faisait des lustres qu'il ne l'avait plus mise et il n'avait pas l'intention de la remettre...

Cependant, après une heure de débat, ils arrivèrent enfin à se mettre d'accord... enfin en faisant des concessions des deux côtés... sachant qu'aucun n'était vraiment content de ce qu'ils avaient fait... Mais bon maintenant c'était passé. Charles était avec sa tenue blanche avec des motifs verts. Bon c'est pas qu'il l'aimait pas mais comme il avait décidé d'en mettre une autre il n'était pas super heureux non plus... Et puis cheval le blanc ça se salit didiou!



Enfin bon, il arrivait avec son serviteur là et il n'était pas si sale que ça quand même. Il épousseta sa tenue après être descendu de cheval, sans l'aide de Sebastian! Notez-le car là pendant quelques jours ça sera tendu entre les deux! Et attacha ensuite sa jument... devinez la couleur... Sebastian avait pendant la nuit,avec l'aide de Lothard, recouvert d'une poudre blanche la pauvre jument qui était d'une sorte de couleur blanche sale! Ah ce baptème il s'en souviendrait ça c'est sûr! Il n'était pas prêt de l'oublier!

Il monta quatre à quatre les marches de la cathédrale et arriva devant le prêtre qui était en train de parler à d'autres personnes. Il attendit alors son tour, sans jeter un œil au domestique qui s'était approcher essoufflé pour se mettre derrière lui, pour salue le prêtre. Quand ce le fût il dit:


Salutations Monseigneur, quelle belle journée pour des baptêmes non?

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Navigius


L'italien les accueillis un à un, alors qu'ils faisaient leur entrée dans la Cathédrale. Il répondit par l'affirmative à la question du maire de Saumur. Plusieurs personnes s'y massaient par les portes latérales, laissant présager une messe devant une foule intéressante. Souriant, il demanda à chaque futur baptisés la même question.

- Est-ce que vos parrains et marraines ou invités spéciaux sont arrivés?
Il cherchait à savoir, bien entendu, quand débuter la cérémonie...

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Delfius
Pour ma part je suis prêt, je n'attend plus personne.

levant les yeux vers le point le plus haut de la voute
Je suis persuadé que très haut assistera à la cérémonie, sa présence sera déjà un très grand honneur.
.jim.
Le rouquin écouta la réponse du père Delfius en jetant discrètement un coup d'œil vers le chemin qui menait à la cathédrale. Il baissa la tête, un peu embarrassé par la question de l'évêque.

Je suis désolé, monseigneur, de vous faire prendre du retard mais pour ma part, j'attends ma marraine, dame Linon d'Orient, qui m'a promis d'être présente pour la cérémonie.

Elle ne devrait plus tarder...

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Linon
Et justement, la marraine en question était encore au port de Saumur, occupée à surveiller le déchargement du bateau. Le voyage avait été bien plus long que prévu, d'abord il avait fallu faire demi-tour car les marchandises étaient bêtement restées à quai, puis le port d'Orléans s'était révélé complet et il avait fallu pousser jusqu'à Gien. Là les négociations avaient été virulentes quant au prix du meilleur vin du monde. Tout le monde en voulait, mais au prix de l'eau... Au retour, les ennuis avaient continué et il avait fallu faire halte quelques heures à Blois pour que Linon puisse trouver un herboriste à même de lui préparer le seul mélange de plantes qui semblait soulager un peu sa poitrine. Même si elle restait malade, elle toussait quand même beaucoup moins que lors de son départ.

Alors qu'elle recomptait les stères de bois à livrer à la mairie, les cloches se mirent à sonner à la volée, la faisant sursauter. Elle fixa sur le clocher un regard horrifié et s'écria :


Je suis en retard... ! Mon Dieu, c'est aujourd'hui le baptême ! Viiiite, grouillez-vous... !!!

Les employés du port qui chargeaient les charrettes échangèrent un regard blasé et continuèrent leur travail au même rythme.


Bon... bon, bon, bon... ! Voilà c'qu'on va faire : euh... vous emmenez tout ça à la mairie et s'il manque ne serait-ce qu'une bûche...! euh... bref, moi je vais me préparer.

Elle fila dans la cabine et entreprit de retaper sa toilette avec les moyens du bord. C'est qu'elle avait laissé sa robe de cérémonie à Lenay, certaine d'y retourner avant le fameux jour du baptême. Elle refit sa longue natte, chercha un peu de poudre pour masquer la rougeur de ses joues mais n'en trouva pas. Un instant elle dodelina de la tête, agacée de ne pas pouvoir faire les choses comme elle l'entendait, mais les cloches s'étaient tues... le sacrement était certainement sur le point de commencer. Pas le choix, elle devrait rester ainsi et prier pour ne pas trop sentir le poisson et le vin.

Elle traversa le quai de chargement le menton haut levé, sans daigner regarder les employés, et hâta le pas vers la cathédrale. Sa vilaine toux l'obligea à s'arrêter deux fois, mais finalement elle parvint à destination sans être trop essoufflée.

Linon cligna des yeux dans la pénombre, et repéra un petit groupe entourant un vieil homme en tenue ecclésiastique. L'évêque sans doute... Elle les rejoignit et se glissa entre Charles et Jim, un léger sourire aux lèvres.


Monseigneur Navigius, si Dieu veut, je serai la future marraine de ces deux jeunes gens.

Elle esquissa une légère génuflexion puis jeta un regard à ses filleuls. Là, elle manqua s'étrangler en découvrant les tenues. Elle devait vraiment avoir l'air d'une poissonnière...

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.jim.
Le rouquin qui surveillait l'heure un peu nerveusement depuis un moment aperçut enfin une tornade brune se frayer un chemin parmi les convives et se placer entre Annabelle et lui.

Son visage s'éclaira d'un sourire et il embrassa Linon sur les deux joues avec affection.


Ma chère Linon! Tu ne peux savoir combien je suis heureux que tu aies pu venir!

Il s'écarta un peu pour la regarder.

Tu as une mine superbe malgré cette vilaine toux dont tu m'as parlé.

Il s'écarta enfin pour lui présenter sa compagne.

Je ne crois pas que vous vous connaissiez. Linon, je te présente Annabelle, la femme de ma vie.

Anna, je te présente Linon, une amie très chère et bientôt notre marraine.


Le rouquin acheva ainsi les présentations, le visage rayonnant de bonheur.
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Navigius


L'italien vit arriver Dame Linon, directement ressortie du passé commun qu'ils avaient eût en Armagnac-Comminges ou était-ce au Béarn? Il était arrivé comme elle quittait, si sa mémoire était bonne, le Sud du Royaume ayant été le récif et l'écueil de bien des espoirs depuis sa colonisation. Il lui sourit, et regardant tout le monde, il s'exprima.

- Et bien, si nous sommes tous prêt, j'inviterais les futurs baptisés à se tenir debout, au centre de l'allée, devant les prie-dieux qui ont été disposés pour vous. Les parraines ou marraines peuvent s'asseoir aux places réservées pour eux dans la première rangées.


Il fit un signe de la tête à Soeur Angéline, qui dirigeait la chorale des enfants d'Angers et rapidement, un doux chant grégorien empli la Cathédrale alors que l'Évêque prit position dans le coeur, après une pénible génuflexion devant l'autel, pour débuter la cérémonie.

- Fratelli e Sorelle! Frères et soeurs! Nous voici ici aujourd'hui réunis dans la demeure du Très-Haut afin de célébrer notre amour pour cette vie qu'il nous a donné et pour ce monde qu'il a confié à nos soins. Plus encore, aujourd'hui est une journée spéciale puisqu'elle marquera l'entrée dans la communauté des enfants de Dieu de quatre personnes exceptionnelles, issues de cette terre d'Anjou si fière et si vivante.

Il descendit deux marches, se trouvant à mi chemin entre l'autel et entre les futurs baptisés.

- Chers amis, le baptême ne saurait être imposé, il se doit d'être demandé. Devant l'Aristotélisme ici assemblé et sous le regard de Dieu, demandez-vous, chacun d'entre vous, le baptême?

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