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[RP] Jeune, riche et frauduleuse

Griotte
Au fil de la conversation, les traits de la Blanc-Combaz se firent un peu moins antipathiques à l'encontre du cureton. Elle écoutait ses explications d'une oreille attentive. Sa mauvaise humeur allant en s'atténuant, elle commença même à montrer un certain intérêt pour les points abordés.

Ah oui, la conservation ! Comme l'instinct de conservation. Manger, boire, dormir...

Check point : l'amitié, c'est bon. La conservation, elle a compris. On passe à la suite ?

Le don de soi. Hmm... c'est l'inverse de l'égoïsme. Ca se rapproche du principe de l'amitié. Les deux sont liés de toute façon. Il faut savoir se montrer bon avec autrui et ne pas se concentrer sur sa petite personne. Le don de soi c'est faire preuve d'ouverture d'esprit et se montrer attentif envers les personnes qui nous entourent.

Que de belles paroles ! La morveuse détaillait un concept qu'elle était bien loin d'appliquer à la lettre. Il était rare de la voir se faire du mouron pour les autres, à part quand ça concernait un membre de sa famille. Et encore, tout dépendait de son humeur du moment. Généralement elle laissait les gens se débrouiller tout seul. "Chacun sa merde !", comme elle disait. Elle avait déjà du mal à régler ses propres soucis, alors s'il fallait en plus s'occuper de ceux des autres...

Aller hop ! Affaire réglée. On enchaine sur le plaisir, en espérant que le cureton ne remarquera pas qu'elle a passé la tempérance et la justice à la trappe. Non, non. Pas pressée du tout la donzelle !


Concernant le plaisir, eeeeeuh... Pas facile cette notion !
Le plaisir c'est quand on est heureux et qu'on éprouve de la joie ou simplement du bien être ou enfin une sorte deee... de sentiment d'apaisement ou de sérénité ? Mais en fait on s'en rend pas trop compte sur le moment. Eeeet hmm... je dirais que le plus souvent on se sent bien quand on profite des choses simples de la vie.

Et quels sont les moments où elle se sent heureuse ?

Par exemple moi, je prends du plaisir à passer du temps avec mes amis, sauf quand on s'dispute et que j'ai envie d'leur maraver la face. Mais ça arrive que de temps en temps, hein ! Sinon le plus souvent je suis heureuse de partager un moment avec eux. Même si en réalité je m'en rends compte seulement plus tard, quand je rentre chez moi et que je me dis que j'ai passé une bonne soirée.

Alors ? Alors ? Elle a tout bon pour l'instant ?
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--Poupounet


La blanche écoutait, elle faisait sourire le cureton dont elle avait prit le corps. Bien sur petite fille ... prend moi pour une truite. Aller parce que je suis dans un bon jour je vais abréger tes souffrances. Quoi que, la voir se dépatouiller avec tut ça était quand même assez drôle à voir. Elle aimerait bien voir Eusaias là ... Aller arrête de divaguer la blanche et retourne à tes affaires.


Petite, tu en as oublié. La tempérance par exemple, savoir se modérer ...


Elle sourit de plus belle.

Faudra travailler ça demoiselle il me semble.
Ensuite la justice, savoir être magnanime, reconnaitre la valeur des autres.
Et pour finir, la conviction, c'est savoir ce dont à besoin la communauté, et donc de permettre sa survie par la reproduction.
Enfin cette partie là n'est pas la plus dure à faire ... au contraire ...


La blonde tourna les pages d'un livre. Il racontait l'histoire de la religion.
Pas sur que la gamine veuillent entendre ça. Était ce utile d'ailleurs dans la vie d'un quidam ?
Pourquoi cassez t-on les pieds aux gens avec ces procédures ?
Les curés n'étaient ils pas fait pour cela ? Pour guider les gens vers la vertu ...

Punaise déjà quand elle était vivante ça la gonflait les pastorales, pour ça qu'elle les avaient refilé en étant évêque. Alors morte ...


Pour le reste, je me doute que ça ne t’intéresse pas. En gros respecte les vertus et tout ira bien. Le reste est pour les professionnels de la branche. Y a des lois, faut les respecter. Tu as deux prophètes Aristote et Christos qui ont leur principes. Les hommes ont déjà joué à ne pas écouter le Très Haut, et il les a puni en détruisant leur ville. Bon ils avaient énormément péché à tel point que les sept pires pécheurs devinrent les sept démons. Il y a plusieurs moyen de se rendre vertueux, de raconter ses péchés à un prêtre, de faire un pèlerinage, ce genre de chose.
Après il reste deux trois bricoles qu'on est censé enseigner mais on va passer outre.


Griotte
Le cureton n'était pas dupe. Il avait bien remarqué les petits "oublis involontaires" dans le discours de la jeune fille, mais il décida d'abréger ses souffrances en lui expliquant brièvement les termes qu'elle avait omis de détailler. La gamine lui en fut reconnaissante, et un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Cet homme n'était peut-être pas si mauvais qu'il en avait l'air au premier abord. Elle commençait même à ressentir une pointe de sympathie pour lui.

Les émeraudes se posèrent sur le livre qu'il commença à feuilleter en continuant à parler. Griotte supposa qu'il lui faisait un résumé de résumé du Livre des Vertus, ouvrage qu'il devait parcourir en ce moment même et dont elle avait déjà eu l'occasion de lire quelques passages, sans pour autant y plonger le nez avec un intérêt poussé.

Les préceptes aristotéliciens condensés en quelques phrases sans fioritures et chichis, voila ce qu'il lui proposait, et ça convenait parfaitement à la morveuse, qui tacha d'enregistrer les notions les plus importantes en opinant du chef à l'une ou l'autre de ses remarques.

Passer outre deux trois bricoles ? Mais quelle bonne idée !


Je pense avoir compris l'essentiel. Et donc, maintenant on fait quoi ?

Brute de décoffrage, pour ne pas changer. Elle allait l'avoir son certificat de baptême ?
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--Poupounet


On va te baptiser.

C'était simple et clair.
Et pourtant ça allait encore devenir le parcours du combattant.
Ba oui il allait devoir trouver encore un corps pour faire le dit baptême.
Expliquer pourquoi c'était signé Aliénor de la Combe aux Loups.


Veux tu parrain et marraine ?
Ce n'est pas obligatoire mais c'est mieux d'en avoir.


Griotte
« On va te baptiser » Ainsi la gamine allait devoir passer par la case église, cérémonie gnian-gnian et tout le tralala, mais elle s'y attendait un peu - beaucoup même - La déception de ne pas y échapper était quand même présente et plissa le coin de ses lèvres en une moue désappointée.

Quand faut y aller, faut y aller ! Ce ne sera qu'un moment soporifique à passer et ensuite elle sera en règle pour pouvoir se marier. C'était la seule chose qui l'intéressait vraiment, pour être franc.


Un parrain et une marraine ? Evidement que j'en veux !

Et même que les deux personnes concernées prenaient déjà leurs rôles très au sérieux.

J'aimerai qu'ce soient Milo et Breiz Edwi... Edvingtonnes ou un truc dans l'genre.

On n'a pas idée d'avoir un nom de famille aussi imprononçable !

Ils sont tous deux d'accord, et baptisés, évidement.

Et la morveuse crut bon de rajouter :

Baptisés dans l'genre pour de vrai, hein. Ils sont même mariés devant le Très-Haut et tout.
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--Poupounet


Comme si je ne le savait pas, gamine, c'est moi qui ai baptisé Milo et les aient mariés.

Il allait être l'heure de quitter le corps, elle commençait à perdre des force et ne pourrait pas continuer encore longtemps ce petit manège. Il fallait absolument qu'elle tienne encore un peu.
Elle manipulait le corps avec difficulté à présent, aussi elle décida d'abréger l'entrevue.


Bien, revenez dans trois jours, nous feront cela à la chapelle de l'Archevêché.


Ses forces seraient alors revenus et elle savait que personne ne viendrait les embêter à ce moment là.
Ils auraient le champ libre pour sa dernière cérémonie.
Et puis combien de curé pouvait dire qu'ils officiaient après la mort ?


Griotte
*** Trois jours plus tard ***

La Griotte était aussi excitée qu'une puce. Elle peinait à tenir en place, gesticulait dans tous les sens et n'avait de cesse de parler pour ne rien dire, assommant ses deux compagnons avec son charabia de mots incompréhensibles, que son empressement lui faisait avaler à moitié. Enjoy le voyage jusqu'à Nevers ! Les oreilles du parrain et de la marraine s'en souviendront pendant longtemps. Etonnant que la morveuse n'ait pas fini avec un bâillon sur sa tchatcheuse, mais ça pouvait encore venir. Ils n'avaient pas encore franchit le seuil de la petite chapelle de l'Archevêché, bien qu'elle ne soit plus qu'à quelques enjambées.

Vous croyez qu'on doit entrer ou bien on attend le curé dehors ? Et les cloches elles vont sonner ? Pourquoi y a personne à part nous ? Vous croyez que j'aurai du prévenir les gens ? Et si le curé il nous attend dedans et que nous on attend dehors, ça fait quoi ? On risque d'attendre longtemps quand même. Et s'il nous a oubliés ? Vous croyez que je peux lui demander des hosties pour le casse-croute pendant la cérémonie ? Non pacque bon, j'ai faim ! Et puis soif aussi...

Ca c'était à force de causer ! Elle pourrait se boire le contenu du bénitier, que son gosier serait toujours aussi desseché.
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--Le_cureton
[Le soir]

Il s'était réveillé dans la pièce des archives, des documents se trouvaient sous ses mains mais ils ne comprenait pas ce qu'il faisait là. Il avait comme une sensation de vide comme si une partie de sa journée avait été effacée de sa mémoire. Le curé essaya de se remémorer les évènements. Il avait rencontré la jeune fille puis plus rien. L'homme s'étira et prit la direction du dortoir, oui il faisait déjà nuit, s'il se faisait choper il risquait encore une pénitence et ça le curé n'en avait pas envie. Il se glissa dans ses draps et profita de sa nuit de repos.

[Trois jours après]

Il faisait le larbin le curé, comme à son habitude, fait ci fait mi ! Il en avait marre ! Il se souvenait de son rêve, c'était beau ... et là ! Là il n'avait que droit à reproche et réprimandes. On l'avait vu se balader en dehors des heures et du coup il avait récolté de la corvée de rideaux, détacher les tissus les laver et les faire sécher. Quelle honte, un travail de bonne femme ! L'homme se redressa tout à coup ... un vent glacial venait de s'engouffrer dans la pièce dans laquelle il se trouvait. Il vérifia les fenêtres, toutes fermées ! Mais ... la dernière fois cela avait été pareil, un vent glacial et hop on se réveille des heures après. Le curé se mit à courir pour rejoindre la chapelle de l'archevêché, il ne voulait pas que ça recommence ! Le sans nom lui courait après et voulait son âme. Le vent le rattrapait, il le sentait, il savait qu'il n'arriverait pas à lui échapper et pourtant il courrait. L'homme entra par une porte arrière réservé aux clercs mais rien n'y fit ... il perdit connaissance.
Milo
Et nous y voilà, donc. Sa filleule, ou plutôt sa future filleule, les avait prévenu de la date du baptême. Si le géant avait été surpris de se voir choisit comme parrain, il avait pourtant pris son rôle très à coeur. Trop, peut-être. Mais le fait de voir la jeune fille sans personne pour veiller sur elle, surtout pas son père qui, selon le blond, n'avait de père que le nom, lui avait fait penser qu'il se devait de la protéger. Ou plutôt, dans le jargon du géant : surveiller, ultrasurveiller et archisurveiller. Sans pour autant pousser le vice jusqu'à lui coller une ceinture de chasteté de force et l'enfermer dans une tour, il ne faisait pas deux poids, deux mesures.

C'est donc avec une mine plus ou moins enjouée que lui et sa femme étaient partis en compagnie de la cerise vers Nevers, où se trouvait la future prison, pardon, église qui verrait Griotte de Blanc Combaz devenir un peu plus intelligente. Du moins l'espérait-il. Car si l'amour rend aveugle, chez la bâtarde, il la rendait plutôt cinglée. Pas plus que d'habitude, mais tout de même. Hors donc, ils se retrouvèrent à devoir écouter le babillage incessant de l'adolescente. Déjà qu'il avait horreur des lieux saints, mais en plus il devait répondre aux moultes questions de sa future filleule.

Soit.

- Griotte. Une tape sur la tête, histoire de la faire taire. Si t'as prév'nu personne, normal qu'y ai personne. L'curé doit bien êt'dans l'coin d'façon, on verra bien. Pis si l'est pas là, pas grave, Breiz f'ra l'curé et t'baptis'ra. T'peux toujours lui d'mander des osties, t'verras bien c'qui va t'répondre. Et ferme donc ton clapet, t'vas nous faire fuir l'pauv'curé, si tant est qu'il soit là et qu'il soit pas mort assomé par tes paroles. Pis si t'arrêtait un peu d'gesticuler comme un pantin et d'aspirer tout l'air d'la Bourgogne, t'aurais p'tet pas soif.

Comment ça, le parrain est pareil que la filleule ? Tutututu, même pas vrai. Puis, parce que c'est bien connu, la discrétion et le géant, ça fait cinq, il mis ses mains en porte voix et hurla à la cantonnade.

- HOOOOOHEEEEEEE, DU BENITIER ! ON VIENT S'FAIRE CHIER.Ha non mince. S'FAIRE BAPTISER !
--Poupounet


Mais tu vas te laisser faire non de Dieu ! Le ciel gronda.
Oh c'est bon vous devriez avoir l'habitude depuis le temps et puis je vous signale que même morte je veille sur mon archevêché qui en a bien besoin ! Alors un peu de tolérance. Deuxième grondement.
C'est bon j'arrête ! Vieux schnock.

Bon c'est pas tout mais il ne se laissait pas faire le cureton. Elle avait du lui courir après pendant un bon moment avant qu'elle ne puisse s'emparer de son corps. La course avait été longue et ça l'avait un peu fatiguée. Aussi elle reprit ses esprits, prendre possession d'un corps c'est fatiguant, vous n'imaginez même pas ! C'est à ce moment là qu'une voix bien connue se fit entendre devant la chapelle. Toujours égale à lui même le géant blond. La blanche haussa les épaules et donc le corps du curé fit de même.

Aller au travail. Encore heureux que tout soit en place. Et encore elle avait de la chance la petit Blanc - Combaz, Aliénor bénissait dans un bain pas qu'avec de l'eau mais là avec ce crétin de froussard elle n'avait pas eu le loisir de tout préparer à temps. La blanche vint alors leur ouvrir.

Entrez, vous êtes au complet ou on attends du monde ?

Griotte
PIF ! Paf ! BOUM ! « Maaaaais eeeeuh ! »

La tape à l'arrière du crâne était probablement méritée, mais la riposte aussi ! La main de la morveuse écarta la paluche du géant comme on chasse un moustique ZzzzoZzzotant avec insistance près de notre oreille. Le blond était au moins aussi casse-noyau que sa future filleule. Il faut dire qu’ils s'accordaient plutôt bien, malgré les taquineries qui fusaient sans cesse lorsqu'on les laissait s'adresser la parole. Des gamineries habituelles et bon enfant, en somme. Un conseil d'amie : bâillonnez-les si vous voulez rester tranquille et préserver vos nerfs ! Allez savoir comment la rouquine faisait pour les supporter tous les deux...

La morveuse s’apprêtait donc à riposter avec vigueur, lorsque le nordique trouva bon d’annoncer leur arrivée avec fracas. Bonjour la discrétion ! La Blanc-Combaz lui colla un coup de coude dans les cotes en pestant à voix basse :


Bon sang, Milo ! Te sens pas obligé de gueuler ta détresse sur tous les toits ! Si ça t'fais tellement chier de d'venir mon parrain tu peux m'le dire en face au lieu de beugler des âneries. On ira s'taper un ramponeau dans un coin et on oublie ça, basta !

Ouais, elle était mauvaise la Griotte. Peut-être bien qu'elle serait partie bouder dans un coin si la porte de l'église ne s'était pas ouverte pour livrer passage au cureton qui devait officier durant la cérémonie. La mine renfrognée, la bâtarde le bouscula pour s'engouffrer dans le lieu saint en maugréant :

Nan, on n'attend personne d'autre. J'impose déjà ce - fléau - baptême à mes deux futurs guides spirituels, c'est suffisant je trouve.

Milo et Breiz en guides spirituels. L'amitié aristotélicienne, l'amour de son prochain, toussa... nan mais laissez-moi rire !
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Milo
- Ba faut bien les mettre au parfum tous ces gens là ! Il fit mine de réfléchir. Si ça le faisait chier de devenir son parrain ? Oui, non, peut-être, certainement, allez savoir, qui l'eu crû. Pas lui en tout cas. Si ça m'faisait chier merdeuse, j'm's'rais pas fait tout l'voyage jusqu'ici. Pis oubli ton rampe à l'eau là, j'sais pas y jouer et j'ai pas envie d'apprendre. Pis faut bien veiller sur toi, t's'rais capable d't'r'trouver en cloque trois fois en l'espace d'un mois avec ton baron !

Il ricana tandis que sa filleule le bousculait pour aller à l'intérieur et qu'une tête passait pour leur demander s'ils étaient au complet. Il regarda sa femme, puis l'adolescente. En effet, ils étaient au complet. Mieux ne vallait pas qu'ils soient plus d'ailleurs. Et puis, allez savoir pourquoi, les mots "guide spirituel" le firent éclater de rire. D'un rire qui résonna à l'intérieur du lieu saint pendant de longues minutes. A tel point qu'il en avait mal aux côtes, au ventre et aux yeux, à force de se les essuyer.


- Faîtes vite l'ami, y a un blond qui attend avec impatience qu'sa future soit baptisée.


Ou pas d'ailleurs, mais peu lui importait. Aussi, il fit comme s'il était chez lui. Il avança parmi la rangée de bancs en bois pour venir s'asseoir sagement au premier rang, jetant un oeil goguenard à la décoration de l'endroit. Il n'aimait pas les églises, n'y ne croyait en Aritoste et toutes ces choses qui faisaient la religion de sa femme. Mais en bon petit soldat, et aussi parce qu'il voulait garder sa tête bien arrimée sur ses épaules, il le taisait, sauf en de rares occasions.
--Poupounet


Elle se sentirait presque vivante tant la situation pouvait être celle qu'elle avait connu, baptiser la fille de son amant avec ses amis. Non vraiment elle aurait pu, du le faire. Enfin la vie était ainsi faite et la blanche avait accepté son sort. Elle avait eu beaucoup de mal, c'est d'ailleurs aussi pour cela qu'on lui permis de rester dans le monde des vivants. Elle secoua la tête en voyant la mine de Milo.

Il ne changera jamais celui là !


Pendant qu'elle pensait la blanche, le corps du curé commença les préparatif. De l'eau, du pain et du vin, de quoi faire une bonne cérémonie. Et puis elle avait de la chance la gamine car en temps normal, elle faisait baigner les gens la blonde pour les baptiser. D'ailleurs Arth l'avait accusé de vouloir soit le noyer soit le rendre malade. Dire qu'elle lui avait fait chauffer l'eau.

Installez vous tous nous allons commencer.


Quand tout le monde fut en place, elle commença par la traditionnelle prière du pardon.


Je rappelle néanmoins que la baptême n'est pas suffisant pour aller se rouler dans la paille avec les barons, quel qu’ils soient.
Bien commençons la prière du pardon. Le but est de se faire pardonner de ses péchés avant d'entrer dans la famille aristotélicienne.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Breiz24
Et donc, on se demande tous comment la rouquine fait pour tenir sans en prendre un pour taper sur l’autre dans l’espoir de les assommer tous les deux.
Eh bien, c’est très simple. Elle fait aller son cheval dix pas derrière, et elle fait la conversation à sa fille sourde. Oui public, tu as bien lu.
Elle laisse le frison se débrouiller pour suivre les deux devants, et son bébé fermement tenu face à elle, elle lui fait des mimiques et des gazouillis, articulant bien les mots quand elle parle. Ca l’occupe. Ca la rassure de voir que sa fille réagit aux mouvements de son visage. Et surtout, surtout, ça l’empêche de se faire vriller le cerveau par les deux du devant.

Jusqu’au moment bien sur où il faut mettre pied à terre, abandonner son cheval, et se rapprocher des duettistes.


Griotte, ferm’la !

Soupir, yeux qui roulent, et resoupir.

Milo, ferm’la !

Et là Public, tu crois que c’est fini ? Bah non ! Ils en rajoutent une couche ! Tous les deux !

Mais ptin, fermez la ! Griotte avance jusqu’à d’vant !

Et la petite famille de s’installer, la rouquine avec sa mini blonde dans les bras, son fils pas trop loin. Le rouquin avait conservé son droit à l’épée de bois, aussi la cérémonie pouvait-elle être ponctuée de quelques « bonk », « pong » et autres bruits. A noter que « pong », c’est plutôt le bruit du bois sur un banc de bois, tandis que « bonk », plus inquiétant, indique que l’arme d’enfant a rencontré un crâne humain.

Bref soupir, à nouveau. Avec cette équipe, la rousse se sait pas sortie du sable avant un moment. Patience. Patience.

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Griotte
    Patience : qualité de ceux qui savent attendre calmement et qui supportent les désagréments de l’existence avec sang-froid. Incompatible avec le caractère d’un Blanc-Combaz.
Les désagréments qui contrariaient la morveuse pouvaient s’aligner sur une liste à rallonge, en commençant par cette désagréable sensation d’avoir l’air plouc, à chanter faux dans une chapelle où trois pauv’ clampins se battaient en duel. Il n’y avait pas assez de voix s’élevant en chœur pour camoufler les vocalises hasardeuses. Tout le monde pourrait entendre le massacre ! La bâtarde se contentait donc de bouger les lèvres en même temps que ses compagnons, l’avantage étant qu’émettre aucun son lui permettait de « chanter » n’importe quoi.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à truc machin et bidule chouette, que j'ai beaucoup péché. Ch’uis tombée sur deux-trois truites qui me feront un bon dînaaaaïeuh ! Gaaauvaain...

Désagrément numéro deux : son rouquin de voisin qui fendait l’air de son épée en bois, frappant à droite à gauche, lui frôlant parfois le bras ou la cuisse avant d’abattre son arme sur le banc, pour finalement lui coller un bon coup sur la tête. Ca fait mal !

Action-réaction, la bâtarde lui arracha son jouet des mains et chuchota un poil trop fort :


Pourquoi c’est toujours toi le chevalier ? A mon tour d’être la guerrière ! Et toi tu joues le prince maudit sur qui on a jeté un mauvais sort. Tu dors depuis cent ans et tu attends que je vienne te sauver, d’accord ?

« Vas-y, fais semblant de dormir ! » le bon plan pour tenir le gamin tranquille. Puis même s’il n’était pas d’accord, il n’avait pas le choix de toute façon. La Griotte était armée !
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