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[RP] Cinq leçons sur la théologie de Mgr Navigius

Thibauld
Chasteau-En-Anjou - Château de Kilia Mauléon de Penthièvre à la frontière Tourangelle

Il était entrain de lire un manuel de combat à plat ventre sur son lit lorsqu'un page apparu et lui glissa à l'oreille que le monseigneur Navigius était arrivé et attendait à la porte du donjon dans la haute court. Thibauld leva les yeux, hocha la tête et lui répondit naturellement

Ne le laisse pas dehors, fais le entrer dans la grande salle et dis lui que j'arrive.

Le petit Thibauld par la taille comme par l'age... surtout par la taille maintenant puisqu'il semblait qu'elle réfutait l'envie de croître proportionnellement au temps. Les années avaient eu beau passer il demeurait plus petit que la normal à son plus grand désarroi. Même sa fiancée pourtant elle même pas bien grande était plus grande que lui de quelques pouces, posa l'ouvrage qu'il était entrain de lire sur la stratégie avancée à coté de lui, se leva et alla s'asperger le visage d'eau. Simplement vêtu d'une chemise et d'une pair de braies il descendit à la rencontre de l'évêque et nouveau professeur de secrets de la foi. Pas besoin de se la péter en grande pompe, il allait pas à un rendez vous. En vas de l'escalier

Bonjour Monseigneur ! Soyez le bienvenu dans ce lieu chargé d'histoire Angevine. Je ne sais pas si vous la connaissez. Bref... comment allez vous d'puis notre dernière discussion dans le confessionnal ?

Commence à marcher à ses coté dans la vaste salle de vie de la forteresse meublée d'une grande table de chêne massif dans le prolongement de l'imposante cheminée de tuffeau aux armes des Penthièvre et des Chandos. Les deux blasons côte à côte semblent dominer l'espace. D'autre meubles venait et tapisseries venait agrémenté le lieu très minéral sur sol à la voûte.

Venez, suivez je vous prie monseigneur. Nous allons nous installer la bas.

Indique du menton une fenêtre à meneau dans la grand salle avant de venir s'y installer en face de son interlocuteur ecclésiastique. Le fixe en souriant. L'évêque est assez jeune... enfin assez jeune pour un évêque en tout cas. Il ne ressemble pas à tous ces vieux curetons aigris et grisonnants, le visage sec couvert de rides qui peuple habituellement les évêchés où qui se pavanent sur la place d'Aristote tout de pourpre vêtu excepté quand leur vient l'envie de visiter la forteresse d'Angers. Thibauld ne sait pas trop quel age lui donner. La trentaine ? La quarantaine ? Peut être plus. Les commérages qui courent vite lui ont entendre qu'il était beau. C'est plutôt vrai et compréhensible que certaines ouailles se soient laissées envoûter par son aura et son charisme. Manque de bol pour elles, il est curé ce qui règle bien vite leur soucis hormonal. Après l'avoir discrètement dévisagé du coin de l'oeil, un large sourire s'afficha sur ses lèvres.

Bien monseigneur nous y sommes. Je suis content que vous ayez été ordonné évêque. On dit beaucoup de bien de vous et pour le moment les on dit se révèlent être justes. J'en suis ravi. On commençait vraiment à désespérer d'avoir des évêques successif au profil si différent de celui de notre belle Anjou. Ça ne doit pas être des plus agréable pour vous de commencer par une série d'obsèques mais j'ai bien peur que ce ne soit pas finit. L'Anjou a beaucoup de morts à enterrer dignement. Il faudra que je m'entretienne justement avec vous à ce sujet lorsqu'on aura finit la leçon. Enfin... c'est difficile pour tout le monde je crois bien.
On peut commencer je pense. HEP GROS ! Viens voir par là.


GROS, depuis que sa mère se promenait à droite à gauche en laissant son fils comme seul maître... qui s'arrangeait d’ailleurs pour ne pas être seul très longtemps à sa plus grande satisfaction puisque comme tout le monde le sait le rêve de tout adolescent c'est de s’émanciper de ses parents. C'était un premier pas vers l'autonomie. Oui donc GROS c'était le surnom qu'il avait donné à son valet préféré. Un bon gars pas trop aimable mais pas trop con non plus, fin bref un type qui faisait bien son travail de valet, qui restait discret quand on lui demandait et qui venait vous tenir compagnie sur demande. Le valet qui n'est même pas gros en plus sort de l'ombre et s'approche. C'est un homme grand et mince au visage maigre et aux fossettes creusée. Il ne sourit pas, ses yeux neutres n'exprimes aucune émotion particulière. Il se contente de regarder son maître avec insistance pour lui signifier qu'il attend ses instructions

Apportes nous du papier et le livre des vertus s'te plait. Tu seras gentil. Pis si t'es pas gentil c'est pareil de toute manière.

GROS acquiesce en répondant par l'immense monologue qu'est "Bien" puis il disparaît par une petite porte et revient quelque minutes plus tard par la même porte avec un nécessaire d'écriture composé d'un coffret d'écriture contenant tout les instruments nécessaires à la calligraphie. Plumes, calame, encrier, papier, vélin, petits volumens de grec et de latin. Bref le cadeau qui enchante tous les enfants pour leurs étrennes et qui annonce le début des séances ennuyeuses sur les bancs de l'université ou en compagnie des précepteurs qui vous battent à grand coup de baguette lorsque vous répondez mal. Sur le couvercle légèrement incliné puisqu'il sert également de pupitre est posé un gros manuscrit à la couverture de cuir épais noir finement relié et décoré avec goûts d'ornements dorés. Le fameux Dogme qui contient toute la vertu de la foi. Le jeune homme récupère son nécessaire d'étude religieuse en remerciant son valet qui s’éclipse aussitôt. Il tourne à nouveau les yeux sur le prélat et attend.
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Navigius


Le chemin le menant à Chasteau-en-Anjou avait révélé une kyrielle de paysages tous plus enchanteurs les uns que les autres. Les angevins chérissaient leur terre et avec grande raison, il s’agissait de l’un des duchés les plus beaux de la France, et aussi de l’un des plus convoités si bien que l’on surnommait Angers la Clef du Royaume, tant sa position stratégique était vitale pour les uns et les autres. Une fois arrivée, on l’avait mené dans la grande salle, dont le mobilier et la décoration était conçue pour impressionner les visiteurs, ce qui laissait l’habitué des cathédrales et des châteaux qu’il était somme toute sans émotion spéciale, cela étant comparable à des effets de toges aux yeux expérimentés qui étaient les siens. Le jeune fils de la Duchesse se présenta à lui et il le suivit vers un recoin de la pièce ou se déroulerait sans doute la pastorale. Il répondit à ses paroles :

- Bonjour Messire Thilbauld, j’espère que vous vous portez à merveille. Pour ma part, je suis en excellente forme ces jours-ci, l’air frais de l’Anjou me fait le plus grand bien. Je suis familier avec l’histoire Angevine, bien que des deux demeures de vostre illustre mère, Montreuil-Belley soit la plus connue.

Il s’assied avec le jeune homme à la table, plaçant sa besace sur le banc à ses côtés et l’ouvrant tout en parlant.

- Si je puis me permettre une petite correction, sachez, cher ami, que l’on est point ordonné évêque. L’ordination est l’accession d’un homme à la prêtrise, lorsque l’on devient évêque, il s’agit d’une intronisation. Ceci dit, je suis fort heureux d’apprendre que vous avez entendu de bonnes choses à mon sujet. Je tâcherai de m’élever à la réputation que l’on me porte en tel cas. Il est vrai que l’ambiance est plutôt morne en ces temps tristes, mais il est important d’honorer les morts de juste façon. Telle est la vie, il arrive parfois que les jours s’assombrissent par le départ de frères et de sœurs vers le Paradis. Toutefois, les naissances ne tariront point, laissant à l’Anjou une énième génération qui marquera son histoire et son peuple.

Il sortit de sa besace un vélin, le premier vélin de la pastorale qu’il tendit au jeune homme.

- Voici le premier vélin de la pastorale. Soyez confiant, il n’y a pas de bonne ou de mauvaises réponses, nous sommes ici pour explorer la foy et tâcher de la comprendre ensemble. Répondez selon votre pensée, nous discuterons de vos réponses ensuite.

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Navigius


Vélin I. Introduction au sacrement du baptême.

Citation:

Le sacrement du baptême est un moment important dans la vie de tout fidèle. Il marque une halte réflexive entre la vie qui s'est écoulée jusqu'à présent et celle qui s'annonce dans le futur. Par le baptême, le croyant marque une pause afin de réfléchir sur la vie, la vertu et l'amour de Dieu. Il vous faut donc dès maintenant prendre la mesure de l'importance de ce sacrement, car il est le pont entre la vie passée, c'est à dire, la vie hors de la communauté des enfants de Dieu, et la vie future, c'est à dire celle à l'intérieur de la grande famille aristotélicienne.

Par le baptême, le nouveau fidèle se met en quête de l'Amitié Aristotélicienne la plus parfaite, en s'exerçant aux vertus et en se tenant à l'écart des différents vices. Cette "Amitié Aristotélicienne", au sens large, est une communauté de vie. Par le baptême, chaque nouveau fidèle est introduit dans une union spirituelle puissante qui est un contact spirituel avec tout les autres baptisés. Le baptême introduit cet union entre les baptisés de tout acabits ainsi que la communion avec les Saints. Nous reviendrons sur l'Amitié Aristotélicienne dans un prochain vélin ainsi que sur les vices et vertus dans un vélin subséquent.

Sur une note plus pratique, il est à noter que le baptême, ou rite d'entrée dans la Saincte Église Aristotélicienne et Romaine, donne au nouveau croyant les prémisses de l'Amitié Aristotélicienne, une piste à suivre pour tendre vers Dieu et son Amour. Cette Amitié Aristotélicienne demande toutefois d'être développée par le contact avec Dieu, via la prière et les sacrements, mais aussi par l'exercice de la vertu dans les contacts avec les autres. Le baptême dote le croyant de deux familles, l'une divine, car il met en contact avec Dieu, et l'autre terrestre, car il met en contact avec la société humaine de la Saincte Église Aristotélicienne Romaine.

Le baptême, premier sacrement, permet l'accession aux autres sacrements, comme le mariage et l'ordination, permettant aussi d'occuper diverses fonctions au sein de l'Église, qu'elle soit laïques ou religieuses.




Pour commencer cette pastorale, nous allons tenter de trouver réponses à quelques questions préliminaires. Rédigez-vos réponses et montrez les moi, nous les observerons ensemble.

I. En quoi le sacrement du baptême marque t'il une pause dans la vie du croyant ?

II. Qu'évoque pour vous l'Amitié Aristotélicienne ?

III. Quelles sont les deux familles du croyant baptisé?

IV. Comment croyez-vous qu'il faut agir lorsque l'un de nos ennemis personnels se fait baptiser? Il devient, au travers de la foy, notre frère, que faire?

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Thibauld
Ah... Bien d'accord je ne referai donc plus l'erreur et je n'oublierai pas que l'on ordonne les prête et que l'on intronise les évêques monseigneur. Vous avez raison en tout cas, les vagues de tristesses sont souvent suivies de vagues de joie et je suis certain qu'après les obsèques viendrons les baptêmes et les mariages, et après les mariages de nouveau les baptêmes.

Il prit le vélin et lu avec attention le texte sur le baptême et les questions. Plusieurs fois pour être sûr qu'il les avaient bien assimilé. La première chose qui lui vint à l'esprit lorsqu'il pris connaissance des questions ce fut qu'elles semblaient ridiculement facile. Sauf peut être la IV qui était la plus intéressante ou plutôt la seule digne d’intérêt puisque c'était la seule qui quémandait de la réflexion et dont la réponse n'était pas dans le texte.

Quoi qu'il en soit, il fallait bien qu'il réponde à chacune des questions avec le plus d'application possible. Ainsi il se concentra sur la formation de ses lettres et sur la forme de son langage et de sa réflexion sous l'oeil avisé de monseigneur l'évêque qui l'observait en face de lui. Finalement ce n'était pas si déplaisant que ça de répondre à ces questions. Bon c'est vrai qu'il essayait de sortir le plus possible du cadre scolaire de l’exercice, surtout dans la dernière. Au final il était plutôt satisfait de son travail et c'est le sourire aux lèvres qu'il souffla sur la feuille pour accélérer le séchage de l'encre avant de rendre son travail


Voila j'ai terminé le premier vélin monseigneur. Voici mes réponses.

Il tendit au prélat le papier sur lequel il avait inscrit ses réponses en espérant qu'il n'avait pas été trop superficiel dans ses réponses. Après tout ne savait-on jamais sur les exigences qu'on attendait. D'après ce que lui avait dit tous ceux qui avait passé leurs pastorales ce n'était pas une épreuve difficile alors Thibauld n'avait pas beaucoup de soucis à se faire mais comme il avait souvent un opinion divergeant il s'attendait à tout.

Installé sur son siège de pierre attenant à la fenêtre il attendit que l'évêque eut finit de lire sa copie pour qu'il lui en dise d'avantage et qu'il lui fasse les critiques de ce qui manquait




I. En quoi le sacrement du baptême marque t'il une pause dans la vie du croyant ?

Le sacrement du baptême marque une pause dans la vie du croyant puisqu'il s'agit d'une période de reflexion sur la vie du croyant avant qu'il ne rejoigne la famille de Dieu sur Terre. Pendant le sacrement le futur fidèle doit celebrer en lui la fin de son existence jusqu'à l'instant présent et il doit réfléchir sur l'avenir vertueux et proche du Très-Haut qui s'ouvre à lui. On peut dire qu'il s'agit d'un instant de pause spirituelle durant laquelle le croyant doit se préparer moralement à entrer dans la vaste maison de Dieu et rejoindre ses frères et ses soeurs. Voici la réponse à cette question si on s'en tient au texte mais d'après moi le baptême n'est pas vraiment une pause dans la vie, au contraire c'est un tremplin qui nous propulse un peu plus près du Très-haut, d'Aristote et de Christos. C'est un grand saut donc c'est un évènement majeur dans la vie du fidèle.

II. Qu'évoque pour vous l'Amitié Aristotélicienne ?

Pour moi l'Amitié Aristotélicienne c'est avant tout la concrétisation de l'amour de Dieu et des hommes les uns envers les autres. Dans l'idéal de l'Amitié Aristotélicienne nous nous devons tous le respect mutuel et il ne peut y avoir de haine puisque nous sommes tous les enfants du seigneur et que le seigneur nous créa et fit dont à Oane du dont de la parole pour que nous puissions nous aimer et l'aimer en retour. L'amitié Aristotélicienne c'est donc l'union des hommes pour louer le Très-haut mais la perfide bête sans nous nous détourne de notre mission divine en nous pervertissant et en nous poussant au péché.

III. Quelles sont les deux familles du croyant baptisé ?

Le croyant baptisé à deux famille qui sont sa famille de coeur et/ou de sang dont il partage le nom et le quotidien ainsi que la vaste communauté Aristotélicienne qui est une grande famille composée de frères et de soeurs qui vivent autour de Dieu et de son message d'amour et de paix. Le croyant doit amitié, amour et respect à ses parents, à son prochain et à ses pairs aristotélicien. Ainsi en communiant avec ses frères le croyant se rapproche de Dieu par le chemin de l'amour et prend pleinement sa place d'enfant du seigneur. Nous avons donc notre famille de sang sans laquelle nous ne sauriez vivre chaque jour et notre famille spirituelle qui guide nos pas sur le chemin de la Foi.

IV. Comment croyez-vous qu'il faut agir lorsque l'un de nos ennemis personnels se fait baptiser? Il devient, au travers de la foy, notre frère, que faire ?

Lorsque notre ennemi personnel se fait baptiser nous devons l'accepter comme un frère sans pour autant nous forcer à l'aimer. Chaque homme à son rival et chaque rival à son ennemi qu'il déteste plus que tout. Etre frère ne signifie pas que nous devons nous adorer les uns les autres et vivre dans le meilleur des mondes en cultivant son jardin. Ce serait candide que de penser ça. Même dans notre famille terrestre un individu peut haïr son frère sans pour autant entraver la force de sa famille car c'est la communion générale de tous les fidèles qui forme l'amitié et l'amour aristotélicien, pas la relations personnelles entre deux personnes qui de toutes manières ne peuvent pas se supporter et qui ne pourront pas plus avant ou sans baptême. Le très saint Christos lui même se fit trahir par son frère de coeur Daju parce que celui-ci était jaloux. Quand son ennemi juré décide de rejoindre la famille du seigneur on choisit de l'accueillir en frère mais en frère que l'on déteste.

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Navigius


L'italien observa longuement les réponses du jeune Penthièvre, en méditant le contenu dans sa tête et en songeant à quelques textes du dogmes qui pouvaient être en lien avec tout cela. Sur un ton calme, il prononça ses commentaire sur les questions.

- Votre réponse sur le baptême est excellente, cependant, bien que le baptême soit, comme vous le dite, un tremplin vers Dieu, le baptême est aussi une pause réflexive en ce sens qu'il s'agit d'un moment charnière ou l'on réfléchit sur la vie menée et celle à menée, car une fois dans la communauté aristotélicienne, il n'y a pas de recul possible envers la Vertu.

- Vos mots sur l'amitié aristotélicienne sont également exacts. Je vois que vous êtes familier avec le sujet. Rappelez-vous toujours une chose toutefois. L'influence du Sans-Nom n'est jamais complète, nous possédons toujours le choix. L'on dit que le Roi commande vos mouvements, mais que vous êtes le seul gardien de votre Vertu.

-Votre réponse sur les deux familles du croyant est complète.

- Je suis en désaccord avec votre réponse à la quatrième question. Le Livre des Vertus nous enseigne l'amour. Ainsi donc, si un ennemi devient aristotélicien, il faut lui offrir de nettoyer l'ardoise, ou, si celà est impossible, au mieux, l'indifférence. L'inimité n'est pas un sentiment qui guide vers Dieu.

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Navigius




-Voici le second vélin.

Vélin II. De l'Enfer et du Paradis Solaire.

De l’Amour Pragmatique de Dieu : Petit Discours sur la Crainte des Enfers a écrit:
Nombreuses sont les âmes simples à aimer Dieu par crainte de son Châtiment, par crainte de se voir conduit en la compagnie des Démons après leur mort et se noyer pour l’éternité dans un océan de souffrance. Nombreuses sont les âmes simples à douter de l’Amour de Dieu, à croire qu’il serait Injuste avec eux et que malgré tous les efforts pour être de bons et vertueux Aristotéliciens, ils ne seront pas aimés assez du Tout-Puissant pour goûter à la Béatitude éternelle. Certains clercs et gens qui osent se dire d’Eglise prétendent jouer avec ces peurs, ces craintes, terreurs et doutes pour mieux attirer ces âmes en soumission qu’ils croient Saincte et Nécessaire ; pourtant, la Foi ne saurait être le fruit de telles Stratégies, Tactiques et Coercitions. La Foi doit être pure, engendrée par l’Illumination personnelle accompagnée de Raison et de Logique : c’est par cette Raison et cette Logique que je compte vous démonstrer que Dieu vous aime et que vous êtes digne d’aller en Paradis.

Lorsque nous choisissons de mourir définitivement - car Dieu dans son infini clémence a donné aux hommes le choix de la résurrection infinie pour leur permettre de progresser dans leur Foi et leur Vertu - nos corps mortels se désagrègent, mais nos âmes immortelles survivent pour être jugées par le Créateur. Les uns seront sauvés et iront au Paradis, pour vivre en complète communion avec Dieu, parmi les Anges ; les autres, les damnés, il seront en compagnie des démons pour d’éternelles tortures.

Le Livre des Vertus nous apprend que le Paradis se trouve sur le Soleil, astre Solaire qui réchauffe la terre comme âme, et que les Enfers se trouvent sur la Lune, astre Vampire dont la clarté blafarde ne sert qu’aux actions perverses et malintentionnées de la Nuit. Depuis la Nuit des Temps, et encore aujourd’hui, les Observateurs du Ciel et des Corps Célestes ont calculé la taille, la masse et le poids des étoiles : leur conclusion unanime est que la Lune est fort petite, plus petite même que la Terre, alors que le Soleil est lui immense bien plus imposant que la Terre.Le Livre des Vertus nous dit bien que Dieu fut le Créateur de toutes Choses ; par conséquent, c’est Lui qui décida de la taille du Soleil et de celle de la Lune.

Que conclure de tout ceci ? Il y a plus de place au Paradis qu’en Enfer, le nombre des Elus, de ceux qui furent, sont et seront sauvés et bien plus important que le nombre des Damnés voués aux Enfers. C’est ainsi qu’avec Foi, Raison et Logique, je puis parler de l’Amour pragmatique de Dieu, qui forcément aime plus qu’il ne renie, sauve plus qu’il ne damne, embrasse plus qu’il ne châtie.

Je vous mettrai cependant en garde pour vous prier d’éviter de tomber dans la dérive qui consisterait à croire que le Créateur serait contraint de Sauver vos âmes à cause de la taille des Corps Célestes : ses voies sont impénétrables et par la divine Omniscience qui le constitue de Nature, le Tout-Puissant a tout simplement prévu que moins d’âmes seraient Damnées que d’autres Sauvées et que le Paradis aurait besoin d’une plus grande capacité d’accueil que les Enfers.

Cela est tout simplement la Preuve de la Confiance inébranlable de Dieu dans l’Eglise Aristotélicienne et de ses Pasteurs, car il Sait que par son Action, son Enseignement et sa Pastorale, vous serez conduit sur le Chemin des Vertus, et que c’est cette Certitude, constitutive de votre Foi, est la seule Clef qui vous ouvrira les Portes du Soleil.

Odoacre de Corinthe


En ce second vélin, nous observons la différence entre l'Enfer Lunaire et le Paradis Solaire. Lorsque notre âme se dirige vers le jugement dernier, c'est à dire le jugement de Dieu qui transcende l'âme et le coeur pour se mettre en contact direct avec nos vertus et vices, la destination finale de notre esprit est déterminée par Dieu, dans son infini sagesse et mansuétude. Voici donc quelques questions.

I. Où se situe le Paradis?

II. Où se situe l'Enfer?

III. Croyez-vous qu'un grand criminel puisse aller au Paradis? Motivez votre réponse.

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Thibauld
Thibauld écouta la correction qui lui fit l'évêque. S'ils étaient d'accord sur les trois premières question, ce qui était relativement normal du fait qu'il s'agissait avant tout de question de lecture ils étaient en désaccord sur la dernière. Le temps aurait pu être propice au dialogue mais il s'agissait d'un pastorale et plus vite elle serait finit plus vite ils pourraient aborder des questions d'un autre ordre.

Il valait donc mieux continuer d'accepter la vision de l'évêque en hochant la tête tout en réfléchissant au fond même du problème. Thibauld était assez têtu et quand il avait un opinion qui lui paraissait il était difficile de lui ôter de la tête. Monseigneur Navigius était peut être plus porté sur l'éthique et les valeurs du texte alors que lui même voyait avant tout les faits concret. C'était là une différence bien opposable mais complémentaire.

Campant toujours sur ses positions sans mot dire, le jeune Penthièvre acquiesça en prenant le second vélin et s'attela à y répondre.




I. Où se situe le Paradis ?

Le Paradis se trouve sur l'astre solaire qui réchauffe et illumine la Terre de toute la lumière et la chaleur divine dont nous avons besoin pour exister

II. Où se situe l'Enfer ?

2) L'Enfer se trouve sur l'astre Lunaire, sombre et pale roc qui se dresse dans la nuit

III. Croyez-vous qu'un grand criminel puisse aller au Paradis? Motivez votre réponse.

3) Il est impossible de répondre à cette question sans savoir ce qu'on entend par "grand criminel". Qu'est-ce qu'un grand criminel, comment et par qui le devient-on ? Il existe des criminels malfaisants qui vivent continuellement dans le péché et qui finiront sur la Lune mais les criminels sont-ils tous aussi malfaisant qu'on le dépeint ? Les criminels se font seuls ou se voient attribués par les instances supérieures d'où émane le pouvoir. Il se peut qu'un grand bandit vive dans la conservation, l'amitié, le partage, qu'il ait des conviction et qu'il agisse avec tempérance et plaisir. Ainsi il n'aurait comme défaut que l'envie. L'envie de l'argent, de l'or.
De la même façon un puissant peut faire d'un de ses rivaux vertueux un criminel, un traite, un ennemi. Appelons cela comme on veut. Parfois le puissant n'est-il pas plus perverti que le criminel ? Combien voyons nous de rois colériques, qui s'empiffrent et forniquent à foison, qui vivent pour leur or, qui envient les terres de leurs voisins, orgueilleux gras et petits personnages ?
Le soit disant criminel ira aux côté de Dieu car Dieu seul peut voir au travers de la perfide manipulation du chef et connaitre la vérité sur chaque homme. Le criminel condamné à mort ira donc sur le soleil tandi que quand le souverin finira étouffé par un os de poulet ou par l'oreiller de son propre fils encore plus perfide que lui, il sera jeté sur la Lune et même là bas il donnera du tort aux princes qui ne sauront pas s'il devra pour l'éternité donner dans la grotte de Belial, admirer l'or de Satan, se battre autour de Leviathan, ou dévorer des insectes répugnants dans les galeries d'Azazel.
Qui sont vraiment les criminels ? Pouvons nous pauvres hommes le savoir ? Nous ne pouvons que nous faire une approximation de la réalité.
Ainsi oui un crimiel tel que nous le voyons en tant qu'enfants du Très haut peut aller au paradi mais tous les vrais criminels coupables lors du jugement de Dieu sont destinés à vivre en damnés en Enfer.


Lorsqu'il eut finit de rédiger sa dernière réponse, il se relu une fois puis rendit le papier à son nouveau professeur particulier de théologie. L'observant un moment il se demanda si c'était le moment opportun. Après tout il faudrait bien qu'il lui en parle un moment ou à un autre alors autant que ce soit maintenant. Après avoir surmonté une dernière hésitation il lui dit alors que celui-ci était entrain de le lire.

Dites moi monseigneur, je vous avais dit qu'il fallait que je vous entretienne de quelque chose d'important. C'est au sujet de ma soeur Victoire_loo de Chandos-Penthièvre. Comme vous le savez peut être et si ce n'est pas le cas je vais vous l'apprendre, elle nous a quitté il a peu et tout comme de nombreux angevins elle n'a pas reçu de scepulture aristotélicienne. Elle repose actuellement dans la crypte de la chapel du chateau mais sommes désireux moi et ma mère que des funérailles soient célébrés avant que nous ne scellions le caveau et qu'elle entame son dernier voyage vers le Très-Haut.
Ma mère n'a pas la force de se charger de les préparer. Vous comprenez qu'elle a déjà enterré un époux, trois enfants et la plupars de ses frères et soeurs. C'est donc à moi qu'incombe la mission des préparatifs. Je ne sais pas comment il faut procéder mais je compte sur vous pour m'aider.


Ce n'était pas grand chose à dire, ce n'était juste que ça et c'était maintenant dit. Les obsèques de sa soeur devaient avoir lieu pour que la paix et la sérénité lui soit apportée pour l'éternité qui lui restait à vivre. C'était inéluctable. Sa mère et lui même y tenaient
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Navigius


L’italien observa l’application avec laquelle le jeune Penthièvre décortiquait les questions de la pastorale. On lui avait souvent parlé de l’excellence de la lignée des Penthièvre, qui malheureusement trop souvent étaient entrés en opposition avec Rome pour toute sorte de raisons plus légitimes les unes que les autres, au point d’en être fermement haï par plusieurs éminents membres de la Curie. Toutefois, tout cela passait par-dessus la tête de l’ecclésiaste, qui se voulait fondamentalement un homme simple, guidé par l’amour et la compassion de Dieu. Lorsque le vélin lui fut rendu, il fit lecture de la réponse avant d’en discuter avec le jeune homme.

- Vous avez cerné l’essentiel de la troisième question, cher ami. Cette question, imparfaite, a pour but de susciter chez l’étudiant une réflexion sur la partialité de la justice et sur notre incomplétude vis-à-vis Dieu. Seul le Très-Haut peut lire les cœurs et en connaître les motivations. Nous, simples mortels, sommes réduit à les estimer, à juger les circonstances et les faits connus, même si nous ne pouvons établir un jugement ultime. Or, toutefois, le magistrat se doit de juger, une société ne peut fonctionner sans loi et sans ordre. Ainsi donc, il est important de toujours se souvenir que nul jugement ne peut être parfait. Il faut conserver en son cœur la possibilité de notre erreur. Si erreur il y a, elle sera toutefois corrigée par le Très-Haut, car lui seul est omnipotent et connait ce qui se cache en nos cœurs.

Son hôte aborda ensuite le douloureux sujet des funérailles de sa sœur. L’italien poussa un soupir un instant, se demandant si un religieux avait fait son travail en Anjou depuis des lustres. Il prit un air sobre, puis adressa tout d’abord ses condoléances.

- Messire Thibaud, veuillez accepter mes plus sincères condoléances pour votre perte. Soyez assuré que je suis extrêmement déçu que vous n’ayez point pu bénéficier des services religieux appropriés au moment de ce drame et que je n’aurai de cesse de m’assurer que tout soit organisé prestement, dans les règles et le plus élégamment possible. Ainsi donc, si vous voulez bien me fournir une date ainsi qu’un lieu, j’organiserai un plan de cérémonie que vous pourrez faire valider auprès de votre mère.

Et il fallait mentionner, songea l’Évêque, que Rome se demandait bien pourquoi l’Anjou lui était aussi hostile. Peut-être faudrait-il faire mariner le cadavre d’un cardinal en pleine Assemblée Épiscopale de France pendant des mois pour qu’ils comprennent à quel point cela est révoltant? Il poussa le troisième vélin sur la table, ne voulant pas interrompre leur discussion mais permettant au jeune homme de le compléter lorsqu'il le voudrait.

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Navigius


Vélin III. Le Livre des Vertus.

Le Livre des Vertus a écrit:
Qu’est ce que le Livre des vertus?

Le Livre des vertus est la compilation de tous les textes sacrés de l’Église Aristotélicienne, rédigés par les Pères de l’Église aristotélicienne et traduits et recopiés par les nombreux théologiens et copistes de l’Église actuelle. Le Livre se compose en quatre volumes. Le premier aborde les premiers temps de l’humanité, de la création du monde à l’avènement des prophètes. Le second ouvrage nous raconte la vie des deux prophètes aristotéliciens ayant tous deux eus la révélation de Dieu : le premier, Aristote, grand sage devant l’éternel, ses enseignements ont façonné le monde et la pensée des Hommes. Le second, Christos, miroir de la divinité, l'illustre par sa vie, il est le modèle absolue de tout Aristotélicien. Le troisième volume est consacré aux saints Aristotéliciens qui ont peuplé le monde Aristotélicien tout au long de l’Histoire, devenant comme Christos des modèles à imiter. Enfin le dernier volume s’accorde à expliquer les sacrements, la liturgie Aristotélicienne, les prières et autres rites aristotéliciens aux laïcs et aux clercs des royaumes. Seuls les deux premiers volumes du Livre des vertus vous seront présentés sur ce parchemin, les deux autres, par leur constante évolution seront disponibles dans la bibliothèque de Rome.

Qu’apporte le Livre des vertus?

Le livre des vertus apporte les messages et les informations essentiels à l’humanité traitant de l’origine du monde, de sa physique et des débuts de la vie. L’histoire des premiers hommes y est contée, d’Oanylone la maudite à la venue d’Aristote. Vous y rencontrerez la tentatrice Créature sans nom, mais aussi les 7 princes-démons peuplant les 7 enfers, ou encore les 7 archanges du paradis. Aristote et Christos seront les guides de chaque homme et femme, Aristote par son savoir, son enseignement et sa sagesse, Christos par sa vie et sa foi. Eux deux vous ferons découvrir les idées majeures qui gouvernent la pensée des Aristotéliciens Le livre des vertus est un guide pour chacun, un guide spirituel, moral et politique. Les messages essentiels adressés par le Très haut y sont transcris, la voie de la vertu y est gravée.

Qu’est ce que l’Église Aristotélicienne?

L’Église Aristotélicienne, fondée par Christos et ses disciples, regroupe en son sein toute la communauté des Aristotéliciens. Des guides, les clercs, enseigneront aux hommes et effectueront les rituels nécessaires à leur salut. Certains aristotéliciens se retireront loin des excès du monde dans un monastère, pour vivre reclus dans la fraternité et la vertu. Le siège principale de l’Église Aristotélicienne se trouve à Rome, véritable lieu de convergence de tous les religieux des royaumes. Le pape et la curie, sont les garants du Livre des vertus et du bon fonctionnement de l’Église à travers les royaumes. L’Église est ouverte à tous, dès le niveau 0, la voie de l’Église au niveau 3 permettra de vous engager corps et âme au service de la sainte Église Aristotélicienne.


En ce troisième vélin, nous abordons la thématique du Livre des Vertus. Comme il s'agit de l'ouvrage le plus important de notre religion, nous nous permettons de vous indiquer que vous en trouverez une copie dans chaque église de chaque paroisse, disponible pour que la population puisse s'en inspirer. Notre copie se trouve Ici. Lorsque vous l'aurez brièvement consultée, vous devrez répondre aux question suivantes.

I. Quel est le nom des quatre volumes principaux du Livre des Vertus? (Attention, la réponse n'est pas dans le texte, vous devrez consulter le livre)

II. Qui sont les deux grands prophètes de notre religion?

III. Que nous apporte le livre des Vertus?

IV. Nommez un des textes du Livre des Vertus qui vous rejoint personnellement et spirituellement, et motivez votre choix.

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Thibauld
Thibauld pris connaissance de ce que lui disait l'évêque. Celui-ci semblait remonté contre l'Eglise aristotélicien angevine qui n'avait pas fait son travail mais ce n'était pas à lui de s'en excuser. C'était plutôt ceux qui étaient parti aussi silencieusement qu'ils étaient venus qui étaient coupable et qui devait se repentir. Le jeune homme hocha la tête en signe de remerciement lorsque Navigius lui présenta ses condoléances mais il ne dit rien pour ne pas le couper dans son discours. Lorsqu'il eut finit il lui répondit pour lui signifier ce qu'il attendait de lui.

Merci monseigneur mais ne vous inquiétez pas monseigneur nous avions pris certaines disposition mais malgré tout nous ne pouvons nous permettre de laisser son âme errer parmi les vivants plus longtemps. Il faut qu'elle soit mise en terre selon le rite au plus vite. Pour ce qui est du Lieu je pensais à la plaine verdoyante du vallon de Vaujours son ancienne seigneurie. Il n'y aura aucune cérémonie à la Cathédrale, j'ai trop peur que son corps même bien embaumé ne souffre trop du voyage vers Angers. De plus nous ne souhaitons nul faste ainsi nous nous passerons bien du glas de la cathédrale. La cérémonie se fera sur place, prêt de son château qui fut sa dernière demeure et où elle repose actuellement. A l’extérieur et en pleine nature si vous le permettez. Ensuite nous pourrons célébrer une petite messe de recueillement dans la chapelle du château où sera apposé ne stèle funéraire.
Pour ce qui est de la date, afin de vous laisser un minimum de temps pour vous organiser je dirai samedi 20 avril. C'est peut être un peu tôt mais je doute que nous ne puissions attendre plus longtemps. Faites votre plan et nous le validerons sans trop d'exigence. Il est un peu tard pour chicaner maintenant...

Si vous voulez vous pouvez même commencer maintenant le temps que je réponde au dernier vélin


Sur ce il prit le parchemin qu'il avait poser à coté de lui et commença à le lire avec attention. On entrait dans la vif du sujet avec le livre des vertus. Ce n'était pas la partie que Thibauld trouvait la plus passionnante mais il fallait bien répondre aux questions.
Après avoir bien réfléchis sur chacune des questions il chercha de sa main qui ne tenait pas le vélin son exemplaire du livre des Vertus. en un seul volume. La pièce était de qualité, finement relié avec du cuir d'agneau de première qualité tout comme le vélin qui servait de support au texte. Le copiste avait recopié avec soin en formant de belle lettres gothiques et les enlumineurs avaient du passer beaucoup de temps à dessiner et à colorer chaque lettrine et chaque fresque qui ornaient les pages.
Il ouvrit le livre sur ses genoux et le feuilleta pour relever les quatre titres des grandes partie du saint ouvrage. Il les nota, répondit rapidement aux deux question suivantes avec le texte et sa pensée puis revint vers le livre pour chercher son extrait.
Il s’arrêta à la première page. Connaissant bien le livre il savait qu'il avait déjà trouvé exactement ce qu'il cherchait. Il n'avait pas besoin d'aller plus loin.

Lorsqu'il eut finit il garda un moment son parchemin puis le tendit à l'évêque.




I. Quel est le nom des quatre volumes principaux du Livre des Vertus? (Attention, la réponse n'est pas dans le texte, vous devrez consulter le livre)

Les quatre volumes principaux du Livre des Vertus s’appellent dans l’ordre « Le Mythe Aristotélicien », « Le duo prophétique », « Le Livre des Hagiographies » et « Les écrits des saints ».

II. Qui sont les deux grands prophètes de notre religion ?

Les deux grands prophètes de notre religion sont Aristote qui nous a enseigné le monde et la pensée aristotélicienne et Christos qui est un modèle de vertu auquel nous devrions tous ressembler même si jusqu’à présent, si certain saints on réussit à s’en approcher personne n’a été aussi vertueux que le prophète. Aristote représente au quotidien notre modèle de sagesse et de réflexion tandis que Christos est l’exemple de l’homme pieu et qui a foi en le Très-Haut.

III. Que nous apporte le livre des Vertus ?

Le livre des Vertus nous transmet le savoir Aristotélicien. Il nous apprend l’histoire et la construction de la vraie foi de la création du monde par Dieu, aux temps dépravés d’Oanylone. Il nous présente le profil de la bête innommable, des Princes démons et des Archanges. Le livre des Vertus nous enseigne aussi la sagesse de l’enseignement d’Aristote et la vertu de Christos en retraçant la vie des deux prophètes. Le livre des vertus est en quelque sorte un guide spirituel qui doit guider toutes nos actions car il porte la volonté de Dieu.

IV. Nommez un des textes du Livre des Vertus qui vous rejoint personnellement et spirituellement, et motivez votre choix.

Mon père disait toujours que le seul livre que valait vraiment la peine c’était le premier et certaines partie du second. Il m’a toujours conseillé de ne pas lire les deux autres livres même si j’y ai jeté un coup d’œil je ne les ai jamais lu dans leur entier. Par contre il m’a fait lire le premier et le deuxième volume morceau par morceau pour que j’apprenne la vie d’Oane et d’Aristote. Il aimait bien la création alors c’est pour ça que je vais prendre choisir l’Univers qui est la première partie du premier chapitre du premier livre. Je pense que ce n’est pas un choix très courant mais je vais vous expliquer pourquoi j’ai pris celui là.
Cette introduction montre la grandeur et la puissance de Dieu. Sans dieu il n’y aurait ni terre, ni vie. Sans Dieu il n’y aurait ni vous, ni moi ni ce château. Il n’y aurait que Dieu.
Il faut que nous rendions gloire au Très-haut pour la réalisation de son œuvre en l’aimant d’une manière forte et spirituelle. Voila pourquoi j’ai choisi cette première partie qui n’explique pourtant pas grand-chose de l’homme. Je rends hommage au Seigneur et c’est cela qui motive ma foi. Je pense donc qu’il s’agit d’un texte qui me rejoint personnellement et spirituellement car il résume bien pourquoi nous devons aimer Dieu.

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Navigius


L’italien scruta les réponses du jeune homme, souriant avec satisfaction devant leur qualité et leur exhaustivité. Cette pastorale se déroulait à bonne allure, il ne manquerait pas de féliciter la Duchesse Kilia pour avoir inculqué si bonne éducation à ses enfants. Il remis le vélin au jeune homme tout en lui témoignant ses félicitations.

- Vos réponses sont excellentes et très complètes. Toutefois, je vous mets en garde, le dogme est un tout et ne peut être simplement décortiqué en parties. Il faut prendre le temps de s’y abreuver et de bien lire toutes ses parties, car votre compréhension d’une partie peut en être éclairée par une autre. Ceci dit, vous avez fort bien répondu à cette question, ainsi donc, je vous donne le prochain vélin pendant que j’esquisse un plan de cérémonie.

Il tendit donc le nouveau vélin.

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Navigius


Vélin IV. La Vita d'Aristote.

Résumé de la Vita d'Aristote a écrit:
Sa vie:

Aristote naquit à Stagire, cité de Grèce, fils du médecin Nicomaque, qui fut, plus tard, le médecin du roi de Macédoine, et de Phaetis. A cinq ans, il reçut une révélation divine, alors qu'il visitait le Temple d'Appolon. Il jura, dès lors, de se consacrer à la recherche de la Vérité. Sa famille s'étant installée à Pélas, capitale de la Macédoine, il y suivit les cours d'Epimanos jusqu'à l'âge de quinze ans, époque à laquelle ses parents moururent. Il est alors confié à un de ses parents, Proxène, qui le fait travailler aux champs; mais, très vite, ce dernier, pour s'en débarrasser, l'envoie à Athènes. C'est ainsi qu'à 18 ans, il se retrouve à suivre les cours du philosophe Platon avant de se séparer de lui, suite à une controverse sur la nature des idées. Aristote s'installe alors à Axos, où il fonde une Académie qu'il léguera, à la fin de sa vie à un de ses disciples. Entre temps, il était devenu précepteur et protégé d’Alexandre le Grand et s’installa à Athènes, qu’il dut fuir à la mort de ce dernier, persécuté par ceux qui lui reprochaient sa croyance en un Dieu unique. Il se réfugia alors à Chalcis où il mourut, empoisonné par un esclave originaire d’Athènes.

Ses idées:

1) L'unicité de Dieu

Très vite, Aristote fut convaincu de l'existence d'un Dieu unique et s'attacha toute sa vie à prouver la véracité de son affirmation en montrant, par exemple, qu'il n'existe qu'une seule cause finale, donc que Dieu est unique ou affirmant que : " Le divin est un tout unique et le divin est perfection, donc la perfection est unité. L'unité est la forme idéale des choses".

2) La recherche de la perfection:

Il montra aussi que le monde est symbole de perfection, car organisé selon la forme parfaite des sphères, la Terre étant elle-même ronde, et que
cette perfection était le reflet de la perfection de Dieu. Dès lors, il fut convaincu que, pour trouver le chemin du bien, il fallait étudier le divin car il est le seul chemin qui mène à la perfection.


3) Le chemin de la Vertu :

Aristote distingua sept vertus, issues de la Vertu divine (l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction) et le péché absolu, négation de Dieu, composé de sept péchés qui étaient leur opposé (l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure). Or, du fait de son imperfection, l’Homme se trouve toujours entre les deux, ne pouvant ni tendre à la Vertu divine, ni au pur péché. La chemin de la Vertu consiste donc, pour lui, en une « une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre. » en cherchant la voie médiane, le Juste milieu entre les deux (« Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché »).

4) Une vie après la mort:


En outre, convaincu de l'existence de l'âme humaine (" La curiosité de l'homme nous garantit son esprit"), il affirma l'immortalité de cette âme, et par conséquent, l'existence d'une vie après la mort. C'est pourquoi, conclut-il, les hommes doivent consacrer leur vie terrestre à préparer cette vie après la mort.

5) Les idées sont liées aux choses:

Enfin, contrairement à son maître Platon, qui pensait que les idées sont indépendantes des choses, Aristote pencha pour l'idée selon laquelle: "L'idée ne vient à l'esprit que tant qu'il existe la chose. Nous sommes partie d'un tout, et si un élément devient intelligible, c'est bien parce qu'il existe".

6) La Cité idéale:

Il consacra la dernière partie de sa vie à réfléchir à la Cité idéale. Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise: ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde. Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, "Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié". Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci. De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.

7) L’annonce de la venue de Christos :


Au soir de sa vie, Aristote appris que Séleucos, ancien compagnon d’Alexandre et fidèle aux principes qu’il avait enseigné toute sa vie, venait d’avoir un fils prénommé Antiochos. Il voulut alors voir cet enfant et prophétisa ce qui suit : « Jeune Antiochos, ton destin sera inspiré par Dieu. Par toi, des milliers d'hommes de peuples différents se convertiront à la parole du vrai Dieu. Et parmi ces peuples s'en trouvera un dans lequel naîtra celui qui finira ce que j'ai commencé» et, sur son lit de mort, il révéla que celui-là porterait le nom de Christos.


En ce quatrième vélin, nous abordons la thématique de la Vita d'Aristote. Aristote étant le premier des deux grands prophètes de notre religion, l'on dit qu'il a apporté la raison aux hommes. Notre copie sa vita se trouve Ici. Lorsque vous l'aurez brièvement consultée, vous devrez répondre aux question suivantes.

I. Où naquit Aristote?

II. Aristote, dans la Cité Idéale, défend l'inégalité des citoyens dans la sphère politique et civile. Croyez-vous que celà entre en conflit avec l'Égalité des hommes devant Dieu?

III. Quelles sont les sept vertus distinguées par Aristote?

IV. Qu'est-ce que le chemin de la vertu?

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Thibauld
Thibauld hocha la tête en récupérant le 4ème vélin que lui tendit l'évêque. Il l'étudia de fond en comble, se demandant si il était vertueux ou si il péchait. Il faudrait bien qu'il retourne se confesser un jour. Peut être qu'il était orgueilleux mais il était juste aussi. Bon il était aussi gourmand, adorait manger des gâteaux au miel mais ne se bâfrait pas non plus comme un porc. La luxure il ne connaissait pas. Vertueux et chaste en amour... enfin presque mais l'innocence rattrapait bien le mal.
En fait c'est bon, il n'était pas un si gros pécheur que ça et il n'allait probablement pas se retrouver sur la Lune si il venait à mourir maintenant.

Il rédigea ses réponses, conserva son vélin en attendant que le prélat eut finit d'esquisser le déroulement de la cérémonie. Pendant ce tout il regardait par la fenêtre pour voir le monde. C'était toujours merveilleux quand il regardait le monde à travers les carreaux des fenêtres. Cette fenêtre n'avait pas de carreau en l’occurrence, il s'agissait d'une vieille fenêtre à meneau datant de la forteresse médiévale. L'air plutôt doux de ce printemps exceptionnel s'engouffrait agréablement dans la pièce. Dehors on voyait les enfants des gens jouer. Ces enfants, plus grands maintenant qu'il avait côtoyé lui aussi quand il était plus jeune et qu'il allait jouer dehors aux chevaliers et au roi. Roi il ne le serait jamais mais duc peut être serait-ce pour bientôt. C'est marrant car comme il le disait lui même il était le plus roturier de tous les nobles d'Anjou. En effet il avait été adopté par la duchesse même si avant cela il n'était pas un crève la faim des caniveaux mais plutôt un petit héritier bourgeois dont la fortune n'était plus à faire.




I. Où naquit Aristote ?

Aristote est né dans la cité de Stagire en Grèce fils du médecin Nicomaque et de Phaetis

II. Aristote, dans la Cité Idéale, défend l'inégalité des citoyens dans la sphère politique et civile. Croyez-vous que celà entre en conflit avec l'Égalité des hommes devant Dieu ?

Comment peut-on défendre l’inégalité des citoyens alors que par définition les citoyens sont les habitants d’une cité qui prennent les décisions communes et qui jouissent des mêmes droits ? On peut défendre l’inégalité des habitants mais pas les citoyens qui ne représentent qu’une petite partie de la population. Au-delà du contresens même de la question je dirai que non cela n’entre pas en conflit avec l’Egalité des hommes devant Dieu. Je dirai même que les deux n’ont rien à voir. Les hommes ont besoin de hiérarchiser leur société pour mieux la maitriser. C’est pour ça que les hommes les meilleurs et les plus forts sont devenus les nobles et les rois, que les plus sage et les plus instruits sont les hommes de foi et que les autres sont soit bourgeois, soit artisans, soit paysans, soit vagabonds. C’est pour vivre en sécurité dans une société sauvage que les hommes sont obligés d’instaurer une hiérarchie avec une élite qui protège les plus faibles qui en contrepartie fournissent leurs prières ou leur labeur.
Devant Dieu les hommes ne sont plus ni roi, ni prélat, ni paria. Il ne sont plus que d’humble pécheurs devant le Très-Haut car même le plus grand des rois est bien en dessous de Dieu tant Dieu et son amour sont grands et puissants.

III. Quelles sont les sept vertus distinguées par Aristote ?

Dans son immense sagesse, Aristote a distingué sept vertus qui sont l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction respectivement représentées par les sept archanges Georges, Galadrielle, Miguaël, Gabriel, Michel, Sylphaël et Raphaëlle.

IV. Qu'est-ce que le chemin de la vertu ?

Selon Aristote il ne faut pas qu’un homme cherche à atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus car l’homme en est naturellement incapables et donc persister à penser le contraire signifie que l’on se place plus proche de Dieu voir en semblable du créateur et la quête de la vertu devient alors péché d’orgueil. Si l’homme ne peut atteindre la vertu il ne doit pas pour autant se laisser aller et sombrer dans le péché de la négation de Dieu. L’homme le plus vertueux est celui qui arrive à trouver le juste milieu entre la vertu divine et le péché absolu car en trouvant l’équilibre « humain » pourrait-on dire on ne se situe ni dans le péché quel qu’il soit ni dans le péché d’orgueil. Le chemin de la vertu c’est trouver ce juste équilibre.

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Navigius


L'italien observa longuement les réponses de l'angevin, tournant et retournant les composantes morales dans sa tête, cherchant une réponse adéquate à la réflexion du jeune homme. Il s'exprima ainsi.

- Vos réponses sont excellentes, toutefois je me permets de vous mentionner au sujet de l'inégalité des citoyens que nous ne sommes pas dans une hiérarchie du talent, c'est à dire que le noble n'est pas noble parce qu'il est naturellement supérieur. Nous avons tous des rôles différents à jouer, et nous devons trouver notre place dans ces rôles sans remettre en cause l'ordre établi pour le bon fonctionnement de la société. Toutefois, l'on ne se retrouve pas obligatoirement prisonnier d'un rôle à jamais.




Vélin V. La Vita de Christos.

Vita de Christos a écrit:
Vie de Christos

Christos, né sous le nom de Jeshua, est le fils de pauvres vagabonds vivant dans la vertu et purs de toute luxure, Giosep et Maria. Il vit le jour à Bethléem, en Judée, dans une bicoque délabrée, où les habitants apportèrent de quoi améliorer l'ordinaire et rénover la bâtisse, tant la grâce de l'enfant les avait touchés. En effet, il avait été choisi par Dieu, avant même sa naissance, et alors que ses parents n'étaient pas encore mariés, pour être le Messie, celui qui porterait la parole de Dieu partout et sauverait le peuple de ses péchés en leur enseignant la sagesse d'Aristote. Mais un jour, Maria se prit de querelle avec la favorite du roi Mistral IV et lui révéla le secret de la naissance de Jeshua. Alors, prévenu par un envoyé de Dieu, ils durent fuir à Chypre pour échapper au massacre des enfants ordonné par le roi qui avait peur pour son trône. Ils ne rentrèrent qu'à la mort de ce dernier et s'installèrent à Nazareth où désormais l'enfant prit le nom de Christos pour n'être pas reconnu.

Parvenu à l'âge d'homme, il quitta ses parents pour parcourir le monde et se mit à prêcher. Il repoussa toutes les tentations que la Créature sans Nom lui proposa dans le Désert (luxure, orgueil, ...) et bientôt fut accompagné par 12 disciples auxquels il demanda d'abandonner tous leurs biens pour le suivre. Sa sagesse et les miracles qu’il fit attirèrent à lui nombre de gens qui se convertirent. Parvenu à Jérusalem, il révéla au peuple qu’il était le Messie de la prophétie. Cependant, trahi par l’apôtre Daju et accusé d’être un élément de désordre dans la cité, il fut traduit devant le procurateur romain, Pierre Ponce, qui, excédé, le condamna à la crucifixion. Christos conduit sur le lieu du supplice fut insulté, frappé, fouetté, écartelé puis cloué à une croix où il agonisa et rendit l’âme.

Alors les cieux se déchaînèrent, faisant fuir la foule et des anges descendirent des cieux pour emporter le corps de Christos aux yeux de ses disciples.


Ses idées:


- Christos nuança la vision d'Aristote sur le retrait du monde, en ce sens qu'il affirma que l'homme a besoin de temps de repos, d'isolement et de quiètude afin de réfléchir pour mieux apprécier ce qu'apporte la Cité aux humains. Cependant, le désert reste un lieu dangereux puisque c'est là que la Créature sans Nom essaya de tenter Christos.

- il prêcha l'amour de Dieu, appelant les hommes à la vertu, la justice et la tempérance afin de se protéger de la tentation du péché.

- il enseigna la vertu de la simplicité, appelant ses disciples à négliger les richesses et les ornements de ce monde

- il appela les hommes à la solidarité, non seulement entre eux, mais aussi entre les peuples (« vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié, disait-il »)

- il prêcha pour l’égalité entre les hommes et les femmes (« les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux »)

- il condamna l’esclavage et les salaires de misère (« faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! »)

- il invita les hommes à confesser leurs péchés afin de recevoir le pardon et l’amour de Dieu

- il dénonça les mauvais prêtres qui par leur incurie laissaient le peuple sans guide, car c’est par leur faute que prospèrent les cultes païens



La fondation de l’Eglise :

A Jérusalem, il invita tous ceux qui voulaient suivre le chemin tracé par Aristote et par lui-même à former une communauté et fit de l’apôtre Titus son second à la tête de celle-ci.
Il nomma les 11 autres apôtres évêques et leur donna comme mission d’aider Titus à fonder l’Eglise et à diffuser le message de Dieu à travers le monde.

Il institua le baptême, geste qui symboliquement lave le nouveau converti de tous ses péchés, comme signe d’entrée dans l’Eglise.

Il institua aussi la confession, moyen par lequel l’Eglise pardonne ses péchés à celui qui se repend avec sincérité, contre quelque pénitence.

Il fit du mariage un sacrement dispensé pour la vie, avec interdiction de le rompre et interdit aux évêques de pouvoir se marier ni commettre l’acte de chair car il doivent aimer l’Humain et non un humain et se consacrer totalement à Dieu.

Il recommanda aux apôtres de commémorer son sacrifice par le pain et le vin (« Consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang »)

Il défendit aux prêtres de l’Eglise d’exercer le métier des armes (« Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu").




En ce cinquième vélin, nous abordons la thématique de la Vita de Christos. Christos étant le deuxième des deux grands prophètes de notre religion, l'on dit qu'il a apporté la foy et l'amour aux hommes. Notre copie sa vita se trouve Ici. Lorsque vous l'aurez brièvement consultée, vous devrez répondre aux question suivantes.

I. Où naquit Christos?

II. Pouvez-vous reprendre deux idées de Christos et mentionner en quoi elles vous touchent spirituellement?

III. Qui furent les premiers évêques?

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Thibauld
Vélin V : La Vita de Christos. Christos, quel grand homme celui là. Sans aucun doute un des plus grands et des plus sages comme on en voit rarement. La preuve prophète il était ce qui n'était pas non plus donné à tout le monde. Sa vie, Thibauld la connaissait sur le bout des doigts car ses doigts justement se souvenaient des coups de bâton que lui administrait son cher papa quand il était dissipé pendant la lecture des écrits religieux c'est à dire quasiment tout le temps puisque le jeune homme était tout le temps dissipé.

Néanmoins ça ne l’empêcha pas de travailler sa copie avec attention. Elle était plus courte que les précédentes mais elle comptait également moins de questions et ces dernières ne nécessitaient pas non plus d'être beaucoup développées. C'était donc un petit vélin consacré au Messie.
Il tendit ses réponses à l'évêque en espérant que celui-ci avait terminé le plan de la cérémonie qu'il lui avait commandé un peu plus tôt. Il ne fallait plus trop traîner car le soir arrivait bien vite et il restait encore deux vélins à complété avant que ne vienne la nuit.


Tenez monseigneur, les réponses de ce dernier vélin. Avez vous trouvé de bonnes idées pour notre cérémonie ?




I. Où naquit Christos?

Joshua rebaptisée Christos est né en l’an 1 à Bethléem en Judée. Il est le fils de Maria et de Giosep qui étaient sur le point de se marier. Maria vit en songe un cavalier lui annonçant que le Très-Haut l’avait choisit pout porter en son corps le messie.

II. Pouvez-vous reprendre deux idées de Christos et mentionner en quoi elles vous touchent spirituellement?

Christos a toujours défendu l’égalité entre les hommes et les femmes. Il s’agit d’une qualité louable car les femmes sont à mon sens des êtres humains et des enfants de Dieu au même titre que les hommes. Une femme dispose d’autant de talent qu’un homme même s’ils sont différent. Elles sont aussi de précieux soutiens et de bons conseils. Le prophète condamna également les prêtres faisant preuve d’incurie. Actuellement c’est un problème récurent qui revient sans cesse et qui a frappé pendant une longue période l’Anjou et son peuple. On a pu constater qu’en effet le culte païen s’y était développé lorsque survint le schisme. C’est donc primordiale que les prêtres n’oublient jamais la grande s’agesse de Christos s’ils ne veulent pas faire sombrer les fidèles dans l’ignorance et le déni de Dieu.

III. Qui furent les premiers évêques ?

Quand Christos fonda la première communauté qui allait devenir l’Eglise Aristotélicienne, il nomma Titus comme second et fit des onze autre apôtres les premiers évêques. Six femmes : Calandra, Adonia, Hélène, Kyrène, Ophelia, Uriana et six hommes : Daju, Thanos, Paulos, Nikolos, Titus et Samoht furent donc les premiers évêques à recevoir de Christos la mission de fonder l’Eglise et de diffuser le message de Dieu sur Terre.

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